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  • [Livre] Des morts si proches

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    Lecture terminée le : 15 novembre 2020

     

    Résumé : Durant l’enquête sur la mort d’un jeune garçon renversé par une voiture qui a pris la fuite, la détective de la Criminelle de Seattle, Tracy Crosswhite, fait une découverte surprenante : le suspect est un militaire en service actif sur une base navale locale. Après la disparition d’une pièce à conviction cruciale, l’homme est disculpé par un tribunal militaire. Mais Tracy a conscience de ne pouvoir tourner le dos à ce type d’injustice.
    Lorsqu’elle découvre les liens du chauffard avec une récente épidémie d’overdoses d’héroïne, elle comprend qu’il ne s’agit pas simplement d’une affaire où l’armée protège les siens. Le problème est plus profond et le suspect ne travaillait pas seul. En approchant de la vérité derrière cette insidieuse conspiration, elle se met elle-même en danger. Et les seules personnes sur lesquelles elle peut compter sont peut-être celles auxquelles elle ne peut plus faire confiance.


    Auteur : Robert Dugoni

     

    Edition : Thomas & Mercer

     

    Genre : Thriller

     

    Date de parution : 12 Mars 2019

     

    Prix moyen : 10€

     

    Mon avis : Cette fois-ci, on ne va pas avoir des alternances passé/présent mais deux enquêtes bien distinctes que l’on va suivre chacune leur tour.
    D’un côté, Tracy enquête sur un accident de la route avec délit de fuite dans lequel un enfant d’une douzaine d’années a trouvé la mort ; de l’autre, Del un des enquêteurs qui travaille avec Tracy cherche à trouver le responsable de l’overdose qui a tué sa nièce et ce faisant se rend compte qu’une nouvelle héroïne mortelle circule en ville.
    L’enquête concernant l’overdose a une tournure très personnelle et derrière l’enquête classique on s’inquiète de la réaction de Del lorsqu’il mettra la main sur les responsables. Tracy fait d’ailleurs plusieurs fois état de son inquiétude et de son incompréhension que Nolasco ait autorisé Del à enquêter même si ce dernier le fait de manière officieuse car l’enquêteur officiel est son équipier.
    D’ailleurs, en partant de Nolasco, je l’ai trouvé moins pénible que d’habitude dans cet opus. A-t-il compris qu’il allait finir par mettre sa carrière en danger et que pourrir la vie de Tracy pour le plaisir n’en valait pas la peine ? Ou prend-t-il des forces pour le prochain round ? En tout cas, je ne désespère pas de le voir commettre une erreur qui lui attirera les pires ennuis du monde !
    Tracy rencontre des difficultés dans son enquête, son principal suspect étant un marines, la Navy et le NCIS ne tardent pas à s’en mêler et Tracy se heurte rapidement à l’avocate de la défense de l’armée.
    Au fil des deux enquêtes, Des éléments laissent à penser que les deux enquêtes ne sont pas si distinctes que ça. Et plus Tracy enquête, plus le danger augmente.
    Sur un plan plus personnel, Tracy rencontre des difficultés pour tomber enceinte et le médecin lui déclare sans trop de ménagement qu’elle est un peu trop âgée (A peine plus de 40 ans), heureusement elle a le soutien absolu de Dan, toujours aussi parfait ! Alors bien sûr, il y en aura qui diront que ce qui nous intéressent c’est l’enquête et pas la vie privée des enquêteurs, mais je trouve que les réduire à des machines à enquêter enlèvent beaucoup de l’intérêt qu’on leur porte (et puis les mêmes se plaindraient, dans ce cas du manque de profondeur des personnages). En plus, je trouve le problème de conception de Tracy très actuel dans la mesure où on demande aux femmes d’avoir une carrière pour ensuite leur reprocher d’avoir trop tarder à faire des enfants (cela dit, comme la société n’a pas peur de la contradiction, elle reprochera tout autant à une femme d’avoir fait des enfants avant de faire une carrière…).
    Comme d’habitude, Robert Dugoni a très ficelé son histoire et même si certains éléments peuvent facilement être découverts par le lecteur, d’autres prennent par surprise et la manière dont on arrive du point A au point B est toujours aussi fascinant !
    Sans surprise, j’ai dévoré ce roman en un temps record. D’ailleurs je l’ai lu bien plus rapidement que d’autres romans qui avaient un bonne centaine de pages de moins.
    Et encore une fois sans surprise, cette lecture a été un coup de cœur.
    D’un côté j’ai très envie de lire le prochain tome, et d’un autre, comme le tome d’après n’est pas encore traduit, je vais essayer de freiner mes ardeurs (ce qui ne devrait pas être trop difficile vu la taille de ma Pile à Lire !!).

     

    Un extrait : Un ballon de basket gisait dans le caniveau à côté d’un drap blanc étendu sur un corps. En cours de route, Tracy et Kins s’étaient interrogés sur la raison de la présence de la « A team » sur un accident de la circulation, d’ordinaire géré par l’unité d’enquête dédiée. Il était inhabituel qu’on fasse appel à la Criminelle.

    Kins se gara le long du trottoir dans South Henderson Street. Del et Faz s’arrêtèrent derrière eux. L’appel sur le portable de Tracy était venu de Billy Williams, le sergent de la « A team ». Celui-ci avait été contacté par Joe Jensen, le sergent de l’UEA, l’Unité d’enquête des accidents de la circulation.

    — Billy t’a dit ce qu’on faisait là ? interrogea Kins.

    Tracy secoua la tête en signe d’ignorance.

    — L’UEA pense qu’il s’agit d’un délit de fuite. C’est tout ce que je sais.

