En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Casting : Alexis Bledel, Zach Gilford, Rodrigo Santoro, Jena Lynch, Michael Keaton, Bobby Coleman, Carol Burnett, Catherine Reitman…
Résumé : Ryden Malby avait tout prévu, après avoir obtenu son diplôme, elle trouverait un travail et s’installerait dans son appartement. Cependant à son arrivée à Los Angeles ses projets ne se passent pas comme elle l’avait espéré.
Mon avis :
Ryden a tout prévu depuis son enfance : avoir de super notes pour obtenir une bourse, puis continuer sur sa lancée à l’université pour être diplômée. Jusque là, tout se déroule selon ses prévisions. Mais tout s’écroule pour elle quand arrive la dernière phase de son plan : travailler pour une prestigieuse maison d’édition et emménager dans un super appartement. Mais le diabolique piston vient gripper la machine. C’est Jessica, qu’elle nomme avec justesse son Dark Vador personnel depuis les bancs de l’école primaire, qui décroche le job et comme Perette et son pot au lait, Ryden voit ses rêves partir en fumée.
Elle réalise soudain qu’être universitaire n’est pas une garantie d’emploi et de félicité et se voit contrainte de retourner vivre dans son étrange et encombrante famille (J’adore son air désespéré dans la voiture qui la ramène chez ses parents). Je ne sais pas qui est le pire dans sa famille : son père qui a sans cesse des idées loufoque, se croit autodidacte et est, en réalité, une vraie catastrophe ambulante ;
sa grand-mère qui passe sont temps à préparer ses funérailles et à prétendre être fauchée ;
son petit frère qui parle par le biais d’une chaussette marionnette, qui lèche la tête des gens quand il ne les mord pas et qui ne se déplace que porté par sa mère
ou enfin sa mère qui surnage au dessus de cette pagaille en essayant de garder la famille unie.
Ryden se sens à la traîne ; ses anciens camarades d’université ont tous trouvé leur voie que ce soit sur le marché du travail ou dans la poursuite d’études et elle a l’impression d’être la seule à chercher désespérément du boulot. Même son meilleur ami, Adam, a été accepté à la fac de droit, même s’il n’est pas encore décidé sur la voie qu’il va suivre.
Mais elle ne se laisse pas abattre et enchaîne les petits boulots : vendre des sacs et valises dans le magasin où bosse son père, être assistante d’un charmant voisin (peut être plus pour être avec lui que pour travailler d’ailleurs)…
Bon bien sûr la fin est sans surprise (quoi que je n’aurais pas réagit comme elle sur le plan professionnel) mais on ne regarde pas ce genre de comédie pour être surpris ! Entre la petite romance, les tracas de Ryden et les loufoqueries de sa famille, on passe un excellent moment !
Casting : Jamie Dornan, Dakota Johnson, Eloise Mumford, Luke Grimes…
Résumé : Lorsqu’Anastasia Steele, étudiante en littérature, interviewe le richissime jeune chef d’entreprise Christian Grey, elle le trouve très séduisant mais profondément intimidant. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l’oublier – jusqu’à ce qu’il débarque dans le magasin où elle travaille et l’invite à un rendez-vous en tête-à-tête. Naïve et innocente, Ana ne se reconnait pas dans son désir pour cet homme. Quand il la prévient de garder ses distances, cela ne fait que raviver son trouble. Mais Grey est tourmenté par des démons intérieurs, et consumé par le besoin de tout contrôler. Lorsqu’ils entament une liaison passionnée, Ana découvre ses propres désirs, ainsi que les secrets obscurs que Grey tient à dissimuler aux regards indiscrets …
Mon avis : J’ai lu et beaucoup aimé les livres et j’avais beaucoup de réticences à voir le film parce que j’avais peur que le réalisateur soit allé à la facilité en mettant en avant les scènes érotiques tout en occultant la psychologie des personnages. Finalement je me suis laissée tentée (à force de voir la bande annonce pour le deuxième film, ils m’ont eu à l’usure). L’adaptation est plutôt fidèle. Plus que la plupart des adaptations. Les scènes les plus importantes sont conservées et les défauts du livre, en particulier les dialogues qui manquaient parfois de naturel. Ici, les dialogues ont plus d’humour et sont plus fluides. La scène dans laquelle Ana appelle Christian depuis le bar, complètement saoûle, est hilarante (« Votre diagnostac est exit »). Dans le livre leur conversation se borne à Ana qui répète « pourquoi vous m’avez offert ces livres » et Christian qui exige de savoir où elle est. Ana a vraiment plus de répondant que dans le livre où elle est d’une timidité maladive. Ici, par exemple, dès qu’elle fait son entrée fracassante dans le bureau de Christian pour l’interviewer, elle lui annonce sans attendre son nom et qu’elle ne fait que remplacer son amie Kate qui est malade. Dans le livre, il faut que Christian lui arrache chaque phrase de la bouche.
Dakota Johnson surjoue un peu les scènes intimes mais rien de dramatique.
