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Selene raconte... - Page 201

  • [Film] Albator, corsaire de l'espace

    Un jour a commencé la légende…

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    Titre original : Space Pirate Captain Harlock

    Réalisé par : Shinji Aramaki

    Date de sortie : 25 décembre 2013

    Genre : Animation

    Pays d’origine : Japon

    Durée : 1h55

    Résumé : 2977. Albator, capitaine du vaisseau Arcadia, est un corsaire de l’espace. Il est condamné à mort, mais reste insaisissable.  Le jeune Yama, envoyé pour l’assassiner, s’infiltre dans l’Arcadia, alors qu’Albator décide d’entrer en guerre contre la Coalition Gaia afin de défendre sa planète d’origine, la Terre.

    Les récompenses : Il a été nommé deux fois. Une fois au festival du film d’animation d’Annecy 2011 et une fois au Mostra de Venise 2013. Il n’a pas remporté de récompenses, celles-ci ayant été respectivement attribuées à

    Mon avis : Dans ce long-métrage d’animation, on découvre un Albator plus humain et moins « héros sans peur et sans reproches » que dans les dessins animés des années 80.
    Cet Albator là est plus sombre, plus dur, il n’hésite pas à sacrifier des vies innocentes pour « le plus grand bien » (Il a du parler avec Dumbledore, c’est pas possible autrement) et il lui arrive même de tuer gratuitement, du moins c’est ce que j’ai trouvé.
    On nous explique, par des flash back comment il est devenu hors la loi et permettez moi de dire que c’est pas joli-joli. Il culpabilise et il a des raisons pour ça. Mais il essaie de se racheter même s’il choisit une voie assez tordue pour ça.
    Yama lui, il est un peu perdu. Lui aussi est rongé par la culpabilité et quand on est espion par culpabilité et non par conviction, forcément, ça embrouille un peu l’esprit.
    Le problème pour Yama c’est que plus ou moins tout le monde lui ment. Difficile pour lui de prendre les bonnes décisions, du coup il fait un peu girouette…

    On retrouve tous les personnages ou presque du dessin animé original :

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    Albator (évidemment) toujours aussi beau et ténébreux avec son bandeau, sa balafre et ses cheveux dans les yeux (ça ils le disent pas dans la chanson hein ?)

     

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    mais aussi Nausicaa l’officier supérieur chargée de la navigation

     

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    Yataran le second du capitaine

     

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    ou encore Clio/Mima qui ici a un visage normal.

     

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    Et même cette saleté de piaf est là !
    L’animation en elle-même est superbe, on a même certains plans dans lesquels on doute un instant : film ou animation ?
    J’ai bien aimé la fin, du moins un de ses éléments plus que les autres, parce que je voyais bien la légende d’Albator prendre cette tournure. Pour une fois j’ai été sur la même longueur d’onde qu’un réalisateur !
    Pour les fans du dessin animé des années 80, le plus déroutant sera sans aucun doute le caractère profond du personnage qui diffère beaucoup de celui de l’Albator du DA.

     

    Personnellement j’ai bien aimé ce changement, mais je déconseille ce film aux purs et durs des années 80, qui ne supportent pas qu'on égratigne leur héro. Pour les autres, foncez !


     

  • The Top Ten Tuesday #3

    Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire défini. 
    Ce rendez-vous a initialement été créé par 
    The Broke and the Bookish et repris en français par Iani

     

    Le thème de cette semaine est :
    Les 10 livres que vous ne lirez probablement jamais

     

     

    01 - Le monde de Sophie de Jostein Gaarder

     

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    Tout commence le jour où Sophie Amundsen, une jeune fille de quinze ans, trouve dans sa boîte une lettre qui lui est adressée, et sur laquelle n'est inscrite qu'une seule phrase : « Qui es-tu ? ». Une seconde enveloppe lui parvient, et à l'intérieur un nouveau petit mot : « d'où vient le monde ? ». Expéditeur de ces lettres reste un mystère, mais les questions posées intriguent Sophie. C'est le début d'une étrange correspondance qui va plonger la jeune fille en quête de réponses dans une longue visite des principales figures de la philosophie...

    Parce que je supporte pas la philo. Que ça a été un cauchemar au lycée (LA matière qui te servira jamais à rien) et que c'est hyper barbant à lire.

     

    02 - Du coté de chez Swann de Proust

     

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    Ce livre, les plus proches des amis de Marcel Proust en parlaient depuis quelques temps avec une discrétion passionnée et les lecteurs du "Figaro" eurent ici même plus d'une fois la fortune d'en connaître des extraits. Il forme la première partie d'une trilogie, et son titre Du coté de chez Swann, orienté, libre et fécond comme un départ pour la promenade, est la si violente et si lumineuse projection d'une intelligence et d'une sensibilité qu'en le lisant on entends une voix profonde et révélatrice, plus encore qu'on n'accomplit l'habituel travail visuel et spirituel de la lecture, et qu'après l'avoir refermé, et avant de le reprendre, l'écho de cette voix se prolonge, évoquant la présence de l'auteur pour ceux qui le connaissent, et, pour les autres, capables de la reconstituer.

    Parce que j'ai commencé à le lire et que je me suis profondément ennuyée. Je ne risque pas de renouveler l'expérience.

     

     03 - Une affaire conjugale

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    Entre Agathe, parolière de chansons, et Jérôme, dirigeant d'une start-up, c'était le grand amour. Huit ans de mariage et deux jumeaux plus tard, tout a changé : elle écrit de moins en moins, happée par l'éducation des enfants ; il s'absente de plus en plus et la délaisse pour ses maîtresses. Bafouée, rabaissée, Agathe s'interroge : aura-t-elle le courage de demander le divorce ? Commence alors un chassé-croisé entre les époux qui se déchirent jusque devant les enfants, déterminés l'un et l'autre à en obtenir la garde, et, accessoirement, à triompher de l'autre. Agathe aura-t-elle gain de cause ? Pourra-t-elle surmonter la dévastation de son monde et de ses idéaux ? Aura-t-elle droit à une deuxième chance ?Juste, drôle, émouvant et cinglant, ce roman délibérément ancré dans le monde contemporain, dévoile les dessous du divorce.

    Pour les mêmes raisons que le livre précédent

    04 - Robin Williams "O capitaine mon capitaine" d'Emily Herbert

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    Robin Williams… Qui ne se souvient pas de son légendaire « Ô capitaine, mon capitaine ! » du Cercle des poètes disparus ? De sa prestation aussi touchante que délirante de Madame Doubtfire ? De son interprétation plus vraie que nature de Peter Pan ? Tour à tour ami de la famille, maître à penser ou clown, ce comédien jovial cachait pourtant un homme tourmenté.
    Fils unique et enfant solitaire mal aimé par ses parents, Robin s’invente des vies. Jusqu’au jour où il annonce à son père qu’il veut devenir acteur. « Vas-y, sois heureux », lui répond celui-ci.
    Dix années durant, Robin investit cabarets, théâtres et plateaux télé, où ses gags, ses personnages inédits et ses sketches stupéfiants le font connaître du public et des professionnels. Une star est née.
    Pourtant, la gloire et la reconnaissance ne lui permettent pas de se délivrer de ses démons intérieurs, et chaque jour de sobriété est une victoire sur son addiction à la drogue et à l’alcool, seuls remparts à sa dépression. Comment un être
     aussi solaire et altruiste a-t-il pu se laisser ainsi ronger par le mal-être ?