    Ils descendirent dans le froid, et patientèrent sur le trottoir en attendant que Del et Faz les rejoignent. Les gyrophares peignaient de bleu et de rouge les murs de stuc et les fenêtres et portes barreaudés des commerces locaux. De multiples voitures de patrouille étaient positionnées de biais, bloquant l’accès de Renton Avenue South. Des agents en uniforme munis de gants et de vestes épaisses déroutaient la circulation. Un camion de pompiers et une ambulance faisaient également partie du décor, mais les pompiers et les infirmiers demeuraient immobiles, l’air gelé.

    — Qu’est-ce que tu en penses, de ce que Nolasco ait laissé Del travailler sur le décès de sa nièce ? interrogea Tracy.

    Kins lui lança un regard en coin, avant de poursuivre son examen de la scène.

    — Faz gèrera Del.

    — Il ne devrait pas enquêter dessus.

     

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  • [Livre] Sorcière de chair

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    Lecture terminée le : 17 septembre 2020

     

    Résumé : Australie, 2016.
    Sept ans après un massacre qui a décimé toute une famille, de nouveaux meurtres surviennent à Melbourne. Des homicides si sordides que la Sorcellerie de Chair, taboue depuis les grandes chasses qui ont déchiré le pays, est évoquée.
    Pour Arabella Malvo, lieutenant de la brigade criminelle, ils s’avèrent particulièrement déstabilisants. Pourquoi les victimes lui ressemblent-elles comme des sœurs ? Le meurtrier la connaît-elle ? Pourquoi maintenant ?
    Une chose est sûre : l'abîme qu’elle fuit depuis toutes ces années risque de s’ouvrir à nouveau sous ses pieds. Et cette fois, de l’engloutir pour de bon…


    Auteur : Sarah Buschmann

     

    Edition : Noir d'absinthe

     

    Genre : Fantastique/Thriller

     

    Date de parution : 06 octobre 2018

     

    Prix moyen : 20€

     

    Mon avis : Dès les premières pages, j’ai été happée par cette histoire. Dès le prologue, même !
    Pour moi, le point fort de cette histoire, ce sont ses personnages ambivalents.
    Certains d’entre eux commettent des actes pour le moins répréhensibles et, d’un côté on les comprend quand on considère les horreurs qu’ils ont pu subir dans leur passé et en même temps il est difficile de cautionner leur comportement.
    Dès le début, je me demandais quel était le rapport entre le prologue et Arabella, parce que je me doutais que les meurtres sur lesquels elle enquête n’étaient pas le seul lien. J’avais émis plusieurs hypothèses et je me suis…totalement plantée…
    Ça n’a pas été la seule chose sur laquelle je me suis plantée et qui m’a fait tomber de haut mais sur l’autre chose, j’ai réalisé après coup qu’il y avait des indices et que j’aurais pu deviner.
    L’enquête est d’autant plus complexe qu’Arabella dissimule beaucoup d’éléments pour conserver ses secrets et que son coéquipier est du genre fouineur et têtu. Le pire est que finalement, quand on y réfléchit, il ne fait que son boulot, mais je lui en ai presque voulu (non pas presque, soyons honnête, je lui en ai voulu à mort) de ne pas lâcher l’affaire !
    Les scènes de crimes sont vraiment très détaillées (petites natures s’abstenir), de même que certaines scènes de violence se passant dans le passé.
    En effet, le récit du présent est entrecoupé de scènes se passant dans le passé et dévoilant les horreurs subies par certains personnages. Ces chapitres sont encore plus horribles que l’enquête sur les meurtres ! C’est dire ! Horriblement bons, mais horribles tout de même !
    J’ai fini par découvrir l’identité du coupable grâce à une réflexion qu’à fait Arabella et qui m’a fait me dire : « attends, il y a un truc qui a été dit et qui n’est pas logique ». Et j’avais raison ! Et c’est bien le seul moment du bouquin où j’ai eu raison sur quelque chose !
    L’écriture est vraiment addictive : pas de lourdeur, pas de mots inutilement soutenus qui dénotent dans l’histoire, pas de répétition… bref rien de ce qui me hérisse dans bon nombre de bouquins.
    J’ai également beaucoup aimé l’approche de la sorcellerie qui est expliquée de manière scientifique mais sans qu’on perde pour autant l’attrait qu’exerce la sorcellerie (bon on peut pas vraiment parler de gentilles sorcières… on est plus sur du Maléfique schizophrène que sur du sorcière Glenda).
    Tous les personnages sont ambivalents, même les pires ! Il y a un personnage qui est un parfait salopard, cruel, sadique, il a tout pour lui ce mec, et bien l’auteur arrive à nous faire éprouver (un peu) de peine pour lui à un moment. C’est rageant ! On se sentirait presque mal de tout ce qu’on a pu l’insulter avant de lire ce passage (j’ai dit presque).
    Quant à la fin, non seulement je n’ai rien vu, mais alors vraiment rien vu venir, mais en plus je suis restée figée, tournant la page plusieurs fois (comme si un épilogue supplémentaire allait apparaître comme par magie) en répétant : mais non, mais non…
    Et en même temps, cette fin est juste parfaite mais cruelle, mais parfaite… mais cru… bon vous avez compris !
    Je n’ai pas pu poser ce livre dès la seconde où je l’ai entamé, impossible de m’arrêter de lire et avant même de l’avoir fini, je savais que ça allait être un coup de cœur !
    Ah non, tiens, vous voyez, je disais des bêtises tout à l’heure : y’a un second point sur lequel j’avais raison !
    Maintenant une seule question me taraude : A quand le prochain roman de l’auteur !