En revanche j’ai trouvé non seulement inutile que Christian se trimballe la moitié du film torse nu, mais en total désaccord avec la psychologie du personnage. Christian est un homme tourmenté et il a un gros problème avec le fait d’être touché, surtout sur le torse. A plusieurs reprises dans le livre, il est noté qu’il garde sa chemise ou son T-shirt dans les moments intimes et il faut longtemps à Ana pour comprendre le fond du problème. Ici, il n’aime pas qu’on le touche, certes, mais il est à moitié à poil à longueur de temps…un poil contradictoire…
Après la première scène « SM » entre Ana et Christian, j’ai trouvé dommage qu’il ne revienne pas après être parti car j’ai trouvé que cette scène montrait bien les changements qu’Ana lui fait faire jusque dans son jardin secret. La fin du film est strictement identique au livre et, comme dans le livre, nous laisse sur notre faim, ne nous laissant qu’une envie : découvrir la suite. J’espère que dans le second opus, la psychologie perturbée de Christian sera plus présente, plus aboutie et que les acteurs, surtout Dakota Johnson, auront gagné en maturité dans leur jeu lors des scènes les plus intimes.
Casting : Sally Hawkins, Rupert Penry-Jones, Alice Krige, Julia Davis, Amanda Hale, Tobias Menzies, Peter Wight, Sam Hazedine, Jennifer Higham, Anthony Head…
Résumé : Voyant leur fortune baisser peu à peu, la famille Elliot, dirigée par le baronnet Sir Walter et sa fille aînée, Elizabeth, est obligée de louer leur résidence principale, ne pouvant plus assurer leur train de vie là-bas et de partir à Bath. Anne, la cadette, reste à quelques miles de la maison familiale chez la benjamine, Mary, jeune mariée hypocondriaque. Lorsqu’elle apprend l’identité des locataires elle est bouleversée, car il s’agit de la sœur et du beau-frère de Frederick Wentworth, l’homme qu’elle aimait mais qu’elle a repoussé sur les conseils de sa marraine et amie, Lady Russel, car il n’était pas assez fortuné. Depuis 8 ans elle regrette sa décision, d’autant plus que Frederick, ayant fait fortune, cherche aujourd’hui à se marier.
Mon avis : Je n’ai pas encore lu le livre de Jane Austen dont est tiré cette adaptation, je ne serais donc pas à même de parler de la fidélité de celle-ci. Le père et la sœur ainée d’Anne Elliot, Elisabeth, semblent totalement incapables du moindre discernement. Ils sont arrogants et refusent de réduire leur train de vie malgré leur baisse de revenus et les dettes qui s’accumulent.
Anne porte seule sur ses épaules la lourde charge d’organiser la vie familiale de façon d’une part à contenter les goûts luxueux de son père et sa sœur et, d’autre part à favoriser le remboursement des nombreux créanciers qui se pressent à leur porte. Si le père est arrogant, mettant sans cesse son titre en avant (il n’est même pas pair d’Angleterre et ne fait partie que de la petite noblesse) et sa fortune (qui n’existe plus), Elisabeth est encore pire (quand Lady Russel lui demande si elle a réduit ses dépenses, elle assure que oui car elle a réduit la charité qu’elle pouvait faire). Ces deux là m’ont fait penser au frère et à la belle-sœur d’Elinor et Marianne dans Raison et Sentiments. Quand à la plus jeune des sœurs, Mary, c’est une égoïste hypocondriaque dont le seul son de la voix hérisse le poil.
Sa belle-famille semble d’ailleurs nettement préférer Anne à sa sœur. Frederick, le jeune beau-frère de l’homme qui loue la maison familiale des Elliot, est également un ancien prétendant qu’Anne avait éconduit sous la pression de sa marraine, Lady Russel, qui, jugeant le jeune homme désargenté et d’un rang médiocre, avait prévenu la jeune fille que jamais son père ne consentirait à cette union. 8 ans plus tard, Frederick a fait fortune dans la Marine, mais il semble ne pas avoir pardonné à Anne de l’avoir repoussé en cédant à la pression des siens.
Comme souvent dans l’œuvre de Jane Austen, l’héroïne est une jeune femme, presque trop âgée pour le mariage selon les critères de l’époque (Anne a 27 ans et de l’avis de tous, ne se mariera plus), et si raisonnable et sérieuse qu’en comparaison avec ses sœurs et amies elle en parait à première vue presque terne.
Anne est résignée à la perte de Frederick, bien qu’on ait le cœur qui se serre pour elle chaque fois qu’elle le voit avec la jeune belle-sœur de Mary pendue à son bras. Le cousin Elliot est malheureusement peu exploité. Il est l’héritier du père d’Anne et semble trop poli et sympathique pour être honnête, d’autant plus qu’il est récurrent, dans l’œuvre de Jane Austen, de trouver un personnage aux premier abords sympathique qui se révèle plus tard absolument odieux, alors pourquoi pas lui ?
Même si on se doute de la fin, on passe quand même un excellent moment et j’ai maintenant hâte de lire le livre pour découvrir tous les détails et développement secondaires qui auront été fatalement passés sous silence dans le film.
