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Selene raconte... - Page 200

  • Le tiercé du samedi #4

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    Rappel du principe: Chaque semaine, le samedi comme son nom l’indique, il conviendra de choisir les trois livres, le trio gagnant, correspondant au thème proposé.

    A la fin de chacun de ces Rendez-vous, j’indiquerai le thème de la semaine suivante.

    Ce Rendez-Vous Livresque a été inspiré de « The Saturday Awards Book » créé par l’Echos de mots, et qui n'existe plus aujourd'hui.

    Comme annoncé la semaine dernière, le thème d'aujourd'hui est:

    Les trois livres dans lesquels vous bafferiez volontiers l’héroïne tellement elle vous énerve 

     

    Alors pour ma part, le trio gagnant est:

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     Béa

     

     

     

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    Pour Tessa, jeune juriste talentueuse, l'heure est venue de sauter le pas, après des années de célibat revendiqué : elle va épouser James, l'homme de sa vie.
    Mais le prince charmant est fourni avec bagages : trois filles, dont une ado à l'hostilité déclarée, et une ex-femme, Bea. C'est Bea qui a pris l'initiative du divorce, ce qu'elle regrette amèrement. Elle n'ira pas jusqu'à jouer les horribles frustrées qui utilisent leurs enfants pour reconquérir le mari rejeté - quoique... Pour se changer les idées, elle combat son désespoir à coups de tablettes de chocolat et de petits verres de vin.
    Tessa, elle, doit gérer les disputes des filles, laver les uniformes scolaires et surveiller du coin de l'œil son futur mari, qu'elle trouve bien sensible aux maladroites tentatives de séduction de son ex. Et préparer le fameux mariage, qui aura lieu dans un an. Elle l'ignorait, mais le plus dur commence une fois qu'on a accepté la bague de fiançailles !

    Ici, Tessa et Béa se partagent la vedette comme co héroïnes du livre. Autant je peux comprendre qu'on ai du mal à gérer une rupture, même quand c'est soi-même qui a jeté l'époux indésirable dehors, autant là ce que je ne supporte pas chez Béa, c'est qu'elle n'hésite pas à utiliser ses propres enfants, quitte à les rendre malheureux, pour faire échouer le mariage de son ex-mari et de Tess. Je comprend les crises de déprime et de larmes, le refus de sortir pour refaire sa vie, le refus d'accepter l'idée même que l'autre soit heureux...mais chez soi, en solitaire. Pourrir la vie de son ex, encore c'est une chose. Pourrir celle de l'autre femme, pareil, je peux comprendre (même si celle-ci est arrivée après la rupture et ne peux donc pas être traitée de briseuse de ménage). Mais pourrir la vie de ses propres enfants au passage, ça, ça mérite des tonnes de baffes!

     

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    Eléanor 

     

     

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    Que voulez-vous, c'est plus fort que moi: il faut que je me mêle des affaires des autres! D'ailleurs, j'ai trouvé le moyen in-faill-ible de mettre ce petit défaut à profit: je m'occupe du courrier des lecteurs dans la feuille de chou locale de Santa Barbara - un tas de gens bizarroïdes me demandent des conseils qui, contre tout attente, ont l'air de marcher! J'en suis bien la première étonnée... Le seul hic, dans cette histoire, c'est mon fiancée Merrick. On s'adore, mais il n'arrête pas de me demander quand je vais enfin me mêler de ce qui me regarde et, surtout, trouver une vrai métier. Pas de chance, j'ai d'autres priorités pour l'instant. Figurez-vous que mon amie Maya va se marier et que je me suis proposée d'emblée comme grande organisatrice de la cérémonie. Bon, évidemment, le mariage est dans trois mois à peine, et je n'ai pas la moindre idée de ce qu'il faut faire... Mais je vais bien réussir à improviser, non?

    Incapable de se poser la moindre limite c'est vraiment le genre de nanas que je peux pas supporter. Limite j'étais dégoûtée que ça se finisse bien!

     

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    Rebecca "Becky" Bloomwood

     

     

     

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    Votre job vous ennuie à mourir ? Vos amours laissent à désirer ? Rien de tel qu’un peu de shopping pour se remonter le moral… C’est en tout cas la devise de Becky Bloomwood, une jolie Londonienne de vingt-cinq ans. Armée de ses cartes de crédit, la vie lui semble tout simplement magique ! Chaussures, accessoires, maquillage ou fringues sublimes… rien ne peut contenir sa fièvre acheteuse, pas même son effrayant découvert. Un comble, pour une journaliste financière qui conseille ses lecteurs en matière de budget ! Jusqu’au jour où, décidée à séduire Luke Brandon, un jeune et brillant businessman, Becky s’efforce de s’amender, un peu aidée, il est vrai, par son banquier, qui vient de bloquer ses comptes… Mais pourra-t-elle résister longtemps au vertige de l’achat et à l’appel vibrant des soldes

    Elle est inconsciente, menteuse, prête à toute les bassesses pour pouvoir continuer à acheter malgré le fait qu'elle reçoive lettre sur lettre des banques et magasins à qui elle doit du pognon. Elle me rend complètement dingue et j'ai envie de lui faire quelques bons aller-retour en lui hurlant: "Grandis un peu, réveille toi, tu t'en sortira pas toujours avec un sourire!!"

