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[Livre] Bridget Jones : folle de lui

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Résumé : Veuve, 51 ans, mère de deux enfants en bas âge, mais toujours en quête de l'homme idéal : Bridget is back !
Elle n'est plus obsédée par ses kilos, plutôt par les réseaux sociaux, le nombre d'amis qu'elle a sur Facebook (ce qui ne peut que mal se passer, vu son niveau en informatique) et ses enfants qui la font tourner en bourrique.
Le grand Mark Darcy avec qui elle a vécu le bonheur conjugal pendant dix ans est mort dans un accident, et après une longue période de deuil, Bridget se transforme en cougar dans les bras d'un trentenaire sexy (et quelque peu immature). Mais pour combien de temps ? Car elle a bien entendu toujours le don de se mettre dans des situations impossibles. Les mésaventures de cette Bridget plus posée et plus mûre n'ont rien perdu de leur piquant. Au contraire.


Auteur : Helen Fielding

 

Edition : Albin Michel

 

Genre : Chick Lit

 

Date de parution : 1 octobre 2014

 

Prix moyen : 21€

 

Mon avis : L’histoire en elle-même est plutôt sympa… la plupart du temps… on rigole… parfois…on se moque…assez souvent (Si, soyons honnête) mais… il y a un mais !
Bridget est pile poil, à 51 ans, telle qu’elle était à 30 ! Et si son côté gaffeuse, naïve et irresponsable fait sourire chez une trentenaire célibattante, ça fait nettement moins rire chez une mère de famille quinquagénaire. On attend plus de maturité de sa part.
D’ailleurs, tout au long de ma lecture, j’ai été assez agacée à chaque fois qu’un repère temporel me rappelait l’âge de Bridget.
Bridget est devenue une femme qui n’a pas besoin de travailler pour vivre grâce au bon sens et aux précautions prises par Marc Darcy, son mari qui est décédé 5 ans plus tôt dans un terrible accident. J’ai trouvé que ses déboires pro perdaient beaucoup du charme qu’ils avaient dans les précédents tomes où Bridget n’avait pas la possibilité d’envoyer tout paître parce qu’elle avait de quoi vivre sans ce travail.
La Bridget quinqua m’a vraiment agacée. Pas à cause de son âge mais vraiment de son comportement d’adolescente pré-pubère qui, par exemple, ne comprend pas qu’elle n’ait pas des milliers de followers sur Twitter alors qu’elle est inscrite depuis 1h et qu’elle n’a fait aucune contribution.
Elle ne cesse de geindre, est toujours complètement débordée alors qu’elle ne fait rien de ses journées, laisse ses gosses faire n’importe quoi… D’ailleurs, elle n’a vraiment aucune autorité sur eux, c’est dingue ! Si encore c’était des adolescents en pleine rébellion, mais non, ils n’ont que 4/5 ans et 6/7 ans.
Quant au recours quasi-systématique à des mésaventures impliquant du vomi, à part me donner la nausée, ça ne m’a pas arraché un sourire et m’a confortée dans l’idée que l’auteur n’a écrit ce tome que pour renflouer les caisses, sans avoir la moindre inspiration ou idée originale.

 

Un extrait : 21 : 40. Rhâââ ! Ai fouillé toute ma penderie (c.-à-d. pile de vêtements en tas sur un vélo d’appartement), sans compter les placards, et impossible de trouver robe en soie bleu marine. Rien à me mettre pour la réunion, à présent. Rien. Comment se fait-il que j’aie toutes ces fringues et que cette robe soit la seule chose que je puisse porter pour un rendez-vous important ?

Pris la résolution de ne plus passer mes soirées, à l’avenir, à me gaver de fromage râpé, de résister à l’envie d’avaler des verres de vin, et de trier calmement ma garde-robe pour donner aux pauvres ce que je n’ai pas porté depuis un an et organiser le reste en ensembles assortis, des « basiques de saison », de façon à ce que m’habiller devienne un plaisir calme et non une source de panique hystérique. Après ça, je ferai vingt minutes de vélo. Bien évidemment, un vélo d’appartement n’est pas une penderie, mais un appareil de gym.

 

21 : 45. Mais ça serait peut-être une bonne idée de porter la robe bleu marine en permanence, à l’image du Dalaï Lama et de ses robes de moine. Si je pouvais mettre la main dessus. Le Dalaï Lama a probablement un assortiment de robes, ou un teinturier à disposition, et lui, il ne laisse pas ses robes traîner par terre dans un placard plein de vêtements qu’il ne porte pas et qu’il a achetés chez Topshop, Oasis, Asos, Zara, etc.

 

21 : 46. Ni sur un vélo d’appartement.

 

21 : 50. Suis allée voir les enfants. Mabel dormait, les cheveux sur la figure comme d’habitude, si bien qu’elle semblait avoir la tête à l’envers, et Salive dans les bras. Salive, c’est sa poupée. Billy et moi pensons qu’elle a fait un mélange entre le nom de Sabrina, l’adolescente sorcière, et celui des lapins Sylvanian, mais Mabel trouve le résultat parfait.

J’ai embrassé la petite joue chaude de Billy. Il était blotti contre Mario, Horsio et Puffles 1 et 2. Mabel a soulevé la tête et dit « Il fait drôlement beau », puis est retombée sur son oreiller. J’ai contemplé leur visage rose et paisible, écouté leur petite respiration ronflante… et puis la pensée fatale : « Si seulement… » a envahi ma tête sans crier gare. « Si seulement… » – l’obscurité, les souvenirs, le chagrin ont surgi, me submergeant comme un tsunami.

 

22 : 00. Viens de redescendre au pas de course dans la cuisine. Pire encore : tout est silencieux, désolé, vide. « Si seulement… » Arrête, arrête. Je ne peux pas me le permettre. Mets la bouilloire. Ne bascule pas dans le noir.

 

22 : 01. On sonne. Ouf ! Mais qui ça peut bien être à cette heure-ci ?

 

Petite déception 2 étoiles.jpg

 

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