     

    Un extrait : La forme prostrée n’avait presque plus rien d’humain. Sa peau décollée grossièrement, encore rattachée aux muscles à certains endroits, formait des paquets spongieux sur le sol. Le couteau avait dérapé à plusieurs reprises, pénétrant les chairs. La femme s’était vidée de son sang avant que le travail n’ait été terminé, laissant certaines parties intactes. Le mollet diaphane, encore entier, se détachait outrageusement de ce corps semblable à une pomme épluchée. Ses épaules, son cou ainsi que son bras droit étaient indemnes.

    La lumière qui traversait les vitres de la coupole au-dessus de leurs têtes embrasait la scène d’un éclat mordant, presque agressif. Le sang prenait une teinte vive, éclaboussant d’un vermeil encore luisant le bois des tables de travail environnantes. Le corps gisait entre deux rangées de longs et fins bureaux. Arabella s’approcha autant qu’elle le put sans salir ses bottes. Une odeur cuivrée imprégnait l’air.

    — Quelle horreur ! s’exclama une voix rauque derrière elle.

    Arabella se tourna vers Nolan, son collègue, qui se frottait la bouche avec la manche de son pull. Son visage, d’une teinte verdâtre, était crispé par une grimace de dégoût. La policière en aurait souri, s’il n’y avait eu cette femme à moins d’un mètre.

    — Je ne crois pas qu’un tel crime ait déjà été commis dans cette ville, murmura Arabella en contournant la masse écarlate.

    — Sûrement pas ! rétorqua Nolan, choqué. Rien de semblable n’a jamais été perpétré dans ce pays !

    — Tu oublies tout un pan de notre histoire, j’ai l’impression.

    L’Australie de 2016 était un des pays les plus sûrs au monde, ce qui n’avait pas toujours été le cas. Les premières chasses aux sorcières des années 70 avaient entraîné une vague de violence, qui avait régressé depuis une dizaine d’années. Melbourne possédait désormais la réputation d’être une ville agréable à vivre. Le travail des policiers, dans ce contexte, consistait surtout à réguler les erreurs de conduite issues des règles étranges des croisements de cette ville ou à indiquer le chemin aux touristes égarés.

    Même si Nolan était jeune et n’avait pas connu l’embrasement lié à la révélation des sorcières, sa remarque demeurait naïve.

     

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  • [Livre] The scorpion rules

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    Lecture terminée le : 20 juillet 2020

     

    Résumé : La première règle, pour éviter la guerre ? En faire une affaire personnelle… Très personnelle.
    Il y a quatre cents ans, une série de terribles conflits liés au changement climatique a ravagé la planète : guerres, famines, inondations, exodes… Débordées, les autorités ont fait appel à une intelligence artificielle omnisciente pour tenter de mettre un terme au massacre. Mais Talis – c’est son nom – a vite pris son indépendance et le contrôle du monde. Désormais, il garde en otages les fils et filles des grands dirigeants de la planète. À la première déclaration de guerre, les héritiers des deux camps concernés sont froidement exécutés.
    Je m’appelle Greta Stuart. Il me reste seize mois à tenir, seize mois avant d’avoir dix-huit ans et de pouvoir quitter le Préceptorat où je suis prisonnière depuis l’âge de cinq ans. Mais l’arrivée d’un nouveau pensionnaire, venu du pays voisin du mien, va tout changer. Car nous le savons tous : le pays natal d’Elián va forcément finir par déclarer la guerre au mien…


    Auteur : Erin Bow

     

    Edition : Lumen

     

    Genre : Fantasy

     

    Date de parution : 07 Avril 2016

     

    Prix moyen : 15€

     

    Mon avis : J’ai cherché ce livre longtemps mais il était toujours indisponible. J’ai fini par le trouver d’occasion, avec le tome 2, sur Rakuten. Autant dire que le premier tome n’est pas resté très longtemps dans ma PAL (Qui a dit : « Pour une fois ?? »).
    Je ne vais pas faire de mystère, j’ai adoré ce tome.
    J’ai adoré les personnages, même Talis qui n’est pourtant pas particulièrement sympathique, mais dont on a un bon aperçu du caractère cynique dès le prologue.
    Greta, une des otages de Talis, est un peu la prisonnière parfaite. Il faut dire que 11 ans d’endoctrinement éducation, ça laisse des traces. Elle est même plus docile que ses camarades car elle a bien conscience de vivre sur une corde raide puisque son pays dispose d’une denrée recherchée et convoitée : l’eau. Et le pays voisin lorgne dessus depuis longtemps.
    Alors, je peux comprendre que, quand on sait que l’on peut mourir à tout moment, et qu’on ne peut rien y faire, l’on veuille au moins tirer sa révérence avec une certaine dignité.
    Elian, lui, n’est pas dans le même état d’esprit. Mais il faut dire qu’il vient d’être arraché à sa vie pour être catapulté « otage » dans le protectorat et qu’il n’a donc pas vécu toute sa vie dans ces conditions et n’a pas été élevé comme les autres.
    D’ailleurs, quand il défie les gardiens (tous des Intelligences Artificielles), il ne sait ni à quoi il s’expose, ni à quoi il expose les autres. Car le moins qu’on puisse dire, c’est que les IA du protectorat sont passés maîtres en représailles.
    Mais la révolte affichée d’Elian sème les graines de la contestation dans l’esprit de Greta et ses camarades.
    Je ne m’attendais vraiment pas au retournement de situation qui amorce la seconde partie du roman.
    Si Elian est furieux de sa condition d’otage, il va vite se rendre compte qu’il y a otage et otage. Les jeunes héritiers, et surtout Greta, vont se retrouver en plus grand danger qu’ils ne l’ont jamais été. La situation de Greta semble inextricable et j’ai vraiment eu très peur pour elle pendant toute cette seconde moitié.

