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Pratique

  • [Livre] Bien dormir ça s'apprend

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    Résumé : Et si on réapprenait à dormir? Une bonne nuit de sommeil sans somnifères : cela vous semble un rêve inaccessible ? Un souvenir lointain ? Réjouissez-vous ! Ce livre va vous permettre de retrouver des nuits sereines et réparatrices. Votre cerveau a simplement perdu le chemin qui permet de s'endormir naturellement. Vous allez lui réapprendre les bons automatismes, étape après étape, grâce à l'hypnose, à la méditation, aux TCC et à d'autres méthodes d'une efficacité redoutable comme l'ASMR et l'EMDR. Et le tout de façon naturelle... Un accompagnement complet pour reprogrammer votre sommeil en 8 semaines. Des exercices concrets, des mp3 et des vidéos à suivre pas à pas. 30 séances d'hypnose, méditation, relaxation, cohérence cardiaque...Plus efficace que les tisanes et sans effets secondaires contrairement aux médicaments, vous tenez entre vos mains un ouvrage pratique, ludique et d'une efficacité renversante : préparez-vous à dire adieu à vos insomnies ! Benjamin Lubszynski est praticien en psychothérapies brèves, hypnothérapeute et coach. Sa chaîne Youtube d'hypnose fait déjà dormir des centaines de milliers de personnes.


    Auteur : Benjamin Lubszynski

     

    Edition : Les éditions du Rocher

     

    Genre : Pratique

     

    Date de parution : 15 janvier 2020

     

    Prix moyen : 17,90

     

    Mon avis : Comme ce livre est un programme à suivre sur 2 mois et que l’on n’a que 30 jours pour publier notre chronique, j’ai décidé de le lire d’un bout à l’autre dans un 1er temps et de tenter le programme ultérieurement.
    Du coup, je vais pouvoir parler du livre mais pas donner d’avis sur les résultats du programme.

    Et ce n’est peut-être pas plus mal, car après tout, ce qui marche pour moi ,e marchera pas forcément pour quelqu’un d’autre, et inversement, et je pense qu’il vaut mieux tenter cette méthode sans être influencé.
    Ce programme tourne autour de notions et de pratiques telle que l’hypnose, la méditation ou encore la sophrologie.
    Alors, clairement, il faut avoir l’esprit ouvert. Si vous partez du principe que ça ne marchera pas, il est presque sûr que ça ne marchera effectivement pas.
    Par exemple, pour ma part, je n’ai jamais accroché à la sophrologie, ça a même tendance à me mettre sur les nerfs. Mais en y réfléchissant, je me suis rendue compte que je n’avais toujours suivi que des séances de sophrologie dont l’accompagnateur était une femme. Or peut être que la voix d’un homme, plus grave en général, passera mieux.
    L’auteur a essayé de laïciser au maximum les techniques, notamment de méditation, mais il ne peut pas complètement les détacher de la philosophie bouddhiste dont elles sont issues.
    Alors, ok, nombre de sectes se sont appropriées ces pratiques pour attirer des fidèles, mais penser que ces techniques sont par essence des pratiques sectaires revient à dire qu’il ne faut plus être catholique parce qu’une bande de salopards (désolée, je ne trouve pas de mots plus appropriés) ont un jour créé l’inquisition et décidé de perpétrer des horreurs au nom de Dieu. Il ne faut pas tout mélanger et avoir un minimum de bon sens !

    Dernière chose avant de se pencher sur le contenu du programme : Le CD fourni ne contient que les séances MP3. Pour les vidéos, il faudra aller sur le site de l’auteur, indiqué au début de l’ouvrage.

