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Chick Lit

  • [Livre] La vie est un cirque

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    Lecture terminée le : 02 mai 2021

     

    Résumé : Lise, trentenaire célibataire, travaille pour un fonds d'investissement et rêve de devenir l'associée de son patron froid et cynique. Sa vie va pourtant basculer le jour où un clown la demande à l'accueil.
    Un oncle dont elle ne connaissait pas l'existence, vient de mourir et lui lègue son cirque à Oslo. Une opportunité en or se dessine pour Lise qui voit dans la revente de ce patrimoine la possibilité de devenir la numéro deux de sa boîte. À la lecture du testament, elle fait la connaissance des neuf circassiens, loin d'être enthousiasmés par cette nouvelle.
    À la surprise de tous, il y a cependant une condition, et de taille, à l'héritage : Lise doit effectuer cinq représentations à la tête du cirque, costume pailleté, haut de forme et éléphante inclus...


    Auteur : Magne Hovden

     

    Edition : Seuil

     

    Genre : Roman contemporain

     

    Date de parution : 20 Mai 2021

     

    Prix moyen : 20€

     

    Mon avis : J'ai attendu plusieurs jours, après ma lecture, pour écrire ma chronique.

    Au moment de la lecture, j'ai pu constater que les pages se tournent rapidement, que l'histoire se déroule sans aucun accroc.

    Mais pour analyser ce que j'ai pu ressentir à la lecture, il me fallait un recul de quelques jours. Pendant ces quelques jours, j'ai regardé des avis qui avait déjà été postés, et une chose m'a sauté aux yeux : tout le monde s'accorde à dire que Lise, la protagoniste principale, est très antipathique, et ont tous pris fait et cause pour les artistes du cirque. Et moi, je n'ai pas eu le sentiment totalement inverse, mais presque.

    Le personnage que j'ai le plus détesté dans ce livre, c'est Filip, le clown qui ne fait rire que lui.

    J'ai trouvé j'ai trouvé son attitude non seulement absolument odieuse, mais à la limite de la légalité. Dès le départ, avant même de la connaître, il manque une immense hostilité à Lise pour le seul fait qu'elle ne s'effondre pas en apprenant la mort d'un oncle dont elle n'avait jamais entendu parler.

    Il se montre choqué qu'elle hésite à se rendre à l'enterrement car elle a des rendez-vous professionnels, mais pour elle c'est comme si elle avait ouvert la rubrique nécrologique, pointé du doigt un nom au hasard, et décidé de mettre sa vie professionnelle en danger pour aller assister à l'enterrement de cette personne à l'autre bout du pays.

    Parce qu'il ne faut pas déconner, les liens du sang ça ne veut absolument rien dire quand il n'y a pas d'attachement et d'histoire commune qui va avec.

    Ensuite, il me paraît plus vexé qu'autre chose de ne pas être le seul à être sur le testament de l'oncle en question : Hilmar.

    Il prétend avoir à cœur de préserver ce qu'a construit cet homme auquel il se dit profondément attaché, mais n'hésite pas une seconde à aller contre ces dernières volontés, et même à ridiculiser le cirque en demandant à ses camarades de saboter leur numéro. En ce qui me concerne, et vu ses diverses réactions, je pense que tout ce qui l'intéresse et d'être le propriétaire du cirque. Il montre un mépris total envers les spectateurs à qui il propose un spectacle au rabais, voire pas de spectacle du tout puisqu'il est prêt à refuser de se produire pour mettre Lise en difficulté.

    Même si la jeune femme à des intentions négatives envers le cirque, elle n'en pointe pas moins une réalité : le temps des cirques arrive à son terme, les enfants ne sont plus autant émerveillés qu'avant devant un clown ou une trapéziste, et la conscience des gens leur font de plus en plus refuser de voir des animaux vivre dans les conditions que leur impose le côté itinérant du métier.

    Alors oui, Lise fait un métier qui ne la rend pas particulièrement sympathique et dont on peut douter de l'utilité. Pour autant il y a des raisons à son apparent manque de cœur.

    Dès le départ il m'est apparu évident que la jeune femme s'était blindée au point de ne plus rien ressentir.

    Mais quels que soient les défauts de Lise (la seule, par ailleurs, à avoir une évolution dans le récit), cela ne dédouane pas Filip d'avoir intrigué pour obtenir la propriété du cirque. Cela revient quasiment à tuer quelqu'un pour en hériter. Ce n'est ni honnête, ni honorable, contrairement à ce que le roman laisse entendre.

    En dehors de cette manière de présenter les personnages qui m'a un peu hérissé le poil, l'histoire se lit bien, mais rien ne laisse entendre, à part le nom des villes, que l'on se trouve en Norvège. Après, même si j'aurais aimé un peu plus de dépaysement, je comprends bien que le livre a été à l'origine écrit pour les norvégiens, et qu'il n'était donc pas nécessaire pour l'auteur de faire de grande descriptions

    J'ai particulièrement aimé le retournement de situation à la quasi fin du roman, car je ne m'attendais pas à ce genre de manœuvre si près de la conclusion.

    Pour autant, s'il se lit facilement, ni les personnages, ni le fond de l'histoire, ne me feront le garder en mémoire.

    C'était une bonne lecture, sans plus. Du genre qu'on lit dans le train ou dans l'avion pour passer le temps, mais sans savoir vraiment peur d'être dérangé.

     

    Un extrait : _ Oui, bien sûr. Ce n'était pas seulement un directeur de cirque apprécié, c'était aussi un sadique notoire.

    _ Il voulait que tu trouves le bonheur. Le vrai.

    _Alors il n'avait pas à s'inquiéter. J'ai réussi à le trouver toute seule, comme une grande. À Oslo. Mon compte en banque est d'ailleurs plutôt bien rempli de bonheur. Bientôt presque suffisamment rempli.

    _ On peut mettre ce mot sur beaucoup de choses. Mais très rares sont celles qui le méritent.

     

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  • [Livre] Rupture, Tarot et confiture

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    Lecture terminée le : 29 avril 2020

     

    Résumé : Quand Camille, réalisatrice trentenaire, se fait jeter comme un vieux Kleenex par Éric, un beau scénariste pour lequel elle s’est entièrement consacrée durant trois ans, elle n’a qu’un but : se venger.

    Pour faire morfler cet enfoiré et lui pourrir la vie sur dix générations, elle se transforme en une hateuse sadique et revêt sur les réseaux sociaux une nouvelle identité : EVE, son avatar maléfique.