    Si on commence le livre en étant très remonté contre Talis, je me suis vite demandé qui était le plus monstrueux.
    J’ai bien aimé les petites touches de romances. Elles ne sont que survolées, il n’y a pas d’histoire vraiment établie et ça ne prend jamais le pas sur l’histoire.
    Ces petites scènes ont l’avantage de faire redescendre la pression et de donner plus de profondeur aux personnages.
    Jusqu’au dernier tiers, et vu comme était engagée l’histoire, je me demandais pourquoi il pouvait bien y avoir un second tome.
    Et puis est arrivée la fin. Et avec elle cette ouverture sur le second tome, car cette fin pourrait bien annoncer le bouleversement de l’équilibre mondial. Je pense également que ce second tome va nous permettre de voir un peu plus Talis ce qui n’est pas pour me déplaire car ce personnage est encore une énigme pour moi.
    Je peux vous dire que je ne vais pas tarder à lire la suite (d’autant que je suis en train de faire une liste de toutes les suites qu’il va falloir que j’envisage de lire !)
    Je suis impatiente de voir ce que cette nouvelle donne nous réserve dans le second et dernier tome !

     

    Un extrait : Installez-vous confortablement, les enfants, j’ai une histoire à vous raconter.
    Il y a longtemps, les hommes avaient entrepris de s’entretuer avec une telle erreur qu’une extinction totale de l’espèce humaine était devenue chose possible. Et mon boulot, c’était d’arrêter ce massacre.
    Enfin, quand je dis « mon boulot » … Pour être honnête, c’est un peu moi qui en ai pris l’initiative. Disons que j’ai légèrement étendu le champ de mes attributions. Certains ont été pris au dépourvu, je crois. On se demande bien pourquoi : s’ils avaient fait un minimum attention, ils auraient compris que les intelligences artificielles ont tendance à vouloir diriger le monde. Je ne sais pas, moi… Terminator… 2001, l’Odyssée de l’espace, ça ne vous dit vraiment rien ?
    Mais passons. Tout a commencé par la fonte de la calotte glaciaire. Ça nous pendait au nez, on le savait, mais c’est arrivé beaucoup plus vite que prévu. Des pays entiers se sont retrouvés sous les eaux d’un seul coup, et leurs populations ont décidé qu’il était temps de changer d’air.
    Frontières prises d’assaut, postes de douane vite débordés… et forcément, les gens ont commencé à se tirer dessus, parce que c’est votre façon de régler les problèmes, à vous les humains. On ne peut vraiment pas vous faire confiance, de toute façon.
    Malgré tout, aucune guerre mondiale n’a éclaté – plutôt une série d’affrontements aux quatre coins du globe. C’est ce que l’on a appelé les Tempêtes Guerrières. Elles ont fait de sacrés dégâts. L’eau est venue à manquer, la nourriture aussi, et tout le monde s’est mis à attraper de nouvelles maladies fascinantes – une des merveilleuses conséquences du réchauffement climatique dont on ne s’était pas vraiment préoccupés à l’origine. Moi, j’ai vu les charniers pulluler, les armées affamées se multiplier, et, pour finir…
    Bah… C’était mon travail, après tout. Je vous ai sauvé la vie.
    Pour ça, j’ai commencé par raser quelques villes.
    Ce qui en a, là aussi, désarçonné plus d’un. Surtout ceux qui, à l’ONU, m’avaient chargé de mettre fin aux conflits. Et qui ont eu la gentillesse, pour se faire, de relier entre eux et mettre à ma disposition tous ces satellites de surveillance, toutes ces stations orbitales qu’aucun pays n’avait le droit de contrôler seul.
    Ceux-là ont vraiment été étonnés. Les habitants des agglomérations détruites n’en ont pas eu le temps, eux.
    Enfin, je l’espère.

     

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  • [Livre] Bride stories - T11

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    Lecture terminée le : 15 août 2020

     

    Résumé : La ville réserve des surprises à Smith... Au détour d'une ruelle, il tombe nez à nez avec Talas, la jeune veuve qu'il avait voulu épouser à Kalaza. Loin d'avoir abandonné, elle est désormais prête à se faire passer pour morte afin de vivre avec celui qu'elle aime ! Voilà qui risque de bouleverser les plans du chercheur...


    Auteur : Kaoru Mori

     

    Edition : Ki-oon

     

    Genre : Manga

     

    Date de parution : 18 Avril 2019

     

    Prix moyen : 7,65€

     

    Mon avis : Dans ce tome, on se consacre surtout à Smith et Talas.
    Talas est une jeune femme volontaire qui a eu la chance de tomber sur quelqu’un de bien, prêt à l’aider à trouver le bonheur. Autant dire que ce genre d’homme n’était pas légion à cette époque (et où que ce soit dans le monde). On va suivre le périple de Talas pour rejoindre Smith.
    Talas a beau être volontaire et courageuse, il semble évident que sans la complicité et l’appui de son compagnon, jamais elle n’aurait pu rejoindre Smith.
    J’ai été contente, non seulement de retrouver Smith, puisque c’est à travers lui que l’on rencontre les différents protagonistes, mais de voir qu’il se préparait à revenir sur ses pas pour aller photographier les peuples déjà croisés.
    Si la présence d’Ali, le guide, promet toujours de l’humour, celle de Talas va permettre d’ouvrir certaines portes (je pense notamment à Anis et Shirin qui ne peuvent pas parler à un autre homme qu’à leur mari, mais qui pourrait avoir une conversation avec Talas).
    Dans ce tome, j’ai beaucoup aimé l’histoire de la « montre voyageuse ». C’était un passage assez amusant et très intéressant.
    On revient un peu sur les techniques de photographie auxquelles Smith va s’exercer afin d’être opérationnel sur la route.
    J’ai adoré la réaction de Talas, qui, après avoir servie de cobaye à Smith, découvre son apparence pour la première fois.
    J’ai hâte de voir le prochain tome et de voir le retour de Smith auprès des personnes qu’il a déjà rencontrées, et de suivre son périple alors que la menace russe est de plus en plus présente.

