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Comédie sentimentale

  • [Film] Un mariage de princesse

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    Titre original : The Princess Diaries 2: Royal Engagement

     

    Réalisé par : Garry Marshall

     

    Date de sortie : 20 octobre 2004

     

    Genre : Romance

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h53

     

    Casting : Anne Hathaway, Julie Andrews, Hector Elizondo, Callum Blue, Chris Pine…

     

    Résumé : Mia est enfin prête à assumer son rôle de princesse de Genovie. Mais alors qu'elle commence à peine à prendre ses marques au palais royal avec sa belle et sage grand-mère Clarisse, elle apprend que ses jours en princesse sont comptés...
    Mia doit perdre sa tiare en échange de la couronne royale. Et comme si les choses n'étaient pas assez compliquées avec ces nouvelles règles, la loi impose aux princesses d'être mariées avant d'être couronnées, sous peine de perdre leur trône...
    Entre prétendants maladroits et beaux gosses insupportables, la quête du parfait mari ne sera pas de tout repos...

     

    Mon avis : Plusieurs années ont passé depuis qu’Amélia a découvert et accepté son rôle de princesse de Génovie.
    Aujourd’hui, elle est une princesse accomplie, (presque) parfaite et elle se prépare à prendre la place de sa grand-mère sur le trône.

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    Mais un arriviste sans scrupules (oui, vous le sentez que j’ai détesté le bonhomme) rappelle au Parlement une loi (totalement injuste, idiote et inutile) qui veut qu’une femme ne puisse pas régner si elle n’est pas mariée (par contre, pas de soucis pour qu’un homme célibataire monte sur le trône).
    Mia a donc un mois pour se marier, sinon c’est le neveu de l’affreux bonhomme susnommé qui sera, de fait, l’héritier du trône.
    Le film a beau regorger de situations à mourir de rire, il n’en aborde pas moins le sujet du mariage arrangé, voire du mariage forcé, puisque Amélia n’a que deux choix : se marier ou perdre sa couronne.

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    Ainsi derrière l’humour, le film dénonce plusieurs situations : Le patriarcat (toujours présent, même quand le souverain est une femme puisque les membres du Parlement sont tous des hommes), mais aussi l’opulence des dirigeants face aux plus pauvres (Amélia s’offusque que les orphelins vivent dans des locaux vétustes alors que la couronne possède un château qui ne sert que pour la villégiature des membres du Parlement).
    J’aime toujours autant Joseph et bien sur la Reine Clarisse. Le sens du devoir est très présent chez ces deux-là, mais c’est quand ils laissent parler leurs émotions que je les préfère.

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    J’ai aussi beaucoup apprécié Andrew, un peu une victime collatérale de toute cette histoire, mais qui est vraiment un homme bien, gentil, attentionné et terriblement compréhensif. Dommage qu’il n’y ait pas d’étincelles entre lui et Amélia car c’est une perle rare.
    Même s’il est plus moqueur, plus casse-pied, j’ai beaucoup apprécié Nicolas, ce jeune homme manipulé par son oncle et persuadé par lui d’être réellement un meilleur choix. Ce n’est pas le gout du pouvoir qui le motive mais l’amour de son pays.

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    C’est donc difficile de le détester.
    Après, c’est un Disney, donc dès la 1ère demi-heure de film, on sait très bien comment tout ça va finir. Mais après tout, « ce qui compte, ce n’est pas la destination, c’est le voyage » (Robert Louis Stevenson)



  • [Film] Le plan B

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    Titre original
     : The back-up plan

     

    Réalisé par : Alan Poul

     

    Date de sortie : 19 mai 2010

     

    Genre : Comédie sentimentale

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h47

     

    Casting : Jennifer Lopez, Alex O’Loughlin, Anthony Anderson, Michaela Watkins, Danneel Ackles…

     