Casting : Leonardo DiCaprio, Kate Winslet, Billy Zane, Kathy Bates, Gloria Stuart, Frances Fisher, Bernard Hill, Victor Garber, Eric Braeden, Michael Ensign, David Warner…
Résumé : Southampton, 10 avril 1912. Le paquebot le plus grand et le plus moderne du monde, réputé pour son insubmersibilité, le "Titanic", appareille pour son premier voyage. Quatre jours plus tard, il heurte un iceberg. A son bord, un artiste pauvre et une grande bourgeoise tombent amoureux.
Mon avis : Titanic, je l’ai vu trois fois dans la même semaine lors de sa sortie. Sans le vouloir en plus. J’y suis d’abord allée avec mes parents. Puis ma meilleure amie de l’époque a voulu que je l’accompagne. Et enfin, à ma grande surprise, ma grand-mère a voulu le voir aussi. Et bien, contrairement à d’autres films que j’ai vu plusieurs fois en peu de temps, je ne me suis ni ennuyée, ni endormie avec Titanic. Pourtant, sur un film de trois heures, on pourrait s’attendre à ce qu’il y ait des temps morts, mais non. Et même si mon père, avec son humour à trois francs six sous, me dit toujours : C’est pas la peine de regarder le film, je te le dis, à la fin le bateau coule, je ne l’écoute pas et je regarde, encore et encore…
Et bien, même si on connaît « la fin » (en même temps, dès qu’un film est basé sur une réalité historique, on se doute plus ou moins de comment ça se termine), je ne me lasse jamais (même si je ne le regarde plus trois fois dans la même semaine, je n’ai plus seize ans, je n’ai plus la santé). Rien que la musique me met immédiatement dans l’ambiance. Je ne parle pas de la chanson phare du film « My Heart will go on », interprétée par Céline Dion (d’ailleurs quand on pense que James Cameron ne voulait pas de chanson et que Céline Dion ne voulait pas chanter ce titre, on se demande comment elle a fini par devenir ce titre aussi célèbre que l’on connaît aujourd’hui), mais de la musique que l’on entend tout au long du film, par petite touche, et qui a été créé par James Horner. Si l’histoire principale est portée par des personnages fictifs (Jack, Rose, Cal…),
James Cameron n’en a pas oublié pour autant ceux qui étaient réellement à bord du Titanic, comme Molly Brown,
Thomas Andrews (l’architecte du Titanic, qui lors du naufrage a tenté de sauver un maximum de monde sans songer à sa propre survie),
John Jacob Astor (qui après avoir aidé des personnes à monter dans les canots a libéré les chiens du chenil, pour leur donner une chance)
ou encore Benjamin Guggenheim (qui après avoir fait monter sa maitresse dans un canot s’est rendu célèbre en retournant dans la salle de réception après avoir déclaré « Nous nous sommes habillés de notre mieux et nous sommes prêts à mourir comme des gentlemen »)
Le choc avec l’iceberg se produit au bout d’1h30 de film, ce qui veut dire que la partie consacrée uniquement à l’histoire d’amour (même si elle se prolonge jusqu’à la fin) et celle où se déroule le naufrage sont à peu près d’égale longueur, ce qui distingue ce film des autres films catastrophe.
J’ai découvert Kate Winslet dans ce film, dans le rôle de Rose DeWitt-Bukater, et depuis j’adore cette actrice.
Une petite anecdote sur le nom des personnages fictifs. Alors qu’il avait déjà choisi le nom de Jack Dawson, James Cameron a découvert qu’il y avait vraiment eu un J. Dawson à bord du RMS Titanic. Il ne s’agissait pas d’un passager, mais d’un des ingénieurs du paquebot qui a périt dans le naufrage.
Au début du film, on voit des plans de la véritable épave. Pour cela, James Cameron demanda à son frère Mike de créer, en collaboration avec Panavision, une caméra capable de résister à la pression de l’eau à 4000m de profondeur (où se trouve l’épave) c'est-à-dire 2000kg au cm². Et tout ça pour avoir de meilleurs plans !
James Cameron a laissé place à l’improvisation chez ses acteurs, comme dans la scène où Rose remercie Jack sur le pont, ou encore quand Jack dessine Rose et lui dit « Allongez vous sur le lit…je veux dire le sofa », il s’agit d’une vraie erreur de texte de l’acteur. Il faut dire que c’était la toute première scène tournée, James Cameron voulant « briser la glace » entre les deux acteurs.
Le naufrage en lui-même est impressionnant. Et, si on sait bien qu’il s’agit d’effets spéciaux, on sait que les choses se sont réellement passées comme ça et on ne peut s’empêcher de penser à toutes ces victimes. Tous ceux qui étaient sous les cheminées quand elles sont tombées, sous la poupe du bateau quand celui-ci s’est fendu jusqu’à la quille et qu’elle est retombée à plat sur l’eau, ceux qui ont chuté de plusieurs dizaines de mètres, et ceux qui sont tombés, encore vivants, dans cette eau glaciale. Et j’ai beau avoir vu ce film un nombre incalculable de fois, la fin me fait toujours pleurer ! En général, je n’aime pas la 3D, ça me donne mal à la tête, mais là, je serais curieuse de voir ne serait-ce que la partie naufrage en 3D. Je pense que ça doit être impressionnant !