     

    Un extrait :

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  • [Livre] Arte - T01

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    Lecture terminée le : 20 septembre 2020

     

    Résumé : Florence, début du 16e siècle. Dans ce berceau de la Renaissance, qui vit l’art s’épanouir dans toute sa splendeur, une jeune aristocrate prénommée Arte rêve de devenir artiste peintre et aspire à entrer en apprentissage dans un des nombreux ateliers de la ville… Hélas ! Cette époque de foisonnement culturel était aussi celle de la misogynie, et il n’était pas concevable qu’une jeune femme ambitionne de vivre de son art et de son travail. Les nombreux obstacles qui se dresseront sur le chemin d’Arte auront-ils raison de la folle énergie de cette aristo déjantée ?


    Auteur : Kei Ohkubo

     

    Edition : Komikku

     

    Genre : Manga

     

    Date de parution : 26 Août 2015

     

    Prix moyen : 7,90€

     

    Mon avis : J’ai beaucoup aimé ce tome 1. J’aime beaucoup le dessin et le thème.
    Certes il y a quelques anachronismes mais il aurait été difficile de faire autrement. A cette époque, la jeune fille rebelle aurait été enfermée dans un couvent ou mariée avant d’avoir le temps de dire « pinceau » et il n’y aurait plus eu d’histoire.
    La romance ne me gêne pas, en ce sens q’Arte est une adolescente qui vit dans ses rêves, n’a jamais eu de liens avec un homme autre que son père lequel semblait plus ouvert d’esprit que les hommes de son époque, et se retrouve en présence d’un homme plutôt charmant qui semble avoir la même ouverture d’esprit que son père qu’elle vient de perdre.
    Si elle n’avait pas craqué sur son patron, je me serais demandé si elle n’était pas faite de bois.
    Donc, effectivement, il y a des anachronismes. Soit on accepte, soit on va lire un livre historique en sachant que les femmes n’y auront pas un rôle important !
    Ce que j’ai aimé chez Arte, c’est qu’elle assume ses choix. Elle aurait pu rentrer chez maman dès lors qu’elle se voit obligée de dormir dans une cabane délabrée et glacée qu’elle devra, en outre, retaper toute seule, mais non, elle serre les dents et elle se met au boulot.
    De la même manière, si sur le moment elle est choquée, et peut être un peu vexée, que Leo n’accepte pas son dessin dès le premier coup, elle se remet vite en selle et se met au travail.
    J’aime beaucoup Leo. Puisque Arte veut exercer un métier d’homme, il n’a pas l’intention de la ménager et la traite exactement de la même manière qu’il aurait traité un apprenti masculin.
    L’un des mécènes de Leo est une courtisane. Arte admire beaucoup cette jeune femme cultivée, plus libre que n’importe qu’elle femme de cette époque.
    J’ai beaucoup aimé que la jeune femme, bien que restant très bienveillante et amicale, ne lui raconte pas un conte de fée et lui rappelle qu’à leur époque, celles qui vivent sans la protection d’un homme sont vulnérables et que tomber amoureuse peut signer leur perte.
    J’ai hâte de voir comment va évoluer Arte, et j’ai l’impression que Veronica, la courtisane, est bien décidé à lui montrer le côté sombre de la vie à Florence, celui que ne voit jamais les aristocrates, mais qu’Arte doit connaitre pour ne pas risquer de se mettre en danger.
    Je me suis déjà procuré les deux prochains tomes et j’ai hâte de me plonger dedans !

     

    Un extrait :

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  • [Livre] Horizons – T03 – Des cendres nous renaitrons

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    Lecture terminée le : 22 octobre 2020

     

    Résumé : Colère et tristesse. Voilà tout ce que Xalyah a emporté avec elle en quittant Belary.
    De nouveau seule sur les routes, elle se confronte aux horreurs commises par le NGPP et doit affronter ses propres démons qui l’empoisonnent et l’empêchent d’accomplir sereinement sa quête de justice.
    Bien que la solitude lui pèse, elle se persuade que Khenzo l’aura bientôt oubliée, que Xavier expulsera sa peine en s’engageant corps et âme pour la Résistance et que le général Kalan abandonnera son idée de symbole.
    Et si elle se trompait ?
    Tandis que ses certitudes s’effondrent, Xalyah va devoir forger de nouvelles alliances et composer avec ses relations de plus en plus complexes à gérer.
    La voie qu’elle empruntera sera déterminante pour son avenir et celui de ses proches.


    Auteur : Lysiah Maro

     

    Edition : Inceptio

     

    Genre : Science-Fiction

     

    Date de parution : 13 Septembre 2019

     

    Prix moyen : 20€

     