    Résumé : Lassée d’attendre un hypothétique Prince Charmant, Zoe a décidé de faire un bébé toute seule. Le jour même de l’insémination, elle rencontre Stan, qui pourrait bien être l’homme dont elle rêvait… Zoe se rend vite compte que démarrer à la fois une grossesse et une histoire d’amour est plutôt compliqué, surtout lorsque l’homme n’est pas le père de l’enfant, et qu’en plus il ne sait même pas qu’elle est enceinte… De son côté, Stan a bien du mal à comprendre Zoe, qui tente de cacher les premiers signes de sa grossesse. Ils ne savent rien l’un de l’autre, chacun a ses propres doutes, le bébé sera bientôt là et la vie s’acharne à les placer dans les situations les plus impossibles… Tout le monde peut tomber amoureux, se marier et avoir un bébé. Mais prendre les choses à l’envers et commencer par le bébé, c’est une autre aventure…

     

    Mon avis : Quelle femme ne s’est jamais demandé si « le bon », ce mec pas parfait en soi mais parfait pour elle, existait vraiment ?
    Et quand le désir d’enfant se fait cruellement ressentir, doublé du tic tac menaçant de cette saleté d’horloge biologique, combien de femmes se désespèrent de passer le cap après lequel il faut faire le deuil de la maternité ?
    C’est un peu ce qui arrive à Zoé, qui décide de prendre les choses en main et de se passer de ce satané prince Charmant qui se fait attendre (Faut dire aussi qu’elle est dans un pays où elle a accès à ce type de choix).

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    Mais le destin est un petit farceur.
    Zoé à peine inséminé, voilà-t-il pas qu’elle tombe sur le beau Stan. Oui, le mec parfait pour elle (mais pas parfait tout court) dont on parlait plus haut.
    Remarquez que le mec a les reins solides : il rencontre une fille, 3h plus tard elle est enceinte et il ne fout pas illico le camp en Papouasie-Nouvelle-Guinée ! Rien que pour ça, il mérite un prix !

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    Ce film est à la fois une comédie et une romance.
    J’aime beaucoup Jennifer Lopez dans ce type de film mais je ne connaissais pas vraiment Alex O’Loughlin qui interprète Stan. Et pourtant, il n’est pas désagréable à regarder ce monsieur !
    Bien que les gags n’aient rien de très original, ils fonctionnent et le film passe à toute vitesse.
    J’ai beaucoup aimé la grand-mère de Zoé, mais j’ai regretté qu’on la voie si peu.
    Un film léger et divertissant, qui en fait parfois un peu trop, mais avec lequel on passe néanmoins une bonne soirée.


  • [Film] Père et fille

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    Titre original : Jersey girl

     

    Réalisé par : Kevin Smith

     

    Date de sortie : 11 août 2004

     

    Genre : Comédie sentimentale

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h43

     

    Casting : Ben Affleck, Liv Tyler, Raquel Castro, George Carlin…

     

    Résumé : A Manhattan, Ollie Trinke était un publiciste branché qui avait tout pour être heureux jusqu'à la mort soudaine de sa femme. Seul avec un bébé sur les bras, Ollie craque. Congédié sans cérémonie, le voilà obligé de s'éloigner de New York et d'aller loger chez son père, dans la banlieue du New Jersey où il avait passé toute sa jeunesse.
    Désormais, il se contente d'assurer le quotidien, sacrifiant son temps et son énergie à un boulot ingrat et sans avenir. Seule consolation : sa petite fille, Gertie, qu'il adore et qui croit avoir déniché le paradis dans le New Jersey.
    Un jour, en louant pour la millième fois le film favori de la fillette, Ollie fait la connaissance de Maya. Belle, intelligente, et douée d'une forte personnalité, elle ne tarde pas à entrer dans sa vie et à l'inviter à un sérieux examen de conscience...

     

    Mon avis : Père et fille est un joli film sur la paternité. Ben Affleck est parfait dans le rôle de ce type un peu paumé qui a tout perdu.
    J’ai lu que Bruce Willis avait été envisagé pour ce rôle, mais, même si j’adore cet acteur, je pense qu’il ne dégage pas assez vulnérabilité (die Hard quoi !) pour être crédible dans le rôle de Ollie Trinke.

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    Raquel Castro, qui interprète la petite Gertie est adorable et remarquablement talentueuse pour son âge.

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    Même si son rôle est souvent léger et amusant, George Carlin, qui interprète le rôle du père d’Ollie, m’a émue à plusieurs reprises.