Casting : Didier Bourdon, Catherine Frot, Jacques Weber, Claire Nadeau…
Résumé : Mariés depuis sept ans, Audrey et Alain s'enlisent dans la routine. Ils ont une petite fille, Camille, et travaillent tous les deux. La vie quotidienne a usé leur désir. Audrey est cassante, rigide, tandis qu'Alain se promène en cachette sur les sites porno. Pour tenter de sauver son couple, il consulte un ami sexologue. Celui-ci lui conseille de mettre en pratique ses fantasmes et de se livrer aux jeux érotiques dont il rêve avec sa femme. D'abord hésitant, Alain va entraîner Audrey dans un univers de luxure fait d'échangisme, de voyeurisme et de sex-shops. Malgré sa méfiance, celle-ci se laisse prendre au jeu. Alain, lui, est vite dépassé par les événements...
Mon avis : Alain et Audrey n’ont pas d’autres problèmes de couple que la routine. Aucun des deux ne trompe l’autre, même si Alain a parfois les yeux qui s’égarent sur les jolies filles et les films pornos, Audrey n’y pense même pas. Alain résume parfaitement la situation lorsqu’il dit de sa femme à un collègue sexologue : « je la trouve plus belle qu’avant mais elle ne m’excite plus ». Audrey est assez prude. Ce n’est pas qu’elle est coincée, mais elle n’ose pas se lâcher, peut-être par crainte du ridicule.
Mais quand elle voit qu’Alain est partant, elle se lance dans l’aventure au point que son mari se demande ce qu’on a bien pu faire de sa femme.
C’est anecdotique, et utile au scénario car cela permet à chacun de découvrir des choses sur l’autre, mais la gamine passe son temps à fouiller dans les sacs de ses parents. Personnellement, je lui en aurais vite fait passer l’envie ! Catherine Frot passe sans difficulté du rôle de prude à celui de presque dévergondée et Didier Bourdon de médecin trop occupé pour se consacrer à sa femme en mari déboussolé par tant de changements. Pour autant on ne tombe jamais dans la caricature du couple bien propret qui devient des pros de l’échangisme et du SM. On les sent souvent dépassés, mal à l’aise, hésitants. Au final les expériences qu’ils font sont plus faites pour retrouver le goût de se surprendre que pour changer radicalement leur vie sexuelle.
Et bien que la sexualité d’Alain et Audrey soit au centre de leurs retrouvailles, le film souligne bien que ce n’est qu’accessoire. La preuve en est une conversation qu’Alain a avec un collègue qui lui confie que sa femme et lui ne font plus l’amour. Quand Alain lui dit « Ne perd pas espoir, regarde Audrey et moi ! », le collègue lui répond « C’est pas pareil, moi, ma femme, elle ne m’aime pas ». Le ciment du couple n’est donc pas le sexe, mais l’amour et d’ailleurs, sans amour, Alain et Audrey n’auraient pas résisté à cette routine et à ce manque de désir entre eux et n’auraient sans doute pas pu « régler ce problème » grâce à quelques visites au sex shop. D’ailleurs Audrey ne cède pas sans raison à l’idée de pimenter leur vie, elle cède car elle se sent fragilisé par la découverte de certains aspects de la vie de ses parents (aspects qui font beaucoup rire Arnaud, son frère, homosexuel rejeté par sa famille, sauf par sa sœur). Le film se termine comme il a commencé…ou presque…car si peu a changé, mais en même temps tout a changé.
Résumé : Le destin incroyable d’Angélique : une jeune fille aussi belle qu’insoumise, qui trouvera dans son amour pour Joffrey de Peyrac la force de combattre l’injustice et la tyrannie dans un siècle en proie aux luttes de pouvoir, aux inégalités et à l’oppression…
Mon avis : Si j’ai toujours aimé la saga de Bernard Borderie, je comprends la déception de l’auteur d’Angélique à son égard. Borderie a fait une comédie sentimentale. Son Angélique est un petit ange qui se dresse contre ses ennemis armés d’un sourire. Le livre est bien plus sombre et parfois plus violent, avec une héroïne qui n’hésite pas à se salir les mains. Ariel Zeitoun a promis une adaptation plus fidèle au roman, un gros risque quant on sait à quel point la première saga a plu et combien les gens n’aiment pas que l’on change ce qu’ils connaissent.
A peine 12 minutes après le début, j’ai déjà grincé des dents avec « Je vous suis gré de ce choix »… Quand on fait un film d’époque, on se renseigne un peu sur la manière de parler et dans ce cas précis, la locution est « savoir gré » et pas « être gré ». 20 minutes plus tard, la locution est utilisée correctement. Doit-on en conclure que l’erreur a été remarquée mais que l’on n’a pas jugé utile de retourner la scène en se disant, probablement, que personne ne remarquerait ? L’Angélique du film ressemble plus à celle du roman : rebelle, forte, indépendante… Elle ne se pâme pas devant Peyrac dès qu’elle voit le premier grain d’or.