    Nous voilà donc au début d’un programme de 8 semaines. 8 semaines pour réapprendre à dormir, à se détendre, à se couper des choses diverses et variées qui nous apportent du stress. Chaque nouvelle semaine donne de nouvelles techniques qui viennent s’ajouter à celles des semaines précédentes (en adaptant, bien sur le temps consacré à chacune pour ne pas que la séance dure 2h à la fin des 8 semaines).
    La semaine 1 est sans doute la plus importante puisqu’elle amorce le processus. L’auteur nous explique que l’hypnose est un état qui est très proche de celui, naturel, qui précède l’endormissement. Il met un bon coup de balai aux idées reçues sur l’hypnose, et nous expose que le but est de se défaire du stress qui est souvent à la source des insomnies.
    Sans en diaboliser l’usage, il met en garde contre les somnifères, tout en précisant que si l’insomnie dure trop longtemps, cela devient une maladie qu’il convient de faire soigner par un médecin.
    Dans la semaine 2, on travaille toujours sur le stress avec deux techniques de relaxation (y compris dans la journée).
    La semaine 3 me parait être la plus compliquée à suivre pour moi car j’ai peu d’autonomie dans mon travail et du coup je n’ai pas la possibilité de mettre en place les conseils de l’auteur (mais tout dépend de votre travail, évidemment, ou de votre patron). Par contre je vais tout miser sur les conseils pour la soirée. Beaucoup des conseils donnés relèvent du bon sens et sans doute sont connus de tous ou presque mais, honnêtement, qui les respectent (moi la première !)
    Je retiens l’idée du simulateur d’aube, au moins pour l’hiver !
    En semaine 4, on fait la chasse aux idées négatives (astuces, solutions, techniques anti-cauchemars) et en semaine 5, on va essayer d’appliquer tout cela en autonomie en s’essayant à l’auto-hypnose, le but étant de pouvoir se passer des pistes MP3 et de se détendre tout seul (4 méthodes sont proposées).
    En semaine 6, on passe à la détente du corps maintenant qu’on devrait avoir plus ou moins fait la paix avec notre cerveau. Sur les deux techniques, une m’attire bien plus que l’autre.
    Ce n’est qu’en semaine 7 que l’on aborde la méditation. Pourquoi si tard ? Parce que l’auteur pense que si on est trop stresser, la méditation demande beaucoup trop d’efforts.
    Enfin la semaine 8 fait une sorte de récapitulatif.
    L’auteur rappelle que, comme dans le cadre d’un régime, on peut être renvoyé à la case départ en cas de stress plus important.
    Dans ce cas, pas de panique, il ne faut pas hésiter à refaire le programme puisqu’il est réutilisable à l’infini.
    Et c’est en proposant différente routines pour s’apaiser avant de dormir que l’auteur nous laisse en nous souhaitant de bonnes nuits.

     

    Un extrait : On se moque toujours de ceux, âgés ou non, qui dans un mouvement un peu, dit-on, « réac », disent « C’était mieux avant ! » et pourtant, de temps en temps, c’est vrai. Pour le sommeil, notamment. Aujourd’hui, deux tiers des gens ont moins de huit heures de sommeil par nuit (huit heures, c’est la durée que préconise l’OMS, l’Organisation mondiale de la santé). Ce n’était pas le cas il y a seulement cinquante ans.

    Quand on sait les conséquences dramatiques du manque de sommeil, cela a de quoi inquiéter. Voici ce que les médecins prédisent avec une forte certitude aux 66 % de la population concernés :

    • Vous tomberez plus souvent malades. Vous aurez jusqu’à deux fois plus de cancers. Vous aurez plus de chance de développer un diabète, la maladie d’Alzheimer, des maladies cardiovasculaires.
    • Vous serez moins heureux, car vous souffrirez davantage du stress, de la dépression et même, parfois, hélas, vous aurez plus volontiers des tendances suicidaires.
    • Vous allez grossir car vous aurez plus de mal à être rassasiés.
    • Vous serez les plus gros responsables d’accidents de voiture.
    • Vous réussirez moins bien vos études et, ensuite, vous travaillerez moins bien car vos capacités cognitives (c’est-à-dire vos capacités à vous concentrer, mémoriser, à être rationnel) seront altérées.

    Bref, pour résumer ce tableau effrayant mais malheureusement réaliste : si vous manquez de sommeil, vous serez beaucoup moins bien dans votre peau, vous coûterez plus cher à la Sécu et vous n’apporterez pas à la société toutes les richesses qui sont en vous !

    À mon sens, c’est un véritable manifeste du sommeil qui doit être aujourd’hui défendu :

    1.Chaque citoyen a le droit à huit heures de sommeil par nuit.