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    On voit bien qu’Ollie souffre d’avoir perdu les avantages de sa trépidante vie New Yorkaise mais il semble ne pas comprendre que sa vie d’avant n’est pas compatible avec la relation privilégiée qu’il entretient avec sa fille.
    Par contre, la petite Gertie, malgré son jeune âge, semble comprendre instinctivement qu’un retour à New York sonnerait le glas de l’enfance quasi-idyllique qu’elle vit.
    Et vu le caractère de la petite teigne, les ambitions d’Ollie ne vont pas passer comme une lettre à la poste.
    Ollie va devoir en fait choisir entre une vie de luxe, de sortie, bref, une vie à peine plus évoluée que celle d’un adolescent, et une vie d’adulte qui prend ses responsabilités en se préoccupant plus de la jeune vie qui dépend de lui que de ses propres désirs.
    Enfin il y a Maya. Libérée, amusante, dynamique, elle entre dans la vie d’Ollie comme une tornade mais sans jamais lui mettre la pression ou entrer dans le chantage affectif.

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    C’est un film sentimental mais pas mièvre, un film émouvant et drôle à la fois.



    Désolée, pas trouvé en VF

  • [Film] Cinquante nuances plus claires

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    Titre original
     : Fifty Shades Freed

     

    Réalisé par : James Foley

     

    Date de sortie : 07 février 2018

     

    Genre : Romance

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h46

     

    Casting : Dakota Johnson, Jamie Dornan,

     

    Résumé : Pensant avoir laissé derrière eux les ombres du passé, les jeunes mariés Christian et Ana profitent pleinement de leur relation tortueuse et partagent une vie de luxe. Mais alors qu’Anastasia commence tout juste à s’adapter à son nouveau rôle de Madame Grey et que Christian s’ouvre finalement à elle, de nouvelles menaces viennent mettre en péril leur vie commune avant même qu’elle n’ait débuté. 

     

    Mon avis : Alors que le livre est certainement le plus riche en événements de la trilogie, paradoxalement ce film est le plus court des trois.
    De nombreuses scènes ont ainsi été raccourcies ou carrément supprimées. Ce qui parfois rend plus superficiels les personnages car les raisons profondes de leurs réactions ne sont pas traitées.
    La trame du livre est plutôt bien respectée. Contrairement à certaines adaptations où on se dit que des scènes ont été inventées pour remplacer d’autres qui ont été supprimées, ici, les scènes présentes dans le film le sont dans le livre. Mais parfois, elles sont comme survolées.
    Ana s’affirme encore un peu plus dans ce volet, n’hésitant pas à remettre vertement Christian à sa place quand il va trop loin dans son besoin de contrôle.
    D’ailleurs, s’il y a une chose qui m’a énervée dans le livre comme dans le film, c’est le fait que les gardes du corps que Christian impose à Ana (suite à diverses menaces) la traitent parfois comme une enfant qu’ils doivent surveiller. Quand elle veut se déplacer, aller voir une amie, ils commencent par refuser systématiquement au prétexte que Mr Grey leur a donner des instructions, puis, quand Ana ne leur laisse pas le choix, ils s’empressent de prévenir Christian des faits et gestes de sa femme. Je n’ai pas réussi à comprendre comment Ana, qui le remet à sa place, déserte le lit conjugal pour lui donner une leçon, n’en fait qu’à sa tête la plupart du temps, peut supporter d’être ainsi placer sous surveillance.

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    Dans ce tome, les scènes sexuelles sont mises en arrière-plan au profit de scènes plus familiales, du quotidien

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    et surtout aux problèmes que Jack Hyde continue à causer, passant à la vitesse supérieure dans la haine qu’il voue à Christian et Ana. J’ai d’ailleurs trouvé que le scénario montraient bien l’étendu des problèmes psychologiques de Jack en quelques phrases bien placées.