J’ai plus eu l’impression de voir un film d’aventure qu’une comédie à la Sissi (J’adore Sissi pourtant). Mais voilà dans les années 60 on était dans du pastel, du rose bonbon, et il valait mieux que l’héroïne ne poignarde pas quelqu’un pour récupérer ses enfants. N’ayant jamais pu supporter Peyrac dans les Angélique de Borderie, j’ai nettement préféré Gérard Lanvin dans ce rôle, même s’il est plus âgé que le personnage.
Dans les années 60, Peyrac est gentil et laisse de l’air à Angélique pour ne pas la brusquer, sans qu’elle ne demande rien. La nouvelle Angélique ne se contente pas de tourner le dos à son époux, elle exige qu’il la laisse, refuse de se donner à lui. Dans sa quête pour sauver Peyrac, elle ne mâche pas ses mots, traite presque le roi d’assassin, se bat, engage des mercenaires : Ce n’est pas pour ses beaux yeux qu’on l’aide à la cour des miracles, c’est parce qu’elle promet de l’or, beaucoup d’or en cas de réussite. Bref, vous l’aurez compris, si j’ai aimé la comédie sentimentale un peu gnan gnan de Borderie, j’ai préféré ce film, qui est plus digne des romans, malgré ses quelques erreurs. Et je trouve dommage que l’esprit étriqué des gens l’ai relégué dans l’ombre, provoquant l’annulation du tournage de la seconde partie, juste « parce que ce n’est pas le vrai ». Gardons à l’esprit que l’auteur des romans, qui est quand même bien placé pour juger, l’a détesté, « le vrai » !
Résumé : Kate règne sur les cuisines du 22 Bleecker, un des restaurants les plus cotés de Manhattan. Inventive et exigeante, précise et rigoureuse, elle mène sa petite équipe à la baguette et accomplit chaque soir de nouveaux prodiges dans une ambiance studieuse et concentrée. Consciente de ses mérites, elle se veut irréprochable et ne s'autorise aucun relâchement. Son perfectionnisme fait l'admiration de tous, mais intimide les hommes et décourage les avances. Fréquemment levée avant 5 heures, jamais couchée avant minuit, Kate mène une existence quasi monacale... Après la mort soudaine de sa soeur cadette, Kate recueille et prend en charge sa nièce, Zoe, 9 ans, en faisant de son mieux pour l'aider à surmonter l'épreuve. Mais la fibre maternelle lui fait cruellement défaut, et ses efforts les plus méritoires se heurtent à la résistance polie de la fillette, qui lui reproche d'en faire trop. De retour au restaurant après une semaine d'absence, Kate a la désagréable surprise de trouver en cuisine un nouveau sous-chef : Nick, blagueur et exubérant, braillant à pleins poumons des airs de Verdi et Puccini pour la plus grande joie du personnel...
Mon avis : Dire que Kate n’est pas maternelle est un euphémisme. Quand sa nièce lui est confiée, elle est complètement perdue. Elle lui sert des repas gastronomiques alors que la gamine a été élevée à la pizza surgelée, elle l’emmène avec elle sur les marchés à 4h du matin, bref, elle a du mal à se faire à son rôle de maman de substitution.
Parallèlement, dans son travail, elle se montre exigeante et arrogante, y compris avec les clients, ce qui a le don de rendre folle la proprio du restaurant. Kate est organisée et intransigeante dans tous les aspects de sa vie et quand sa patronne embauche un second qui chante en cuisinant, qui danse, bref qui s’amuse dans son boulot, elle le prend immédiatement en grippe.
J’aime beaucoup Catherine Zeta-Jones et j’adore l’air pincé qu’elle prend face à cet envahisseur de ses cuisines qui ne va pas tarder à envahir d’autres aspects de sa vie. Elle qui aime tout contrôler, elle va se retrouver prise en sandwich entre une petite fille en deuil qui n’a pas l’intention de lui faciliter la tâche et un second qui lui, a bien l’intention de l’obliger à se lâcher un peu. C’est peut être un peu beaucoup en même temps pour une seule femme ? Ce film est une comédie romantique agréable et pas prise de tête comme les américains savent si bien le faire. Mais le scénario est vraiment bien tourné et montre différentes façons d’aborder la cuisine. Il y a le coté froidement professionnel de Kate et le coté amusement et sel de la vie de Nick.
Tous les acteurs sont touchants et leur jeu est parfait, en particulier celui d’Abigail Breslin qui interprète la petite Zoé.
C’est un film à voir les soirs de coup de blues car c’est un film qui montrent des personnes qui se relèvent de coups extrêmement dur et reprennent goût à la vie.
