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Fantastique

  • [Film] Malefique : Le pouvoir du mal

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    Titre original : Maleficent: Mistress of Evil

     

    Réalisé par : Joachim Rønning

     

    Date de sortie : 16 octobre 2019

     

    Genre : Fantastique

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h59

     

    Casting : Angelina Jolie, Elle Fanning, Harris Dickinson, Michelle Pfeiffer, Sam Riley…

     

    Résumé : Plusieurs années après avoir découvert pourquoi la plus célèbre méchante Disney avait un cœur si dur et ce qui l’avait conduit à jeter un terrible sort à la princesse Aurore, « Maléfique : Le Pouvoir du Mal » continue d’explorer les relations complexes entre la sorcière et la future reine, alors qu’elles nouent d’autres alliances et affrontent de nouveaux adversaires dans leur combat pour protéger leurs terres et les créatures magiques qui les peuplent.

     

    Mon avis : Malgré les années qui ont passées, et le fait qu’Aurore soit reine de la Lande depuis 5 ans, Maléfique est toujours extrêmement protectrice envers sa filleule.
    On ne peut pas dire qu’elle porte les humains dans son cœur et elle n’est pas ravie de voir le prince Philip demander Aurore en mariage. Même si Diaval essaie de l’apaiser, la pilule a du mal à passer et la rencontre avec la « belle-famille » n’est pas gagné.

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    Les personnages ont pas mal évolués.
    Aurore est d’un côté plus indépendante et moins encline à obéir aveuglément à sa marraine, mais paradoxalement, elle est assez manipulable par les humains à cause de son désir de se faire accepter par les parents de Philip.

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    Le roi est ouvert, agréable, et on voit bien qu’il espère sincèrement conclure une alliance durable avec la Lande.
    En revanche la reine… A peine je l’ai vu que j’ai eu envie de la baffer… et je ne parle même pas de la sale morveuse qui lui sert de seconde.
    Michelle Pfeiffer est vraiment parfaite dans le rôle de cette reine hautaine et un peu psychopathe sur les bords.

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    Malefique aussi évolue. D’un côté elle fait des efforts pour être plus courtoise avec les humains, mais de l’autre elle a du mal à se contenir.
    Dans cet opus, on va en apprendre plus sur Maléfique et sur son espèce (parce qu’il faut avouer qu’elle faisait un peu tâche parmi les autres habitants de la Lande).

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    On a toujours de superbe scène de vol et de supers costumes.
    J’ai adoré le film, je le trouve aussi bon que le premier et j’aurais du mal à en choisir un.
    Je ne sais pas s’il y aura un troisième volet, mais si ce n’est pas le cas, ce film offre une conclusion plus que satisfaisante.



  • [Film] Beetlejuice

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    Titre original : Beetlejuice

     

    Réalisé par : Tim Burton

     

    Date de sortie : 14 décembre 1988

     

    Genre : Fantastique

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h32

     

    Casting : Michael Keaton, Winona Ryder, Alec Baldwin, Geena Davis, Catherine O’Hara, Jeffrey Jones…

     

    Résumé : Pour avoir voulu sauver un chien, Adam et Barbara Maitland passent tout de go dans l'autre monde. Peu après, occupants invisibles de leur antique demeure ils la voient envahie par une riche et bruyante famille new-yorkaise. Rien à redire jusqu'au jour où cette honorable famille entreprend de donner un cachet plus urbain à la vieille demeure. Adam et Barbara, scandalisés, décident de déloger les intrus. Mais leurs classiques fantômes et autres sortilèges ne font aucun effet. C'est alors qu'ils font appel à un "bio-exorciste" freelance connu sous le sobriquet de Beetlejuice.

     

    Mon avis : Clairement, il est rare que je sois déçue par un Tim Burton et celui-ci ne va pas faire exception à la règle (même si j’ai trouvé qu’il avait plus vieillit que Gremlins).
    Michael Keaton est génial dans le rôle de l’affreux Beetlejuice.

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    D’ailleurs, à propos de ce nom, je ne comprends pas pourquoi on dit Beetlejuice (y compris en VO) et qu’on voit partout le nom écrit Betelgeuse.
    Winona Ryder campe un ado gothique, un peu mal dans sa peau, qui a un regard très critique sur ses parents.