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    Petit reproche sur le scénario, quand le docteur appelle Ana pour lui dire qu’elle a raté son RDV pour faire sa piqûre contraceptive, j’ai trouvé dommage que cette info tombe comme un cheveu sur la soupe quand, dans le film précédent, ils ne parlaient que de pilule. Il aurait été de laisser en place la scène ou Ana se décide pour cette contraception, histoire que les gens qui n’ont pas lu le livre ne se demandent pas de quoi il s’agit !
    Comme dans le second tome, j’ai regretté que la dimension psychologique de Christian ne soit pas mieux exploité, mais de toute évidence, le réalisateur ne voulait surtout pas donner matière à réfléchir.
    Mais il réussit quand même à atteindre son but : divertir et clôturer cette trilogie de manière satisfaisante.
    Bien sûr, en ayant lu les livres, on trouvera toujours que le film n’est pas assez complet, mais au final, on a quand même là une belle conclusion.



  • [Film] Orgueil et préjugés

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    Titre original : Pride and Prejudice

     

    Réalisé par : Joe Wright

     

    Date de sortie : 18 janvier 2006

     

    Genre : Comédie sentimentale

     

    Pays d’origine : France, Angleterre, USA

     

    Durée : 2h07

     

    Casting : Keira Knightley, Matthew MacFadyen, Talulah Riley…

     

    Résumé : Dans un petit village d'Angleterre, sous le règne de George III, Mrs. Bennet veut marier ses filles afin de leur assurer un avenir serein. L'arrivée de nouveaux voisins, Mr. Bingley et son ami Mr. Darcy, plonge Jane et Elisabeth dans des affaires de cœur tumultueuses.

     

    Mon avis : Le pari était risqué. Réadapter Orgueil et préjugés après l’excellente adaptation de 1995 avec Jennifer Ehle et Colin Firth n’était pas la voie de la facilité et il est vrai que le film souffre de sa comparaison avec la mini-série de 1995.
    Les dialogues sont bien menés et reflètent bien le style et les discours de l’époque, je n’ai rien à redire non plus sur le jeu des acteurs.
    En revanche j’ai eu plus de mal avec les caractères des personnages. La mère est exaspérante et c’est peut-être la seule qui est bien représentée avec sa fille Lydia. Jane est parfois assez sèche avec sa sœur, chose qu’elle ne fait pas dans le livre, restant toujours douce et conciliante. Elisabeth, elle, est un peu trop vive. Elle s’emporte, crie sur sa famille, dit à sa mère que sa sœur doit avoir honte d’avoir une mère pareille, bref tout un tas de paroles que l’Elisabeth Bennet du roman n’aurait jamais prononcé de manière aussi crue. Il ne faut pas oublier qu’on est au début du XIXème siècle et que les adolescentes ne se comportent pas comme aujourd’hui.

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    Celui avec lequel j’ai eu le plus de mal est sans contexte le père. Si j’aime beaucoup le jeu de Donald Sutherland dans le rôle, le personnage de Mr Bennet est bien moins soucieux des conventions que cette interprétation-là.

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    Ici Mr Bennet cède assez rapidement aux caprices de sa femme alors que dans le livre, comme dans la mini-série, il s’amuse de la voir s’échauffer devant son refus de se plier à ses désirs.
    J’ai regretté aussi le choix de réduire voire de supprimer certaines scènes. Ainsi le rôle des sœurs de Mr Bingley est réduit comme peau de chagrin, l’une d’elle ayant carrément disparue, et avec elle toutes les scènes concernant les sœurs, Gorgianna ne fait qu’une apparition inutile… bref, on a parfois l’impression d’avoir sauté des chapitres.
    Probablement que ceux qui n’ont ni lu le livre, ni vu la mini-série de 1995, n’auront pas été aussi gênés que les autres.
    En résumé, c’est un film qui se laisse voir, mais qui n’a pas réussi à se hisser à la hauteur de son petit frère de 1995 !