    Parce que je supporte pas cette manie: le corps de la personne n'est pas encore froid qu'il y a déjà quelqu'un pour faire du fric sur son dos

     

    05 - Qui est Charlie? d'Emmanuel Todd

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    Qui sommes-nous vraiment, nous qui avons affiché une telle détermination dans le refus de la violence aveugle et notre foi dans la République le 11 janvier dernier ?
    La cartographie et la sociologie des trois à quatre millions de marcheurs parisiens et provinciaux réservent bien des surprises. Car si Charlie revendique des valeurs libérales et républicaines, les classes moyennes réelles qui marchèrent en ce jour d’indignation avaient aussi en tête un tout autre programme, bien éloigné de l’idéal proclamé. Leurs valeurs profondes évoquaient plutôt les moments tristes de notre histoire nationale : conservatisme, égoïsme, domination, inégalité.
    La France doit-elle vraiment continuer de maltraiter sa jeunesse, rejeter à la périphérie de ses villes les enfants d’immigrés, reléguer au fond de ses départements ses classes populaires, diaboliser l’islam, nourrir un antisémitisme de plus en plus menaçant ?

    Pour les mêmes raisons que le livre au dessus.

    06 - Les chevaliers d'émeraudes d'Anne Robillard

     

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    Se déroulant dans un monde oublié et dans des temps lointains, cette épopée tumultueuse raconte l'histoire de Kira, l'enfant mauve conçue lors du viol de la Reine Fan par Amecareth, l'Empereur Noir. Les Chevaliers d'Émeraude devront mener de durs combats pour protéger cette petite fille, afin que s'accomplisse la prophétie qui verra la destruction d'Amecareth.

    Trop de personnage, ça part dans tous les sens et en plus c'est pas une série c'est un fleuve: 12 tomes rien que pour cette partie.

     

     07 - Les héritiers d'Enkidiev

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    Quinze ans se sont écoulés depuis la défaite de l’Empereur Noir. Pour la première fois, Enkidiev connaît la paix. Les Chevaliers d’Émeraude ayant survécu aux combats doivent oublier leur passé douloureux et donner un autre sens à leur vie. Trouver leur voie, fonder une famille, chercher l’âme sœur. Redécouvrir à tout prix la sérénité.

    Et 12 tomes de plus, qui se passent 15 ans après, avec toujours autant de personnages

     

    08 - Manon Lescaut de l'Abbé Prévost

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    Manon Lescaut et son chevalier Des Grieux ne sont pas des héros tels que le XVIIIe siècle les aimait. Il triche au jeu et elle se prostitue. Pourtant, en 1733, le succès est immense et la critique détestable. "Ce livre abominable s'est vendu à Paris et on y courait comme au feu, dans lequel on aurait dû brûler et le livre et les héros." Ce feu, c'est l'amour. Pour la belle Manon, Des Grieux quitte sa famille et son rang. Il la suit jusqu'en déportation, en Amérique où l'on expédiait les filles de mauvaise vie. Manon aimait les plaisirs, le luxe et la vie facile. Pour Des Grieux, elle s'en arrache.

    Pareil que pour "Du coté de chez Swann" Je l'ai commencé et je me suis incroyablement ennuyée.

     

    09 - Ma vie de Jane Fonda

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    On connaissait Jane Fonda l'icône du cinéma américain, l'activiste engagée contre la guerre du Vitenam, la féministe, la reine du fitness. Ses mémoires dévoilent l'intimité d'une femme qui s'est toujours battue pour mener sa vie en toute liberté. Elle revient sur son enfance, ses débuts dans le cinéma et son mariage avec Roger Vadim. Ses premières années, au coeur de l'une des familles mythiques d'Hollywood, sont malgré tout marquées par un drame : la maladie mentale de sa mère et son suicide quand Jane avait 12 ans. Elle évoque bien sûr son père qu'elle vénérait, Henry Fonda, et ses enfants. Puis, on la voit poser les bases d'un militarisme qui n'a jamais cessé, de son opposition à la guerre du Vietnam et plus récemment de son combat contre l'administration Bush. Elle se consacre désormais à des activités de service communautaire et milite en faveur de l'environnement, des droits de l'homme et de la protection de l'enfance.

    Parce qu'il y a quand même des tonnes de biographies plus intéressantes à lire que celle Jane Fonda!

     

    10 - A la conquête du royaume

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    Zouga Ballantyne est aventurier. Au cœur de l'Afrique australe, il cherche à faire fortune en mettant la main sur une fabuleuse quantité de défenses d'éléphants. Cet ivoire, il l'a découvert dix ans auparavant lors d'une expédition organisée avec sa sœur Robyn, médecin partie évangéliser les populations locales avec son mari pasteur. Pour le rapporter, il doit rassembler suffisamment d'argent et devient l'homme de main de Cecil Rhodes, richissime homme d'affaires. Zouga monte une nouvelle expédition mais va se heurter à l'opposition des Matabélés, peuple d'éleveurs et de guerriers. Au départ compréhensif, le roi Lobengula va mettre au jour les véritables motivations de ces nouveaux venus. Un affrontement sanglant semble alors inévitable...

    Là , honnêtement, c'est juste parce que le résumé ne m'inspire pas

     

  • C'est lundi que lisez vous? #2

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    1. Qu'ai-je lu la semaine passée?

    2. Que suis-je en train de lire?

    3. Que lirai-je après?

     

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    Et vous que lisez vous?

     

  • [Livre] Constance et séduction

    Un remake de Raison et Sentiments à l'époque moderne

    Je remercie les éditions Artalys pour cette lecture

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    Résumé : Après le décès de leur père, Isobel et Helen Westlake sont forcées d’abandonner la demeure dans laquelle elles ont grandi et déménagent à Chester dans le nord de l’Angleterre. Tandis qu’Isobel entretient une relation amicale avec Adam, tout en tentant de mener sa carrière et de veiller sur sa cadette, Helen fait la connaissance du flamboyant Oliver Vane… Amour, frustration et surtout vérités cachées sont au rendez-vous de cette réécriture moderne de « Raison et sentiments » de Jane Austen.