    Mon avis : J’ai mis des mois à ouvrir ce tome 3. Pourquoi ? Parce que j’avais peur. D’un côté j’ai très peur du sadisme de l’auteur (elle va pousser les hauts cris outragés : Quoi ? Mais je ne vois pas de quoi tu parles !!! Ne la croyez pas ! En plus d’être un auteur sadique et une grande artiste, c’est une bonne comédienne !) ; d’un autre côté je n’avais tout simplement pas envie de me rapprocher de la fin de l’histoire. Oui je sais, c’est idiot !
    Xalyah a fichu le camp de Belary et franchement, je ne peux pas la blâmer : L’attitude des officiels de la résistance m’était déjà sortie des yeux dans le tome 2 (de la même manière que je trouvais insupportables les « règles » de Yasshem et Madeline dans la communauté où se sont arrêtés Xalyah et Khenzo avant de rejoindre la résistance).
    Cependant, le fait de décider de foutre le camp comme ça, sans réfléchir ou presque, n’est pas forcément la meilleure idée qu’elle ait eu. Elle est forte, maligne, plutôt douée pour la castagne mais, ne nous voilons pas la face : elle n’est pas invincible et se retrouver seule sur les route d’un pays de plus en plus dangereux, est-ce vraiment raisonnable. Dans les tomes précédents, on a pu voir que, outre les deux organisations qui se disputent le territoire, il faut aussi se méfier des bandes plus ou moins organisées qui sèment la terreur.
    La carapace de Xalyah commence à se fissurer. Elle semble commencer à se rendre compte qu’elle n’a pas à se battre seule et qu’elle peut accorder sa confiance à certaines personnes. Et surtout elle semble commencer à accepter qu’elle puisse avoir des sentiments. Mais cesser de bloquer ses sentiments ne va-t-il pas faire remonter tout ce qu’elle a pu étouffer concernant les pertes qu’elle a subi depuis la Rupture ?
    Après quelques mésaventures (appelons ça comme ça…) la vie de Xalyah va prendre un tournant inattendu ce qui va lui permettre, peut-être, de comprendre, sinon de cautionner, les décisions du général. Dans ce tome, il y a un peu moins d’action car les opérations lancées sont plus réfléchies et calculées et ne sont plus uniquement sur le mode « se débarrasser de tous les salopards qui leur tombe sur le coin du museau à chaque carrefour » !
    Dans ce tome, on s’attache surtout à l’évolution de Xalyah, en tant que personne, en tant que combattante et en tant que chef. Les combats ne sont pas laissés de côté mais je pense qu’on va se rattraper à ce sujet-là dans le tome 4.
    En tant que dirigeante, si elle semble avoir des dispositions naturelles, elle a encore du travail à faire pour se faire respecter. J’ai trouvé que plusieurs personnes se permettaient de lui parler d’une manière qui me semble peu adaptée quand on s’adresse à son commandant.
    J’ai hâte de lire le tome 4 car je me pose beaucoup de questions : Pourquoi Xavier se méfie-t-il de quelqu’un et semble-t-il croire que sa surveillance le met en danger ? Et pourquoi Tim ressent-il une telle aversion pour Xalyah depuis l’instant même où il l’a rencontré? Et bien sûr la GRANDE question : comment Xalyah et par extension le pays vont-ils s’en sortir entre la résistance, le NGPP et l’IPOC ? Et va-t-on en savoir un peu plus sur ce que trafique exactement le NGPP ? Dans les flash-back que l’on voit dans le tome 2 sur les moments que Xalyah a passé prisonnière de l’organisation, on se rend bien compte qu’ils font des trucs pas très catholiques !
    Maintenant, évidemment, je suis face à un sacré dilemme : d’un côté j’ai une furieuse envie de lire le tome 4 pour m’épargner les douleurs de l’attente et aussi vu que ce tome 3 a été un gros coup de cœur et d’un autre côté je n’ai VRAIMENT PAS envie de finir cette aventure.

     

    Un extrait : J’avale deux grandes gorgées d’eau pour étancher ma soif, puis lève les yeux vers la vitre crasseuse. Dehors l’obscurité est encore dense, pourtant c’est l’heure de se remettre en route. Je mâche rapidement un abricot sec et bois une dernière gorgée d’eau avant de ranger la gourde dans mon sac.

    Ma main rencontre les morceaux de tissu noir que j’ai récupérés hier et j’en sors un pour le faire jouer entre mes doigts. Je me demande encore ce qui m’a pris de m’encombrer de ça. Délicatement, je plie le tissu qui va rejoindre les autres. Une fois assurée que tout est bien en place et ne risque pas de se faire la malle, je me relève et sors du magasin qui m’a servi d’abri pour la nuit.

    De la buée sort de ma bouche lorsque j’expire, mais je n’ai pas froid. Pas encore. Il va falloir marcher d’un bon pas pour rester au chaud. Tout en me mettant en route, j’enfonce mon bonnet sur la tête, enfile mes mitaines et remonte mon foulard sur mon nez. Mon sac pèse lourd sur mes épaules, tout comme mon fusil d’assaut qui se balance le long de ma hanche. Je tapote le canon d’une main. Ce HK-720 m’aura quand même bien servi.

    Quatre jours plus tôt, en quittant Vichy avec l’aide de Thomas, j’ai pris la direction du nord. La discussion que j’ai eue avec Xavier au sujet des intentions de papa m’a fait réfléchir.

    Quand j’étais encore avec eux, nous n’avions jamais réellement abordé le sujet. Tout ce que je savais, c’était qu’il voulait nous mettre hors de danger. Pas seulement Sarah, Samuel, Xavier, maman et moi, mais aussi tous ceux qui nous accompagnaient et comptaient sur lui pour les guider en un lieu sûr. D’après les rumeurs qui courent sur l’Australie – rumeurs qui seraient proches de la vérité vue que les différentes sources se rejoignent sur ce point –, cette destination semblait toute désignée. A priori peu touchée par la Rupture et prête à accueillir ceux qui désirent fuir l’oppression des différentes organisations, je me suis dit que papa choisirait probablement cette option. Et lorsque j’ai appris qu’il comptait les guider jusqu’à Nantes, cette hypothèse semblait se confirmer. De là-bas, ils auraient sûrement pu embarquer à bord d’un cargo qui transite entre les deux pays. Ce voyage n’aurait pas été sans risque, mais il aurait offert une meilleure alternative à ce que nous vivions en France.

