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Young adult

  • [Film] Nos étoiles contraires

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    Titre original : The Fault In Our Stars

     

    Réalisé par : Josh Boone

     

    Date de sortie : 20 août 2014

     

    Genre : Drame

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 2h05

     

    Casting :Shailene Woodley, Ansel Elgort, Laura Dern, Sam Trammell, Nat Wolff…

     

    Résumé : Hazel Grace et Gus sont deux adolescents hors-normes, partageant un humour ravageur et le mépris des conventions. Leur relation est elle-même inhabituelle, étant donné qu’ils se sont rencontrés et sont tombés amoureux lors d'un groupe de soutien pour les malades du cancer.

     

    Mon avis : J’ai lu le livre en décembre 2016 et j’ai laissé passer un peu de temps avant de voir le film. Trois mois m’ont semblé être un bon délai : assez éloigné pour avoir digéré ma lecture, mais assez proche pour pouvoir juger de la fidélité de l’adaptation, même avec ma mémoire de poisson rouge.
    Alors bien sûr, on ne va pas échapper au paquet de klennex, ne nous voilons pas la face, mais ce film reste optimiste.
    Malgré la maladie et sa fin inéluctable, Hazel et Gus veulent non seulement vivre leur vie au maximum, mais aussi s’assurer que ceux qui restent ne vont pas s’éteindre avec eux.
    A part quelques détails et une scène qui a été déplacée, le film reste très fidèle au chef d’œuvre de John Green.
    Pour paraphraser Hazel, à propos de l’auteur de son livre préféré : il sait comment ça fait d’être en train de mourir sans être en train de mourir lui-même.
    Les acteurs sont très crédibles dans leur rôle. Hazel est à la fois effrayée, révoltée et résignée (oui on peut être révoltée et résignée en même temps !).

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    Gus, lui, est optimiste, presque jusqu’au bout.

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    Ce qui m’a marqué dans ce film (comme dans le livre, d’ailleurs) c’est que les choses n’évoluent pas comme on pensait qu’elles évolueraient.
    Il y a des critiques professionnels qui se sont crus malins en disant que ce film avait pour défaut de vouloir faire pleurer. Pourtant, ils ne trouvent pas que le fait de faire rire soit un défaut pour une comédie, ou que le fait de faire peur soit un défaut pour un film d’horreur ? Alors pourquoi trouver que faire pleurer est un défaut pour un drame ?
    Doit-on, pour contenter ces grands spécialistes édulcorer la vie pour n’en montrer que le côté amusant ? Ou ne faire que des films se déroulant dans d’autres mondes ? Pourquoi ne pourrait-on pas montrer à l’écran des réalités plus sérieuses ? Et oui, pas toujours drôles.
    J’ai beaucoup aimé le rôle des parents de Hazel qui sont pris entre leur inquiétude, leur chagrin de devoir se préparer à perdre leur enfant, et le fait de devoir essayer de rester optimiste pour que Hazel continue de se battre contre la maladie.

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  • [Film] Les animaux fantastiques

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    Titre original : Fantastic Beasts and Where to Find Them

     

    Réalisé par : David Yates

     

    Date de sortie : 16 novembre 2016

     

    Genre : Aventure

     

    Pays d’origine : USA, Angleterre

     

    Durée : 2h13

     

    Casting : Eddie Redmayne, Katherine Waterston, Dan Fogler, Alison Sudol, Colin Farell, Ezra Miller…

     

    Résumé : New York, 1926. Le monde des sorciers est en grand danger. Une force mystérieuse sème le chaos dans les rues de la ville : la communauté des sorciers risque désormais d’être à la merci des Fidèles de Salem, groupuscule fanatique des Non-Maj’ (version américaine du « Moldu ») déterminé à les anéantir. Quant au redoutable sorcier Gellert Grindelwald, après avoir fait des ravages en Europe, il a disparu… et demeure introuvable.
    Ignorant tout de ce conflit qui couve, Norbert Dragonneau débarque à New York au terme d’un périple à travers le monde : il a répertorié un bestiaire extraordinaire de créatures fantastiques dont certaines sont dissimulées dans les recoins magiques de sa sacoche en cuir – en apparence – banale. Mais quand Jacob Kowalski, Non-Maj’ qui ne se doute de rien, libère accidentellement quelques créatures dans les rues de la ville, la catastrophe est imminente. Il s’agit d’une violation manifeste du Code International du Secret Magique dont se saisit l’ancienne Auror Tina Goldstein pour récupérer son poste d’enquêtrice. Et la situation s’aggrave encore lorsque Percival Graves, énigmatique directeur de la Sécurité du MACUSA (Congrès Magique des États-Unis d’Amérique), se met à soupçonner Norbert… et Tina.