    Auteur : Jess Swann

    Edition : Artalys

     

    Genre : Romance

     

    Date de parution : 14 février 2014

     

    Prix moyen : 19,80€

     

    Mon avis : Comment deux livres peuvent-ils être à la fois si semblables et si différents ? Tout y est le frère et la belle-sœur qui ne pensent qu’à l’argent et qui les jettent hors de chez elles, l’amoureux qui se voit obligé de rompre par honneur, la vieille matriarche imbuvable, les voisins excentriques et envahissants ne connaissant aucune limite et aucune discrétion, le tombeur, l’ami réservé…
    Et bien sûr les deux sœurs, Isobel la sage et réservée (Elinor dans le roman de Jane Austen) et Helen, impulsive et passionnée (Marianne).
    Au fil de ma lecture, j’ai retrouvé tous les éléments de « raisons et sentiments » sans que ce soit tout à fait les mêmes. L’auteur a réussi à reprendre quasiment d’un bout à l’autre le roman de Jane Austen et à lui donner une toute autre saveur en l’adaptant à notre époque. La technologie, des convenances différentes, cela n’a l’air de rien, mais change tout l’environnement de l’histoire.
    La mère et la sœur cadette du roman original ont été supprimées (elles ne faisaient que de la figuration de toute façon). La sœur aînée, Isobel, travaille, tandis que la cadette, Helen va à la fac.
    Là où Elinor et Marianne étaient bien contentes d’avoir des gens « respectables » à rencontrer et chez qui se rendre, Isobel regrette cette routine qui s’installe et aimerait sortir, rencontrer des gens, visiter des expositions, toutes choses qui auraient été impensables pour une jeune fille célibataire du 19ème siècle sans chaperon.
    Jess Swann a su adapter l’univers de Jane Austen à l’évolution des mœurs tout en gardant un coté guindé pour ceux issus de la « haute société » ou qui croient l’être simplement parce qu’ils ont une certaine fortune.
    Bien que je n’en aie pas encore lu, je sais que les romans de Jane Austen sont une véritable manne pour la folie de la réadaptation et réécriture de romans. J’ai vu passer une flopée de titres de cet auteur, légèrement modifiés et intégrant de nouveaux éléments (comme des zombies pour l’un d’eux me semble-t-il). Je n’ai jamais accroché avec l’idée, me disant que c’était ni plus, ni moins que du plagiat avec l’ajout d’un élément pour avoir l’air original.
    Mais j’ai été agréablement surprise par cette lecture. Le travail pour transposer toute cette histoire à notre époque (avec règles de succession modernes, règles des parts dans les sociétés) a été admirablement conduit.
    Le frère d’Isobel et Helen est plus présent que dans le roman original. Mais là où, dans « raison et sentiments » il n’est qu’un faible, qui n’ose pas « désobéir » à sa rapace de femme, au fil de « constance et séduction » on voit bien qu’il n’a rien à envier à son épouse, il est tout aussi pingre, hypocrite et mesquin qu’elle.
    Ce livre m’a réconciliée avec le genre et peut être que je tenterai de lire d’autres adaptations modernes ou fantasy des romans de Jane Austen en espérant qu’ils auront la même qualité que celui-ci.



    Un extrait : Le lendemain, Helen allait un peu mieux. Le fait de retrouver le cadre familier de notre maison y était sans doute pour beaucoup et je me réjouis de la voir manger avec appétit. À vingt ans, elle était trop jeune pour déprimer bien longtemps. Lauren et Lowell nous rejoignirent dans la salle à manger. Une angoisse sourde monta en moi devant la mine piteuse de notre frère et l’air triomphant de sa femme.

    « Isobel, Helen, quand vous aurez terminé votre petit-déjeuner, j’aimerais vous parler de l’avenir, déclara pompeusement Lowell.

    — Déjà ! s’exclama Helen. Mais, on vient à peine d’enterrer papa », acheva-t-elle d’une voix misérable.

    Je lui pressai la main tandis que Lauren lui lançait un regard glacial.

    « Nous avons des dispositions à prendre, Helen. De plus, Isobel et toi, vous n’êtes plus des petites filles et il serait temps que vous commenciez à agir en adultes. »

    Les épaules d’Helen se raidirent et j’intervins précipitamment pour ne pas laisser ma sœur répondre avec son impulsivité coutumière.

    « Tu as raison, Lauren. Plus vite nous aurons cette conversation, mieux ce sera. »

    Ma belle-sœur secoua ses cheveux éclaircis à grands renforts de teinture et m’adressa un regard aussi bleu que froid.

    « Nous vous attendrons dans la bibliothèque. »

    Je me contentai de hocher la tête tandis qu’ils nous laissaient seules.

    Helen me regarda d’un air furibond.

    « Pour qui elle se prend ? De quel droit nous donne-t-elle des ordres dans notre propre maison ? »

    Je m’efforçai de la calmer et lui masquai mes propres inquiétudes. Notre maison était en fait celle de la première femme de papa et, au vu du sourire de Lauren, je commençai à appréhender sérieusement la conversation que nous allions avoir.

     

    Lorsque nous rejoignîmes Lowell et Lauren dans la bibliothèque, ils étaient en pleine conversation et j’eus à peine le temps de saisir les derniers mots de ma belle-sœur : « Allons, c’est beaucoup trop, pense à notre petit Eddie », avant qu’elle ne s’aperçoive de notre présence. Je les regardais avec circonspection tandis qu’Helen, imperméable à tout ce qui n’était pas notre chagrin commun, se laissait tomber dans le fauteuil le plus proche.

    « Tu t’es assis à la place de papa », gronda-t-elle Lowell.

    Notre frère ébaucha le geste de se lever avant de se raviser. À la place, il se tourna vers sa femme.

    « Va installer Edward devant la télé puis rejoins-nous, chérie. »

    Lauren et notre neveu sortis, un silence lourd s’installa. J’en profitai pour observer cet étranger qu’était notre demi-frère.

    Les années n’avaient pas été clémentes avec lui. Le jeune homme élancé de mes souvenirs avait été remplacé par un homme à la taille épaissie et à l’expression sérieuse dans lequel je peinai à trouver un air de famille. Son embarras était palpable, ce qui me fit redouter d’autant plus la conversation qui allait suivre. Lauren nous rejoignit enfin et, après s’être inutilement éclairci la gorge, Lowell prit la parole d’un ton pompeux :

    « Comme vous le savez toutes les deux, j’ai pu prendre connaissance hier du testament de notre père et…

    — Quelle importance, le testament ! le coupa Helen. Nous avons bien le temps de penser à ces choses-là ! Papa vient à peine de nous quitter…

    — Ce n’est pas une raison pour ne rien faire », la reprit sans douceur Lauren.

    Je me tournai vers notre frère et intervint avec calme :

    « Lauren a raison. Continue, Lowell. »

    Il m’adressa un coup d’œil de gratitude puis reprit :

    « Comme vous le savez, cette maison ainsi que Westlake Agro appartenaient à ma mère. Papa a gardé l’usufruit de la maison et s’est chargé de l’entreprise après sa mort, mais il a toujours été entendu que tout ceci reviendrait un jour à ses héritiers. »

    Mon angoisse augmenta.