Suite à un drame, deux célibataires endurcis qui ne peuvent pas se supporter doivent élever un bébé
Titre original : Life as we know it
Réalisé par : Greg Berlanti
Date de sortie : 08 décembre 2010
Genre : Comédie, Romance
Pays d’origine : USA
Durée : 1h54
Casting : Katherine Heigl, Josh Duhamel, Josh Lucas, Brynn, Alexis et Brooke Clagett (deux garçons et une fille, on n’y voit que du feu)
Résumé : Holly Berenson est un traiteur de plus en plus en vue et Eric Messer, un directeur de chaîne sportive plein d’avenir. Après un premier rencart désastreux, ils n’ont plus en commun que leur antipathie réciproque et l’amour qu’ils portent à leur filleule Sophie. Mais lorsque soudain, ils deviennent pour Sophie tout ce qui lui reste au monde, Holly et Messer sont bien obligés de mettre leurs différences de côté. Jonglant avec leurs ambitions de carrière et des agendas sociaux qui se court-circuitent, ils vont devoir trouver un terrain d’entente pour vivre sous le même toit.
Mon avis : Depuis qu’elle a joué dans Roswell, j’adore Katherine Heigl et je regarde quasiment tous les films dans lesquels elle joue, surtout qu’elle se spécialise dans les comédies romantiques et j’adore ça (bon elle a bien fait quelques incursions dans d’autres genres : séries, horreur mais elle reste quand même une spécialiste de la comédie romantique). Le début de ce film me fait systématiquement pleurer, et je le sais parfaitement, mais il
y a tellement de moments drôles et tendres après que je ne m’en lasse pas. Les trois bibous qui jouent le rôle de Sophie ont une bouille à vouloir faire un gosse de suite là maintenant !
Si Holly se donne à fond dès le début (avec plus ou moins de succès) avec Sophie, Messer, lui, tente de conserver au maximum ses habitudes de célibataire ce qui donne des situations assez cocasses quand les calendriers respectifs des deux tuteurs ne concordent pas.
J’ai bien aimé l’évolution entre Holly et Messer, qui se fait lentement, par à coups. Pour un pas en avant, ils en font deux en arrière et trois sur le côté. Le début est un peu long avant l’événement qui fait entrer le film dans son sujet et justement, si on n’a pas lu le résumé du film, on pense que celui-ci sera centré sur une romance entre Holly et le client qui la fait fantasmer depuis des mois et que Messer va venir mettre le bronx dans leur histoire.
D'autant plus que la traduction littérale du titre original est "La vie telle qu'on la connait" Et puis bam, retournement de situation et il n’est plus question pour Holly, ou presque, de penser à l’amour… Les voisins sont aussi géniaux, chacun d’entre eux est un couple complètement dysfonctionnel mais ils donnent pleins de conseils à Holly et Messer sur comment on doit élever un enfant (et le mieux c’est que ce n’est pas forcément de mauvais conseils). Les familles respectives des parents d’Holly sont pires entre les parents de 9 enfants dont le père oublie régulièrement le nombre et leurs noms, la stripteaseuse ou le grand père qui se trimballe partout avec une bouteille d’oxygène… Mention spéciale pour la visiteuse sociale qui doit valider la garde définitive de Sophie au terme de trois visites et qui a le chic pour arriver aux pires moments. Bon il est vrai que la fin est sans surprise… mais si on veut sauter au plafond, on regarde un thriller, pas une comédie romantique. Un film qui nous permet d’éteindre la télé complètement détendu ce qui est appréciable quand on voit à quel point la vie s’ingénie à nous faire piquer des crises de nerfs.
J'ai décidé de parler de deux films aujourd'hui. Deux films qui portent sensiblement le même titre français et traitent du même sujet: les premières années de règne de la reine Victoria.
Le premier, chronologiquement parlant, date de 1954 et dans le rôle titre, nous retrouvons Romy Schneider, célèbre pour son rôle de Sissi qu'elle a interprété de 1955 à 1957. (Pour la petite anecdote, dans ce film la mère de Romy, Magda Schneider, joue la duchesse de Lehzen, la confidente de Victoria, tandis que dans les Sissi, elle interprète Ludovika, la mère de Sissi... une affaire de famille en somme...).
Le second, bien plus récent, date de 2009 et dans le rôle titre, on peut voir Emily Blunt (qui interprétait Emily, l'assistante-peste de Miranda dans "Le diable s'habille en Prada).
Mais je crois que le titre et le thème général sont les seuls points communs de ces deux films!
Passons aux fiches, je développerai cette dernière affirmation dans mon avis des films!
LES JEUNES ANNEES D'UNE REINE
Titre original : Mädchenjahre einer Königin (à vos souhaits!)
Réalisé par : Ernst Marischka
Date de sortie : 1954
Genre : Comédie sentimentale
Pays d’origine : Autriche
Durée : 1h47
Casting : Romy Schneider, Magda Schneider, Adrian Hoven
Résumé : La jeunesse de Victoria, reine d'Angleterre
VICTORIA, LES JEUNES ANNEES D'UNE REINE
Titre original : The young Victoria
Réalisé par : Jean-Marc Vallée
Date de sortie : 22 juillet 2009
Genre : Historique/ comédie dramatique
Pays d’origine : USA
Durée : 1h44
Casting : Emily Blunt, Rupert Friend, Paul Bettany
Résumé : La reine Victoria fut l'une des souveraines les plus importantes du monde. Son tempérament, sa vision et sa personnalité hors norme en ont fait une souveraine d'exception et une femme extraordinaire. Elle monta sur le trône d'Angleterre à l'âge de 18 ans.