    2.Chaque citoyen doit pouvoir faire une courte sieste dans son entreprise ou son administration.

    3.Les enfants doivent pouvoir commencer une heure plus tard les cours.

    4.Les médecins doivent présenter à leurs patients, en plus de leurs prescriptions, les solutions non médicamenteuses qui existent.

    Ainsi mis sur le papier, tout cela ne me semble pas si difficile et coûteux à mettre en place, mais il faudra certainement attendre une lente prise de conscience.

     

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  • [Livre] Le livre du Hygge

     

    Je remercie Babelio et les éditions Pocket pour ce livre

     

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    Si vous désirez acheter ce livre, vous pouvez cliquer sur l'image. Vous serez alors redirigés sur bookwitty. Si vous achetez le livre par ce lien, je touche une petite commission. Cela ne change rien au prix!

     

    Résumé : Pourquoi les Danois sont-ils les gens les plus heureux du monde ? Pour Meik Wiking, directeur de l'Institut de recherche sur le bonheur à Copenhague, la réponse est simple : grâce au hygge. Sans équivalent français, le terme " hygge " (à prononcer " hoo-ga ") évoque les notions de confort, du vivre-ensemble et de bien-être profond. " Le hygge est une ambiance, une véritable atmosphère " explique Meik Wiking. " C'est profiter de ceux que l'on aime en passant du temps auprès d'eux, avec ce sentiment de se sentir chez soi, en sécurité. " Le hygge, c'est ce que vous éprouvez lorsque vous vous prélassez sur votre canapé, des chaussettes douillettes aux pieds, emmitouflé dans une couverture douce tout en observant par la fenêtre les éclairs d'un gros orage. C'est le bonheur que vous ressentez lorsque vous partagez une conversation et un délicieux repas avec vos proches autour d'une table ornée de bougies. C'est la chaleur des premiers rayons de soleil sur votre visage un jour de ciel bleu. Le Livre du Hygge vous invite à découvrir les grands principes de cette philosophie de vie danoise, avec de nombreux conseils et idées pour l'incorporer à votre quotidien : Se mettre à l'aise et faire un break ; Profiter de l'instant présent (et couper son téléphone) ; Éteindre les lumières et profiter de la lueur des bougies ; Prendre soin de ses relations et passer plus de temps avec ses proches ; S'autoriser des petits écarts et mettre de côté les principes de bonne santé (les gâteaux font bien partie du hygge !) Vivre chaque jour, et chaque café, comme si c'était le dernier.

    Auteur : Meik Wiking


    Edition : Pocket

     

    Genre : Pratique – développement personnel – Bien-être

     

    Date de parution : 18 Janvier 2018

     

    Prix moyen : 8€

     