     

    Mon avis : Pour bien nous rappeler que l’on reste dans l’univers Harry Potter, même si l’histoire se passe des décennies avant la naissance de notre sorcier préféré, le film s’ouvre sur l’ouverture musicale bien connue. On ne peut pas se tromper, même si Harry n’est pas là, on est bien dans le monde magique !
    Et comme pour montrer que l’histoire n’est qu’un éternel recommencement, les premières images sont des unes de journaux sorciers titrant : « Gellert Grindelwald, le mage noir frappe encore en Europe » ; « Poudlard renforce sa sécurité »… (Comme quoi, Voldemort n’a rien inventé, hein).
    Les lois sorcières américaines sont nettement plus strictes qu’en Angleterre. Au début on se dit que c’est une question d’époque, et qu’en 1926, les lois étaient peut être plus sévères partout, mais un commentaire à ce sujet de Norbert Dragonneau nous éclaire vite.

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    Ainsi aux USA, il est interdit à un sorcier de se lier d’amitié avec un moldu (ici appelés des non-Maj) et d’autant plus de les épouser. Ils doivent avoir un permis de baguette et n’ont pas le droit d’avoir des animaux magiques, lesquels sont considérés comme nuisibles et systématiquement éliminés, qu’ils soient dangereux ou pas. Sur ce point, comme sur beaucoup d’autres, les autorités sorcières m’ont profondément énervée (y’a des torgnoles qui se perdent).
    Il faut dire que les temps sont difficiles pour les sorciers : Grindelwald, après avoir semé la terreur en Europe, a disparu et les autorités sorcières américaines craignent qu’il ne s’attaque à eux. Pour ne pas arranger les choses, un groupuscule qui se fait appeler les fidèles de Salem clame partout que les sorciers hantent les rues et qu’il faut les éliminer (la comptine que chante la fille de la chef de file de ce groupe fait froid dans le dos : ça parle de bucher, de pendaison, de noyade, de flagellation…charmant quoi…).
    La rencontre de Norbert et Tina est particulière puisqu’elle le met en état d’arrestation…mais les choses ne sont pas aussi limpides qu’elles semblent l’être.
    Quand elle se rend compte que Norbert a perdu sa mallette et que le non-Maj qui l’a trouvée a laissé échapper les animaux qu’elle contenait, elle et son allumeuse de sœur Queenie vont l’aider à les retrouver.

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    D’un autre coté, on a Percival Graves, le directeur de la sécurité du congrès, qui joue un jeu bizarre et mystérieux. Il semble être à la recherche un enfant puissant qu’il aurait vu dans une vision.

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    Quand je l’ai entendu décrire la puissance de l’enfant, je me suis demandé s’il ne cherchait pas le futur Voldemort… Mais les dates ne correspondent pas.
    J’ai adoré cet univers qui rappelle celui d’Harry Potter tout en étant totalement différent car on est dans un autre pays avec d’autres lois, d’autres traditions, d’autres coutumes… Ici, pas de problème de fidélité d’adaptation puisque d’une part le film ne s’appuie que sur le bestiaire des animaux fantastiques, qui est un listing d’animaux sans qu’il y ait d’histoire racontée, et d’autre part, c’est JK Rowling en personne qui a écrit le scénario et qui connaît mieux ses personnages que celle qui les a inventé ?
    Le panel d’animaux fantastiques rencontré est également superbe à découvrir.

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    Du nifleur au botruc

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    en passant par des tas d’autres bestioles dont je n’ai pas retenu les noms, on se trouve face à tout un tas d’animaux dont on n’avait jusque là seulement entendu parler.

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    On a donc ici une histoire plus complexe que celle d’Harry Potter tout en restant dans cet univers fantastique.
    Un film génial pour retrouver la magie !



     

  • [Film] Divergente 3 : Au-delà du mur

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    Titre original : The Divergent Series: Allegiant

     

    Réalisé par : Robert Schwentke

     

    Date de sortie : 9 mars 2016

     

    Genre : Young Adult

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 2h00

     

    Casting : Shailene Woodley, Théo James, Jeff Daniels, Miles Teller, Ansel Elgort, Zoé Kravitz, Ray Stevenson, Naomi Watts…

     

    Résumé : Sous le choc, Tris et Quatre doivent fuir et franchir le mur encerclant Chicago. Pour la première fois, ils quittent la seule ville et famille qu'ils aient connues. Mais au delà du mur se trouve un monde hostile qu'ils vont devoir affronter. Tris et Quatre doivent rapidement déterminer en qui ils peuvent avoir confiance alors qu’une bataille menaçant l’humanité toute entière est sur le point d'éclater...

     

    Mon avis : Le film en lui-même n’est pas mauvais. Il y a du rythme, de l’action, pas assez de scènes Tris/Quatre à mon goût mais bon, on ne peut pas se plaindre non plus.
    Caleb m’a agréablement surprise, il se décide un peu à faire bloc avec sa sœur au lieu de ne penser qu’à lui.