    Malheureusement, Camille est aussi douée pour la vengeance que pour manger un plat en sauce sans se tâcher…


    Auteur : Celine Holynski

     

    Edition : Larousse

     

    Genre : Chick Lit

     

    Date de parution : 22 Janvier 2020

     

    Prix moyen : 10.99€ en ebook ; 14.95€ en broché

     

    Mon avis : Bien avant qu’elle ne sorte un livre, je suivais Celine Holynski sur Youtube et sur Instagram.
    Quand j’ai vu les bons retours sur son livre, et dans la mesure où, appréciant déjà son humour à l’oral, il n’y avait pas de raison que je ne l’apprécie pas à l’écrit, je me suis hâtée de me le procurer (en epub, confinement oblige. Note à moi-même ne plus JAMAIS, sous aucun prétexte, acheter sur la boutique kobo, ça a été un enfer et en plus, ils m’ont imposé une mise à jour nulle sur ma liseuse !)
    Le roman de Celine Holynski est un feel good, un roman de chick lit. Alors bien sûr, la fin n’est pas une grande surprise et il était également facile de deviner certains développements, mais le personnage principal, Camille, est tellement drôle (malgré elle, hélas pour elle) que ce n’est pas bien grave.
    Cette fille a le don de se mettre dans des situations impossibles.
    Mais ce que j’ai préféré c’est la manière dont fonctionne son cerveau. Le mien fonctionne tellement de la même manière. Elle se perd dans des digressions… et pour elle, son discours est parfaitement logique !
    Le seul souci, c’est qu’il n’y a que pour elle !
    Ses répliques sont toujours à mourir de rire et j’ai retrouvé un peu le même genre de réflexions que je suis capable de faire. Ça m’a permis à la fois de me sentir moins seule et de m’identifier au personnage de Camille.
    J’ai énormément apprécié les personnages principaux, et beaucoup une grande partie des personnages secondaires.
    J’ai bien évidemment cordialement détesté Eric, mais aussi Raphaël (celui-là m’a presque plus écœurée qu’Eric, d’ailleurs).
    Excepté Camille, j’ai beaucoup aimé Maddy. Une véritable amie, celle-là, sans qui Camille remettrait difficilement les pieds sur terre.
    Bref, si on ne cherche pas une fin surprenante, ce roman est un parfait feel good qui boostera le moral en toutes circonstances.

     

    Un extrait : Tout d’abord, mettons les choses au clair : je ne fais pas rien ! Ce n’est pas parce que je suis allongée sur mon lit, en pyjama, volets fermés alors qu’il est 15 heures, que je suis inactive… Bien au contraire, je suis particulièrement concentrée et résolue à gagner le combat de ma vie, à savoir : pourrir celle de mon ex !

    Et pour ce faire, j’utilise les meilleures armes en ma possession : les réseaux sociaux. Depuis 10 heures ce matin, j’ai entamé avec détermination tout un plan stratégique et ô combien machiavélique visant à lui faire payer son attitude odieuse, que dis-je, intolérable, inqualifiable, impardonnable… in… in… Mince ! Je n’ai pas d’autre qualificatif et j’en rajoute peut-être… mais tout de même !

    Alors au réveil, plutôt que de commencer ma journée à pleurer à m’en dessécher les glandes lacrymales, réflexe que mon corps a pris comme acquis cer dernières semaines, j’ai décidé qu’il était temps d’agir. De toute façon mes yeux sont tellement secs que l’étape : lancer « I can’t live » de Mariah Carey + traduction des paroles pour augmenter la douleur + chialade à n’en plus finir, n’est plus envisageable… Je n’ai plus de larmes. Rien. Nada ! Ça pique plus qu’autre chose. Et pleurer en rajoutant du collyre, ce n’est pas pleurer… c’est du cinéma !
    Ma grand-mère disait toujours : « Quand ça ne coule plus, c’est qu’il est temps de passer à la suite ! »
    Certes, elle disait ça au moment de monter ses blancs en neige…mais je pense que la sagesse des anciens est applicable à bien d’autres domaines que la cuisine.

     

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  • [Livre] Comment ne pas faire pitié à Noël quand on est célibataire ?

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    Lecture terminée le : 02 décembre 2019

     

    Résumé : À trente-huit ans, Emily a un travail satisfaisant, des amis fabuleux, et surtout, un appart merveilleux, situé à des centaines de kilomètres de sa famille trop intrusive. Sa seule source de stress est Evan, son jeune voisin, qui fait beaucoup trop de bruit la nuit… Mais qu’importe ! Heureuse en couple avec Robert, Emily espère bien l’inviter chez elle pour Noël et lui présenter ses parents. Le temps des questions indiscrètes et des moqueries est enfin derrière elle ! Mais quand elle s'aperçoit que Robert lui ment depuis le début, Emily décide de rompre. Et maintenant, comment affronter sa famille pendant les fêtes ? Elle fait alors appel au fêtard d'à côté...


    Auteur : Joanna Bolouri

     

    Edition : Milady

     

    Genre : Romance, Chick Lit

     

    Date de parution : 14 novembre 2018

     

    Prix moyen : 18€

     

    Mon avis : Certains sont attirés par une couverture, là, c’est le titre qui m’a donné envie de me plonger dans cette histoire (et puis, il entre pile poil dans le CWC, alors…)
    Emily est flanquée d’une famille un peu particulière que, à titre personnel, j’aurais sans doute fini par couler dans du béton.
    Sa famille (surtout sa mère) est obsédée par le fait qu’à 38 ans, elle n’est toujours pas mariée. Pourtant, quand elle leur avait présenté son ex, sa famille (tous sans exception) a tout fait pour rendre le jeune homme mal à l’aise ce qui, Emily en est sûre, a précipité leur rupture.
    Mais cette année, Emily est sûre d’avoir le bon, l’homme idéal à présenter à ses parents. Certes, elle craint un peu l’attitude de sa famille, mais au moins, elle ne sera plus le vilain petit canard, la laissée pour compte, la célibataire de service…
    Vous sentez la tuile arriver ?
    Car bien évidemment, sans quoi il n’y aurait plus de film de livre, à quelques jours du départ pour la maison familiale, voilà notre Emily à nouveau célibataire (Je vous laisse découvrir pourquoi, mais clairement, c’était justifié).
    Si sa famille (en particulier sa sœur) m’est sortie par les yeux, ses amis (et colocataires, d’ailleurs) sont tout simplement géniaux.
    Et comme Emily préférerait se faire dévitaliser une dent sans anesthésie que de subir un énième Noël en tant que célibataire, elle décide de payer son voisin pour qu’il endosse le rôle du petit ami.
    Sauf qu’il y a deux hics !

    Le premier ? Emily ne peut pas blairer son voisin et va devoir passer quatre jours à prétendre filer le parfait amour avec lui.
    Le second ? Le petit ami éconduit n’a pas dit son dernier mot.
    Autant dire qu’entre la famille d’Emily et la situation pour le moins compliquée, il n’y a pas un seul temps mort dans ce Noël pas de tout repos.
    On s’amuse autant qu’on s’exaspère, on aimerait parfois qu’Emily se montre un peu moins diplomate.
    Comme quoi on peut trouver des romances de Noël qui sont bien écrites et qui mettent aussi bien l’accent sur l’humour que sur la romance.
    Une excellente lecture pour attendre Noël !