Récompenses: Nominé 6 fois dans diverses catégories, le film a reçu 1 oscar pour ses costumes et deux prix pour ses costumes et les maquillages lors du Orange British Films Academy Awards.
Mon avis: Comme je le disais plus haut, les deux films n'ont en commun que leur titre français et leur personnage principal. Le film de 1954 est avant tout une comédie sentimentale. La jeunesse de Victoria est dorée, comme il sied à toute princesse, elle est d'une naïveté déconcertante et n'apprend qu'à la quasi veille de la mort du roi qu'elle est l'héritière du trône. Dans celui de 2009, la jeunesse de Victoria n'est pas si rose, elle est surveillée en permanence, n'a pas droit à une chambre à elle, ne peut descendre ou monter un escalier sans être tenue par une tierce personne, n'a pas le droit de lire de livres populaires, en bref une surveillance constante et des règles destinées, sous couvert de protéger la princesse, à la maintenir dans une dépendance totale. Cependant Victoria est ici plus vive d'esprit, puisqu'elle découvre à l'âge de 11 ans, en étudiant son arbre généalogique, qu'elle est la seule héritière du trône.
Revenons en 1954, Lord Melbourne, le 1er ministre est vu ici comme une sorte de papy bienveillant qui apprend à Victoria à se comporter en Reine et se retire de la politique dès qu'il pense qu'elle est apte à se débrouiller sans lui. Dans le film de 2009, c'est un politicien pur et dur, qui a certes une certaine affection pour la reine, mais entend bien la manipuler à ses propres fins.
La duchesse de Lehzen est aussi totalement différente, affable et affectueuse avec tous dans le 1954; froide, calculatrice, jalouse et monopolisante dans le film de 2009.
Victoria, en "1954" ne risque pas de faire la moindre erreur, puisqu'elle ne fait rien, si ce n'est se faire livrer des journaux en fraude. En "2009" elle commet plusieurs erreurs ce qui lui vaut la grogne du peuple ainsi que plusieurs attentats.
En 1954, Victoria écarte sans ménagement Lord Conroy du pouvoir parce qu'elle vient de réaliser qu'il a une relation amoureuse avec sa mère (veuve depuis de nombreuses années). Les motivations de la Victoria de 2009 sont moins puériles, Conroy l'a menacée, maltraitée autant qu'il pouvait se le permettre pour tenter de l'obliger à lui faire signer une corégence jusqu'à ses 25 ans, sachant qu'avec l'influence qu'il avait sur la mère de Victoria, il aurait été le véritable roi du pays. On comprend un peu mieux pourquoi Victoria, dans cette version, lui interdit de paraitre en sa présence.
La rencontre entre Victoria et Albert dans la version de 1954 tient du conte de fée: Alors que la reine s'enfuit pour partir à Paris sur un coup de tête, elle rencontre Albert dans une auberge. Aucun des deux ne sait qui est l'autre et ils tombent bien entendu amoureux, presque au premier coup d'œil avant de se rendre compte, stupéfaits, que tout le monde entend bien les fiancer vu leurs véritables identités... En "2009" Victoria rencontre Albert à de nombreuses reprises, parfaitement consciente que certaines personnes veulent la voir l'épouser. Ce n'est qu'après de longs mois qu'elle commence à éprouver des sentiments et fait la demande que le protocole interdit à Albert de faire lui même.
La fin est également différente. En 1954 tout finit bien, Albert accepte de l'épouser, ils s'embrassent, le mot fin apparait... En 2009, le film continue, Victoria commet d'autres erreurs, Albert s'ennuie... Une dispute éclate... Un nouvel attentat dans lequel Albert est gravement blessé pour sauver la vie de sa femme. De nombreuses discussions également entre Victoria et sa tante, l'épouse du roi précédent, la seule peut-être à ne pas avoir d'intérêt politique dans les conseils qu'elle lui donne. Puis la naissance de leur premier enfant et on peut voir les prémices d'une réconciliation entre Victoria et sa mère, grâce à Albert... Des choix que doit faire la reine aussi, pour ne pas être totalement écartée du pouvoir par le parlement, pour ne pas mettre son mariage en péril, des choix parfois judicieux, parfois douloureux...
Un regret d'un aspect du film de 1954 qui n'apparait que beaucoup plus brièvement dans celui de 2009: le couronnement de la reine avec le protocole strict qui lui est associé.
Malgré tout, vous l'aurez compris, j'ai largement préféré le film de 2009, plus historique, que celui de 1954, plus romantique!
Voici la bande annonce du film de 2009, je n'ai pas trouvé celle du film de 1954
Casting: Katherine Heigl, Edward Burns, James Marsden, Malin Akerman, Judy Greer...