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    Peter est égal à lui-même, il ne songe qu’à son propre intérêt.

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    Le torchon brûle un peu entre Tris et Quatre. Quatre est méfiant et finalement beaucoup plus lucide que Tris face à ceux qu’au-delà du mur (j’ai l’impression d’être dans Game of Thrones quand je dis ça). Et Tris est peut être flattée de se sentir importante car elle prend fait et cause pour quelqu’un qu’elle vient de rencontrer plutôt que de fier à Quatre qui a toujours eu de bonnes intuitions et a toujours été à ses côtés.

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    Alors pourquoi est ce que la franchise, qui avait décidé de clore la saga avec un quatrième film, pour surfer sur la vague des saga dont le dernier tome est coupé en deux films, a-t-elle décidé d’annuler ce dernier ?
    Et bien tout simplement parce que Hollywood fait encore et toujours les mêmes erreurs, qu’ils continuent à faire des films qui déçoivent le public et qui sont donc des échecs commerciaux.
    Ainsi, dans ce film, le livre n’est respecté que dans les grandes lignes. Le réalisateur et les scénaristes ont trouvé approprié de créer des intrigues de toutes pièces et de jouer sur le bruit (encore un film qu’on regarde la télécommande à la main, quand est ce que les films seront-ils encodés différemment pour le cinéma et pour la télévision ????) et les effets spéciaux pour porter le film.
    Ils ont oublié un point crucial : beaucoup des personnes venant voir le film sont avant tout des lecteurs de la saga et il n’y a rien de plus énervant que de voir une saga que l’on a apprécié, voire adoré, être dénaturée lors de son adaptation ciné.
    Combien d’autres films devront être des échecs, combien de saga verront le premier tome adapté pour être ensuite abandonné avant que ces messieurs du cinéma comprennent qu’il faut qu’ils arrêtent de se la jouer grand créateurs ? Quand on va voir une adaptation, on veut voir le livre transposé en image, on ne veut pas voir des personnages portant le nom de ceux que l’on a suivi pendant des heures de lecture ne ressembler à rien de ce qu’on a pu lire !
    Heureusement, la fin de ce film peut passer pour une fin acceptable d’une trilogie, même si c’est une fin ouverte (pour ne pas dire en queue de poisson), même si on n’a pas eu la réponse au quart des questions qui se sont posées dans les deux premiers volets.
    Pour ceux qui n’ont pas lu les livres, la trilogie est sympa, bien que certains points auraient mérité des éclaircissements (qui sont dans les bouquins pour le coup).
    Pour ceux qui sont fan des livres, ils resteront un peu sur leur faim, mais ce n’est pas très grave, ce n’est qu’un film !


     

     

  • [Film] Princesse malgré elle

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    Titre original : The Princess Diaries

     

    Réalisé par : Garry Marshall

     

    Date de sortie : 24 octobre 2001

     

    Genre : Young Adult

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 2h

     

    Casting : Julie Andrews, Anne Hathaway, Hector Elizondo, Heather Matarazzo, Caroline Goodall, Robert Schwartzman…

     

    Résumé : Mia Thermopolis est une jeune fille timide et discrète qui mène une existence paisible à San Francisco. Sa mère se passionne pour la peinture, tandis que son père, qu'elle a perdu de vue, exerce des fonctions diplomatiques en Europe.

    Un beau jour, la grand-mère de Mia, la très stricte Clarisse Renaldi, vient leur rendre visite. Originaire de Génovie, un petit royaume perdu quelque part sur le vieux continent, elle annonce à Mia qu'elle est l'unique héritière du trône. Avant d'être nommée princesse, celle-ci devra apprendre quelques règles de bonne conduite.

    Mais Mia n'a pas l'intention d'abandonner sa vie d'étudiante et ses amis pour devenir la souveraine d'un pays lointain, et ce malgré les pressions qu'exerce la vieille reine.

     

    Mon avis : Le réalisateur de Pretty Woman récidive avec un nouveau conte de princesse moderne. Mia Thermopolis a tout de même un meilleur départ dans la vie que Vivian, l’héroïne de Pretty Woman, même si elle ne serait certainement pas d’accord avec cette affirmation.
    Pour une adolescente mal dans sa peau, un peu marginale, bouc émissaire des filles populaires, qu’il y-a-t-il de pire que le lycée ?
    Mia n’aime pas qu’on la regarde, aussi c’est plus qu’un choc d’apprendre que son défunt père était l’héritier du royaume de Génovia et qu’elle-même le remplace dans ce titre.

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    Sa royale grand-mère est stricte et guindée et bien décidée à lui apprendre toutes les subtilités du rôle de princesse, ce qui n’est pas du goût de Mia et est bien loin de la vie un peu bohème qu’elle mène avec son artiste de mère.