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    Bien qu’elle et sa belle-mère paraissent à couteaux-tirés, en cas de danger, la jeune fille l’appelle « maman » et la belle-mère ne songe qu’à protéger sa petite fille.
    Le père, lui, veut surtout sa tranquillité.
    De l’autre côté de la barrière, il y a Adam et Barbara, deux jeunes mariés qui, après être mort dans un accident, sont devenus des fantômes.

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    Condamnés par la loi fantôme à hanter leur maison pendant 125 ans, ils n’ont aucune intention de partager leur après-vie avec des gens qui ont un aussi mauvais goût en matière de décoration et décident de les exorciser.
    Mais n’est pas exorciste qui veut et Adam et Barbara n’arrivent à rien (difficile quand on n’arrive pas à se rendre visible).
    Du coup, malgré les mises en garde de leur superviseur, ils décident de faire appel à un exorciste (un bio-exorciste en réalité).
    Le soucis c’est que la solution est pire que le mal car Beetlejuice est un sale type, pervers, méchant, qui ne recule devant aucune saloperie pour atteindre ses objectifs.
    Du coup, il faut exorciser l’exorciste.
    Et ça, ce n’est pas de la tarte !


  • [Film] Gremlins

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    Titre original : Gremlins

     

    Réalisé par : Joe Dante

     

    Date de sortie : 05 décembre 1984

     

    Genre : Fantastique

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h45

     

    Casting : Zach Galligan, Phoebe Cates, Hoyt Axton…

     

    Résumé : Rand Peltzer offre à son fils Billy un étrange animal : un mogwai. Son ancien propriétaire l'a bien mis en garde : il ne faut pas l'exposer à la lumiere, lui éviter tout contact avec l'eau, et surtout, surtout ne jamais le nourrir apres minuit... Sinon...

     

    Mon avis : Cette semaine, poussée par un élan de bravoure inexpliqué, j’ai eu envie de voir un film d’horreur.
    Ça tombait bien, ils passaient Gremlins à la télé.
    Oui. Bon. Je sais…
    Mais j’ai été traumatisée par ces saletés de bestioles (notamment quand y’en a une qui surgit d’un placard).
    Et puis franchement, pour moi, les Gremlins, surtout au moment où ils s’extirpent de leurs chrysalides, c’est des Aliens. Miniatures, certes, mais des Aliens quand même.

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    Oui, ils sont petits (mais si on va pas là, Chucky aussi) mais ils sont nombreux.
    Ok, ils sont pas toujours fut-fut.
    Mais j’ai précisé qu’ils étaient nombreux ?
    Alors oui, bien sûr, Guizmo est mignon comme tout. Il est gentil et tout…

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    Mais ça, c’est la version peluche !
    Bon, il faut admettre qu’ils ont bon goût : quand ils vont au cinéma, ils choisissent de bons films. Mais ça ne suffit pas à en faire des animaux de compagnie.
    Franchement, pour un film qui a 35 ans, je trouve qu’il n’a pas si mal vieillit que ça. Surtout quand on pense qu’il n’y avait pas de numérique pour les effets spéciaux.
    (De toute façon, le numérique, c’est très surfait).
    Ces affreuses bestioles fichent un sacrée pagaille et elles ne font pas semblant ! Il y a des morts quand même ! (Même si chacune de ces morts a un élément comique pas très cool pour les victimes).
    D’ailleurs, si on regarde bien, on se rend compte que le but premier des Gremlins n’est pas tant de tuer que de faire la fête. C’est pas leur faute, s’ils ont un esprit festif un peu particulier et que leur humour étant aussi tordu qu’un bouclier après un duel, leurs délires finissent souvent mal pour autrui.
    Mais en ce qui les concerne : qu’est-ce qu’on s’amuse !


  • [Film] Edward aux mains d’argent

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    Titre original : Edward Scissorhands

     

    Réalisé par : Tim Burton

     

    Date de sortie : 10 avril 1991

     

    Genre : Fantastique

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h45

     

    Casting : Johnny Depp, Winona Ryder, Diane Wiest…

     

    Résumé : Edward n'est pas un garçon ordinaire. Création d'un inventeur, il a reçu un cœur pour aimer, un cerveau pour comprendre. Mais son concepteur est mort avant d'avoir pu terminer son œuvre et Edward se retrouve avec des lames de métal et des instruments tranchants en guise de doigts.

