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[Livre] Ni mariée, ni enterrée – T01 – Partir un jour

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Résumé : - Se faire plaquer à deux semaines de son mariage : fait.

- Se retrouver au chômage pour avoir préparé ledit mariage sur ses heures de travail : fait.

- Perdre toute dignité après avoir croisé le fiancé volage et la nouvelle femme de sa vie : fait.

Ce que Georgia n’a pas fait depuis longtemps, en revanche, c’est se demander ce dont elle a vraiment envie. Et, plus elle y pense, moins la sainte trinité « mariage-maison-maternité » la fait vibrer. Non, ce dont elle rêve depuis toujours, c’est de parcourir le monde. Apprendre une nouvelle langue au sommet du Kilimandjaro, s’ouvrir à la spiritualité auprès d’un moine bouddhiste, goûter des plats aux noms imprononçables… Alors, Georgia fait le grand saut : elle part. Six semaines en Thaïlande. Six semaines pour réaliser ses rêves et se recentrer sur l’essentiel : elle-même.
Sauf que, dans les voyages comme dans la vie, rien ne se passe jamais comme prévu


Auteur : Katy Colins

 

Edition : Harlequin

 

Genre : Chick Lit

 

Date de parution : 10 Mai 2017

 

Prix moyen : 7€

 

Mon avis : Au début de l’histoire, j’avoue que j’ai eu beaucoup de mal avec Georgia. Elle était… passive… en tout. Son fiancé la quitte deux semaines avant le mariage, certes, mais avant ça, c’était un vrai tocard malgré l’argent de sa famille : blasé de tout, ennuyeux et pas du tout à l’écoute des désirs et besoins de sa fiancée. Tout ce qui semble intéresser cet homme est son propre confort. Et Georgia s’est coulé dans le moule qu’il lui présentait sans le moindre sursaut d’indépendance, ne serait-ce qu’en décidant de partir un week-end à Paris avec sa copine Marie (De Manchester à Paris, il n’y a pas un énorme trajet à faire).
Sa mère, ensuite, qui la rabaisse sans cesse, lui signifiant qu’elle serait incapable de voyager, de prendre soin d’elle, de s’en sortir, bref, la maintenant dans un rôle qui l’étouffe sans que Georgia ne lui dise une seule fois de se mêler de ses affaires.
Quand elle part en Thaïlande, je l’ai en plus trouvé nunuche : incapable de s’affirmer, de refuser de payer des suppléments non prévus et de toute évidence allant dans la poche du « guide », de remettre à sa place la merdeuse de 10 ans sa cadette qui croit que le monde tourne autour d’elle, naïve au point de foncer tête baissée dans une arnaque…
A sa place, j’aurais au minimum téléphoné à l’agence de voyage pour me plaindre de ces fameux suppléments.
Et puis… un changement se produit, d’abord subtil, puis de plus en plus spectaculaire. Georgia semble se débarrasser d’une peau qui n’était pas à elle et qui l’écrasait pour se révéler enfin.
En plus de faire des rencontres sympathiques, elle s’ouvre un peu plus et prend confiance en elle. Elle se rend compte qu’elle a accompli bien plus de choses qu’elle ne le croyait et cela lui donne une force incroyable.

Sa nouvelle confiance va faire changer le regard des autres sur elle et notamment celui de sa mère qui réalise que sa petite fille est une adulte indépendante.

Maintenant que Georgia est sortie de sa chrysalide et que son fabuleux projet, toujours axé autour du voyage, est sur les rails, j’ai hâte de lire la suite pour découvrir ce que lui réserve l’avenir !

 

Un extrait : C’était le jour de mon mariage. Un jour dont je rêvais depuis toute petite et que j’avais préparé et organisé au cours de ces douze derniers mois. Au programme : un mariage champêtre à l’anglaise, avec drapeaux et banderoles maison suspendus aux poutres d’un manoir hors de prix et chapiteau dressé sur une pelouse soigneusement manucurée. Le harpiste devait jouer un air simple, mais charmant, pour accompagner notre arrivée en tant que M. et Mme Doherty dans l’imposante salle de réception, sous les vivats et les applaudissements de nos proches. C’était la partie qui m’angoissait le plus ; tous ces gens en train de me fixer, guettant la jeune mariée radieuse, alors qu’en réalité je n’avais qu’une chose en tête : ma peur bleue de me prendre les pieds dans ma traîne. L’idée même d’être au centre de l’attention me donnait des crampes d’estomac et des sueurs froides même si j’avais limité le nombre d’invités au minimum et, techniquement, je n’aurais été qu’une moitié du centre d’attention.

A cette heure-ci, j’aurais dû être dans ma robe de dentelle crème à la coupe sirène. En jetant un coup d’œil à ma montre, je me suis rendu compte que les bouquets noués à la main de myosotis bleu pastel et de freesias au parfum délicat auraient dû être livrés dix minutes plus tôt. Je devrais être sur le point de m’installer dans le fauteuil du coiffeur — hors de prix — qui devait faire de mes cheveux fins une œuvre d’art.

Sauf que j’étais ailleurs. Allongée sur un transat en plastique inconfortable, j’essayais de cacher les larmes qui coulaient sur mon visage légèrement brûlé par le soleil, tandis que ma meilleure amie, Marie, me tendait un énième Sex on the beach, infâme et très dilué, commandé à l’open bar de la piscine.

 

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