    « Je ne comprends pas, Lowell, intervint Helen d’une voix aigüe. Qu’est-ce que tu veux dire ? »

    Notre frère baissa les yeux et Lauren intervint :

    « C’est simple : cette maison, ainsi que l’entreprise familiale, sont désormais la propriété de Lowell, nous asséna-t-elle sans la moindre douceur.

    — Bien entendu, vous pouvez rester ici jusqu’à la fin de l’été, précisa notre frère. Je pense que les six prochaines semaines vous suffiront pour trouver un nouveau logement. »

    Mon cœur s’alourdit à la pensée qu’ils venaient bel et bien de nous jeter dehors et je me forçai à répondre d’une voix ferme :

    « En effet, c’est tout à fait faisable. »

    Lauren m’adressa un petit sourire supérieur tandis qu’Helen protestait :

    « Mais… Nous avons toujours vécu ici !

    — Et vous avez largement profité de l’héritage de la mère de Lowell, rétorqua Lauren.

    — Nous aimerions pouvoir vous garder près de nous, tempéra notre frère à nouveau. Mais c’est impossible. Nous avons prévu de nombreux travaux dans la maison et le bruit des ouvriers n’est pas l’idéal pour étudier, Helen. »

    Sa tentative tomba à plat et il reprit au bout d’un long silence :

    « Par ailleurs, vous n’êtes pas sans ressources. Papa a contracté une assurance vie à votre bénéfice, ce qui vous donnera de quoi subvenir à vos besoins comme vous pouvez le voir sur ce document », annonça-t-il en poussant une enveloppe vers nous.

    Helen détourna la tête avec une grimace horrifiée, quant à moi, je me refusai à en prendre connaissance devant eux. Lowell attendit quelques instants puis, voyant qu’aucune de nous ne paraissait décidée à l’ouvrir, il continua :

     « Je sais que c’est un grand bouleversement pour vous et j’aimerais pouvoir vous aider plus mais, malheureusement, la situation de l’entreprise est difficile et je ne suis pas en mesure de vous assister financièrement. »

    Lowell se tourna vers moi, le regard fuyant.

    « Isobel, je sais que papa t’avait promis une place dans la société mais pour l’instant, notre équipe de juriste est au complet.

    — Je comprends », lui assurai-je par automatisme.

    Une expression soulagée sur le visage, notre frère se redressa légèrement.

    « N’hésitez pas à me demander conseil ou de l’aide pour votre déménagement. Je ferai mon possible pour vous faciliter les choses. Après tout, vous êtes mes petites sœurs », finit-il avec un sourire.

    Estomaquée, je ne trouvai rien à répondre. Lauren reprit alors la parole :

    « Ne vous en faites pas. Comme vient de vous l’expliquer Lowell, votre père a été très généreux en faisant de vous les deux seules bénéficiaires de son assurance vie, déclara-t-elle avec une pointe d’acidité avant de se tourner vers moi. Isobel, si ça ne te dérange pas trop, on aimerait que tu libères ta chambre. Eddie la veut et on souhaiterait commencer les travaux le plus rapidement possible pour qu’il puisse s’y installer. Tu peux mettre tes affaires dans une des chambres d’amis en attendant. »

    Helen écarquilla les yeux mais je ne lui laissai pas le temps de protester. Lowell et Lauren étaient chez eux désormais et, comme je devrais de toute manière déménager, il était inutile d’envenimer la situation.

    « Je m’en occupe très vite. »

    Ma belle-sœur m’adressa un regard méprisant.

    « Autant faire ça aujourd’hui, la femme de ménage va t’aider. »

    Je n’arrivai pas à le croire. Comment Lowell pouvait-il la laisser agir ainsi après avoir promis à papa sur son lit d’hôpital qu’il veillerait sur nous ? Je cherchai à croiser les yeux de mon frère mais il évita mon regard.

    « Si ça ne te dérange pas trop, Isobel, ce serait gentil de ta part… Eddie adore la vue que tu as. »

    O.K., inutile de chercher de l’aide dans cette direction. Je m’en doutais déjà mais cela ne faisait que confirmer. Mes yeux s’embuèrent à la pensée de devoir abandonner la chambre dans laquelle j’avais grandi mais je me raisonnai : après tout, j’avais vingt-cinq ans et il était temps que je trace mon propre chemin.

     

  • Le tiercé du samedi #2

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    Rappel du principe: Chaque semaine, le samedi comme son nom l’indique, il conviendra de choisir les trois livres, le trio gagnant, correspondant au thème proposé.

    A la fin de chacun de ces Rendez-vous, j’indiquerai le thème de la semaine suivante.

    Ce Rendez-Vous Livresque a été inspiré de « The Saturday Awards Book » créé par l’Echos de mots, et qui n'existe plus aujourd'hui.

    Comme annoncé la semaine dernière, le thème d'aujourd'hui est:

    Les trois livres que vous avez honte de lire mais que vous lisez quand même

     

    Alors pour ma part, le trio gagnant est:

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    Les enfants Tillerman de Cynthia Voigt

     

     

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    «Soyez gentils et obéissez à Dicey» : ce sont les dernières paroles de leur mère avant de partir au supermarché. Dicey, James, Sammy et Maybeth Tillerman l'ont attendue un jour et une nuit dans la voiture, sans succès... Que faire ?
    Les enfants se mettent en route, à pied, pour la maison d'une grand-tante. C'est le début d'un long cheminement sur les routes américaines...

    Bon j'adore cette série. Mais elle est pour les enfants de 10 ans... mais j'adore cette série... Donc je la lis... mais que chez moi... oui je peux pas arriver lundi au boulot avec la trilogie du mal de Maxime Chattam et les enfants Tillerman le lendemain... j'ai une réputation quoi!

     

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    La série de livre Buffy de Christopher Golden

     

     

     

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    A chaque génération, sa Tueuse. Sans elle, les vampires n'auraient pas d'ennemi à leur taille et submergeraient le monde. Aujourd'hui, c'est Buffy... 

     Oui je sais...mais c'est plus fort que moi... en plus il y a 49 tomes + les anthologies + les inédits... et après ça ils ont aussi fait les Angel, et les Roswell... et d'autres encore... Irrécupérable, je suis irrécupérable. Et là vous angoissez pour la coupe d'or hein? Vous vous dites: "Il ne peut pas y avoir pire que ça" Que nenni! Détrompez vous brave gens! Il y a pire...bien pire....

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    Candy de Bob Robert

     

     

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    Ce n'est pas très drôle, pour une petite fille de huit ans, de vivre à l'orphelinat. Même quand on a comme compagnon de jeu un amour de petit raton laveur gris et noir... Candy rêve au jour où elle aura, elle aussi, des parents et une maison. Et des frères et des sœurs, qui sait ?

    Je vous avez bien dit qu'il y avait pire! (Et Bob Robert... j'y crois toujours pas comme nom, j'en démords pas...C'est pas possible! On ne peut pas écrire des livres sur Candy ET s'appeler Bob Robert...).
    Bref autant vous dire que ceux là je les lis la nuit, avec une lampe de poche, cachée au fond de mon lit (au cas où le voisin d'en face essaierait de lire le titre de mon livre avec des jumelles!)