    Mon avis : Je n’ai l’habitude ni de chroniquer, ni même de lire des livres de développement personnel. En général, soyons clair, ça me gonfle, le côté : Vous voyez, il suffit de faire ça et ça pour aller bien, voyons !
    Mais là, j’ai fait une exception pour celui-ci pour la simple raison que j’entends parler du hygge depuis un bout de temps, que tous ceux qui en parle sont infoutus d’expliquer ce que c’est et que j’étais très curieuse d’en apprendre plus !
    Le livre ne donne aucune leçon. Il aurait plutôt tendance à pointer ce qui est considéré comme hyggelig et force est de constater qu’il ne faut pas grand-chose pour pratiquer le hygge ! Tout ce qui est doux, chaud, qui nous fait plaisir, en somme, c’est du hygge !
    Lire un livre enroulé dans un plaid tout doux, avec à portée de main une tasse de thé : c’est hyggelig !
    Pas besoin de faire des frais pour le hygge. La cheminée est un gros élément du hygge. Je vis en appart en centre-ville, autant dire que je n’en ai pas. Qu’importe, quand je lis un livre, avec mon plaid et ma tasse de thé bien chaud et bien parfumé, je mets un feu de cheminé en fond d’écran de mon ordinateur (je cherche encore un moyen de le mettre sur la TV) et je peux vous dire que pour peu qu’il fasse un peu sombre dehors, voire qu’il pleuve, que je m’éclaire avec une lumière douce et que je plonge dans mon histoire… je passe un moment cocooning à souhait… donc Hyggelig !
    Le hygge c’est ça et plein d’autres choses : c’est une soirée en famille ou entre amis, c’est cuisiner ensemble (et ce quel que soit le résultat), c’est une balade en forêt, un pique-nique sur la plage ou au bord d’un torrent (ou ailleurs !).
    Je crois qu’on peut résumer le hygge par : c’est apprécier le moment présent, les petits plaisirs de la vie.
    Quant à ceux qui clament que ce livre ne sert à rien, qu’on trouve déjà ces conseils sur internet et ces images sur pinterest, qu’ils commencent donc par le lire, car les ordinateurs, les smartphones, qui nous pompent notre énergie, sont tout sauf hyggelig (et personnellement, je préfère me pelotonner dans un fauteuil avec un livre, que surfer sur des sites tels que pinterest ou instagram qui nous agressent de millions de photos, de tableaux etc…)
    Alors, bien sûr, on ne va pas tout mettre en application (je veux bien allumer une bougie sur la table basse, ou sur le rebord de la baignoire quand je prends un bain, mais je ne vais pas en mettre partout, j’ai peu des incendies ; je veux bien craquer sur des thés parfumés, mais étant diabétique, je ne vais pas me « lâcher » sans réfléchir sur les gâteaux et les bonbons …), mais ce serait bien le diable de ne pas réussir à piocher des idées, ou de ne pas réaliser que certaines choses vous font juste du bien (En ce qui me concerne, je vais acheter des draps et des taies d’oreiller, parce que je réalise que je ne suis jamais aussi bien que quand mon lit est complètement tendu de blanc !)
    Maintenant, je n’ai plus qu’une envie (bon ok, 2 si on compte le fait de m’enfouir sous une pile de plaid avec une pile de bouquins), me procurer l’autre livre du même auteur : le livre du Lykke, qui cette fois, nous parle du bonheur à travers le monde.

     

    Un extrait : Presque rien n’est plus hyggelig que de passer la journée dans un verger à cueillir des fruits. Environ une fois par an, mes amis et moi allons à Fejø – une petite île dans la partie sud du Danemark connue pour ses pommes. Il y a là-bas des rangées et des rangées de pommiers et de pruniers. Si nous y allons tard dans l’été, les prunes Opal et les pommes Filippa sont mûres.
    Après avoir passé une journée dans le verger, vous pouvez prolonger le hygge d’un jour encore, en faisant des confitures ou en utilisant autrement les fruits cueillis. Cette année, j’espère que nous pourrons tenter de faire du cidre. Cela peut être le moment idéal pour cette petite fête en cuisine dont je vous parlais plus tôt.
    Il y a beaucoup de fermes proposant des cueillettes libre-service partout à la campagne, au Royaume-Uni, aux Etats-Unis, au Canada, en Australie et Nouvelle-Zélande.

     

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  • [Livre] Pasta Gusto

    Je remercie les éditions Marabout  et la masse critique Babelio pour cette lecture

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    Résumé : 80 recettes gourmandes et modernes à composer avec des ingrédients simples, quasiment sans geste de cuisine.
    Les 10 recettes les plus simples : pâtes à la carbonara, à l'arrabiata, au pesto, des recettes... les recettes de pâtes en sauce, pâtes au four, salades de pâtes, pâtes fourrées.
    10 recettes de « one pot » pasta.
    Toujours des recettes d'assemblage ultra simples.

     

    Auteur : Catie Ziller

     

    Edition : Marabout

     

    Genre : Pratique

     

    Date de parution : 2015

     

    Prix moyen : 11€

     

    Mon avis : Il est rare que je chronique un livre de cuisine, mais je vais faire ici une exception car ce livre fait partie de la masse critique Babelio pour laquelle j’ai été sélectionnée.
    Première bonne impression, je ne m’attendais pas à un livre aussi épais (189 pages hors index tout de même).
    Avant même de regarder le livre en lui-même je suis allée vérifier deux points qui sont pour moi essentiels pour considérer qu’un livre consacré aux pâtes vaut le coup : qu’il y ait bien la recette des pâtes all’Alfredo et que la recette des pâtes carbonara soit la vraie (soit sans crème fraiche et avec de la pancetta). Le livre ayant relevé haut la main ces deux petites épreuves, je me suis penchée sur le reste (et dans le désordre, je préviens tout de suite, parce que je suis une rebelle.)