  • [Film] Sortilège

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    Titre original : Beastly

     

    Réalisé par : Daniel Barnz

     

    Date de sortie : 6 juillet 2011

     

    Genre : Comédie romantique, fantastique

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h23

     

    Casting : Vanessa Hudgens, Alex Pettyfer, Mary-Kate Olsen

     

    Résumé : Superficiel et trop gâté, Kyle, 17 ans, est le garçon le plus populaire de son lycée. Obsédé par son image et sa notoriété, il va s’en prendre à la victime de trop… Pour s’amuser, Kyle cherche à humilier Kendra, une fille gothique de sa classe que la rumeur dit être une sorcière. La jeune fille décide de lui donner une bonne leçon et lui jette un sort qui le transforme en un monstre aussi hideux à l’extérieur qu’il l’est à l’intérieur. Victime du sortilège, Kyle a un an pour trouver quelqu’un qui puisse l’aimer sincèrement malgré son apparence, sinon il restera un monstre à jamais. Son seul espoir repose sur une fille discrète qu’il n’avait jamais remarquée jusqu’à présent, Lindy…

     

    Mon avis : Version moderne et adolescente de la belle et la bête, Sortilège a un scénario bien ficelé et pas trop « bourrin » comme on peut le reprocher à ce type d’adaptation.
    J’ai beaucoup aimé cet univers où la seule touche de magie est le sort lancé à Kyle par la sorcière Kendra. Ici, donc, pas de serviteur magique qu’ils soient invisibles ou constitués d’objets enchantés, mais un professeur particulier aveugle et une gouvernante jamaïcaine ayant été forcée de laisser ses trois enfants au pays pour venir travailler aux USA.

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    Kyle est un ado imbuvable, orgueilleux, cruel, arrogant… mais je dois avouer que quand on voit son père, on comprend que le gamin ait tourné ainsi… Quel exemple pour son fils ! Après avoir humilié Kendra pour s’amuser, il va s’en mordre les doigts car la réputation de sorcière de l’adolescente n’est pas usurpée. Pour punir Kyle de son attitude, elle le rend aussi hideux à l’extérieur qu’il l’est à l’intérieur.

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    Très vite, son père, pour qui la belle gueule est plus important que tout, exile son fils dans une maison de ville à l’écart du centre, où il est censé vivre avec lui. Mais l’air de rien, d’annulation en report, il fait en sorte de ne plus se trouver en présence du « monstre » qu’est devenu son enfant et qui lui fait horreur. On voit la mentalité du mec qui préfère l’apparence à son propre fils.

    Quand à « Belle », ici c’est Lindy, fille d’un type paumé, toxicomane, qui se met un dangereux criminel à dos, lequel menace la vie de l’adolescente. Kyle, présent sur les lieux lors de l’affrontement, oblige le père à lui confier sa fille. Dire que celle-ci n’apprécie pas la situation est un euphémisme. Elle se cloître dans sa chambre et n’adresse pas la parole à Kyle, qui refuse de la laisser le voir.

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    J’ai beaucoup aimé les différentes scènes où Kyle tente d’amadouer Lindy en lui offrant des cadeaux. Le voir essayer d’offrir des choses chères, puisqu’il a toujours appris à flatter plutôt qu’à s’interroger sur les autres, et les réactions dédaigneuses de Lindy sont hilarantes et on plaint ce pauvre garçon qui n’est pas au bout de ses peines.
    Au fil des jours, Kyle change en profondeur, on voit qu’il se détache de son père et par la même occasion des « valeurs » qu’il lui a inculqué.
    Comme dans la belle et la bête, Kyle comprend ses erreurs assez vite mais le sort est déjà lancé et il doit aller jusqu’à son terme. Le fait de comprendre que son attitude était lamentable ne suffit pas à l’absoudre.
    Bon, après, bien sûr, quiconque a vu la belle et la bête se doute de la fin, mais peu importe, le film est agréable à voir et il y a des éléments originaux qui sont sympas à découvrir.



  • [Film] A tout jamais, une histoire de Cendrillon

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    Titre original : Ever After

     

    Réalisé par : Andy Tennant

     

    Date de sortie : 10 février 1999

     

    Genre : Comédie romantique

     

    Pays d’origine : USA, France

     

    Durée : 2h01

     

    Casting : Drew Barrymore, Anjelica Huston, Jeanne Moreau, Dougray Scott, Melanie Lynskey, Megan Dodds…

     

    Résumé : Adaptation moderne de la célèbre légende qui connaît dans le monde près de cinq cents versions dont la première serait d'origine chinoise et liée à la passion bien connue de ce peuple pour les petits pieds. Dans cette version, Danielle, l'héroïne, n'a rien d'une victime et décide de son propre chef de rester dans la maison paternelle après la disparition de son père, entre sa marâtre Rodmilla et ses deux sœurs Marguerite et Jacqueline. Cette Cendrillon est belle, libre et surtout éminemment spirituelle et cultivée. Elle saura séduire le futur héritier du trône de France.