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    Et les ennuis ne font que commencer. Passé le premier choc et les premiers cours de maintien et de bonnes manières, Mia va apprendre à ses dépens que lorsqu’on est une princesse, donc une célébrité, il faut faire face à deux fléaux : les journalistes, et les faux amis, vous savez ? Ceux qui deviennent subitement très proches de vous dans l’espoir que votre célébrité déteindra un peu sur eux (et tant pis s’ils doivent vous enfoncer dans le sable au passage).
    Mais Mia n’a aucune envie de devenir une princesse insipide et de renoncer à ses idées pour entrer dans le moule.

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    Difficile pourtant de concilier les horaires et d’être partout à la fois.
    J’ai trouvé Lili, la meilleure amie de Mia, incroyablement égoïste. Même si, à un moment, sa colère était justifiée, elle aurait pu écouter les explications de Mia, mais elle ne supporte pas les changements dans la vie de sa copine et dès le début ne cesse de la rabaisser et de tout critiquer sans jamais lui apporter son soutien dans une situation qu’elle sait pourtant difficile.

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    Le film montre aussi que l’apparence ne fait pas tout. Mia est peut être passé entre les mains d’un coiffeur visagiste, et est toute mignonne avec ses cheveux raidis et son maquillage, mais son mental n’a pas changé pour autant, elle est toujours timide et mal à l’aise (et très maladroite).
    Une petite histoire d’amour est présente, bien que secondaire, l’histoire restant concentrée sur la façon dont Mia fait face à sa nouvelle vie.

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  • [Film] The hunger games – La révolte partie 2

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    Titre original : The hunger games : Mockingjay part 2

     

    Réalisé par : Francis Lawrence

     

    Date de sortie : 18 novembre 2015

     

    Genre : Young Adult

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 2h17

     

    Casting : Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson, Liam Hemsworth, Woody Harrelson, Elizabeth Banks, Stanley Tucci, Donald Sutherland, Willow Shield, Philip Seymour Hoffman, Julianne Moore…

     

    Résumé : Alors que Panem est ravagé par une guerre désormais totale, Katniss et le Président Snow vont s’affronter pour la dernière fois. Katniss et ses plus proches amis – Gale, Finnick, et Peeta – sont envoyés en mission pour le District 13 : ils vont risquer leur vie pour tenter d’assassiner le Président Snow, qui s’est juré de détruire Katniss. Les pièges mortels, les ennemis et les choix déchirants qui attendent Katniss seront des épreuves bien pires que tout ce qu’elle a déjà pu affronter dans l’arène…

     

    Mon avis : Dans ce tome, Katniss se retrouve au front (mais sa façon d’y arriver diffère de celle du livre).

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    Coin m’énerve de plus en plus : elle est arrogante et ne cherche qu’à se servir de Katniss.

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    Dès que la guerre atteint le capitole, elle devient plus violente. Celui-ci est truffé de pièges plus sanglants les uns que les autres (sans compter les pacificateurs) et tous les combattants, les rebelles comme les appelle Snow ne s’en sortiront pas vivants (c’est logique remarquez). Il faut dire que ce sont les concepteurs des jeux des hunger games qui ont conçu ces pièges alors autant dire que ça va pas rigoler.
    Comme souvent dans les trilogies découpées en 4 films, ce dernier opus est celui où ça tire le plus : coup de feu, explosions, hurlements, on a droit à tout.

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    Je ne sais pas de qui est pire de Coin ou de Snow mais, bien que ça puisse paraître bizarre compte tenu de tout ce que Snow a fait, je crois que Coin est pire encore. Je me demande si elle a prit toutes ses décisions sans en parler à quiconque ou si d’autres personnes étaient au courant (comme Haymitch ou Plutarch)

    Il est difficile de faire une chronique plus fouillée sans trop en révéler tant il se passe de choses.
    Mais comme pour la fin du livre, que le film respecte bien, je trouve une partie du final très amorale et j’aurais préféré que les personnages s’abstiennent.
    Quant à l’épilogue (oui je distingue le final de l’épilogue), il est conforme au livre.
    Dans l’ensemble, même si ce dernier opus est celui qui présente le plus de différences avec les livres, il en respectait quand même l’essentiel et clôture parfaitement la saga.