    Seulement d’après Xavier, il aurait changé d’avis, préférant s’opposer à l’expansion du NGPP en France, plutôt que de fuir à l’autre bout du monde. Au final, ça ne m’étonne pas vraiment de lui. C’est un homme qui affronte toujours les difficultés de face. C’était, Xalyah... C’était.

    Partagée entre la fierté d’être la fille d’un tel homme et la douleur de savoir que jamais plus je ne le reverrai, j’accélère la cadence sur la route cabossée. Dans la pénombre, je devine la végétation essayant de reprendre ses droits, distordant le bitume pour se frayer un chemin jusqu’à l’air libre.

    Quatre jours plus tôt, j’ai donc choisi de repartir vers le nord. J’ai décidé que moi non plus je ne fuirai pas. Certes, partir en catimini de Belary peut sans doute donner l’impression du contraire, mais à vrai dire, je me fous de ce que les gens penseront de moi. Je sais que mes pas me portent dans la bonne direction. Celle où mon cœur trouvera de quoi apaiser la plaie béante qui le fait se vider de son sang. Celle où j’assouvirai ma soif de vengeance pour rendre justice aux miens.

     

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  • C'est lundi que lisez-vous? #297

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog I believe in Pixie Dust.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    Et vous, que lisez-vous?

  • [Livre] Bride stories - T10

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    Lecture terminée le : 11 juillet 2020

     

    Résumé : Karluk s'entête à vouloir s'entraîner au tir à l'arc depuis l'attaque des nomades, afin de devenir plus fort et d'être capable de protéger les siens... et pour cela, quoi de mieux que d'aller chasser dans les steppes avec son beau-frère ?
    Après de nombreuses épreuves, Smith a enfin atteint Ankara. Il y retrouve son vieil ami Hawkins, qui le presse de rentrer en Angleterre... Mais le voyageur a d'autres projets : maintenant qu'il s'est procuré un appareil photo, il compte revenir sur ses pas pour immortaliser tout ce qu'il a vu lors de son périple.


    Auteur : Kaoru Mori

     

    Edition : Ki-oon

     

    Genre : Manga

     

    Date de parution : 19 Avril 2018

     

    Prix moyen : 7,50€

     

    Mon avis : Dans ce tome 10, on retrouve Karluk en proie à de nombreux complexes. Si la différence d’âge qu’il a avec Amir n’est pas inhabituelle dans ces contrées et à cette époque, cela suffit à faire de la jeune femme une adulte alors que Karluk est encore un enfant.
    Heureusement, il peut compter sur l’aide de son beau-frère et des cousins de celui-ci pour l’aider, sinon à grandir plus vite, mais du moins à se conduire comme un homme de ces contrées sauvages, le temps d’en devenir un à part entière.
    Les retrouvailles avec Amir sont toujours très touchantes et la jeune femme, très compréhensive sait toujours trouver les mots pour rassurer son jeune époux.
    Dans un second temps, on retrouve Mr Smith, ce qui m’a fait très plaisir car c’est à travers lui que l’on découvre les différentes coutumes de ces nombreuses mariées.
    Son guide me fait toujours autant rire, c’est un sacré numéro.
    Et au grand dam de son ami anglais, qu’il a retrouvé à Ankara, Smith n’a aucune intention de rentrer en Angleterre. Il a bien l’intention de revenir sur ses pas pour revoir tous ceux qu’il a rencontrés comme il l’a promis et de les photographier.
    Il va avoir une drôle de surprise grâce à un homme que j’ai trouvé admirable, très digne et très ouvert pour un homme de son époque.
    Les dessins sont toujours aussi beaux, particulièrement les scènes de chasse. L’auteur a vraiment un don pour dessiner les animaux !
    J’ai hâte de lire la suite et de voir Smith et ses comparses refaire le trajet en sens inverse, même si j’ai un peu peur pour lui étant donné la situation politique de cette partie du monde.
    Cela dit, je vais prendre mon temps car j’ai rattrapé la publication (ou presque) et qu’après il faudra attendre un an entre chaque tome. (Mais tout va bien, j’ai plein d’autres mangas à découvrir).

     

    Un extrait :

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  • Premières lignes #138

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    Premières lignes est un rendez-vous livresque mis en place par Aurélia du blog Ma lecturothèqueLa liste des participants est répertoriée sur son blog (Si ce n’est que son rdv est le dimanche et que je mettrai le mien en ligne chaque samedi).
    Le principe est de, chaque semaine, vous faire découvrir un livre en vous en livrant les premières lignes.

    Cette semaine, je vous présente On comptera les étoiles de Fleur Hana

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    Prologue

    — Tu l’as tuée.
    Il cligne les yeux. La musique diffusée dans les haut-parleurs est forte, peut-être ne m’a-t-il pas entendue par-dessus la chanson, alors je répète, en élevant la voix :
    — Elle est morte à cause de toi !