     

    Mon avis : Pour une fois on voit une version de Cendrillon sans magie. La marraine bonne fée est remplacée par Leonard de Vinci, invité à la cour de France et, sur les deux demi-sœurs, l’une est vraiment gentille avec Danielle même si elle ne peut guère le montrer en public.
    Le prince ne rencontre pas Cendrillon lors d’une unique soirée au bal au terme de laquelle il est subitement fou d’amour. Non, ici, le prince, tourmenté par la pression mise sur lui de conclure un mariage politique avec l’Espagne, rencontre Danielle, qui s’est déguisée en dame de la noblesse pour sauver un serviteur et tous deux tissent des liens. Mais l’amour ne leur explose pas à la figure d’un seul coup.

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    Leur fortune étant dilapidée, tout comme dans le conte, on comprend, ici, comment la belle-mère de Cendrillon fait pour garder son train de vie.

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    La scène d’introduction à l’histoire, avec Jeanne Moreau dans le rôle d’une reine vieillissante voulant rétablir auprès des frères Grimm l’histoire de celle qui a inspiré le conte de Cendrillon est très bien faite, j’ai beaucoup aimé.
    Dans cette version on est plus dans une pseudo-réalité historique. On sait déjà que le prince est l’héritier de France alors que dans le conte on parle de royaume sans jamais préciser lequel. La reine précise que le divorce n’existe qu’en Angleterre, et elle en parle comme d’une nouveauté, donc on doit pouvoir situer l’histoire vers la seconde moitié du XVIème siècle (avec beaucoup d’imagination car le roi s’appelant François et le prince Henri, cela voudrait dire que le prince est Henri II et qu’on a perdu Catherine de Medicis en route ^^).
    Danielle est moins tarte que la plupart des Cendrillon qui se contentent de pleurer dans le giron des souris sur la méchanceté du monde. Là, elle se rend bien compte de la méchanceté de sa belle-mère et de Marguerite et de l’injustice du monde dans lequel elle vit, mais elle refuse de se laisser abattre.
    Puisque j’ai vu le film en plein mois des contes, je le classe sans hésitation dans la case : revisite réussie !



  • [Film] Un mariage de rêve

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    Titre original : Easy Virtue

     

    Réalisé par : Stephan Elliott

     

    Date de sortie : 06 mai 2009

     

    Genre : Comédie sentimentale

     

    Pays d’origine : Canada, Royaume-Uni

     

    Durée : 1h36

     

    Casting : Jessica Biel, Ben Barnes, Kristin Scott Thomas, Colin Firth, Kimberley Nixon, Katherine Parkinson, Kris Marshall, Christian Brassington…

     

    Résumé : Les années 20 avaient rugi... les années 30 devaient swinguer !

    John Whittaker, jeune Anglais de bonne famille, tombe fou amoureux de Larita, superbe aventurière américaine. Il l'épouse sur le champ et la ramène dans le manoir de ses parents. Si Mr Whittaker n'est pas insensible au charme de sa belle-fille, l'allergie est instantanée chez Mrs Whittaker.

     

    Mon avis : La première chose, et après promis j’arrête avec ça (du moins pour ce film, je ne promets rien pour les autres) : C’EST QUOI CE TITRE ????
    Expliquez-moi un peu comment on est passé d’Easy vertue (petite vertu) à Un mariage de rêve ?
    Enfin, moi je dis ça…
    A part cet insignifiant (mais Ô combien énervant… oui oui, j’arrête) petit détail, le film est une vraie pépite.
    Déjà les acteurs sont vraiment géniaux. Bon évidement je ne parle pas de Colin Firth ou de Kristin Scott-Thomas, eux, on savait déjà qu’ils étaient géniaux, mais Jessica Biel a été une heureuse surprise. Elle campe l’américaine, féministe avant l’heure, refusant de se plier à des traditions ridicules, aux prises avec une famille anglaise que la matriarche dirige d’une main de fer, avec beaucoup de justesse.

