Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

[Film] Antartica, prisonnier du froid

Antartica, prisonnier du froid affiche.jpg

 

Titre original : Eight Below

 

Réalisé par : Frank Marshall

 

Date de sortie : 26 avril 2006

 

Genre : Aventure, Young Adult

 

Pays d’origine : USA

 

Durée : 2h

 

Casting : Paul Walker, Jason Biggs, Bruce Greenwood…

 

Résumé : Alors qu'ils mènent une expédition scientifique en plein Antarctique, le guide Jerry Shepard et le géologue Davis McClaren sont victimes d'un accident qui aurait pu être fatal si leurs chiens de traîneau ne les avaient pas tirés d'affaire.
Evacués d'urgence dans des conditions extrêmes, Jerry est contraint d'abandonner ses chiens au cœur d'un des hivers les plus redoutables que la zone polaire ait connus.
Livrés à eux-mêmes, les huit animaux vont tenter de survivre dans une nature aussi majestueuse qu'hostile. Incapable d'oublier ses compagnons à quatre pattes, Jerry tente par tous les moyens de retourner sur place, mais les conditions météo l'en empêchent. Face aux pires conditions qui soient, humains et chiens vont tout affronter pour se retrouver...

 

Les récompenses : Le film a été nommé dans la catégorie « Avant-première » au festival du film Jules Verne 2006.

 

Mon avis : Le film est un remake d’un film japonais de 1983, lui-même tiré d’une histoire vraie, bien plus tragique. Dans celle-ci, les chiens, au nombre de 15, sont laissés sur place car une équipe doit remplacer la première. Mais les conditions météo empêchent cette seconde équipe d’atteindre la base. 7 des 15 chiens ne parviennent pas à se détacher et meurent de faim et de froid. Sur les 8 qui ont réussi à se défaire de leurs colliers, seuls deux chiens survivront, après avoir été livrés à eux-mêmes pendant un an.
Comme on a ici un Disney, je le regarde confiante, ça ne finira pas aussi mal ! (Un Disney ne finit JAMAIS aussi mal !!!).
L’histoire de base, à savoir les animaux dans un environnement hostile et leurs humains qui essaient de les retrouver, me fait penser à un autre film Disney : « L’incroyable voyage » dans lequel un chat et deux chiens traversent des régions montagneuses pour rejoindre la maison de leurs maîtres, se croyant abandonnés.
Ici, les chiens sont dans un climat bien plus hostile (base en antarctique, tempête de neige violente) et ils ne doivent pas retrouver simplement leur chemin, mais survivre.

Antartica, prisonnier du froid avec les chiens.jpg

Au fur et à mesure du film, on voit s’afficher la date et le nombre de jours que les chiens ont déjà passés livrés à eux-mêmes : 15 jours, 133 jours, 152…
Ils ont été sympas chez Disney, je n’ai commencé à pleurer qu’à la moitié du film ! Mais je n’ai plus pu m’arrêter…
A chaque fois qu’un moment grave se produisait, je me disais : non, ça va aller, c’est un Disney après tout….
Le pire, ici, c’est l’indifférence de tous. Jerry est le seul à se préoccuper du sort des chiens, à s’en vouloir d’avoir du les laisser.

Antartica, prisonnier du froid Jerry.jpg

Pour tous les autres, les chiens ne sont au final qu’un outil de travail et même si leur perte les peine, ça ne les empêche pas de continuer leur vie tranquillement sans y penser plus que cela. Mais devant l’obstination de Jerry, certains finissent par changer d’avis (plus par amitié pour Jerry que pour les chiens, je pense).
L’attaque de l’otarie géante est percutante même si celle-ci, vue de près, ne m’a pas semblée faire très réelle (bon ok, j’avais les yeux à moitié fermés pendant la scène).
On a beau se douter que dans un Disney, l’histoire ne peut pas être totalement tragique, on ne peut pas s’empêcher de s’angoisser : les chiens seront-ils vivants ? Combien d’entre eux ont-ils survécu ? (D’ailleurs heureusement qu’ils n’ont pas mis en scène exactement l’histoire dont est tiré le film, parce que je crois que je n’y aurais pas survécu !).
A chaque fois que je vois les chiens, je ne peux pas m’empêcher de les compter, mais comme le réalisateur est un sadique, on ne sait jamais si on les voit tous ensemble.

Antartica, prisonnier du froid les chiens.jpg

On parle souvent des yeux de cocker, mais je vous garantis que les yeux de huskies n’ont rien à leur envier !
Pendant la dernière demi-heure, j’avais envie de crier à Jerry et ses amis : Mais bougez-vous !!!! (Ce qui est injuste, ils font ce qu’ils peuvent !).
A la fin, à force de pleurer et de compter et recompter les chiens (je suis têtue), je n’ai carrément plus les yeux en face des trous !
Il ne faut vraiment pas que je vois ce genre de films trop souvent, c’est mauvais pour mon cœur !


 

Écrire un commentaire

Optionnel