     

    Un extrait : Quand j’ai décidé de quitter le nid douillet et sans loyer de mes parents à l’âge de vingt-quatre ans, ils étaient horrifiés. Non seulement parce que je voulais déménager, mais surtout parce que, de tous les endroits au monde, j’ai choisi Londres, qui, selon eux, est une ville où les gens se détestent par plaisir ou par intérêt, et où les pauvres sont contraints de se mettre à la colle avec des étrangers barbus dans des appartements minuscules et hors de prix.

    — J’emménage avec deux autres enseignants. Tout ira bien, ai-je affirmé de ma voix la plus rassurante. On m’a proposé un bon poste, et je ne suis pas idiote. Flûte à la fin, j’ai vingt-quatre ans ! J’ai besoin d’apprendre à me débrouiller toute seule.

    — Ou plutôt, tu as besoin de prendre tes distances avec nous, a rétorqué ma mère, les mains sur ses hanches. Je ne comprends pas. Ton frère et ta sœur sont parfaitement heureux ici.

    J’ai jeté un coup d’œil aux jumeaux, tous deux hypnotisés par leurs téléphones portables, inconscients de la présence de l’autre ou du reste du monde.

    — Ils ont quatorze ans, maman. Leurs vies tournent autour des Griffin et de leur espoir de voir grossir certaines parties de leurs corps. Ne le prends pas aussi personnellement. C’est ce que les enfants sont censés faire. Nous grandissons, nous quittons le nid et nous faisons nos vies.

    — Mais pourquoi Londres ? a lancé papa. C’est à l’autre bout du pays. Tu n’aurais pas pu choisir Édimbourg ou Glasgow ?

    J’aurais pu, effectivement. Mais ces villes sont à une distance raisonnable. J’avais besoin de mettre assez de kilomètres entre nous pour échapper aux visites familiales impromptues à 10 heures le dimanche matin. Je comptais bien avoir une vie sexuelle à Londres.

    Papa s’est mis à faire les cent pas, comme chaque fois qu’il cherche une solution à un problème.

    — Laisse-nous au moins te trouver un logement dans un meilleur quartier, a-t-il plaidé. J’ai un ami qui…

    — Ne le prends pas mal, papa, mais je ne vois pas comment me débrouiller toute seule si c’est toi qui me loues un appartement et décides du lieu où je vais vivre.

    Il s’est arrêté net et s’est laissé tomber sur une chaise, la mine abattue.

    Ma mère avait toujours les mains plaquées sur ses hanches, mais je ne crois pas l’avoir déjà vue aussi découragée.

    — Tu vas manquer aux jumeaux, a-t-elle doucement murmuré. Et à nous tous.

    Je l’ai étreinte dans mes bras aussitôt. Mes parents ne comprenaient sans doute pas mon besoin de prendre le large, mais ce n’était pas nécessaire ; ils devaient seulement l’accepter. Elle me serrait si fort contre elle que j’ai senti ma détermination faiblir et un nœud se former dans ma gorge.

    — Je vous rendrai visite pendant les vacances scolaires, promis, ai-je assuré. Il y a Pâques, Noël, l’été… je suis enseignante – nous avons beaucoup de temps libre.

    Elle a hoché la tête, ravalant ses larmes et sa morve, tandis que mon père me prenait la main en souriant.

    — Appelle si tu as besoin de quelque chose. Quoi que ce soit.

    Trois semaines plus tard, je leur disais « au revoir » à la gare de Waverley, prête à démarrer ma nouvelle vie, confiante dans le fait que partir seule était la bonne décision.

     

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  • [Livre] Ni mariée, ni enterrée – T03 – Grandir (sans doute)

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    Résumé : « Après avoir affronté les insectes thaïlandais et le chaos indien, Georgia ne pensait vraiment pas qu’elle ferait la plus terrifiante des découvertes dans le confortable appartement du centre de Manchester qu’elle partage avec Ben, le nouvel homme de sa vie. Une découverte qui prend l’apparence innocente d’une bague – ou plutôt d’un sublime solitaire que Georgia trouve par hasard, bien caché au milieu d’une pile de vêtements. Après un premier échec, est-elle prête à sauter le pas une nouvelle fois ? Georgia n’a pas le temps de se poser la question : Ben et elle s’apprêtent à décoller pour deux semaines de soleil, de tourisme et d’aventure au Chili… un cadre de rêve pour une demande en mariage.


    Auteur : Katy Colins

     

    Edition : Harlequin

     

    Genre : Chick Lit

     

    Date de parution : 2017

     

    Prix moyen : 7€

     

    Mon avis : Georgia et Ben filent enfin le parfait amour et ont emménagé ensemble. L’agence marche bien et Ben souhaite s’agrandir en ouvrant un bureau à Londres mais Georgia pense qu’il est encore trop tôt.
    Ben m’a encore énervée dans ce tome. Il ne cesse de prendre des décisions sans en parler à Georgia mais il se montre toujours aussi peu consciencieux que ce soit dans l’achat d’une table dont il prend mal les mesures, dans la signature d’un contrat ou encore dans la lecture d’une carte.

    Georgia est un peu déstabilisée, à la fois par la découverte d’une bague de fiançailles cachée dans les affaires de Ben et par le départ de son amie Shelley qui a décidé de retourner en Australie.

    Afin d’apprendre à mieux connaître Ben avant un hypothétique mariage, Georgia souhaite partir en vacances avec lui et saute donc sur l’occasion qui leur est donné de participer à une téléréalité se déroulant au Chili.

    Cette pauvre Georgia attire vraiment les ennuis. Dès le départ de l’aventure, elle se met la présentatrice à dos, perd sa valise, et fait une fausse manipulation dans des toilettes automatiques qui provoque l’ouverture de la porte pendant qu’elle les utilise.
    Et pourtant, malgré tout, Georgia arrive toujours à tirer son épingle du jeu.

    Dans ce tome, on en apprend plus sur Ben, son passé et sa famille. Si cela explique certaines de ses décisions, cela ne les excuse en rien et je comprends la colère que va ressentir Georgia à son égard.
    J’ai trouvé que plus elle faisait preuve de maturité, plus Ben, lui, se comportait comme un gamin capricieux.

    J’ai bien aimé cette histoire, mais je pense que la saga doit s’arrêter là.
    J’ai vu que l’auteur avait l’intention d’écrire encore au moins 2 tomes, mais j’ai bien peur que ça ne soit les tomes de trop. On ne peut pas surfer sans cesse sur la même vague au risque de finir par plonger.

    Une bonne lecture mais une saga qui fait le tout de la question à mon avis.