    Pour la semaine prochaine, le thème sera: Les trois livres pour lesquels vous envisageriez de rejouer Misery et de kidnapper l’auteur pour le forcer à écrire une suite.

    Et n'hésitez pas à laissez en commentaire le lien vers votre propre tiercé du samedi!

      

  • The Top Series Addict #2

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    Le Top SeriesAddict a été mis en place par Smells like Chick Spirit. Le principe est, un peu comme le Top Ten Tuesday, de donner une liste de 5 séries, ou élément de série, selon un thème prédéfini à l’avance, parce que, ne nous voilons pas la face, pendant nos temps libres, on ne fait pas que lire, hein ?

     

    Le thème de cette semaine est :

    Les endroits où l'on voudrait bien travailler

     

    5 - A l'auberge de Lorelaï Gilmore 

     

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    Parce que c'est joli, que la patronne est adorable, et que c'est un peu de l’événementiel avec tous les mariages, les fêtes etc... qu'elle organise!

    (pour les ignares: Gilmore Girls)

     

    4 - A la radio de Kate Cassidy

     

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    Mais alors pas la plage de 6h du mat hein? Mais pourquoi pas, ça peut être marrant! Et comme on peu toujours prendre un pseudo, on peut se lâcher!!

    (Pour les incultes: Life unexpected)

     

    3 - Etre l'assistante d'Alicia Florrick

     

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    Quoi que ça doit être plus marrant de travailler avec Elizabeth Tascioni (mais sûrement hyper stressant) et plus rentable avec Louis Canning (mais faut pas avoir de scrupules). Je me vois pas en avocate mais rechercher des jurisprudences, taper des conclusions, monter les dossiers...ça oui!

    (Pour les anti technologie qui n'ont pas de télé: The good wife)

     

    2 - Dans l'équipe de Gibbs au NCIS

     

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    Parce que c'est de l'enquête, de la recherche...

    (pour ceux qui ont passé les 12 dernières années dans une grotte: NCIS)

     

    1 - Au BAU 

     

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    Parce que ce je suis passionnée par la psychologie criminelle. Je suis hyper frustrée, dans un livre ou un film quand le tueur est tué lors de l'arrestation, ou arrêté mais sans plus. Je suis là, à me dire: non mais ok mais POURQUOI???????? POURQUOI IL A FAIT CA???? Quel est l'élément déclencheur? Est ce que ça aurait pu être évité? Est ce qu'il est atteint d'une maladie mentale???? POURQUOI!!!!!

    (Esprits criminels, mais si il fallait vous le dire, moi je peux plus rien pour vous)

     

    A la semaine prochaine pour un nouveau Top Series Addict!

     

      

  • [Livre] Maximilienne Carpentier: journal intime

    Quand une jeune femme qui ne connaît rien à la vie va devoir défendre la sienne

    Je remercie les éditions « Mon petit éditeur » pour cette lecture

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    Résumé originel : Suite à la mort de ses parents sur leur demeure en plein océan, Maximilienne Carpentier se retrouve face au plus fondamental des besoins - la survie. Débarque alors un étranger qui envahit son île et s'empare de son cœur.
    Candide et vulnérable, Maximilienne se donne corps et âme à celui qui semble prêt à lui venir en aide, avant de se rendre compte que les apparences sont parfois trompeuses. Exposée pour la première fois aux rouages compliqués de la vie, l'héritière apprend à ses dépens la folie de son engagement hâtif.(a quel point celle-ci peut être impitoyable)
    Cependant les dés sont jetés, et tandis qu'un mal plus grand encore (que le danger) se profile à l'horizon, Maximilienne se retrouve poussée à des extrêmes dont elle ne se serait jamais crue capable, engagée dans une lutte désespérée pour sauver son héritage et sa peau.
    Qui était cette femme étrange? Où se trouve l'île dont elle parle? S'est-elle débarrassée de ses ennemis de la manière dont elle le dit? Qui est le mystérieux Claude Besson, son prétendu secours en temps de difficulté? Qu'en est-il du titre royal auquel elle fait allusion, et de son affirmation que Charles VII de France ratifia le précieux document?
    Si certains détails s'attardent résolument dans l'instabilité des turbulences politiques du XIXe siècle, Maximilienne Carpentier n'en reste pas moins un des personnages les plus insaisissables et énigmatiques de l'histoire européenne récente.


    Résumé que j’aurais mis : Suite à la mort de ses parents sur leur demeure en plein océan, Maximilienne Carpentier se retrouve face au plus fondamental des besoins - la survie. Exposée pour la première fois aux rouages compliqués de la vie, l'héritière apprend à ses dépens à quel point celle-ci peut être impitoyable.

    Cependant les dés sont jetés, et tandis quele dangerse profile à l'horizon, Maximilienne se retrouve poussée à des extrêmes dont elle ne se serait jamais crue capable, engagée dans une lutte désespérée pour sauver son héritage et sa peau

    Auteur : John Allen

    Edition : Mon petit éditeur

    Genre : Inclassable

    Date de parution : 2013

    Prix moyen : 20€

    Mon avis : Alors tout d’abord laissez-moi vous dire que le proverbe est vrai : « Il ne faut jamais juger un livre à sa couverture ». Non parce que le problème de ce livre, c’est que la couverture est trop sobre. 
    Alors on tourne on vire, on lit le quatrième de couverture. Mouais ça a l’air pas mal… On le repose…On regarde avec envie le tome 7 d’une série dont on attendait la sortie depuis un bail…

    Et puis au bout d’un moment, je me suis dis : « bon ça suffit Selene ! Ils ont eu la gentillesse de t’envoyer ce livre alors tu te mets un coup de pied aux fesses, tu poses ta série, elle ne va pas s’envoler, et tu LIS CE LIVRE !!!! »
    (Bizarrement quand je m’engueule moi-même la voix dans ma tête est celle de ma mère…allez comprendre).
    Bref, donc je lis. La première page…
    Et bien merci « mon petit éditeur » ! J’ai éteins la lumière à 3h du matin !!! Si je suis bonne à rien aujourd’hui, je n’hésiterais pas à vous jeter en pâture aux loups affamés pour leur dire pourquoi j’ai pas dormi !
    Ce livre est fantastique. Il n’y a qu’un seul petit bémol. On commence par le bémol ? Allez comme ça on s’en débarrasse.
    Je n’ai pas vu de mention d’un quelconque traducteur (ou traductrice) donc j’en déduis que l’auteur a écrit directement en français ou a traduit lui-même son œuvre. Or le monsieur est d’origine anglaise. Ce qu’il fait qu’il y a parfois des tournures de phrases, un peu de syntaxe, voire des mots qui ne sonnent pas très bien. (Par exemple, il utilise à un moment le mot évidence, au lieu du mot preuve…ben oui « evidence » en anglais, c’est « preuve » chez nous). Mais franchement, c’est très dispersé dans le roman et ça n’empêche pas la compréhension du texte (Et j’aimerais écrire anglais comme il écrit français !!).
    On oublie très vite qu’il s’agit d’un journal intime car il n’y a aucune mention de date, comme en général dans ce genre de style ce qui ne m’a gênée, au contraire. Il n’y a qu’à la fin, ou les « écrits » sont plus courts, plus hachés que l’on retrouve le style « journal intime.
    Ce n’est en fait pas vraiment un journal intime en ce sens où la narratrice n’écrit au jour le jour qu’à la fin du livre, après avoir écris tous les événements qui se sont déroulés en une fois, comme des mémoires.