     

    Mon avis : Film culte de Tim Burton, sûrement le premier que j’ai vu d’ailleurs, j’ai toujours autant de plaisir à le revoir et le pumpkin autumn challenge était la période parfaite pour cela.
    Edward est, bon, en vrai, je sais pas trop ce qu’il est. Il a figure humaine mais a été construit de toute pièce, comme un robot. Je peux vous dire que je m’en suis posée des questions, gamine.

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    Bon aujourd’hui, j’ai tranché : c’est magique ! Parfaitement. Comme le Père Noël.

    Sauf que la magie a des ratés et qu’elle n’a rien fait quand le créateur d’Edward meurt d’une crise cardiaque (en même temps, c’est Jurassic Park à lui tout seul, le gars) sans avoir eu le temps de finir sa création qui, au lieu des jolies mimines qu’il avait préparé pour lui, se retrouve affublé à la place d’une enchevêtrement de ciseaux bien tranchants (L’histoire dit pas comment il aiguise ses engins, mais je veux bien son truc). (Alors pourquoi des ciseaux, déjà, à la base ? Je suis perplexe. « Sinon, il n’y aurait plus de film » dirait ma mère…).

    Sorti de son isolement par la gentille Peg, représentante Avon (ils sont partout ceux-là !), il intègre sa famille et fait sensation dans le voisinage.

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    Au-delà de l’histoire même d’Edward (conçu pour faire pleurer dans les chaumières), j’ai vraiment adoré la critique à peine voilée de la société. Toutes ces femmes de banlieue qui s’ennuient, avec leurs époux tous plus beaufs les uns que les autres, leurs enfants déjà ancrés dans la société de consommation, comme le petit ami de la fille de Peg qui veut tout sans avoir à faire d’effort.
    Et tous ces gens qui, dès que la différence cesse de les amuser ou de les fasciner, se retournent contre l’objet de leur fascination pour en faire un objet de peur sur qui se focalise toutes les suspicions.
    Franchement la famille de Peg m’a semblée la seule à être normale dans ce quartier. Tous les autres sont imbuvables.
    Le pire de tous est clairement le mec de Kim, la fille de Peg. C’est un gosse de riche qui ne supporte pas que son père refuse de lui payer ses caprices et exige qu’il bosse pour avoir son propre argent.
    Tout le contraire d’Edward, si gentil et serviable mais dont la naïveté lui jouera des tours.
    La fin est un peu triste, mais très émouvante.
    Je crois que je ne me lasserai jamais de le revoir.
    Même si je pleure à chaque fois.



  • [Film] Sortilège

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    Titre original : Beastly

     

    Réalisé par : Daniel Barnz

     

    Date de sortie : 6 juillet 2011

     

    Genre : Comédie romantique, fantastique

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h23

     

    Casting : Vanessa Hudgens, Alex Pettyfer, Mary-Kate Olsen

     

    Résumé : Superficiel et trop gâté, Kyle, 17 ans, est le garçon le plus populaire de son lycée. Obsédé par son image et sa notoriété, il va s’en prendre à la victime de trop… Pour s’amuser, Kyle cherche à humilier Kendra, une fille gothique de sa classe que la rumeur dit être une sorcière. La jeune fille décide de lui donner une bonne leçon et lui jette un sort qui le transforme en un monstre aussi hideux à l’extérieur qu’il l’est à l’intérieur. Victime du sortilège, Kyle a un an pour trouver quelqu’un qui puisse l’aimer sincèrement malgré son apparence, sinon il restera un monstre à jamais. Son seul espoir repose sur une fille discrète qu’il n’avait jamais remarquée jusqu’à présent, Lindy…

     

    Mon avis : Version moderne et adolescente de la belle et la bête, Sortilège a un scénario bien ficelé et pas trop « bourrin » comme on peut le reprocher à ce type d’adaptation.
    J’ai beaucoup aimé cet univers où la seule touche de magie est le sort lancé à Kyle par la sorcière Kendra. Ici, donc, pas de serviteur magique qu’ils soient invisibles ou constitués d’objets enchantés, mais un professeur particulier aveugle et une gouvernante jamaïcaine ayant été forcée de laisser ses trois enfants au pays pour venir travailler aux USA.