     

    Un extrait : Malgré le long grognement que venait de pousser Ben, je savais qu’il avait apprécié notre petite expédition. Le magasin était immense. Rien que l’entrepôt à lui tout seul aurait été assez vaste pour contenir tout un pays.

    De mon côté, j’avais bêtement redouté notre première virée Ikea à deux. Après tout, y acheter des meubles lambda était un rite de passage pour n’importe quel couple, non ? La dernière fois que j’étais venue ici avec Alex, mon ex, dans « cet enfer suédois », comme il l’avait appelé, notre bilan avait été une bibliothèque « Billy » — et une violente dispute. Nous ne nous étions pas adressé la parole pendant deux heures après notre retour de courses. J’avais imaginé cette expédition comme la construction exaltante de notre foyer, et non comme un cauchemar stressant entrecoupé de chamailleries. Et c’était avant même d’aborder l’étape délicate du montage de ces fichus meubles…

    Rien de comparable cette fois-ci. Pour notre première visite officielle, Ben et moi nous étions promenés dans ce magasin gigantesque. Nous n’avions pas ergoté sur qui de nous deux préparait le plus souvent le repas en passant dans la zone d’expo cuisines, ni pressé le pas d’un air gêné pour traverser l’espace des enfants. En fait, nous nous étions bien amusés. Voilà ce que j’avais imaginé avant mon expérience désastreuse avec Alex.

    Mais à présent, deux heures après notre arrivée, je sentais malgré tout que Ben avait atteint son seuil de tolérance. Le seul créneau que nous avions trouvé pour venir ici ensemble était un samedi et, apparemment, tout Manchester avait eu la même idée. Nous avancions d’un pas traînant derrière des bricoleurs stressés, des enfants hystériques et des couples en train de se disputer à voix basse à propos des motifs de rideaux. Tout ce petit monde suivait consciencieusement les flèches du parcours labyrinthique vers la sortie.

     

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  • [Livre] Ni mariée, ni enterrée – T02 – Revenir (peut-être)

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    Résumé : Depuis qu’elle a tout quitté pour parcourir le monde et soigner son cœur brisé, Georgia Green a trouvé une vocation, rencontré un homme (enfin, peut-être, c’est compliqué) et bâti la vie dont elle avait toujours rêvé. Mais le quotidien d’une brillante femme d’affaires n’est pas forcément celui que l’on croit. Et, pour sauver son agence de voyages, Georgia va une nouvelle fois devoir se lancer à l’aventure. Dans la moiteur indienne, entre le bruit des klaxons et les cours de yoga, elle va découvrir que certaines choses échappent à notre contrôle… et qu’il faut apprendre à l’accepter !


    Auteur : Katy Colins

     

    Edition : Harlequin

     

    Genre : Chick Lit

     

    Date de parution : juin 2017

     

    Prix moyen : 7€

     

    Mon avis : Ce tome débute un an après la fin du tome 1.
    Georgia a repris l’agence de Trisha en collaboration avec le filleul de cette dernière, Ben, pour organiser des séjours pour les cœurs brisés.
    Dans un premier temps, Georgia m’a énervée. Je l’ai trouvé odieuse. Elle veut tout contrôler, refuse le moindre compromis, délaisse tout son entourage et refuse de voir la réalité en face.
    Il n’y avait plus grand-chose à vous avec la Georgia que l’on avait quitté à la fin du tome 1.
    Mais au fil de ma lecture, l’antipathie que j’ai ressentie pour Georgia s’est reporté sur Ben, son associé.
    Autant Georgia n’arrête jamais de travailler et ne sait pas laisser exister les autres dans son entreprise, autant Ben et Kelli, leur employée, se montrent asse désinvoltes, ce qui est tout aussi pénible à voir.
    J’ai vraiment préféré la partie qui se passe en Inde, dans laquelle Georgia trouve un équilibre.
    En effet, elle n’est plus perdue et naïve, comme dans le 1er tome, mais elle accepte vite de ne pas tout contrôler.
    J’ai trouvé que Chris était un peu une caricature. Il n’était pas nécessaire de le rendre aussi distant et méprisant pour le rôle qu’il joue dans cette histoire.
    Georgia part sur son propre circuit, en Inde, pour comprendre la raison de critiques négatives.
    Elle se rend vite compte que le guide qu’elle a engagé sur son excellente réputation, ne remplit pas du tout son rôle.
    Quand elle comprend ce qui arrive à son guide, après un moment d’agacement, elle décide non seulement de tout mettre en œuvre pour que le voyage se passe bien mais aussi à aider son guide à régler ses problèmes.
    Encore une fois, l’auteur nous offre une aventure décalée, pleine de rires et de péripéties.
    Georgia va se remettre en question et évoluer, même si, clairement, elle ne sera jamais désinvolte.
    Au vu de la fin, je me demande ce que nous réserve le 3ème tome, le dernier pour le moment. J’ai vraiment hâte de m’y plonger !

     

    Un extrait : — Vous êtes prêts pour le point hebdo ? ai-je lancé.

    Il a acquiescé et s’est dirigé vers son fauteuil.

    Ces réunions étaient mentionnées dans tous les manuels de management que j’avais lus — bon, d’accord, les livres audio que j’avais téléchargés sur mon iPhone pour supporter les cris des gamins qui prenaient le même bus que moi jusqu’en ville chaque matin. D’après ce que j’avais compris, ces bilans étaient vitaux pour s’assurer que les tâches étaient réparties équitablement, de façon ciblée, avec un objectif mesurable, ainsi que pour échanger avec ses collègues dans le but de renforcer l’esprit d’équipe… ou un truc du genre. Je n’ai jamais réussi à me concentrer sur la voix monocorde de Mille et Une Manières d’améliorer votre entreprise, tout ça à cause du son métallique de la dernière chanson de Justin Bieber qu’un ado boutonneux à côté de moi écoutait en boucle sur son portable.

    Lorsque j’avais suggéré de mettre en place ces réunions, Kelli et Ben avaient essayé de ne pas se moquer de moi. Nous n’étions que trois à travailler ici et nous recevions à l’occasion la visite de la marraine de Ben, Trisha, qui était aussi l’ancienne propriétaire. Ils avaient ri en affirmant que nous n’en avions pas besoin, mais j’avais insisté. Principalement parce que je devais m’assurer qu’aucune des balles avec lesquelles nous jonglions ne risquait de nous échapper.

    — Kel, tu es prête ? ai-je demandé.

    — Ouais.

    Elle a attrapé un calepin, essentiellement rempli de sesgribouillages névrosés, et s’est installée sur l’accoudoir du canapé, ignorant ma moue désapprobatrice lorsqu’elle a posé ses pieds sur l’un des coussins en velours côtelé.

    — Parfait, alors…

    J’ai baissé mes yeux fatigués sur ma liste de choses à faire, y ajoutant mentalement de nettoyer à la vapeur le carrelage et d’apporter des vêtements de rechange pour les laisser dans un tiroir de mon bureau, au cas où je passerais de nouveau une nuit blanche à travailler. Juste au cas où.