    Six mois plus tôt

    La rentrée a eu lieu la semaine dernière et j’ai enfin la version définitive de mon emploi du temps entre les mains. J’avance dans le couloir jusqu’à la salle de cours tout en le relisant et peste :
    — C’est encore Robert qui s’est chargé des plannings…
    — Robert ?
    Je sursaute et me retourne. Je pensais être seule devant la porte de la classe et je me parlais à moi-même, comme souvent. Sauf que d’habitude, je suis vraiment seule. Ou du moins, je crois l’être. Je ne sais pas qui est l’élève qui m’a surprise à râler, et même s’il était dans ma classe, je ne serais pas capable de l’identifier. Je ne connais encore personne, ici, mais je suis presque sûre que nous n’avons aucun cours en commun. Comme il me fixe en ayant l’air d’attendre une réponse, je finis par lui dire :
    — Oui, Robert.
    — Celui qui fait les emplois du temps s’appelle Robert ?
    — Aucune idée.
    — Mais tu viens de parler d’un certain Robert, non ?
    — Il faut bien que le responsable de ça, je réplique en agitant ma feuille, ait un nom. C’est beaucoup plus facile de s’énerver contre quelqu’un dont on connaît le prénom. Sinon, ça donnerait « c’est encore Monsieur X qui s’est chargé des plannings » et reconnais que ça a tout de suite moins de cachet.
    — C’est sûr, mais pourquoi « Robert » ?
    Pourquoi est-ce que je continue de m’exprimer, surtout ? Il me fixe sans ciller, très sérieusement. Je me retiens de grimacer et reprends en abaissant les épaules :
    — Tu t’appelles Robert, c’est ça ?
    — Oui.
    Quelles étaient les probabilités pour que la seule personne qui m’entende soit un Robert ? Qui porte encore ce prénom de nos jours, en plus ? Celui qui est face à moi n’a pas du tout une tête à s’appeler Robert. Simon, peut-être. Ou Benjamin, à la rigueur. Mais Robert, non. Je n’imagine pas du tout un Robert avec des cheveux bouclés, bruns, et jusqu’aux épaules. Ni avec des lèvres charnues comme les siennes, ça ne colle pas. Robert n’aurait pas de grands yeux marron et ce visage d’ange.
    — Peut-être qu’on devrait te rebaptiser, je lâche sans réfléchir.
    — Carrément ?
    — Oui, ce serait mieux pour toi. Robert est à l’origine de toutes les idées les plus pourries, c’est trop dur à porter.
    — Comme celle de la répartition de nos heures de cours ?
    — Oui. Ou les ouvertures faciles.
    — Je vois.
    Le petit sourire en coin qu’il affiche m’encourage à continuer.
    — Les horaires de la poste, aussi, c’est un coup de Robert, je poursuis alors qu’une petite voix dans ma tête me conseille de la boucler.
    — Les chaussettes dans les sandales, c’est lui aussi ?
    — Sûrement, je ne vois pas qui d’autre.
    Il croise les bras et lève un sourcil. Il me dépasse d’une quinzaine de centimètres, à peu près. Je n’ai jamais eu le compas dans l’œil, mais il est plus grand que moi.
    — Du coup, on pourrait t’appeler autrement, parce que c’est dur à porter, comme héritage, Robert.
    — C’est sûr…
    — Rassure-moi, dis-moi que tu te fous de moi et que tu ne t’appelles pas Robert.
    — Je m’appelle Samuel.
    J’en étais sûre ! Non, je l’ignorais, mais je l’espérais. Parce que ç’aurait été vraiment nul comme premier contact avec un élève de mon nouveau lycée si j’avais démarré en insultant son nom.
    — C’est moche ça, Samuel, très moche !
    — Tu es en train de me dire que mon prénom est moche ?
    — Non ! Mais me faire croire que tu t’appelles Robert, ça, c’est moche.
    — Avoue que c’était assez tentant.
    — Jamais. J’ai pour principe de ne jamais rien admettre.


    Alors, tentés?

  • [Livre] Bride stories - T09

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    Lecture terminée le : 12 juin 2020

     

    Résumé : Partis seuls faire une course, Umar et Pariya profitent de l'occasion pour apprendre à mieux se connaître... Plusieurs incidents surviennent sur la route du retour, mais l'aventure a rendu les deux jeunes gens plus complices, et ils esquissent déjà leur avenir ensemble !


    Auteur : Kaoru Mori

     

    Edition : Ki-oon

     

    Genre : Manga

     

    Date de parution : 23 Février 2017                                                                                                                                                                                                                 

     

    Prix moyen : 7,65€

     

    Mon avis : Dans ce tome, on continue de se concentrer sur Pariya. Son mariage étant repoussé pour cause de trousseau détruit, la jeune fille, qui craint que son fiancé ne se lasse, cherche à faire plus ample connaissance avec lui, mais ce n’est pas évident. D’une part, ses parents ne cessent de lui dire de se contenir, ce qui la bloque complètement puisqu’elle n’ose plus être naturelle, et d’autre part, les contenances de leur peuple les empêchent d’avoir un peu d’intimité.
    Mais parfois les circonstances peuvent filer un coup de pouce et beaucoup de malentendus vont pouvoir se dissiper.
    Par ailleurs, grâce à sa nouvelle amie, Kamola, Pariya va avoir l’occasion de discuter avec des filles de plus ou moins son âge et elle va découvrir qu’elle n’est pas la seule à ne pas avoir la passion de la broderie. Elle va ainsi se rendre compte qu’elle n’est pas si différente des autres filles contrairement à ce que sa famille essaie de lui faire croire en la rabaissant sans arrêt.
    J’ai beaucoup aimé voir Pariya et Umar planifier leur avenir ensemble.
    On s’éloigne un peu de Pariya pour retrouver brièvement Mr Smith, ce qui suppose un prochain retour du jeune homme dans le manga. Ce qui me ravie, car le manga s’appelle « Bride Stories » et non pas « Amir et Karluk » et même si j’aime beaucoup ce jeune couple, ce qui m’intéresse c’est de découvrir de multiples cultures, ce que l’on ne peut découvrir qu’au travers du voyage de Smith.
    On va également revoir le frère d’Amir et ses cousins et aussi voir quelques confidences de Karluk à son grand frère.
    Je ne vais sans doute pas tarder à lire le tome 10, mais je vais essayer de résister un peu parce que le tome 12 n’est pas encore sorti au moment où j’écris cette chronique, et que, si j’ai déjà repéré de nouveaux mangas à commencer, je sais déjà qu’il faudra dorénavant attendre un an entre chaque tome de Bride stories !

     

    Un extrait :

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