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    Ses seuls alliés sont bien faibles face à la sèche et acariâtre Veronica Whitaker interprétée par une Kristin Scott-Thomas quasiment méconnaissable :

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    Il s’agit du jardinier, qu’on voit peu, du majordome très pince sans rire (Kris Marshall)

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    et du père de famille (Colin Firth), un homme lassé de tout, qui ne parvient pas à pardonner, ni à se pardonner d’ailleurs, la mort de tant de jeune gens pendant la guerre, quatorze ans plus tôt.

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    Entre les piques de ces deux-là, le caractère épouvantable de Mme Whitaker qui frôle l’apoplexie à chaque fois que Larita ouvre la bouche, et le regard à la fois désabusé et amusé que porte sur l’affaire les amis et voisin Philippe et Sarah, on passe la quasi-totalité du film à rire.

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    Quelques séquences d’émotions sont présentes, à la fois pour faire avancer l’histoire et pour reposer un peu nos côtes fragilisées par le rire.
    La scène du tango est en passe de devenir une scène culte. Non seulement la danse en elle-même est splendide, mais on sent bien tous les non-dits existants entre les différents protagonistes, on voit presque les rouages dans le cerveau de chacun d’eux qui conduit à la scène finale. Celle-ci n’aurait pas pu être différente dans être en totale contradiction avec les caractères de tous les personnages.
    La seule chose que je regrette est de ne pas pouvoir voir ce film en VO car il y a des expressions anglaises intraduisibles et je pense que malgré un fantastique travail de traduction, on y perd beaucoup.



  • [Film] Fashion victime

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    Titre original : Sweet Home Alabama

     

    Réalisé par : Andy Tennant

     

    Date de sortie : 11 décembre 2002

     

    Genre : Comédie sentimentale

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h49

     

    Casting : Reese Witherspoon, Josh Lucas, Patrick Dempsey, Candice Bergen, Jean Smart, Fred Ward, Mary Kay Place…

     

    Résumé : Melanie Carmichael a tout pour être heureuse : arrivée d'Alabama il y a sept ans, elle est aujourd'hui la styliste la plus en vue de New York. Elle fréquente le fils du maire de New York qui ne tarde pas à faire sa demande en mariage. Mais avant de s'engager, elle doit régler discrètement un tout petit détail : Jake, son mari, resté en Alabama. Contrainte d'obtenir rapidement sa signature pour le divorce, elle retourne dans sa ville natale. Le retour aux sources ne se fait pas sans heurts, et rapidement ce qui ne devait être qu'une formalité devient un vrai casse-tête sentimental.

     

    Mon avis : Mélanie incarne la réussite : la jeune femme d’un bled paumé du fin fond de l’Alabama qui réussit à New York et devient la styliste incontournable !
    Elle sort avec le plus beau parti de la ville et vient d’accepter sa demande en mariage.

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    Tout devrait donc aller pour le mieux dans le meilleur des mondes, même en prenant en compte une belle-mère pas franchement emballée de voir son fils épouser une provinciale, mais Mélanie a omit de dire quelques petites choses à son fiancé.
    Tout d’abord, qu’elle vit sous un faux nom, que son cv est aussi faux que la plastique des femmes Kardashian et qu’elle n’est pas la fille d’un provincial, certes, mais riche comme Crésus. Non. Elle est la fille unique d’un couple de pecnos dont la principale activité est respectivement les confitures et les reconstitutions des batailles de la guerre de sécession. De toute évidence, elle a honte d’eux et de sa ville natale (faut reconnaitre qu’ils sont bien lourds et sans aucune classe) mais est aussi blessée qu’ils considèrent son ascension à New York un peu comme une trahison. Ses parents ne sont jamais venus la voir, alors même qu’elle leur a envoyé des billets d’avion, ses anciens amis se moquent d’elle, de ses tenues, de son métier…
    Mais la chose qu’elle a surtout évité de révéler à son fiancé, c’est qu’elle est déjà marié à un gars du coin (quand elle raconte comment s’est déroulé son mariage, on comprend qu’elle n’ait pas hésité à ficher le camp aussi vite que possible).

