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[Livre] Jamais plus

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Résumé : Lily Blossom Bloom n’a pas eu une enfance très facile, entre un père violent et une mère qu’elle trouve soumise, mais elle a su s’en sortir dans la vie et est à l’aube de réaliser le rêve de sa vie : ouvrir, à Boston, une boutique de fleurs. Elle vient de rencontrer un neuro-chirurgien, Lyle, charmant, ambitieux, visiblement aussi attiré par elle qu’elle l’est par lui. Le chemin de Lily semble tout tracé. Elle hésite pourtant encore un peu : il n’est pas facile pour elle de se lancer dans une histoire sentimentale, avec des parents comme les siens et Atlas, ce jeune homme qu’elle avait rencontré adolescente, lui a laissé des souvenirs à la fois merveilleux et douloureux. Est-ce que le chemin de Lily est finalement aussi simple ? Les choix les plus évidents sont-ils les meilleurs ?

 

Auteur : Colleen Hoover

 

Edition : Hugo Roman

 

Genre : Roman contemporain

 

Date de parution : 11 mai 2017

 

Prix moyen : 17€

 

Mon avis : Ce roman est le premier que je lis de Colleen Hoover et pour un coup d’essai, c’est un coup de maître… ou en tout cas un coup de cœur.
Et pourtant, j’ai détesté l’auteur pendant la majeure partie du livre, je lui en ai voulu de me faire ressentir des émotions si diamétralement opposées ! Et surtout, je lui en ai voulu de m’avoir fait tomber amoureuse pour me briser le cœur dans les chapitres suivants.
Et pourtant, je ne changerais pas une ligne de ce roman.
On assiste à un roman plus ou moins en deux parties qui s’entremêlent. Il y a l’histoire de Lily telle qu’elle la vie de nos jours, alors qu’elle a 24 ans, et son adolescence qu’on découvre au travers de sa plongée dans son journal intime de l’époque qu’elle écrivait sous forme de lettres adressées à son idole : Ellen DeGeneres. Dans ces lettres elle parle de la violence de son père à l’égard de sa mère, mais aussi de sa rencontre avec Atlas avec qui elle va nouer une belle relation.
J’ai beaucoup aimé les personnages. Oui, tous les personnages sans exception, même si j’ai eu des coups de cœur plus prononcé pour certains, comme Allysa, l’amie et belle-sœur de Lily qui est vraiment parfaite. Elle est drôle, aimante, forte, compatissante… J’ai été très triste pour elle au début du livre, mais tellement contente de voir son évolution au fil du livre.
Lilly est une jeune femme forte, bien que fragilisée par les évènements de son adolescence, par le fait que sa mère n’ait jamais quitté son père et qui pense que cette dernière était faible.
Comme beaucoup de femmes, Lilly pense savoir exactement comment elle réagirait si elle était elle-même confrontée à la violence et juge facilement sa mère pour sa manière d’avoir géré les choses. Elle a du mal à réaliser qu’on ne peut pas savoir à l’avance comment on réagirait car chaque cas est différent.
C’est tellement dur de parler de ce livre sans spoiler parce que c’est justement les éléments qui composent l’intrigue principale qui nous font traverser tant d’émotions.
Je trouve que le titre anglais, It ends with us, est bien plus révélateur et bien plus parlant que le titre français.
A la fin du livre, une note de l’auteur explique pourquoi elle a écrit ce roman, d’où elle tient son inspiration. Ne passez pas à côté de cette note ! Vraiment ! Elle est aussi bouleversante que le roman en lui-même.

 

Un extrait : Au-dessus des objets qu’il contient apparaît un anneau de bois en forme de cœur. Je passe les doigts dessus en me remémorant le soir où il m’a été offert. Dès que les souvenirs reviennent, je l’écarte. La nostalgie est une étrange chose.

Je sors quelques anciennes lettres, quelques coupures de presse que je mets également de côté. En dessous, je trouve enfin ce que je cherchais… tout en espérant ne pas le trouver.

Mes journaux pour Ellen.

Je passe également les mains dessus. Il y en a trois dans cette boîte, mais je dirais qu’au total il en existe huit ou neuf. Je n’en ai jamais relu aucun après les avoir écrits.

Quand j’étais plus jeune, je refusais d’admettre que je tenais un journal parce que ça faisait trop stéréotype. En fait, j’étais même parvenue à me convaincre que j’avais trouvé le truc le plus cool qui soit, qui n’avait techniquement rien d’un journal. J’adressais chacun de mes écrits à Ellen DeGeneres car je regardais son talk-show depuis ses débuts, en 2003, alors que j’étais encore une petite fille. Je l’enregistrais tous les jours et me le repassais en rentrant de l’école ; j’étais persuadée qu’Ellen m’aimerait beaucoup si elle faisait ma connaissance. Je lui écrivis régulièrement jusqu’à mes seize ans, des lettres qui ressemblaient plutôt à des pages de cahier. Bien entendu, je savais que ça ne pouvait en rien l’intéresser et j’avais eu la présence d’esprit de n’en envoyer aucune. Mais j’aimais lui adresser mes réflexions, si bien que ça resta le cas jusqu’à ce que j’arrête, purement et simplement.

J’ouvre un deuxième carton à chaussures où se trouvent d’autres extraits, sors le journal de l’année de mes quinze ans, le feuillette à la recherche du jour où j’ai rencontré Atlas. Jusque-là, je n’avais rien vécu de particulièrement intéressant, ce qui ne m’avait pas empêchée de remplir des pages depuis six années.

Je m’étais juré de ne jamais les relire mais, après la disparition de mon père, j’ai beaucoup repensé à mon enfance. Peut-être qu’en les parcourant de nouveau, je trouverai la force de pardonner. À moins que ça ne me rende encore plus amère.

Je m’allonge sur le canapé et commence à lire.

 

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