    Le début est un peu lent, mais le rythme s’accélère très vite pour devenir effréné jusqu’à la conclusion.

    Ah si il y a un second petit bémol, mais qui n’est pas dû au livre lui-même mais au quatrième de couverture. Il en dit un peu trop. En haut de page, une fois n’est pas coutume, j’ai mis le résumé que j’aurais mis. J’ai repris les termes du résumé originel mais j’ai enlevé ce qui, selon moi, en dévoile trop sur l’intrigue. C’est bien plus agréable d’être surpris que de s’attendre aux événements !

    Mais ce livre reste quand même un excellent livre.


    Un extrait 
    : ELLE REPOSE COMME un bijou sous le soleil de l’après-midi, à bonne distance d’une chaîne d’îles plus importantes, dont aucune (d’après mon père) n’est aussi belle. Sur son pourtour poussent des petits buissons, et vers son sommet, un sous-bois et des arbres fruitiers. Sur ses pentes inférieures, là où vagabondent les chèvres sauvages, s’épanouit une abondance de palmiers cocotiers et dattiers. Du côté le plus à l’ouest on trouve quantité de bananes et de mangues qui ne demandent qu’à être cueillies. De nombreux sentiers battus relient les différents points de l’île, surtout ceux où je me rends fréquemment lors de mes promenades le long des sources qui courent de la paroi rocheuse de la cascade jusqu’à la mer. C’est là que l’eau limpide finit par disparaître, se jetant telle une offrande dans l’Atlantique salé.

    Quand j’étais enfant, cela me faisait peine de voir l’eau douce se perdre ainsi, mais mon père se riait de mes larmes, affirmant que seul un tremblement de terre pourrait tarir la source.

    — Qu’importe alors qu’elle se jette sans cesse dans la mer ? me disait-il. Tu ne peux te servir de toute cette eau de toute façon, et comme moi et ta mère, elle te reste fidèle, mon enfant, et toujours là.

    Il passait alors ses grandes mains doucement dans ma chevelure, expliquant que l’eau provenait du plus profond de la terre, et qu’elle jaillissait ainsi depuis des milliers d’années.

    — Il paraît que beaucoup de gens ont cherché à s’installer ici, me dit-il une fois, mais malgré leur désir de manger dattes et mangues et de pêcher le mérou et la dorée dans la baie, il n’y avait pas d’eau douce à part l’eau de pluie, alors leur espoir de résidence permanente se trouva contrarié. C’est ainsi que mon ancêtre parvint à obtenir l’île assez facilement car, sans source, elle était considérée sans valeur.

    — Mais alors comment l’eau est-elle apparue ?

    — Ah ! Il y eut un tremblement de terre sous la mer, dans les profondeurs de l’océan, et s’il provoqua sans doute d’importants ravages ailleurs, sur cette petite terre, il fit craquer les roches juste assez pour libérer la source alimentant ce qui est aujourd’hui ta cascade.

    Il tendit le doigt vers l’horizon lointain au nord, où les îles plus grandes formaient une ligne sombre et souvent brumeuse.

    — Regarde Fogo, ma chère petite. C’est un ancien volcan, mais de temps en temps il nous secoue encore avec ses grondements. En 1857, à peine deux ans après notre arrivée, il jeta de la roche en fusion suffisamment haut pour qu’on l’aperçoive même de cette distance.

    La mémoire de l’événement amena un sourire à ses lèvres.

    — La nuit, et pendant des semaines, Maximilienne, le ciel rougeoya. Quel spectacle ce fut.

    — Alors, Fogo est dangereux ? demandai-je, les yeux grands ouverts.

    — Seulement pour ceux qui sont tout près, m’assura-t-il, prenant ma main dans la sienne.

    Alors son visage se fit grave.

    — Méfie-toi plutôt des gens, ma petite, car ceux qui veulent cette île pourraient bien venir ici un jour afin de s’en emparer, et là se trouve le véritable danger. Alors profite de tout ce qui t’appartient tant que tu l’as, et ne t’inquiète pas du tarissement des sources. Il y a dans la vie des soucis de plus grande importance.

    C’est mon père qui, au lendemain de mon quinzième anniversaire, me fit savoir que cette île m’appartenait en héritage, et il avait l’air très solennel lorsqu’il m’en expliqua les implications légales. Puis il me montra des papiers qu’il conservait, depuis des années semblait-il, dans une vieille boîte en fer reposant au bas de l’armoire de leur chambre.

    — Nous gardons ces papiers sous verrou, mon enfant, avait-il prévenu, car cette île est ton héritage, comme elle le fut de mes propres parents, et ceci est probablement le seul document légal de la transaction encore en existence.

    Avec ces paroles, il pausa la main tendrement sur la cassette en métal.

    — La Révolution a beaucoup détruit, mais tout ce dont tu auras jamais besoin est sous ce couvercle. Souviens-toi de cela, et ne néglige jamais ce qui t’appartient. Tiens, regarde le titre de propriété.

    Je ne savais que dire, alors j’ai serré mon père dans mes bras, puis je me suis emparée des papiers et suis partie embrasser ma mère. Elle comprenait ce qui se passait bien sûr, comme elle savait toujours tout, et elle sourit tendrement à mon innocence.

    — Prends-en bien soin, dit-elle.

    — Quoi ? dis-je en fronçant les sourcils. Cette liasse de papiers ?

    — Pas que cela, ajouta-t-elle en riant. L’île, voyons. Elle est à toi, ne comprends-tu pas, et tu peux la détruire plus facilement qu’il n’y paraît. Fais attention à ce que tu plantes, et à quel endroit. C’est une question de gestion, ma petite. Bon, veux-tu me passer cette casserole sur l’étagère. Ton père a faim.

     

  • La K de Kronenbourg

    Il y avait longtemps que je n'avais pas postulé pour un test de produit sur Trnd!
    C'est chose faite et j'ai été sélectionnée pour essayer la nouvelle bière parfumée K de Kronenbourg

    A peine quelques jours après avoir été informée par mail que j'étais sélectionnée, J'ai reçu un coup de fil d'un livreur qui n'avait pas envie de traverser la résidence (au moins 50 mètres hein) pour apporter le colis à domicile (il me semblait que c'était le concept mais bon). Je suis donc allée le chercher moi même dans la rue.

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    Le temps de débarrasser un coin de table, de trouver une paire de ciseaux et j'ouvre ce beau (et lourd) carton.