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    Kyle est un ado imbuvable, orgueilleux, cruel, arrogant… mais je dois avouer que quand on voit son père, on comprend que le gamin ait tourné ainsi… Quel exemple pour son fils ! Après avoir humilié Kendra pour s’amuser, il va s’en mordre les doigts car la réputation de sorcière de l’adolescente n’est pas usurpée. Pour punir Kyle de son attitude, elle le rend aussi hideux à l’extérieur qu’il l’est à l’intérieur.

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    Très vite, son père, pour qui la belle gueule est plus important que tout, exile son fils dans une maison de ville à l’écart du centre, où il est censé vivre avec lui. Mais l’air de rien, d’annulation en report, il fait en sorte de ne plus se trouver en présence du « monstre » qu’est devenu son enfant et qui lui fait horreur. On voit la mentalité du mec qui préfère l’apparence à son propre fils.

    Quand à « Belle », ici c’est Lindy, fille d’un type paumé, toxicomane, qui se met un dangereux criminel à dos, lequel menace la vie de l’adolescente. Kyle, présent sur les lieux lors de l’affrontement, oblige le père à lui confier sa fille. Dire que celle-ci n’apprécie pas la situation est un euphémisme. Elle se cloître dans sa chambre et n’adresse pas la parole à Kyle, qui refuse de la laisser le voir.

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    J’ai beaucoup aimé les différentes scènes où Kyle tente d’amadouer Lindy en lui offrant des cadeaux. Le voir essayer d’offrir des choses chères, puisqu’il a toujours appris à flatter plutôt qu’à s’interroger sur les autres, et les réactions dédaigneuses de Lindy sont hilarantes et on plaint ce pauvre garçon qui n’est pas au bout de ses peines.
    Au fil des jours, Kyle change en profondeur, on voit qu’il se détache de son père et par la même occasion des « valeurs » qu’il lui a inculqué.
    Comme dans la belle et la bête, Kyle comprend ses erreurs assez vite mais le sort est déjà lancé et il doit aller jusqu’à son terme. Le fait de comprendre que son attitude était lamentable ne suffit pas à l’absoudre.
    Bon, après, bien sûr, quiconque a vu la belle et la bête se doute de la fin, mais peu importe, le film est agréable à voir et il y a des éléments originaux qui sont sympas à découvrir.



  • [Film] Premier contact

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    Titre original : Arrival

     

    Réalisé par : Denis Villeneuve

     

    Date de sortie : 7 décembre 2016

     

    Genre : Science-fiction

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h56

     

    Casting : Amy Adams, Jeremy Renner, Forest Whitaker…

     

    Résumé : Lorsque de mystérieux vaisseaux venus du fond de l’espace surgissent un peu partout sur Terre, une équipe d’experts est rassemblée sous la direction de la linguiste Louise Banks afin de tenter de comprendre leurs intentions.

    Face à l’énigme que constituent leur présence et leurs messages mystérieux, les réactions dans le monde sont extrêmes et l’humanité se retrouve bientôt au bord d’une guerre absolue. Louise Banks et son équipe n’ont que très peu de temps pour trouver des réponses. Pour les obtenir, la jeune femme va prendre un risque qui pourrait non seulement lui coûter la vie, mais détruire le genre humain…

     

    Mon avis : Difficile d’écrire un avis sans spoiler car ce film est un vrai cercle : le début est la fin et la fin est le début, à l’image de l’écriture du langage des aliens qui viennent de débarquer sur Terre.
    Pour une fois, on ne se trouve pas en présence d’un colonel de l’armée adepte du « on tire d’abord et on pose les questions ensuite ».