    — Nous avons reçu les affiches définitives de la campagne estivale. Je vous les ai transférées. Je n’ai pas eu le temps d’attendre vos retours pour les valider, mais faites-moi confiance, elles sont vraiment bien. Ensuite, nous avons le départ pour l’Islande cette semaine. Kelli, peux-tu envoyer au guide les numéros de passeport des passagers ?

    Elle a hoché la tête.

    — En fait non, je peux m’en occuper, ça ne prendra que deux minutes, ai-je ajouté. Il faut aussi transmettre l’itinéraire mis à jour. J’ai déjà commencé à le faire, donc je peux le terminer.

    J’ai ignoré le regard dubitatif de Ben pour continuer à parcourir ma liste.

     

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  • [Livre] Et en plus, il cuisine

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    Résumé : Garden party, champagne et beau gosse ! Dans la vie, il y a des catastrophes inévitables. Des cataclysmes que l’on voit venir de loin mais que l’on sait inéluctables. Pour Agathe, l’anniversaire de mariage de ses parents appartient définitivement à cette catégorie. Car si la perspective de se noyer dans le champagne et les petits fours sous le soleil midi-pyrénéen, le tout entouré de rubans rose cuisse-de-nymphe-émue, peut être réjouissante, le fait de devoir annoncer à ses parents que le bienaimé, le terriblement adulé ex-futur-gendre Gregory ne sera pas là (et ne sera plus jamais là, sous peine de décapitation immédiate) dépasse le plus cauchemardesque des cauchemars. Une agréable distraction ne serait pas de refus, surtout si elle a de grands yeux bleus et une ressemblance frappante avec Channing Tatum...


    Auteur : Angéla Morelli

     

    Edition : Harlequin

     

    Genre : Chick Lit

     

    Date de parution : 05 Juin 2015

     

    Prix moyen : 2,99€

     

    Mon avis : Nous avons là une toute petite nouvelle (moins de 70 pages) mais vraiment bien construite. On regretterait presque qu’elle soit si courte mais d’un autre côté, plus longue, elle aurait risqué de devenir répétitive.

    Au début de l’histoire, Agathe apparait assez faible (comme ne se prive pas de le lui seriner Zoé, sa sœur) mais dès qu’on rencontre sa mère, on comprend mieux l’origine de ses complexes.

    Bon Dieu, cette femme est affreuse. Elle est despotique et on se demande comment la sœur d’Agathe fait pour la supporter au quotidien, elle qui continue à vivre dans la même ville.
    Agathe, elle, vit au moins à Paris, tandis que la famille est originaire du Sud-Ouest.

    J’ai beaucoup aimé Daphné, sa tante, tellement différente de sa sœur et mère d’Agathe et Zoé.

    Au vue du caractère impossible de son dragon de mère, il fallait bien l’anniversaire des 30 ans de mariage de ses parents pour qu’Agathe accepte de quitter Paris.
    Pour cette grande occasion, sa mère a engagé pour traiteur un ancien camarade de classe d’Agathe qui s’est, comment dire…bonifié avec le temps.

    Après sa rupture avec Gregory, alias Odieux Connard (et croyez-moi, le surnom est mérité), Agathe est très fragilisée dans ses relations avec les hommes.

    Elle a perdu toute confiance en elle, et le fait que ses parents adulaient littéralement cet abruti n’arrange rien. Mais c’est compter sans le beau traiteur qui a de la suite dans les idées.
    Bon, ça reste une nouvelle de chick lit, donc la fin est sans surprise, mais ça a été une petite lecture très agréable.

     

    Un extrait : Greg était l’ancien petit ami d’Agathe, qui avait mérité récemment le sobriquet d’Odieux Connard. Elle l’avait largué trois semaines auparavant après qu’elle l’avait surpris en train de démontrer à une blonde d’un mètre quatre-vingts à peine majeure les bienfaits de la levrette dans le lit conjugal. Même si Agathe n’était pas particulièrement émotive, elle en avait laissé tomber ses clés en criant de surprise. Greg avait eu la décence de ne pas achever ce qu’il était en train de faire mais pas celle de quitter élégamment les lieux. Agathe s’était donc retrouvée avec deux valises hâtivement remplies et son chat, le nez rougi et les yeux pleins de larmes, sur le paillasson de Jade qui lui avait offert l’asile, son canapé-lit et six tournées de mojitos. Personne dans sa famille ne savait qu’elle était désormais sans mec et sans domicile fixe.

     

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  • [Livre] Ni mariée, ni enterrée – T01 – Partir un jour

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    Résumé : - Se faire plaquer à deux semaines de son mariage : fait.

    - Se retrouver au chômage pour avoir préparé ledit mariage sur ses heures de travail : fait.

    - Perdre toute dignité après avoir croisé le fiancé volage et la nouvelle femme de sa vie : fait.

    Ce que Georgia n’a pas fait depuis longtemps, en revanche, c’est se demander ce dont elle a vraiment envie. Et, plus elle y pense, moins la sainte trinité « mariage-maison-maternité » la fait vibrer. Non, ce dont elle rêve depuis toujours, c’est de parcourir le monde. Apprendre une nouvelle langue au sommet du Kilimandjaro, s’ouvrir à la spiritualité auprès d’un moine bouddhiste, goûter des plats aux noms imprononçables… Alors, Georgia fait le grand saut : elle part. Six semaines en Thaïlande. Six semaines pour réaliser ses rêves et se recentrer sur l’essentiel : elle-même.
    Sauf que, dans les voyages comme dans la vie, rien ne se passe jamais comme prévu


    Auteur : Katy Colins

     

    Edition : Harlequin

     

    Genre : Chick Lit

     

    Date de parution : 10 Mai 2017

     

    Prix moyen : 7€

     

    Mon avis : Au début de l’histoire, j’avoue que j’ai eu beaucoup de mal avec Georgia. Elle était… passive… en tout. Son fiancé la quitte deux semaines avant le mariage, certes, mais avant ça, c’était un vrai tocard malgré l’argent de sa famille : blasé de tout, ennuyeux et pas du tout à l’écoute des désirs et besoins de sa fiancée. Tout ce qui semble intéresser cet homme est son propre confort. Et Georgia s’est coulé dans le moule qu’il lui présentait sans le moindre sursaut d’indépendance, ne serait-ce qu’en décidant de partir un week-end à Paris avec sa copine Marie (De Manchester à Paris, il n’y a pas un énorme trajet à faire).
    Sa mère, ensuite, qui la rabaisse sans cesse, lui signifiant qu’elle serait incapable de voyager, de prendre soin d’elle, de s’en sortir, bref, la maintenant dans un rôle qui l’étouffe sans que Georgia ne lui dise une seule fois de se mêler de ses affaires.
    Quand elle part en Thaïlande, je l’ai en plus trouvé nunuche : incapable de s’affirmer, de refuser de payer des suppléments non prévus et de toute évidence allant dans la poche du « guide », de remettre à sa place la merdeuse de 10 ans sa cadette qui croit que le monde tourne autour d’elle, naïve au point de foncer tête baissée dans une arnaque…
    A sa place, j’aurais au minimum téléphoné à l’agence de voyage pour me plaindre de ces fameux suppléments.
    Et puis… un changement se produit, d’abord subtil, puis de plus en plus spectaculaire. Georgia semble se débarrasser d’une peau qui n’était pas à elle et qui l’écrasait pour se révéler enfin.
    En plus de faire des rencontres sympathiques, elle s’ouvre un peu plus et prend confiance en elle. Elle se rend compte qu’elle a accompli bien plus de choses qu’elle ne le croyait et cela lui donne une force incroyable.