     

     

  • [Film] The hunger games - la révolte partie 1

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    Titre original : The hunger games : Mockingjay part 1

     

    Réalisé par : Francis Lawrence

     

    Date de sortie : 19 novembre 2014

     

    Genre : Young Adult

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 2h03

     

    Casting : Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson, Liam Hemsworth, Woody Harrelson, Elizabeth Banks, Stanley Tucci, Donald Sutherland, Willow Shield, Philip Seymour Hoffman, Julianne Moore…

     

    Résumé : Katniss Everdeen s’est réfugiée dans le District 13 après avoir détruit à jamais l’arène et les Jeux. Sous le commandement de la Présidente Coin, chef du district, et suivant les conseils de ses amis en qui elle a toute confiance, Katniss déploie ses ailes pour devenir le symbole de la rébellion. Elle va se battre pour sauver Peeta et libérer le pays tout entier, à qui son courage a redonné espoir.

     

    Mon avis : On retrouve Katniss dans le district 13, ce fameux district censé avoir été détruit lors de la révolte des districts et qui a survécu dans des structures enterrées.
    Traumatisés par ce qu’ils ont vécu, Katniss et Finnick passe le plus clair de leur temps dans la structure médicale où on les aide à dormir.

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    Je n’avais pas du tout reconnu Julianne Moore qui interprète la présidente Coin (qui m’inspire autant confiance que le président Snow car même si elle agit dans un autre but que lui, elle prend également seule des décisions, sans la moindre démocratie, ce qui ne donne pas une bonne impression du monde qu’elle pourrait construire si le capitole tombait).

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    La guerre commence pour de bon : Peeta, Johanna et Annie (la fiancée de Finnick) sont prisonniers du capitole, les bombardements et les attaques contre les districts se multiplient de même que les révoltes.

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    Katniss ne sait plus comment réagir : doit-elle incarner le geai moqueur, le symbole de la révolte ? Malgré le danger qu’elle fait courir ainsi aux prisonniers ?

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    Dans cet opus, Prim s’affirme un peu quand ses talents médicaux sont reconnus et que d’aide soignante on décide de la former pour être médecin.

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    Gale, de son coté, semble se résigner au fait que Katniss ne l’aime pas de la même façon que lui.

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    Quand ce film se termine, Katniss est plus désespérée que jamais, elle qui n’a jamais voulu que protéger les siens ne sait comment réagir devant les réalités de la guerre et réalise que l’ennemi n’utilise pas que des armes à feu ou des bombes incendiaires pour combattre.

     

     

  • [Film] The hunger games – L’embrasement

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    Titre original : The hunger games : Catching fire

     

    Réalisé par : Francis Lawrence

     

    Date de sortie : 27 novembre 2013

     

    Genre : Young adult

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 2h26

     

    Casting : Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson, Liam Hemsworth, Woody Harrelson, Elizabeth Banks, Stanley Tucci, Donald Sutherland, Willow Shield, Philip Seymour Hoffman, Lenny Kravitz…

     

    Résumé : Katniss Everdeen est rentrée chez elle saine et sauve après avoir remporté la 74e édition des Hunger Games avec son partenaire Peeta Mellark. Puisqu’ils ont gagné, ils sont obligés de laisser une fois de plus leur famille et leurs amis pour partir faire la Tournée de la victoire dans tous les districts. Au fil de son voyage, Katniss sent que la révolte gronde, mais le Capitole exerce toujours un contrôle absolu sur les districts tandis que le Président Snow prépare la 75e édition des Hunger Games, les Jeux de l’Expiation – une compétition qui pourrait changer Panem à jamais…

     

    Mon avis : Ce second opus démarre juste après la fin du précédent. Katniss et Peeta, les vainqueurs des hunger games, d’autant plus célèbre qu’il sont deux, ont été établis au village des vainqueurs, jusque là habité par le seul et unique gagnant des hunger games dans le district 12 : Haymitch, toujours aussi porté sur la boisson. Ils s’apprêtent à entamer la tournée de la victoire dans laquelle ils doivent parader dans chaque district de Panem.

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    D’entrée, le président Snow vient en personne mettre les choses au clair avec Katniss : il ne croit pas à son histoire avec Peeta et la voit comme un élément perturbateur.

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    Très vite, dès le retour de la tournée de la victoire, on peut voir que les règles se sont durcies dans le district 12, de nouveaux pacificateurs sont présents, plus violents et moins accommodants que les précédents qui fermaient volontiers les yeux sur le braconnage.

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    En fait, que ce soit dans les livres ou dans les films, on peut se rendre compte que c’est l’acharnement de Snow qui fait de Katniss un symbole. Comme tous les dictateurs, il ne sait pas s’arrêter : il a propagé la peur mais cela ne lui suffit pas, il veut plus de peur, plus de soumission, plus de contrôle. Il est l’instrument de sa propre perte. Si dans le premier opus, il n’avait pas tenté de les piéger en déclarant qu’il y aurait deux vainqueurs puis en essayant de forcer Katniss et Peeta à s’affronter, sans doute que tout aurait continué comme avant.
    Cette année, il y a les jeux de l’expiation, comme tous les 25 ans. Ce sont des jeux qui présentent des règles particulières, différentes à chaque fois. Cette année les tributs doivent être moissonnés parmi les anciens vainqueurs. Dans la mesure où Katniss est la seule femme a avoir jamais gagné les jeux dans son district, la méthode de Snow pour l’éliminer est grossière.
    Même Effie ne parvient pas à garder son ton enjoué pendant cette moisson.