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    Non ici, l’armée veut comprendre. Elle veut comprendre non seulement pourquoi les extraterrestres sont ici mais aussi comment ils sont venus.
    Bien sûr, ils restent prudents, avec des évacuations de zones, des sas de décontamination, un suivi médical strict de ceux qui s’approchent des extraterrestres… mais ils ne se montrent pas inutilement hostiles.
    Hélas, on ne peut pas en dire autant de toutes les nations qui ont vu un engin extraterrestre atterrir sur leur sol et certains sont en faveur d’une élimination, sans soucis des éventuelles représailles qu’un tel acte pourrait engendrer.
    Louise est engagée par le gouvernement pour essayer de communiquer avec les mystérieux visiteurs, mais politique et linguistique ne fonctionne pas pareil et les différents gouvernements veulent des réponses bien plus vite que ce que Louise et son équipe n’en sont capable.

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    On voit bien dans ce film les contradictions typiquement humaines : la plupart des gens spéculent sur le fait qu’il puisse ou non y avoir une autre forme de vie dans l’univers (ce qui, vu sa taille, ne serait pas aberrant), et quand on a enfin la réponse à cette question, leur première réaction est d’exiger de leurs gouvernements respectifs la destruction pure et simple des visiteurs qui ne montrent, c’est à noter, aucun signe d’agressivité.
    Cela dit, si le gouvernement avait décidé de tirer à vue, il est à parier que le monde se serait insurgé de la cruauté de ses leaders… contradictions vous dis-je !
    J’ai beaucoup aimé les extraterrestres qu’on ne voit jamais vraiment nettement mais qui ont une façon de communiquer assez fabuleuse (et qui sont d’une patience…).

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    Ceux qui aiment l’action, le danger, les explosions, zappez sur independence day parce que vous ne trouverez rien de tout cela dans Premier contact. Le film est très doux, très cérébral, on est plus dans la réflexion que dans l’action. Personnellement, j’ai bien aimé, mais je sais que ça peut en déranger certains.


  • [Film] Fenêtre secrète

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    Titre original : Secret window

     

    Réalisé par : David Koepp

     

    Date de sortie : 14 avril 2004

     

    Genre : Fantastique

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h36

     

    Casting : Johnny Depp, Maria Bello, John Turturro, Timothy Hutton, Len Cariou...

     

    Résumé : Mort Rainey devrait être devant son ordinateur, à écrire un autre de ses romans à succès. Mais son divorce le détruit et le prive de toute inspiration. Tout ce qui touche à la rupture devient un véritable cauchemar et sa page reste blanche. Un jour, un inconnu nommé John Shooter se présente à sa porte et l'accuse d'avoir plagié son histoire. L'homme demande réparation. Malgré les efforts de Rainey pour le calmer, l'individu devient de plus en plus vindicatif. Sa notion particulière de la justice pourrait bien le conduire jusqu'au meurtre. Forcé de se lancer dans un affrontement qui va le pousser au bout de lui-même, Rainey va se découvrir des ressources d'astuce et de détermination qu'il n'aurait jamais cru avoir. Il va en avoir besoin, parce que l'étrange Shooter semble le connaître mieux qu'il ne se connaît lui-même...

     

    Mon avis : Quand on voit Shooter pour la première fois, on se dit : ce type est un grand malade. C’est vrai, une personne normalement constituée, surtout aux USA, paradis des tribunaux, quand elle soupçonne quelqu’un de l’avoir plagié, ne vient pas menacer la personne, elle prend un avocat et le laisse jouer.

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    Au fil de l’histoire, la folie de Shooter se précise : le chien, la maison…
    Mais en même temps, on ne peut pas se défaire du sentiment que quelque chose cloche. Et pas forcément avec Shooter, mais plutôt avec Mort Rainey. Il semble incapable de se remettre de l’infidélité de sa femme. Leur procédure de divorce ne semble pas le contenter.
    Il semble agité, nerveux, et cela avait commencé avant l’apparition de Shooter.
    Lorsqu’il a sa femme au téléphone et qu’il lui parle du livre qu’il est accusé d’avoir plagié, elle lui dit qu’à cette époque, il n’était influencé que par son Jack Daniel’s.
    Alors même si on ne le voit pas vraiment boire, aurait-il encore un problème d’alcool ?
    Plus on avance, plus les évènements s’enchaînent et plus on a l’impression qu’il nous manque des éléments.
    Dans le film, comme dans la nouvelle de Stephen King, la fin entre le roman original et le roman de Mort, diffère.