    En dehors de l’introduction, il y a 5 parties. La première partie est simplement intitulée « classiques », les quatre suivantes ont des titres italiens, qui sont heureusement traduit dans le paragraphe explicatif qui suit. Et il faut bien avouer que c’est nettement plus chic d’annoncer que l’on va servir des pasta ripiena que de bêtes pâtes farcies.
    Chaque recette est sur une double page : Sur la page de gauche, on trouve une photo des ingrédients nécessaires, le nombre de personnes prévues pour les quantités indiquées et la liste écrite des ingrédients. Sur la page de droite, sont indiqués la recette et le temps de préparation, ainsi qu’une photo du plat terminé. J’apprécie beaucoup les photos des plats finis, car, même si on n’arrive pas toujours au résultat exact, il est plus facile de cuisiner en ayant une petite image mentale du plat.
    Les recettes sont courtes et semblent assez simples à réaliser mais sont assez diversifiées.
    A la fin du livre, un index permet de rechercher des recettes à partir d’ingrédients. Au début du livre, une table des matières nous indique toutes les recettes. Au début de chaque partie, on a un rappel des recettes présentes dans cette section du livre.
    L’introduction est pleine de bons conseils : Comment les cuire, comment les servir… On y trouve aussi une double page répertoriant les différents styles de pâtes et leur nom, une autre consacrée aux différentes tomates, aussi bien les types (cerise, cœur de bœuf, …) que les modes de conservation ou préparation (confites, séchées, entières, concentré…) et enfin une dernière réservée aux différents fromages italiens (parmesan, pecorino, taleggio…).
    Je n’ai pas encore eu le temps d’essayer les recettes proposées, mais j’ai bien l’intention de m’y mettre au plus tôt !

    Un extrait : Chaque culture a sa propre version du dîner du dimanche soir, à base de plats parfois longs à préparer, mais toujours appréciés par les amis ou la famille. Dans la tradition italienne, les pâtes maison accompagnées d’une sauce qui aura mijoté toute la journée sur le feu sont monnaie courante. Nous ne disposons pas tous d’autant de temps, c’est pour cela que les recettes de pâtes de ce livre sont suffisamment simples pour être cuisinées un soir de semaine, tout en tenant la comparaison avec les petits plats italiens du dimanche. Elles vous laisseront peut-être même le temps de rayer quelques corvées de votre To do list ou de prendre un petit verre de vin avant le repas.

    Des plats délicats et légers aux recettes copieuses et généreuses, ce livre reprend tous les classiques, des pâtes au four (al forno) aux pâtes farcies et aux gnocchis (ripiena e gnocchi) en passant par les pâtes longues (lunga) et courtes (corta).

     

  • [Livre] 500 expressions populaires sous la loupe

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    Résumé : Dans 500 expressions populaires sous la loupe, Georges Planelles invite les amoureux de la langue française à découvrir les origines passionnantes (et souvent cocasses !) de ces petits trésors qui colorent nos conversations. Il appuie son enquête de réflexions humoristiques et de citations de circonstance, comme il le fait dans le fameux site Expressio, dont il est le créateur. Avec ce livre en main, impossible de bayer aux corneilles, c'est garanti !

     

    Auteur : Georges Planelles

     

    Edition : Guy Saint-Jean

     

    Genre : Dictionnaire

     

    Date de parution : Janvier 2015

     

    Prix moyen : 19€

     

    Mon avis : A vrai dire, je n’ai pas grand-chose à raconter sur ce livre. Comme l’indique le titre, l’auteur se penche en effet sur 500 expressions populaires. Alors, oui, parfois, assez rarement je dois dire, on apprend des choses qu’on ne savait pas déjà (comme le fait que l’expression est bayer aux corneilles, et non bailler aux corneilles), mais en dehors de ces quelques (et trop rares) découvertes, ce livre est globalement une déception.
    Le résumé parle de réflexions humoristiques, j’en cherche encore la trace (mais l’humour, je l’admets, est très subjectif).
    Il y a, en revanche, trois choses qui m’ont heurtées dans ce livre et ce bien plus qu’une simple incompatibilité humoristique :