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    L’arène de cette année, en partie aquatique, est bizarre et les tributs vont devoir en comprendre le fonctionnement s’ils ne veulent pas qu’elle les tue plus vite que leurs adversaires.
    Cinna a prit d’énormes risques avec sa création sur la robe de Katniss lors de la présentation.

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    Snow a prit lui aussi un énorme risque car les tributs sont d’anciens vainqueurs a qui on avait promis qu’ils vivraient en paix : ils sont des survivants, ils sont connus et appréciés par le capitole et les districts, leurs voix portent, et ils sont absolument furieux d’avoir été ainsi trahis.

    Des alliances se forment dans l’arène mais également en dehors et Katniss ne saura exactement de quoi il retourne qu’à la fin, tout comme nous.
    On a ici un second volet fidèle au livre, qui se termine d’ailleurs de manière tout aussi frustrante (heureusement que je les regarde en DVD et que je vais immédiatement de suite mettre la suite !).

     

     

  • [Film] The hunger games

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    Titre original : The hunger games

     

    Réalisé par : Gary Ross

     

    Date de sortie : 21 mars 2012

     

    Genre : Young Adult

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 2h22

     

    Casting : Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson, Liam Hemsworth, Woody Harrelson, Elizabeth Banks, Stanley Tucci, Donald Sutherland, Willow Shield, Lenny Kravitz

     

    Résumé : Chaque année, dans les ruines de ce qui était autrefois l'Amérique du Nord, le Capitole, l'impitoyable capitale de la nation de Panem, oblige chacun de ses douze districts à envoyer un garçon et une fille - les "Tributs" - concourir aux Hunger Games. A la fois sanction contre la population pour s'être rebellée et stratégie d'intimidation de la part du gouvernement, les Hunger Games sont un événement télévisé national au cours duquel les tributs doivent s'affronter jusqu'à la mort. L'unique survivant est déclaré vainqueur. La jeune Katniss, 16 ans, se porte volontaire pour prendre la place de sa jeune sœur dans la compétition. Elle se retrouve face à des adversaires surentraînés qui se sont préparés toute leur vie. Elle a pour seuls atouts son instinct et un mentor, Haymitch Abernathy, qui gagna les Hunger Games il y a des années mais n'est plus désormais qu'une épave alcoolique. Pour espérer pouvoir revenir un jour chez elle, Katniss va devoir, une fois dans l'arène, faire des choix impossibles entre la survie et son humanité, entre la vie et l'amour...

     

    Mon avis : Je trouve que le film, malgré les inévitables scènes qui doivent être coupées (sinon il durerait une dizaine d’heures), est très fidèle au livre. En tout cas à aucun moment je ne me suis insurgée en me disant « mais c’est quoi ce délire ? ». Quelques personnages ont disparus (par exemple Katniss trouve la broche du geai moqueur au marché noir, alors que dans le livre c’est une amie qui la lui donne), quelques faits ne sont pas expliqués, comme l’existence des Tessarae et comment ils fonctionnent, mais si c’était une explication utile dans le livre car cela enrichissait l’univers de hunger games, ce n’était pas primordial dans le film et on se passe très bien de cet aspect. Je pense que peu de personnes s’est interrogé sur pourquoi Gale avait son nom inscrit 42 fois ou pourquoi au moment des adieux, Katniss recommande à sa sœur de ne pas accepter de nourriture supplémentaire si en contrepartie elle doit être inscrite plus de fois pour la moisson.

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    L’arrivée d’Effie dans le district 12 est notre première confrontation entre le mode de vie du Capitole et celui des districts. Quand on voit cette fille bien nourrie, bien habillée (quoique d’un goût douteux) et pleines de manières, on ressent avec encore plus d’acuité la pauvreté du district.

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    Quand on voit Haymitch, on se dit que Katniss et Peeta sont encore plus dans la merde que ce qu’ils croyaient.