    Sa nouvelle confiance va faire changer le regard des autres sur elle et notamment celui de sa mère qui réalise que sa petite fille est une adulte indépendante.

    Maintenant que Georgia est sortie de sa chrysalide et que son fabuleux projet, toujours axé autour du voyage, est sur les rails, j’ai hâte de lire la suite pour découvrir ce que lui réserve l’avenir !

     

    Un extrait : C’était le jour de mon mariage. Un jour dont je rêvais depuis toute petite et que j’avais préparé et organisé au cours de ces douze derniers mois. Au programme : un mariage champêtre à l’anglaise, avec drapeaux et banderoles maison suspendus aux poutres d’un manoir hors de prix et chapiteau dressé sur une pelouse soigneusement manucurée. Le harpiste devait jouer un air simple, mais charmant, pour accompagner notre arrivée en tant que M. et Mme Doherty dans l’imposante salle de réception, sous les vivats et les applaudissements de nos proches. C’était la partie qui m’angoissait le plus ; tous ces gens en train de me fixer, guettant la jeune mariée radieuse, alors qu’en réalité je n’avais qu’une chose en tête : ma peur bleue de me prendre les pieds dans ma traîne. L’idée même d’être au centre de l’attention me donnait des crampes d’estomac et des sueurs froides même si j’avais limité le nombre d’invités au minimum et, techniquement, je n’aurais été qu’une moitié du centre d’attention.

    A cette heure-ci, j’aurais dû être dans ma robe de dentelle crème à la coupe sirène. En jetant un coup d’œil à ma montre, je me suis rendu compte que les bouquets noués à la main de myosotis bleu pastel et de freesias au parfum délicat auraient dû être livrés dix minutes plus tôt. Je devrais être sur le point de m’installer dans le fauteuil du coiffeur — hors de prix — qui devait faire de mes cheveux fins une œuvre d’art.

    Sauf que j’étais ailleurs. Allongée sur un transat en plastique inconfortable, j’essayais de cacher les larmes qui coulaient sur mon visage légèrement brûlé par le soleil, tandis que ma meilleure amie, Marie, me tendait un énième Sex on the beach, infâme et très dilué, commandé à l’open bar de la piscine.

     

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  • [Livre] Bridget Jones : folle de lui

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    Résumé : Veuve, 51 ans, mère de deux enfants en bas âge, mais toujours en quête de l'homme idéal : Bridget is back !
    Elle n'est plus obsédée par ses kilos, plutôt par les réseaux sociaux, le nombre d'amis qu'elle a sur Facebook (ce qui ne peut que mal se passer, vu son niveau en informatique) et ses enfants qui la font tourner en bourrique.
    Le grand Mark Darcy avec qui elle a vécu le bonheur conjugal pendant dix ans est mort dans un accident, et après une longue période de deuil, Bridget se transforme en cougar dans les bras d'un trentenaire sexy (et quelque peu immature). Mais pour combien de temps ? Car elle a bien entendu toujours le don de se mettre dans des situations impossibles. Les mésaventures de cette Bridget plus posée et plus mûre n'ont rien perdu de leur piquant. Au contraire.


    Auteur : Helen Fielding

     

    Edition : Albin Michel

     

    Genre : Chick Lit

     

    Date de parution : 1 octobre 2014

     

    Prix moyen : 21€

     

    Mon avis : L’histoire en elle-même est plutôt sympa… la plupart du temps… on rigole… parfois…on se moque…assez souvent (Si, soyons honnête) mais… il y a un mais !
    Bridget est pile poil, à 51 ans, telle qu’elle était à 30 ! Et si son côté gaffeuse, naïve et irresponsable fait sourire chez une trentenaire célibattante, ça fait nettement moins rire chez une mère de famille quinquagénaire. On attend plus de maturité de sa part.
    D’ailleurs, tout au long de ma lecture, j’ai été assez agacée à chaque fois qu’un repère temporel me rappelait l’âge de Bridget.
    Bridget est devenue une femme qui n’a pas besoin de travailler pour vivre grâce au bon sens et aux précautions prises par Marc Darcy, son mari qui est décédé 5 ans plus tôt dans un terrible accident. J’ai trouvé que ses déboires pro perdaient beaucoup du charme qu’ils avaient dans les précédents tomes où Bridget n’avait pas la possibilité d’envoyer tout paître parce qu’elle avait de quoi vivre sans ce travail.
    La Bridget quinqua m’a vraiment agacée. Pas à cause de son âge mais vraiment de son comportement d’adolescente pré-pubère qui, par exemple, ne comprend pas qu’elle n’ait pas des milliers de followers sur Twitter alors qu’elle est inscrite depuis 1h et qu’elle n’a fait aucune contribution.
    Elle ne cesse de geindre, est toujours complètement débordée alors qu’elle ne fait rien de ses journées, laisse ses gosses faire n’importe quoi… D’ailleurs, elle n’a vraiment aucune autorité sur eux, c’est dingue ! Si encore c’était des adolescents en pleine rébellion, mais non, ils n’ont que 4/5 ans et 6/7 ans.
    Quant au recours quasi-systématique à des mésaventures impliquant du vomi, à part me donner la nausée, ça ne m’a pas arraché un sourire et m’a confortée dans l’idée que l’auteur n’a écrit ce tome que pour renflouer les caisses, sans avoir la moindre inspiration ou idée originale.

     

    Un extrait : 21 : 40. Rhâââ ! Ai fouillé toute ma penderie (c.-à-d. pile de vêtements en tas sur un vélo d’appartement), sans compter les placards, et impossible de trouver robe en soie bleu marine. Rien à me mettre pour la réunion, à présent. Rien. Comment se fait-il que j’aie toutes ces fringues et que cette robe soit la seule chose que je puisse porter pour un rendez-vous important ?