Résumé: Jane a toujours été plus douée pour prendre soin du bonheur des autres que du sien. Toute sa vie, elle s'est évertuée à rendre ses proches heureux, et les 27 robes de demoiselle d'honneur qui remplissent son armoire sont autant de preuves de son dévouement. Lors d'une soirée mémorable, Jane parvient à faire la navette entre deux réceptions de mariage, l'une à Manhattan, l'autre à Brooklyn, sous les yeux ébahis de Kevin, un journaliste qui réalise que l'histoire de cette accro aux mariages pourrait lui apporter la gloire qu'il espère tant. Pour compliquer les choses, la vie parfaitement réglée de Jane est bouleversée par l'arrivée de sa petite soeur, Tess. George, le patron de Jane, tombe très vite sous le charme de Tess, et cette dernière demande tout naturellement à sa soeur d'organiser leur mariage. Mais cette fois, les choses se compliquent, car Jane est elle-même secrètement amoureuse de George...
Les récompenses:Lors du Teen Choise Award 2008, James Marsden a été nommé dans la catégorie Meilleur acteur dans un film comique mais s'est fait ravir la première place par Steve Carell pour son interprétation de Michael Scott dans The office (US); En revanche le film a remporté le prix du Meilleur film destiné aux jeunes femmes.
Mon avis: Anne Fletcher, la réalisatrice, s'est inspirée du cas d'une de ses amies qui a été demoiselle d'honneur une bonne douzaines de fois pour 27 robes. Pour elle, c'est la preuve d'une sorte de refus de grandir, de s'impliquer dans une relation adulte que d'être toujours la demoiselle d'honneur, la meilleure amie, celle qui règle tous les problèmes pour que ce jour soit le plus beau pour la mariée. J'ai beaucoup aimé Jane mais je trouve sa vie très triste. Elle a beau sauter partout, s'occuper de tout, sa vie a beau être un tourbillon sans fin, elle attend son tour avec un mélange de résignation et de faux optimisme. Peut être que le fait d'avoir perdu sa mère a un jeune age et d'avoir ressenti l'obligation d'élever sa petite soeur pour soulager son père y est-il pour quelque chose. D'ailleurs il n'y a pas plus différentes que les deux soeurs! Entre Jane qui pensent sans cesse aux autres, qui est serviable, gentille... et au final presque une serpillère; et Tess qui est déterminée, insouciante, égoiste et qui ne pense qu'à atteindre ses objectifs même si pour cela elle doit blesser les gens de son entourage, exploiter des enfants ou mentir à l'homme qu'elle est supposée aimer... Il faudrait que chacune prenne un peu chez l'autre: Que Jane prenne un poil de l'égoisme de Tess pour penser à elle de temps à autre, un peu aussi de sa vivacité et de son mauvais caractère pour cesser de se faire "exploiter" par ses amies... Et que Tess prenne un peu (beaucoup) du sens moral de sa soeur.
Quant aux hommes, on ne peut pas leur reprocher grand chose.
George, le patron de Jane ne l'exploite pas vraiment car elle est quand même son assistante personnelle mais dès que ce qu'il lui demande sort un peu du cadre du travail, il se confond en remerciement, lui offre des fleurs pour lui prouver sa reconnaissance, bref il ne se contente pas de prendre ce qu'elle lui donne en le considérant comme un dû. Il ne se rend même pas compte des sentiments que Jane éprouve pour lui et croit qu'ils ne partagent qu'une forte amitié réciproque. Il n'a jamais eu l'intention de la faire souffrir en sortant avec sa petite soeur. D'ailleurs, soyons honnête, Tess non plus ne savait rien des sentiments de sa soeur pour son patron mais par contre, le coup de la robe de leur mère, ça, si elle pensait un peu à autre chose qu'à elle, elle aurait pu s'en douter.
Kevin, lui est d'abord journaliste et il voit dans l'obsession de Jane pour les mariages une occasion d'écrire autre chose que les portraits de mariées dans lesquels il est cantoné par sa rédactrice en chef. Mais, dès qu'il commence à ressentir quelque chose pour Jane, il veut mettre un terme à cet article. Trop tard malheureusement, mais son but n'était pas de la blesser.
Personnellement j'ai grandement apprécié le diaporama que Jane fait sur les futurs mariés pour que George voit le vrai visage de Tess. Et contrairement à la meilleure amie de Jane, Casey, je ne trouve pas qu'elle ait mal agit. Après tout elle avait demandé à plusieurs reprise à sa soeur d'avouer la vérité à George et celle ci, non contente de faire la sourde oreille, s'est montrée odieuse avec sa soeur qui fait tout pour elle depuis des années, au lieu de s'excuser en expliquant qu'elle ne pensait pas que Jane voulait garder intacte la robe de leur mère, trop petite pour elles deux et passablement démodée, elle l'insulte. Elle montre son manque de confiance en écrivant elle-même le discours que doit prononcer Jane aux fianciailles. Pendant toute la durée des préparatifs du mariage, elle a exploité sa soeur en l'envoyant successivement remplir la liste de mariage, gouter les gateaux, etc... Alors non, je trouve qu'elle n'a eu que ce qu'elle méritait.
Et puis comme c'est une comédie sentimentale, c'est comme les disney: Ça finit toujours bien!