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    Mmm Typique... Non mais cherchez pas, c'est une question de karma...si si...j'ouvre toujours une boite de médicament du coté où est plié la notice, la boite d'un tube du coté du fonds du tube, la boite d'allumette à l'envers (une SEULE fois!!!). Bref Karma vous dis-je!

    Cela dit, il faut reconnaître que tout est très bien emballé et que les bouteilles sont arrivées en un seul morceaux. (Par contre le dépiautage du carton pour récupérer les documents qui du coup étaient dessous, c'était moins drôle...comment? J'avais qu'à retourner le carton pour l'ouvrir de l'autre coté...oui aussi mais ça aurait été moins drôle... bon ok, j'y ai pensé qu'après!)


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    damned...

    Bon donc BREF... j'ai sorti mes petites bouteilles. Dites donc ils font pas les choses à moitié hein, nous voilà avec 6 bouteilles de chacun des trois parfums à goûter

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    Déjà vous remarquerez que les couleurs des bouchons n'ont absolument rien à voir avec le parfum de la bière. A mon avis c'est une erreur marketing. 
    Il y a trois parfums: fruits rouges, Citron/citron vert et mangue.
    On devrait donc avoir respectivement des capsules (oui on me dit en régie que ce n'est pas des bouchons, INCULTE, mais des capsules...) rouge, verte et jaune (voire orange).
    Ce serait plus logique et ça permettrait de trouver plus facilement la bière que l'on veut dans le frigo... Que voulez vous, les femmes sont pragmatiques...

    Ni une, ni deux, j'ai préparé un petit sac avec deux bouteilles de chaque parfum et quelques fiches marketing que j'ai porté à copine Marie dès mardi matin première heure. Comme on ne va pas avoir l'occasion de se voir (vacances et tout ça), elle va organiser sa propre dégustation, faire remplir les questionnaires et me faire un rapport complet comme une bonne meilleure amie qu'elle est (sinon elle sera rétrogradée!).

    En ce qui me concerne, j'ai emporté une bouteille au citron et une aux fruits rouges chez maman (elle n'aime pas la mangue, donc inutile de s'encombrer) afin qu'elle me serve de cobaye de généreuse testeuse.
    Elle a trouvé le système d'ouverture pratique mais qui pourrait être amélioré car il est facile de se couper dessus (et elle parle en connaissance de cause).
    La bière citron lui a semblé bien, un peu sucré mais le goût du citron pas très présent. La fruits rouges, pour elle, était amère, et plus à la grenadine qu'aux fruits rouges, elle n'a pas aimé celle là.

    Pour ma part, ma première impression est que "l'ouverture facile" est tout sauf facile (qui a dit: pas douée, va?). Le haut de la capsule se déchire en deux tandis que la partie inférieure reste en place. Il n'y a pas de prise pour un décapsuleur classique, ce qui fait que si le système "foire", la bière est perdue à moins d'avoir un truc, que personnellement, je n'ai pas!
    J'ai même failli m'entailler le doigt en forçant pour ouvrir ma première bouteille.

    Je teste en premier la plus "classique", celle au citron/citron vert. Pour moi, elle n'a pas le goût du citron, j'ai l'impression de boire une bière classique. Le goût du citron est plus présent quand on boit un Gommé (ou un Twist comme il parait qu'on l'appelle dans le nord, soit au dessus de la Durance) et quand je bois une bière parfumée, j'attends de sentir un parfum. C'est donc un mauvais point pour cette première dégustation.

    La bière aux fruits rouges, m'a laissé la même impression, on ne sens pas les fruits rouges mais un goût assez indéfinissable, je n'ai pas reconnu la grenadine comme maman mais cela m'a rappelé un médicament que j'avais pris gamine. Je l'ai trouvée plus amère que la citron, j'ai eu plus de mal à la boire.

    Même impression avec la bière à la mangue. Je n'ai pas reconnu le goût de la mangue. J'ai été incapable de définir le parfum.

    Le goût général est assez décevant, pour les trois parfums. Le parfum pas assez présent et généralement ne rappelle pas le goût annoncé.

    Du coté des amis, l'impression est généralement la même: pas assez parfumés, parfum chimique pas assez reconnaissable, certaines trop sucrées, d'autre trop amères...

    En bref ce n'est pas un produit que j'achèterai à l'avenir. Il n'est pas encore au point.

     

  • The Top Ten Tuesday #2

    Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire défini. 
    Ce rendez-vous a initialement été créé par The Broke and the Bookish et repris en français par Iani

    Le thème de cette semaine est :

     

    Les 10 livres qui présentent des personnages qui vous ont fait fondre 

    (Dans le sens "ouh qu'il est meugnon" et pas "Si je pouvais le coincer dans une ruelle sombre celui-là")

     

    01 - Warner dans Insaisissable de Tahereh Mafi

     

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    Juliette a trompé la vigilance de Warner, en le séduisant et en lui infligeant une terrible blessure. Elle s’est enfuie avec l’aide d’Adam et de Kenji. Le père de Warner, le Commandant suprême, compte bien faire payer à ces trois rebelles le prix de leur trahison. 
    Et pour Juliette, ce sera sa vie.

    Warner porte un masque en permanence. Tout ce qu'il fait semble être d'une cruauté sans nom et pourtant, quand on lis le hors série, on se rend compte qu'il avait des raisons que l'on n'aurait jamais imaginé. Il doit se montrer fort en permanence et pourtant, il y a une certaine faiblesse en lui. Au début je l'ai détesté, puis au fils des tomes, j'ai commencé à l'adorer.

     

    02 - Tyrion Lannister dans Game of Throne

     

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    Est il bien nécessaire de mettre un résumé? Non parce qu'il y a quinze tomes et que le résumé est plus long qu'une nouvelle de Maupassant.
    Pourquoi cette photo plutôt qu'une couverture d'un des tomes? Parce que, maintenant, après 4 saisons et une 5ème qui ne va pas tarder en VF (enfin j'espère), je pense que Peter Dinklage est indissociable du personnage.
    Tyrion est, et de loin, le plus humain et le plus intelligent de sa famille. Peut être que le fait qu'il soit né nain et que sa mère soit morte en couche, ce qui lui a valu le mépris de son père et la haine de sa soeur a fait qu'il n'a pas été élevé dans les mêmes "valeurs". Cependant il me fait fondre parce que derrière sa carapace, derrière sa façon de mettre de l'humour sur quasiment tout, on sent qu'il est profondément affecté par le rejet de sa famille. Il suffit de voir à quel point il est attaché à Jamie, qui est le seul à sembler l'aimer pour le comprendre.