    La première : Sur bon nombre d’expressions, l’auteur ne peut pas donner d’explication ou d’origine, ce qu’il explique longuement. Si le sujet du livre avait été : les 500 expressions populaires les plus connues, j’aurais compris qu’il les cite, quitte à dire qu’il ne savait pas du tout comment cette petite phrase était devenue une expression. Mais ici, il s’agit de passer à la loupe 500 expressions. Je ne vois donc pas l’utilité de citer des expressions sur lesquelles il n’a rien à dire, puisqu’au final, il ne fait que cela : le citer, sans jamais les passer à la loupe.


    La seconde : Les citations. Les citations dans ce livre sont pour la plupart horriblement frustrantes ! Pourquoi ? Parce que tout simplement, à la fin de bon nombre de paragraphes, l’auteur termine en disant, par exemple, « cette expression était déjà utilisée par Montaigne dans tel ouvrage » suivie d’une citation…qui n’a rien à voir. Alors qu’on s’attend à lire un passage de l’ouvrage dont on vient de nous parler, on se retrouve avec un extrait d’article de presse, ou extrait de roman plus ou moins contemporain. J’ai trouvé frustrant, oui, d’être alléchée par l’annonce d’un auteur et d’un ouvrage et de ne pas découvrir ce passage là.
    C’est comme si dans un grand restaurant on nous vantait les qualités exceptionnelles de la viande avant de nous servir du Cabillaud…

    La troisième : La condescendance de l’auteur. Celui-ci ne se mouche pas du coude, c’est une évidence, mais, à plusieurs reprises, j’ai trouvé sa condescendance envers ses lecteurs insupportable.
    Un exemple parmi d’autres : L’auteur explique que telle expression, utilisée depuis plusieurs siècles, a toujours eu une origine communément admise par le peuple. Il cite alors un obscur linguiste, probablement connu et reconnu par ses pairs, mais dont la renommée ne semble pas dépasser ce cercle restreint, qui a une toute autre opinion des origines de cette expression (c’est son droit, et peut-être a-t-il raison, ou peut-être pas). Qu’il nous cite cette opinion divergente est tout à fait légitime. Mais voilà l’auteur de conclure : « Alors qui a raison ? L’érudit qui propose une opinion qu’il semble être le seul à défendre (mais à laquelle je me rallie bien volontiers, l’homme étant rarement pris en défaut) ou la masse qui en diffuse une autre ? »
    C’est tout de même un comble de faire tout un livre sur les expressions populaires et d’afficher un tel mépris pour ceux qui les emploient.

    J’ai vu que l’auteur avait réitéré l’expérience en se penchant cette fois sur 1001 expressions, mais, étant donné le mal que j’ai eu à arriver au bout de ces 500 là, je passe mon tour.

    En extrait, je vous propose l’explication d’un des rares paragraphes qui m’ait apporté quelque chose.

    Un extrait : Bayer/bâiller aux corneilles

    1. Regarder en l’air, rester sans rien faire.
    2. S’ennuyer.

    Le verbe « bayer » qui, depuis le XIIe siècle, signifie « avoir la bouche ouverte » ne doit pas être confondu avec « bâiller » même si on ouvre généralement grand la bouche. Au XVIe siècle, par ailleurs, le terme « corneille » servait à désigner des objets insignifiants, sans importance. Ce terme pouvait aussi bien désigner l’oiseau, présent en grande quantité à cette époque, que le fruit du cornouiller.

    « Bayer aux corneilles » voulait donc dire « rester bouche ouverte à regarder en l’air » ou « contempler ou désirer des choses sans intérêt ».

    Le verbe « bayer » étant tombé en désuétude (il n’est plus employé que dans cette expression), on le remplace souvent erronément par « bâiller » et l’expression prend alors le second sens proposé ; les corneilles deviennent alors un complément quasiment inutile et incompris dans ce contexte.