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    J’ai eu beaucoup de mal avec les personnages secondaires. La mère n’a pas l’air de savoir ce qu’elle veut : d’un côté elle refuse d’aller voir sa fille à New York et d’un autre elle ne veut pas qu’elle vienne en Alabama au risque de replonger dans une vie qu’elle ne veut pas la voir vivre.
    Le père, lui, est plus clair, mais aussi plus égoïste : il adore son gendre, et voudrait que sa fille cesse de se comporter en Yankee et rentre au bercail faire la bonne petite épouse de plouc.
    Bon c’est vrai que l’exaspération que ressent Mélanie devant le refus obstiné de Jack de signer les papiers du divorce la pousse à se montrer cruelle envers ses anciens amis.
    J’ai aussi trouvé que ses sentiments pour jack ne refont surface que quand elle se rend compte qu’il gagne bien sa vie et qu’il a fait son chemin.
    La fin est sans surprise, une telle comédie sentimentale ne pouvait finir que d’une seule manière, mais on passe quand même un excellent moment.



  • [Film] Cinquante nuances plus sombres

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    Titre original : Fifty Shades Of Grey 2: Fifty Shades Darker

     

    Réalisé par : James Foley

     

    Date de sortie : 08 février 2017

     

    Genre : Romance

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h58

     

    Casting : Dakota Johnson, Jamie Dornan, Bella Heathcote, Kim Basinger, Eric Johnson, Marcia Gay Harden,

     

    Résumé : C’est un Christian blessé qui tente de reconquérir Anastasia. Cette dernière exige un nouveau contrat avant de lui laisser une seconde chance. Mais une ombre surgit du passé de Christian et plane sur les deux amants, déterminée à détruire un quelconque espoir de vie commune.

     

    Mon avis : J’ai bien aimé le fait que la psychologie de Christian soit un peu plus mise en avant même si certaines des scènes qui n’ont pas été conservée me paraissaient importantes. Ainsi j’ai regretté l’absence du docteur Flynn, pourtant au casting. En effet, il me parait important qu’Ana sache que selon le docteur Christian n’est pas un sadique, comme il le pense, mais simplement un homme qui a tant souffert qu’il a besoin d’avoir un contrôle absolu sur les choses et les gens. De la même manière, le fait que ce soit Ana qui abandonne l’idée du voyage à New York n’est pas révélateur de la psychologie des personnages. Dans le livre Ana veut absolument faire ce voyage et Christian le fait annuler par son patron en usant de ses relations. Les messages entre Christian et Ana, messages qui sont ensuite lus par Jack et provoquent sa colère et l’agression de Ana manquent également. Tout comme la scène ou Ana raccroche au nez de Christian pour qu’il vienne voir Leila à son boulot, scène qui montre combien Ana a décidé de se battre contre le contrôle que Christian essaie d’exercer sur elle, quitte à le retourner contre lui.
    Ana est plus détendue, plus affirmée.

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    Elle ose dire ce qu’elle ne veut pas et ce qu’elle veut, et Christian a intérêt à ne pas jouer au plus malin avec elle parce que maintenant, elle se rebiffe. Elle s’épanoui aussi dans son nouveau travail, même s’il est parfois source de stress (surtout avec les comportements de Christian et de Jack).
    Christian apparaît moins sûr de lui, il a vu qu’Ana était capable de le quitter et qu’il était donc en permanence sur le fil du rasoir.

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    Ana le fait se remettre en question et les souvenirs de sa petite enfance remontent à la surface sous forme de cauchemars. Ana tient aussi à lui faire comprendre que la relation qu’il a eu avec Elena, l’amie de sa mère, si elle lui a permis de ne pas totalement partir en vrille, n’avait rien de normal et que cette Elena le considère comme lui appartenant.

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    Il faut qu’il coupe les ponts avec ce passé là et qu’il se réconcilie avec son passé avec sa mère biologique. Grace à Ana, il commence à l’envisager.
    En parallèle, on sent une histoire plus sombre qui se dessine avec l’ombre d’une personne qui semble vouloir détruire le couple.
    Même sans avoir lu les livres, la dernière scène du film laisse entendre que le troisième volet ne sera pas un long fleuve tranquille et que Christian et Ana n’ont pas fini d’en baver !