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    On voit bien l’absurdité de la télé-réalité (certes, poussée à l’extrême) car, bien que 23 des 24 candidats sont destinés à mourir, au moment de leur préparation, on s’intéresse plus à leur apparence (coiffure, épilation, vêtements…) qu’à les entraîner. Leur mort est destinées à amuser les nantis du capitole (et à maintenir les districts dans la terreur, mais ça, ils évitent de s’appesantir dessus).
    Les tenues extravagantes des habitants du capitole me font penser à celles des habitants de la capitale dans Dinotopia.
    Quant à l’idée de base, quiconque a lu ou vu Battle Royale saura d’où elle est venue (même si l’auteur soutient qu’elle a eu cette idée toute seule ^^).
    Je crois que la scène où l’on voit le mieux le sale caractère de Katniss est quand les juges l’ignorent alors qu’ils doivent évaluer les capacités des candidats. D’ailleurs c’est dès cette scène qu’elle se retrouve dans le collimateur de Snow, car, selon lui, elle est une lueur d’espoir trop vive pour le peuple et l’espoir doit être contrôlé.
    J’aime beaucoup Lenny Kravitz dans le rôle de Cinna, j’aurais aimé qu’on puisse le voir plus.

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    Malgré tout ce que peut lui dire Haymitch, je pense que Katniss n’a pas pleinement conscience de s’être fait un ennemi personnel du président Snow et de tout ce que cela peut entraîner.

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    Je crois qu’elle va en mesurer l’importance dès le prochain opus !


     

  • [Film] Antartica, prisonnier du froid

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    Titre original : Eight Below

     

    Réalisé par : Frank Marshall

     

    Date de sortie : 26 avril 2006

     

    Genre : Aventure, Young Adult

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 2h

     

    Casting : Paul Walker, Jason Biggs, Bruce Greenwood…

     

    Résumé : Alors qu'ils mènent une expédition scientifique en plein Antarctique, le guide Jerry Shepard et le géologue Davis McClaren sont victimes d'un accident qui aurait pu être fatal si leurs chiens de traîneau ne les avaient pas tirés d'affaire.
    Evacués d'urgence dans des conditions extrêmes, Jerry est contraint d'abandonner ses chiens au cœur d'un des hivers les plus redoutables que la zone polaire ait connus.
    Livrés à eux-mêmes, les huit animaux vont tenter de survivre dans une nature aussi majestueuse qu'hostile. Incapable d'oublier ses compagnons à quatre pattes, Jerry tente par tous les moyens de retourner sur place, mais les conditions météo l'en empêchent. Face aux pires conditions qui soient, humains et chiens vont tout affronter pour se retrouver...

     

    Les récompenses : Le film a été nommé dans la catégorie « Avant-première » au festival du film Jules Verne 2006.

     

    Mon avis : Le film est un remake d’un film japonais de 1983, lui-même tiré d’une histoire vraie, bien plus tragique. Dans celle-ci, les chiens, au nombre de 15, sont laissés sur place car une équipe doit remplacer la première. Mais les conditions météo empêchent cette seconde équipe d’atteindre la base. 7 des 15 chiens ne parviennent pas à se détacher et meurent de faim et de froid. Sur les 8 qui ont réussi à se défaire de leurs colliers, seuls deux chiens survivront, après avoir été livrés à eux-mêmes pendant un an.
    Comme on a ici un Disney, je le regarde confiante, ça ne finira pas aussi mal ! (Un Disney ne finit JAMAIS aussi mal !!!).
    L’histoire de base, à savoir les animaux dans un environnement hostile et leurs humains qui essaient de les retrouver, me fait penser à un autre film Disney : « L’incroyable voyage » dans lequel un chat et deux chiens traversent des régions montagneuses pour rejoindre la maison de leurs maîtres, se croyant abandonnés.
    Ici, les chiens sont dans un climat bien plus hostile (base en antarctique, tempête de neige violente) et ils ne doivent pas retrouver simplement leur chemin, mais survivre.

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    Au fur et à mesure du film, on voit s’afficher la date et le nombre de jours que les chiens ont déjà passés livrés à eux-mêmes : 15 jours, 133 jours, 152…
    Ils ont été sympas chez Disney, je n’ai commencé à pleurer qu’à la moitié du film ! Mais je n’ai plus pu m’arrêter…
    A chaque fois qu’un moment grave se produisait, je me disais : non, ça va aller, c’est un Disney après tout….
    Le pire, ici, c’est l’indifférence de tous. Jerry est le seul à se préoccuper du sort des chiens, à s’en vouloir d’avoir du les laisser.

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    Pour tous les autres, les chiens ne sont au final qu’un outil de travail et même si leur perte les peine, ça ne les empêche pas de continuer leur vie tranquillement sans y penser plus que cela. Mais devant l’obstination de Jerry, certains finissent par changer d’avis (plus par amitié pour Jerry que pour les chiens, je pense).
    L’attaque de l’otarie géante est percutante même si celle-ci, vue de près, ne m’a pas semblée faire très réelle (bon ok, j’avais les yeux à moitié fermés pendant la scène).
    On a beau se douter que dans un Disney, l’histoire ne peut pas être totalement tragique, on ne peut pas s’empêcher de s’angoisser : les chiens seront-ils vivants ? Combien d’entre eux ont-ils survécu ? (D’ailleurs heureusement qu’ils n’ont pas mis en scène exactement l’histoire dont est tiré le film, parce que je crois que je n’y aurais pas survécu !).
    A chaque fois que je vois les chiens, je ne peux pas m’empêcher de les compter, mais comme le réalisateur est un sadique, on ne sait jamais si on les voit tous ensemble.