    Pris la résolution de ne plus passer mes soirées, à l’avenir, à me gaver de fromage râpé, de résister à l’envie d’avaler des verres de vin, et de trier calmement ma garde-robe pour donner aux pauvres ce que je n’ai pas porté depuis un an et organiser le reste en ensembles assortis, des « basiques de saison », de façon à ce que m’habiller devienne un plaisir calme et non une source de panique hystérique. Après ça, je ferai vingt minutes de vélo. Bien évidemment, un vélo d’appartement n’est pas une penderie, mais un appareil de gym.

     

    21 : 45. Mais ça serait peut-être une bonne idée de porter la robe bleu marine en permanence, à l’image du Dalaï Lama et de ses robes de moine. Si je pouvais mettre la main dessus. Le Dalaï Lama a probablement un assortiment de robes, ou un teinturier à disposition, et lui, il ne laisse pas ses robes traîner par terre dans un placard plein de vêtements qu’il ne porte pas et qu’il a achetés chez Topshop, Oasis, Asos, Zara, etc.

     

    21 : 46. Ni sur un vélo d’appartement.

     

    21 : 50. Suis allée voir les enfants. Mabel dormait, les cheveux sur la figure comme d’habitude, si bien qu’elle semblait avoir la tête à l’envers, et Salive dans les bras. Salive, c’est sa poupée. Billy et moi pensons qu’elle a fait un mélange entre le nom de Sabrina, l’adolescente sorcière, et celui des lapins Sylvanian, mais Mabel trouve le résultat parfait.

    J’ai embrassé la petite joue chaude de Billy. Il était blotti contre Mario, Horsio et Puffles 1 et 2. Mabel a soulevé la tête et dit « Il fait drôlement beau », puis est retombée sur son oreiller. J’ai contemplé leur visage rose et paisible, écouté leur petite respiration ronflante… et puis la pensée fatale : « Si seulement… » a envahi ma tête sans crier gare. « Si seulement… » – l’obscurité, les souvenirs, le chagrin ont surgi, me submergeant comme un tsunami.

     

    22 : 00. Viens de redescendre au pas de course dans la cuisine. Pire encore : tout est silencieux, désolé, vide. « Si seulement… » Arrête, arrête. Je ne peux pas me le permettre. Mets la bouilloire. Ne bascule pas dans le noir.

     

    22 : 01. On sonne. Ouf ! Mais qui ça peut bien être à cette heure-ci ?

     

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  • [Livre] Bébé boum

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    Résumé : Lorsque Lili tombe enceinte pour la première fois, elle est certaine que les neuf prochains mois seront un véritable conte de fées pour elle et son chum. Ils ont tellement désiré ce bébé !

    Esther, mère de deux enfants, accueille une grossesse imprévue en silence : son couple bat de l’aile et son mari vasectomisé pourrait croire qu’elle lui est infidèle.

    Pour Frédérique, la croix qui apparaît sur le test de grossesse est synonyme d’un paquet d’emmerdes dont il faut se débarrasser au plus vite. Difficile de savoir qui est le père quand on jongle avec autant d’amants…

    Même après des années d’essais infructueux, Jeannine espère, à quarante-trois ans, revivre le miracle d’une grossesse avant qu’il ne soit trop tard. Plus qu’un enfant, il s’agit pour elle d’une indispensable rédemption.

    Quatre femmes, quatre personnalités, quatre visions complètement différentes, autant de bébés boums. Quatre trames qui s’entremêlent pour tisser une foule de situations savoureuses, de sautes d’hormones cocasses et de rebondissements incessants.


    Auteur : Josée Bournival

     

    Edition : France Loisirs

     

    Genre : Chick lit

     

    Date de parution : 04 juin 2014

     

    Prix moyen : 10€

     

    Mon avis : Le premier bon point de ce livre est que, même s’il est écrit par une québécoise, il est parfaitement compréhensible pour une française de France. Il ne regorge pas d’expression typique et, si certaines tournures de phrase font un peu grincer des dents car grammaticalement incorrectes en France, on s’y fait vite (sans pour autant cesser de les remarquer, on nous a trop seriné le contraire en cours pour qu’on puisse l’oublier aussi vite).
    Chacune des quatre femmes a une histoire particulière avec sa grossesse. Il y a Lili et Jeannine qui ont eu beaucoup de mal à tomber enceinte et ont eu recours à l’aide de la médecine, mais Lili est une jeune fille tandis que Jeannine a dépassé la quarantaine. Il y a Esther qui est enceinte pour la 3e fois et qui ne sait pas comment l’annoncer à son mari, lequel, en plus de clamer partout qu’il a assez donné avec la maternité, a subi une vasectomie et pourrait bien mal digérer la nouvelle. Enfin il y a Frédérique qui n’a aucune envie d’avoir un enfant et serait bien incapable de dire qui est le père de celui qui vient de s’inviter dans son ventre.
    L’histoire m’a beaucoup plu mais j’ai été freinée dans ma lecture parce je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages.
    Lily est une petite cruche égoïste. Avant même de tomber enceinte, elle se montrait exigeante et capricieuse mais lorsqu’elle attend son bébé c’est pire que tout : elle semble incapable de faire la distinction entre fantasme et réalité et fait des crises dès que les choses ne se passent pas exactement comme elle le voudrait.
    Esther ne doit jamais avoir dit la vérité à qui que ce soit. Elle se pose en mère et épouse parfaite alors qu’elle fait n’importe quoi et est prête à inventer n’importe quel mensonge pour garder son apparence de perfection. J’avoue que je n’avais pas vu venir certaines révélations la concernant, mais avec le recul, je me dis que j’aurais dû m’en douter.
    Jeannine n’a aucune limite. Elle s’impose dans la vie des autres sans se demander les dégâts qu’elle peut causer ou simplement si ses attentions sont les bienvenues. Elle est complètement intrusive. 
    Enfin, Frédérique est celle à laquelle j’aurais pu m’attacher si elle n’avait pas eu une attitude inqualifiable quand elle apprend qu’elle est enceinte.
    La lecture n’était pas mauvaise mais les personnages trop énervantes pour que je lise les suites qui ont été faites.

     

    Un extrait : Le lendemain midi, Lili semblait déjà avoir repris du poil de la bête. Sa déception était de courte durée en comparaison avec les mois précédents. Thomas attribuait ce changement aux bons soins dont il entourait Lili. Il s’apprêtait d’ailleurs à lui servir un repas mijoté avec amour lorsqu’il sentit que la respiration de Lili s’était interrompue. Elle fixait son assiette, les yeux embués. Thomas hésitait sur la marche à suivre. Devait-il ignorer cet excès d’émotivité ou y plonger au risque de devoir ramer pendant de longues minutes afin d’en repêcher Lili ?

    - Est-ce que c’est trop chaud ?

    - Non. Ça a l’air parfait.

    - Ça manque d’assaisonnement ?

    - Non. C’est parfait.