     

    03 - Lucas dans les Loups de Riverdance

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    Lucas a toujours vécu en marge de la société. Traqué par sa propre famille, il n’a jamais pu poser ses bagages. Pourtant, il continue de rêver à une vie rangée : un petit copain régulier, des amis… Il pense trouver tout cela dans cette petite ville des North Cascades. Cependant le monde surnaturel n’est pas le seul à abriter le mal et le jeune homme va voir ses rêves de bonheur piétinés. Brisé, il est recueilli par Marcus. Un homme beau, fort, plus âgé, qui fait battre le coeur de Lucas. Mais Marcus est avant tout l’Alpha de la meute locale et lorsque le passé de Lucas le rattrape et que les cadavres commencent à s’empiler, la nature même du jeune homme va devenir un danger pour les loups…

    Le résumé est assez explicite. Ce pauvre garçon croit avoir enfin trouvé un semblant de bonheur et de stabilité et vlam! Tout se casse la figure... et pas qu'un peu!

     

    04 - Quatre dans Divergente de Veronica Roth

     

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    Dans un Chicago post-apocalyptique, la société est divisée en 5 factions : les Altruistes, les Audacieux, les Sincères, les Érudits et les Fraternels. Chacune est consacrée au culte d’une vertu dans l’espoir de créer une civilisation parfaite. Les enfants grandissent dans la faction où ils sont nés. À 16 ans ils doivent choisir quelle sera la leur, pour la vie. Avant de prendre cette décision, ils passent des tests pour connaître la vertu la plus proche de leur personnalité. Pour Béatrice, issue d’une famille Altruiste, le choix s’annonce plus difficile encore.

    Déjà dans la trilogie, il fait craquer, mais quand on a un aperçu un peu plus précis de sa jeunesse, avant qu'il rejoigne les audacieux, il nous fait carrément fondre...

     

    05 - Cress dans Les chroniques lunaires de Marissa Meyer

     

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    Le sort de la Terre est dorénavant entre les mains de Cinder et de ses compagnons. Ils doivent à tout prix empêcher le mariage de l'empereur Kaito avec la terrifiante reine Levana.
    Cress, hackeuse de génie, enfermée dans un satellite depuis sa naissance, est la seule à pouvoir les aider.
    Mais peut-on vraiment lui faire confiance ?

    Cress, c'est Raiponce mais en pire. Parce que Raiponce, plus ou moins, elle fait ce qu'elle veut dans sa tour et la sorcière ne la maltraite pas. Alors que Cress est exploitée, terrorisée dans son satellite...

     

    06 - Maxon dans La sélection de Kiera Cass

     

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     Elles sont trente-cinq jeunes filles: la "Sélection" s'annonce comme l'opportunité de leur vie. L'unique chance pour elles de troquer un destin misérable contre un monde de paillettes. L'unique occasion d'habiter dans un palais et de conquérir le cœur du prince Maxon, l'héritier du trône.

    Parce que malgré le fait qu'il soit prince, l'héritier du trône etc... la vie est difficile pour lui. Etre prince ne lui donne pas tant de privilèges que ça et faire son choix dans la sélection plutôt que suivre l'avis (l'ordre) de son père, cela signifie qu'il va devoir s'opposer à lui. 

     

    07 - Nathaniel dans Anita Blake de Laurell K. Hamilton

     

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    Mon nom est Blake, Anita Blake. Les vampires, eux, m'appellent "l'Exécutrice" et par égard pour les oreilles les plus chastes, je ne vous dirai pas comment, moi, je les appelle. Ma spécialité, au départ, c'était plutôt les zombies. Je relève les morts à la nuit tombée pour une petite PME. Ce n'est pas toujours très exaltant et mon patron m'exploite honteusement, mais quand on a un vrai don, ce serait idiot de ne pas s'en servir. Tuer des vampires, c'est autre chose, une vieille passion liée à des souvenirs d'enfance. Depuis qu'ils sont officiellement reconnus et ont pignon sur rue, ils se croient tout permis. Certes, il y en a de charmants, voire très sexy, mais il y en a aussi qui abusent. Ceux-là je les élimine. Rien de tel pour garder la forme : ça vous fouette le sang !

    Bon, maintenant il commence à reprendre du poil de la bête et même à se montrer un poil autoritaire. Mais pendant longtemps il a été exploitée par un alpha sans scrupule et même une fois libéré de lui, il lui a fallu du temps pour se reconstruire.

     

    08 - Carmen dans Virtuosity de Jessica Martinez

     

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    Carmen, 17 ans, mène une vie passionnante. Considérée comme l’une des meilleurs violonistes de sa génération, elle vient de gagner un Grammy. Poussée par sa mère, ancienne chanteuse d’opéra à la carrière brisée, elle travaille sans relâche pour gagner le prix Guarneri, un concours de violon dont le vainqueur remporte une tournée mondiale. La pression de ce coach maternel impitoyable, le stress de la compétition, l’abus de bêtabloquants pour éviter le trac sur scène… Carmen est au bord du « burnout ». Sans compter que la partie va être difficile avec pour rival l’énigmatique Jeremy King.

    Avec la mère qu'elle a, les problèmes dans lesquels elle se débat, et a décision qu'elle doit prendre, on attend avec impatience qu'elle s'en sorte...

     

    09 - Anna Walsh dans Réponds si tu m'entends de Marian Keyes

     

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    Le "meilleur boulot du monde" à New York pour une marque de cosmétiques ultra branchée, une garde robe de rêves, une meilleure amie très fashion, une famille irlandaise gentiment foldingue et Aidan, un parfait petit mari, à la fois adorable et sexy: de l'avis de tous Anna Walsh est une sacrée veinarde!
    jusqu'à ce terrible accident qui la ramène tout droit à Dublin, sur le canapé de ses parents, entre plâtre, cicatrices, médicaments, séries télés et zizanie familiale.
    Mais Anna est bien décidée à retrouver sa trépidante vie New-yorkaise et son homme au plus vite.
    Aidan, qui, depuis l'accident, n'a plus donner signe de vie...
    Anna est prête à tout pour le retrouver, quitte à mettre la Grosse Pomme sens dessus dessous !!!

    J'ai pleuré pour elle pendant tous le roman.

     

    10 - Angel dans Charley Davidson de Darinda Jones

     

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    Mon nom c’est Charley et je suis la Faucheuse.
    Les morts, je connais : j’en vois depuis que je suis née. Des fois, je les aide à faire des trucs du genre laisser un mot à leurs proches ou traquer leur assassin… Ça tombe bien parce que je suis aussi détective privée ! Pratique, non ? Ce qui l’est moins, c’est que les gens autour de moi ont du mal à y croire. Comme Swopes, l’agent avec qui je bosse : je voudrais qu’il me lâche un peu la grappe.
    Cela dit, je pourrais le gérer si je n’avais pas d’autres chats à fouetter… comme ce bel inconnu qui vient me rendre visite toutes les nuits dans des rêves torrides et dont j’aimerais bien découvrir l’identité…

    J'adore ce gamin qui essaie de se faire passer pour un dur et qui cache un lourd secret qu'on n'a découvert que récemment!

     

  • C'est lundi, que lisez-vous? #1

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     Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    1. Qu'ai-je lu la semaine passée?

    2. Que suis-je en train de lire?

    3. Que lirai-je après?

     

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