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[Film] Un mariage de rêve

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Titre original : Easy Virtue

 

Réalisé par : Stephan Elliott

 

Date de sortie : 06 mai 2009

 

Genre : Comédie sentimentale

 

Pays d’origine : Canada, Royaume-Uni

 

Durée : 1h36

 

Casting : Jessica Biel, Ben Barnes, Kristin Scott Thomas, Colin Firth, Kimberley Nixon, Katherine Parkinson, Kris Marshall, Christian Brassington…

 

Résumé : Les années 20 avaient rugi... les années 30 devaient swinguer !

John Whittaker, jeune Anglais de bonne famille, tombe fou amoureux de Larita, superbe aventurière américaine. Il l'épouse sur le champ et la ramène dans le manoir de ses parents. Si Mr Whittaker n'est pas insensible au charme de sa belle-fille, l'allergie est instantanée chez Mrs Whittaker.

 

Mon avis : La première chose, et après promis j’arrête avec ça (du moins pour ce film, je ne promets rien pour les autres) : C’EST QUOI CE TITRE ????
Expliquez-moi un peu comment on est passé d’Easy vertue (petite vertu) à Un mariage de rêve ?
Enfin, moi je dis ça…
A part cet insignifiant (mais Ô combien énervant… oui oui, j’arrête) petit détail, le film est une vraie pépite.
Déjà les acteurs sont vraiment géniaux. Bon évidement je ne parle pas de Colin Firth ou de Kristin Scott-Thomas, eux, on savait déjà qu’ils étaient géniaux, mais Jessica Biel a été une heureuse surprise. Elle campe l’américaine, féministe avant l’heure, refusant de se plier à des traditions ridicules, aux prises avec une famille anglaise que la matriarche dirige d’une main de fer, avec beaucoup de justesse.

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Ses seuls alliés sont bien faibles face à la sèche et acariâtre Veronica Whitaker interprétée par une Kristin Scott-Thomas quasiment méconnaissable :

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Il s’agit du jardinier, qu’on voit peu, du majordome très pince sans rire (Kris Marshall)

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et du père de famille (Colin Firth), un homme lassé de tout, qui ne parvient pas à pardonner, ni à se pardonner d’ailleurs, la mort de tant de jeune gens pendant la guerre, quatorze ans plus tôt.

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Entre les piques de ces deux-là, le caractère épouvantable de Mme Whitaker qui frôle l’apoplexie à chaque fois que Larita ouvre la bouche, et le regard à la fois désabusé et amusé que porte sur l’affaire les amis et voisin Philippe et Sarah, on passe la quasi-totalité du film à rire.

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Quelques séquences d’émotions sont présentes, à la fois pour faire avancer l’histoire et pour reposer un peu nos côtes fragilisées par le rire.
La scène du tango est en passe de devenir une scène culte. Non seulement la danse en elle-même est splendide, mais on sent bien tous les non-dits existants entre les différents protagonistes, on voit presque les rouages dans le cerveau de chacun d’eux qui conduit à la scène finale. Celle-ci n’aurait pas pu être différente dans être en totale contradiction avec les caractères de tous les personnages.
La seule chose que je regrette est de ne pas pouvoir voir ce film en VO car il y a des expressions anglaises intraduisibles et je pense que malgré un fantastique travail de traduction, on y perd beaucoup.



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