    Thomas savait bien que son repas n’était pas en cause. Lili n’avait pas touché à son assiette, comment pouvait-elle prétendre que l’assaisonnement était adéquat ? A regret, Thomas plongea au cœur de la tempête.

    - Pourquoi t’as envie de pleurer, Lili ?

    - Les carottes.

    Le cerveau de Thomas tournait à mille à l’heure pour comprendre ce que Lili sous-entendait. Thomas avait cuisiné un mijoté de porc auquel il avait pris soin d’ajouter de belles petites carottes biologiques. Un légume que Lili appréciait en temps normal. Mais un lendemain de test de grossesse négatif n’était pas en temps normal.
    Le silence dura suffisamment longtemps pour que Lili lève les yeux et comprenne que Thomas avait besoin d’un peu plus d’explications.

    - T’as fait des minicarottes.

    - T’aimes pas ça ?

    - Thomas, t’as fait des bébés carottes. Des BEBES carottes !

     

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  • [Livre] Noël, l'amour et autres contrariétés

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    Résumé : Qui a dit que j’avais besoin d’un love coach ?
    J’ai 29 ans et je m’apprête à passer mon premier Noël de célibataire en dix ans ! Dix ans que je ne suis pas allée dans un bar pour un speed dating ou que je n’ai pas tenté de séduire un homme. Donc, il y a urgence !
    Mes copines, Hallie et Erika, prétendent que la séduction, c’est comme le vélo : ça ne s’oublie pas. Moi, j’ai du mal à les croire.
    Comment engager la conversation ? Comment avoir l’air sexy sans en faire trop ? Bref, je crois bien que j’ai perdu la main.
    Le hic, c’est que je viens de rencontrer Todd. Un cadeau inespéré : grand, mignon, un faux air de Colin Farrell.
    Dire que je n’ai rien trouvé d’autre comme tactique d’approche que de lui citer toutes les répliques des Incorruptibles ! Cela dit, ça a eu l’air de marcher.
    Alors, peut-être que je ne suis pas encore un cas désespéré… Peut-être même que j’ai encore le droit de croire au Père Noël…

    Auteur : Caren Lissner

     

    Edition : Harlequin

     

    Genre : Chick Lit

     

    Date de parution : 01 décembre 2012

     

    Prix moyen : 5€

     

    Mon avis : Encore une fois, comme souvent dans les romans de chick lit, le titre et le résumé donnent une fausse idée du contenu du bouquin.
    D’ailleurs, j’aurais pu être déçue et ne pas apprécier ma lecture à cause de ça (quand on s’attend à quelque chose et que ça ne correspond en rien à nos attentes) mais je n’ai pas lu le résumé avant de lire le livre. Donc je ne savais pas trop ce que j’allais trouver et je n’avais pas d’a priori.
    Certes, Gert a effectivement 29 ans et est seule dans la vie, mais pas parce qu’elle est une célibattante ou une working girl incapable de se détendre et d’aborder un homme. Depuis 1 an et demi, Gert est veuve. Ses copines la presse de « remettre le pied à l’étrier » mais difficile pour la jeune femme de faire son deuil et d’envisager une nouvelle histoire sans avoir l’impression de trahir son mari, Marc. Le fait que sa belle-famille ait quasiment coupé tout contact avec elle depuis la mort de Marc n’aide pas. Gert trouve du réconfort dans un groupe de soutien où elle rencontre des veuves de tout âge, y compris du sien. Il faut dire que Marc est mort quelques jours avant le 11 septembre, et que, depuis les attentats, les jeunes veuves sont moins isolées car plus nombreuses.
    Gert accompagne son amie Hallie et l’amie de celle-ci, Erika, dans leur sorties pour « ferrer » un homme, mais l’attitude de celles-ci a tendance à l’agacer. Elle trouve que les deux filles se plaignent sans cesse de leur célibat tout en rejetant les hommes sous les prétextes les plus futiles.
    On a aussi affaire à la patronne de Gert, Missy, qui a l’air d’un vrai dragon, mais qui, finalement, n’est pas si méchante que ça (comme quoi même les « garces » peuvent avoir des soucis sentimentaux).
    A force de suivre ses copines dans les bars, Gert va rencontrer Todd. Commence alors pour elle un vrai dilemme : Lui dire qu’elle est veuve ? Oui mais quand ? Ou le lui cacher de peur de l’effrayer ?
    Le roman est assez léger mais il parle quand même de la reconstruction après le deuil et mets l’accent sur le fait qu’il n’est pas forcément nécessaire d’être confronté à la mort pour devoir faire un deuil : on peut faire le deuil d’un mort, mais aussi d’une relation, d’un mode de vie, de certitudes etc… On va dire que ce livre parle plus de reconstruction que de deuil.
    Même si le titre n’est absolument pas adapté, et ne parlons même pas du résumé qui est une honte au monde de l’édition, j’ai trouvé qu’on passait un bon moment avec Gert et Todd.

     

    Un extrait : Gert savait que Hallie et Erika la traînaient à leur remorque, simplement pour tenter de l’« aider » — tout comme ceux qui lui répétaient que la souffrance s’atténuerait à la longue, ou bien qu’elle était forte et s’en remettrait. Mais personne n’avait idée du nombre de fois dans une journée où elle entendait des expressions, des chansons ou des références évoquant le souvenir de Marc. Au moindre événement désagréable, ou encore dès qu’elle se sentait seule, elle pensait aussitôt à lui, comme elle l’avait fait la majeure partie de sa vie d’adulte — et cela lui rappelait une fois encore qu’il n’était plus. Ils s’étaient rencontrés durant leur deuxième année de fac. Donc, cela faisait huit ans, ou encore deux mille neuf cent vingt jours de souvenirs à garder enfouis au fond de soi-même pour ne serait-ce que se sentir dans un état à peu près correct. Pourquoi personne ne saisissait ça ?

    Les seules qui comprenaient étaient les femmes du groupe de soutien de Long Island, où elle se rendait chaque semaine. Parmi ses amies, les veuves de vingt-neuf ans n’étaient pas légion. La plupart d’entre elles n’étaient même pas encore mariées. Et Gert qui, si longtemps, s’était tenue éloignée de ses amies célibataires en se félicitant de sa chance avait maintenant — à cause d’un jour atroce — rejoint leurs rangs.

    Un an et demi seulement s’était écoulé depuis l’accident de voiture. Durée insuffisante pour accepter la réalité. Et à peine suffisante pour ne plus souffrir de ces brefs instants où, baignée de la même sensation de sécurité que par le passé, elle se rappelait en un éclair que tout s’était écroulé.

    Mais Gert avait fini par céder aux exhortations de Hallie et Erika à sortir. Ce serait plus sain que de rester enfermée chez elle toute la soirée. Mais son cœur n’y était pas, sa tête non plus. Elle allait fonctionner en automate — comme si souvent maintenant.

     

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