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    On parle souvent des yeux de cocker, mais je vous garantis que les yeux de huskies n’ont rien à leur envier !
    Pendant la dernière demi-heure, j’avais envie de crier à Jerry et ses amis : Mais bougez-vous !!!! (Ce qui est injuste, ils font ce qu’ils peuvent !).
    A la fin, à force de pleurer et de compter et recompter les chiens (je suis têtue), je n’ai carrément plus les yeux en face des trous !
    Il ne faut vraiment pas que je vois ce genre de films trop souvent, c’est mauvais pour mon cœur !


     

  • [Film] Divergente 2 : L’insurrection

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    Titre original : Insurgent

     

    Réalisé par : Robert Schwentke

     

    Date de sortie : 18 mars 2015

     

    Genre : Young Adult

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h59

     

    Casting : Shailene Woodley, Theo James, Octavia Spencer, Ansel Elgort, Kate Winslet, Naomie Watts

     

    Résumé : Dans un monde post-apocalyptique où la société a été réorganisée autour de 5 factions (Audacieux, Érudits, Altruistes, Sincères et Fraternels), Tris a mis au jour un complot mené par la faction dominante, les Érudits, dirigés par Jeanine. Abandonnant une ville à feu et à sang, à la recherche d’alliés, Tris et Quatre sont désormais traqués par les autorités. Jeanine décrète la loi martiale pour anéantir les Divergents, tandis que la guerre entre les factions prend de l’ampleur. Pourquoi les Divergents sont-ils une menace pour la société ? La découverte d’un objet mystérieux, hérité du passé, pourrait bien bouleverser l’équilibre des forces…

     

    Mon avis : Dans ce second volet, on retrouve les problèmes de son musique/dialogue qu’on avait déjà dans le premier. Je pense qu’il faut se faire une raison, ce sera pareil dans les 4 films (puisqu’ils ont décidé de souscrire à cette mode très énervante du dernier tome coupé en deux, ce qui donne en général un tas de scènes rajoutées pour combler les vides).
    C’est impressionnant le temps qu’il faut aux fraternels et aux sincères pour comprendre que Jeanine et ses érudits sont en train de prendre le pouvoir au travers d’un véritable coup d’état (en gros, ils ne comprennent que quand ils sont eux même agressés).
    J’ai trouvé le choix de Naomie Watts peu judicieux pour interpréter la mère de Tobias.

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    Certes c’est une excellente actrice mais on a là un personnage qui a été rouée de coups pendant des années, puis qui, pendant encore plus longtemps a vécut comme sans-faction, avec tout ce que cela implique de difficultés de vie, une vie sans confort, sans nourriture ou très peu, une vie éprouvante… et on a là une actrice toute mignonne qui a l’air d’être la sœur ainée de celui qui interprète son fils.

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    Bref, il aurait soit fallut une actrice plus âgée, plus marquée, soit un maquillage de Naomie Watts allant dans ce sens (là on a l’impression que la mère de Quatre sort d’une séance photo pour Vogue).
    Les effets spéciaux dans les simulations, sont très bien faits, en particulier dans la simulation des audacieux.
    Beaucoup d’émotions présentes dans le film ne sont pas retranscrites à l’écran : la colère et le désarroi de Christina quand elle apprend que Tris a tué Will (dans le livre elle ne lui pardonne pas comme ça, ça prend plus de temps)

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     ; les tensions entre Quatre et Tris quand elle veut se livrer (dans le film, c’est tout juste s’ils abordent le sujet). Il manque aussi la tension à la limite de la violence entre Tobias et son père, Marcus et même entre Tris et Marcus.
    Des scènes ont également totalement été modifiées (comme tout ce qui se passe au siège des érudits).

    Autre reproche, que j’avais déjà remarqué dans le premier film mais qui s’accentue dans le second : ceux qui n’ont pas lu le livre risquent de ne rien comprendre. En effet pas mal d’explications données dans les ouvrages ne sont que survolées dans les films. Dommage car tout le monde ne lit pas les livres (ou ne lit pas les livres avant d’avoir vu les films).
    J’ai lu les livres il y a trop longtemps pour remarquer toutes les différences, mais une chose est sûre, la fin n’a rien à voir avec le livre. Au point que l’on ne peut s’empêcher de s’inquiéter sur ce qui va être fait du troisième tome, d’autant plus que je ne vois pas du tout l’utilité de ces modifications.
    Enfin, le troisième film, 1ère partie de la conclusion, nous éclairera peut être sur ces choix !