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    Les révélations tombent au bon moment et on n’avait pas vu venir ça. Je pensais à quelque chose d’approchant mais différent.
    Le nom de Shooter trouve son explication dans les dix dernières minutes et ça, franchement, je ne l’avait vu venir ni de loin, ni de près, et pourtant, une fois qu’on le sait, on se dit « mais c’était évident !!).
    Il y a quand même pas mal de longueurs, ce qui est plutôt normal quand on veut adapter une nouvelle en un film de plus d’1h30.
    Est-ce un clin d’œil à cet élément ou est ce que la fin de la nouvelle ne convenait pas au réalisateur ou au producteur, mais la fin du film diffère de la fin de la nouvelle.


     

  • [Film] Maléfique

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    Titre original : Maleficient

     

    Réalisé par : Robert Stromberg

     

    Date de sortie : 28 mai 2014

     

    Genre : Young Adult, Fantastique

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h37

     

    Casting : Angelina Jolie Pitt, Elle Fanning, Sharlto Copley, Sam Riley, Juno Temple, Imelda Staunton, Lesley Manville…

     

    Résumé : Maléfique est une belle jeune femme au cœur pur qui mène une vie idyllique au sein d’une paisible forêt dans un royaume où règnent le bonheur et l’harmonie. Un jour, une armée d’envahisseurs menace les frontières du pays et Maléfique, n’écoutant que son courage, s’élève en féroce protectrice de cette terre. Dans cette lutte acharnée, une personne en qui elle avait foi va la trahir, déclenchant en elle une souffrance à nulle autre pareille qui va petit à petit transformer son cœur pur en un cœur de pierre. Bien décidée à se venger, elle s’engage dans une bataille épique avec le successeur du roi, jetant une terrible malédiction sur sa fille qui vient de naître, Aurore. Mais lorsque l’enfant grandit, Maléfique se rend compte que la petite princesse détient la clé de la paix du royaume, et peut-être aussi celle de sa propre rédemption…

     

    Mon avis : On nous a menti ! Maléfique n'est pas devenu la fée aigrie que l'on connaît par simple jalousie, envie, ou pure méchanceté. C'est juste une femme blessée qui a été trahie de la manière la plus ignoble qui soit par son premier amour au nom de son ambition dévorante et du pouvoir.
    Elle est blessée aussi bien physiquement que moralement et la blessure morale s'accroît lorsqu'elle apprend que celui qui lui a fait tant de mal accède à un nouveau niveau de bonheur en ayant un enfant.
    Le cœur brisé, elle n'aspire qu'à se venger et lance, sans réfléchir, une malédiction qu'elle-même ne pourrait pas briser.
    Mais contrairement à la Maléfique du dessin animé, celle du film ne se contente pas de se retirer du monde en attendant que sa malédiction agisse. Elle reste à proximité, observe, intervient parfois, bien décidée à ce qu'Aurore grandisse en bonne santé jusqu'à ce que le sort qu'elle a lancé s'accomplisse.
    D'ailleurs dans cette version ce n'est pas une autre fée qui adoucit la malédiction lancée par Maléfique mais elle-même qui décide que le sort sera rompu par un baiser d'amour sincère tout simplement parce qu'elle ne croit pas qu'un tel amour puisse exister (et vu sa tête, Stéphane n’y croit pas non plus… faut dire que s’il prend son cas pour des généralités…).
    Maléfique a, ici aussi, un corbeau, mais c’est un corbeau qu’elle a transformé en humain pour le sauver de paysans et de leurs chiens. Il est depuis ses yeux, ses oreilles et ses ailes, et elle n’hésite pas à lui faire prendre plusieurs formes animales selon ses besoins.

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    Maléfique est touchante même au plus fort de sa méchanceté car on sent bien que ce n'est pas sa nature profonde.

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    Les trois bonnes fées sont navrantes d'incapacité, de maladresse et d'inconscience.

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    Aurore est naïve, mais elle a bien remarqué la présence dans l'ombre de celle qui semble la protéger depuis sa naissance et dont elle se méprend sur l'identité.

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    Quant au roi Stéphane, c'est pour moi le véritable méchant de l'histoire, celui qui ne pense qu'à son propre intérêt, à son ambition, à son pouvoir; est prêt à tout sacrifier pour le conserver, quelques soient les conséquences.

