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[Film] Sortilège

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Titre original : Beastly

 

Réalisé par : Daniel Barnz

 

Date de sortie : 6 juillet 2011

 

Genre : Comédie romantique, fantastique

 

Pays d’origine : USA

 

Durée : 1h23

 

Casting : Vanessa Hudgens, Alex Pettyfer, Mary-Kate Olsen

 

Résumé : Superficiel et trop gâté, Kyle, 17 ans, est le garçon le plus populaire de son lycée. Obsédé par son image et sa notoriété, il va s’en prendre à la victime de trop… Pour s’amuser, Kyle cherche à humilier Kendra, une fille gothique de sa classe que la rumeur dit être une sorcière. La jeune fille décide de lui donner une bonne leçon et lui jette un sort qui le transforme en un monstre aussi hideux à l’extérieur qu’il l’est à l’intérieur. Victime du sortilège, Kyle a un an pour trouver quelqu’un qui puisse l’aimer sincèrement malgré son apparence, sinon il restera un monstre à jamais. Son seul espoir repose sur une fille discrète qu’il n’avait jamais remarquée jusqu’à présent, Lindy…

 

Mon avis : Version moderne et adolescente de la belle et la bête, Sortilège a un scénario bien ficelé et pas trop « bourrin » comme on peut le reprocher à ce type d’adaptation.
J’ai beaucoup aimé cet univers où la seule touche de magie est le sort lancé à Kyle par la sorcière Kendra. Ici, donc, pas de serviteur magique qu’ils soient invisibles ou constitués d’objets enchantés, mais un professeur particulier aveugle et une gouvernante jamaïcaine ayant été forcée de laisser ses trois enfants au pays pour venir travailler aux USA.

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Kyle est un ado imbuvable, orgueilleux, cruel, arrogant… mais je dois avouer que quand on voit son père, on comprend que le gamin ait tourné ainsi… Quel exemple pour son fils ! Après avoir humilié Kendra pour s’amuser, il va s’en mordre les doigts car la réputation de sorcière de l’adolescente n’est pas usurpée. Pour punir Kyle de son attitude, elle le rend aussi hideux à l’extérieur qu’il l’est à l’intérieur.

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Très vite, son père, pour qui la belle gueule est plus important que tout, exile son fils dans une maison de ville à l’écart du centre, où il est censé vivre avec lui. Mais l’air de rien, d’annulation en report, il fait en sorte de ne plus se trouver en présence du « monstre » qu’est devenu son enfant et qui lui fait horreur. On voit la mentalité du mec qui préfère l’apparence à son propre fils.

Quand à « Belle », ici c’est Lindy, fille d’un type paumé, toxicomane, qui se met un dangereux criminel à dos, lequel menace la vie de l’adolescente. Kyle, présent sur les lieux lors de l’affrontement, oblige le père à lui confier sa fille. Dire que celle-ci n’apprécie pas la situation est un euphémisme. Elle se cloître dans sa chambre et n’adresse pas la parole à Kyle, qui refuse de la laisser le voir.

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J’ai beaucoup aimé les différentes scènes où Kyle tente d’amadouer Lindy en lui offrant des cadeaux. Le voir essayer d’offrir des choses chères, puisqu’il a toujours appris à flatter plutôt qu’à s’interroger sur les autres, et les réactions dédaigneuses de Lindy sont hilarantes et on plaint ce pauvre garçon qui n’est pas au bout de ses peines.
Au fil des jours, Kyle change en profondeur, on voit qu’il se détache de son père et par la même occasion des « valeurs » qu’il lui a inculqué.
Comme dans la belle et la bête, Kyle comprend ses erreurs assez vite mais le sort est déjà lancé et il doit aller jusqu’à son terme. Le fait de comprendre que son attitude était lamentable ne suffit pas à l’absoudre.
Bon, après, bien sûr, quiconque a vu la belle et la bête se doute de la fin, mais peu importe, le film est agréable à voir et il y a des éléments originaux qui sont sympas à découvrir.



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