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    Les décors sont magnifiques et Angelina Jolie a réussi à imposer (et elle a eu bien raison) un maquillage des yeux afin de conserver le regard hypnotique de Maléfique.
    Il était grand temps que la véritable histoire de Maléfique soit révélée et que cette fée protectrice de la nature et des créatures naturelles ou surnaturelles de la lande soit enfin réhabilitée.



     

  • [Film] Clones

    Peut-on tout vivre par procuration ?

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    Titre original : Surrogates

    Réalisé par : Jonathan Mostow

    Date de sortie : 28 octobre 2009

    Genre : Science fiction

    Pays d’origine : USA

    Durée : 1h25

    Casting : Bruce Willis, Rhada Mitchell, Rosamund Pike

    Résumé : Deux agents du FBI enquêtent sur le meurtre mystérieux d'un étudiant, qui semble lié à l'homme qui a contribué à mettre au point une invention qui s'est imposée dans toute la société : les gens peuvent désormais acheter des versions robotisées d'eux-mêmes, des doubles sans défaut qui, commandés à distance, effectuent leurs tâches à leur place et leur permettent de vivre par procuration sans quitter le confort et la sécurité de leur domicile. 
    Cette révolution technologique soulève beaucoup de questions, dont la première va vite devenir préoccupante : dans un monde d'apparences qui est réel, à qui peut-on faire confiance ?

     

    Mon avis : Ce film aurait pu être sous titré : où comment les hommes abusent toujours d’une idée au départ révolutionnaire.
    L’idée des clones était vraiment révolutionnaire et le serait restée si elle avait été limitée à certaines situations. Imaginez : des policiers et des militaires qui ne risquent plus leur vie dans l’exercice de leur fonction, des médecins qui peuvent soigner des maladies hautement contagieuses sans risques, des chercheurs qui peuvent chercher des vaccins à des virus comme ebola sans danger…
    Mais comme toujours, les choses vont plus loin et très vite on se retrouve avec des gosses de riches qui sautent d’un pont pour voir ce que ça fait de « voir la mort arriver », des personnes qui se rajeunissent… C’est un peu l’idée de l’étudiant qui discute avec Sam(antha), une rousse volcanique de 26 ans sur internet et qui, après quelques recherche découvre qu’il discute avec Sam(uel), 56 ans, 200kg, qui vit chez sa mère et porte le même T-shirt depuis trois mois… J’exagère à peine. Excepté le flic interprété par Bruce Willis dont le clone est juste impeccable alors que lui-même ne prend même plus la peine de se raser, (plus jeune aussi puisque les clones ne vieillissent pas et que donc il a gardé le même clone depuis l’évènement qui l’a convaincu d’y recourir), tous les protagonistes se représentent plus jeunes, plus beaux, plus athlétiques… bref, quasiment parfaits.

     

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    A gauche le clone, à droite le "vrai"

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    A gauche le clone de sa femme, à gauche la vraie

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    A gauche le vrai docteur, à droite son clone...


    Ils sont tellement accros à leur clone que lorsque par extraordinaire, ils doivent sortir sans lui, par eux-mêmes, ils plongent dans une anxiété terrible, comme des héroïnomanes en manque (Enfin je suppose, rassure toi maman, je n’en ai jamais fait l’expérience !)
    A coté des accros aux clones, il y a les anti-clones, ceux qui pensent que recourir à ceux-ci est en train d’éteindre notre humanité (et ils n’ont peut être pas tout à fait tort). Mais là encore, tout est dans l’extrême… Ils sont violents, ce sont ni plus ni moins que des terroristes.
    Et on peut se rendre compte que le monde tout beau, tout propre, tout parfait des clones n’exclut ni les trahisons, ni la corruption, ni les erreurs, car derrière ces corps robotisés, il n’y a quand même que des êtres humains (les opérateurs comme ils sont appelés) et rester terrés chez eux pendant que leur clone vit leur vie à leur place n’a pas fait disparaître les plus bas instincts de l’humanité.
    La question que l’on se pose, en voyant ce film c’est : au nom de la technologie et du progrès, peut-on ignorer toute limite ?