    Pour la semaine prochaine, le thème sera: Les trois livres dont l’un des personnages ne dormirait pas dans la baignoire si d’aventure il sonnait chez vous, harassé, fatigué, et poursuivi par d’infâmes créatures

     

    Et n'hésitez pas à laissez en commentaire le lien vers votre propre tiercé du samedi!

     

  • The Top Series Addict #4

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    Le Top SeriesAddict a été mis en place par Smells like Chick Spirit. Le principe est, un peu comme le Top Ten Tuesday, de donner une liste de 5 séries, ou élément de série, selon un thème prédéfini à l’avance, parce que, ne nous voilons pas la face, pendant nos temps libres, on ne fait pas que lire, hein ?

     

    Le thème de cette semaine est :

    Les personnages que tout le monde adore...sauf vous

     

    05 - Dean Forester, Gilmore Girl

     

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    Je n'aime pas du tout ce garçon. Je trouve inadmissible sa façon de parler à Rory. C'est un petit merdeux qui se sent inférieur à cause de l'argent que possèdent les grand parents de Rory et il lui reproche donc ce fait dont non seulement elle n'est pas responsable, mais dont elle ne bénéficie qu'en ce qui concerne ses études. Il semble qu'il lui fasse également payer son intelligence, voire même ses amitié (jalousie maladive).... Bref, il a tout pour lui ce garçon!

     

     

    04 - Sam Winchester, Supernatural

     

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    Même acteur, même impression...Si ça se trouve, en fait c'est l'acteur que j'aime pas... Faudra que je me penche sur la question... Toujours est-il que je trouve Sam bourrés de préjugés et que je pense qu'il a mauvais fond et que Dean aurait du s'en débarrasser depuis des lustres pour faire équipe avec Jo!

    03 - Stephan Salvatore, Vampire diaries

     

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    Franchement comment on peut le choisir face à Damon Salvatore? Il est horripilant dans le genre je sais tout mieux que tout le monde, je suis la voix de la moralité. Je l'ai trouvé intéressant que quand il éteint son humanité...c'est dire!

     

     

    02 - François, the reign

     

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    Je le trouve trop lisse, trop mou, hypocrite sur beaucoup de points...bref je préfère Sebastian!

     

     

    01 - Will Gardner, The good wife

     

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    J'ai toujours trouvé qu'il était antipathique, qu'il avait une tête de fouine et que sa place était en taule! J'ai jamais compris ce qu'Alicia pouvait bien lui trouver!

     

  • [Livre] Les yeux de l'esprit

    Quand on ne trouve aucune réponse rationnelle, peut être faut-il se tourner vers d'autres voies

    Je remercie les éditions Artalys pour cette lecture

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    Résumé : Un soir d’hiver, la jeune Lina Ben Slimane et son professeur de physique s’attardent dans leur lycée pour revoir une leçon. C’est alors qu’un violent orage se déchaîne et plonge la ville dans le noir. Pendant qu’ils essaient de quitter l’établissement, des monstres sortent de la remise et agressent le professeur. On le retrouve sérieusement blessé le lendemain matin. La police mène l’enquête mais n’y comprend rien. Lina, qui a été retrouvée endormie dans la remise, ne peut pas l’aider car elle a perdu la mémoire. Un peu plus tard, par une nouvelle nuit d’orage, une paire d’yeux maléfiques apparaît dans sa chambre. C’est pour la jeune fille le début d’une plongée dans l’épouvante.

    Auteur : Ahlem Elj

    Edition : Artalys

    Genre : fantastique

    Date de parution : 10 décembre 2014

    Prix moyen : 14,90€

    Mon avis : On m’a informée que l’auteur ne parle pas très bien le français et, bien que l’éditeur ait fait un travail formidable de correction, le style est un peu lourd, très scolaire. Le récit semble être écrit par un adolescent surtout du fait du peu de naturel des dialogues et l'irrationalité des situations.
    L’histoire en elle-même est bien trouvée et intéressante même si le scénario aurait nécessité une reformulation complète pour être vraiment prenant.

    Mais justement, parlons de l’histoire. Dès le départ j’ai trouvé le flic en charge de l’enquête inutilement agressif avec le pauvre gosse qui remplace le concierge et qui a rien demandé à personne (en plus un flic qui s’appelle Chrerif…Sheriff… vous suivez ? Non ? Y’a que moi ?…Remarquez on m’a toujours dis que j’avais un sens de l’humour aussi tordu qu’un bouclier après un duel…). Par la suite, il se calme (enfin un peu, parce que des fois ça lui reprend… un peu lunatique le bonhomme).
    Ce qui m’a étonnée, c’est qu’au vu des blessures du professeur, et du fait qu’il crie au monstre, personne ne s’interroge sur un éventuel traumatisme suite à une rencontre houleuse avec une sale bête (l’auteur parle de loups, de sanglier… et il doit bien avoir des chiens errants…). Quant à la gamine, personne ne met vraiment en doute sa parole alors que ce qu’elle dit au début du livre est clairement impossible.
    Et plus l’histoire avance, plus on a l’impression que tout le monde a des œillères… Bon les flics, ok, c’est normal (Mais non, j’ai rien contre les flics….) mais les parents bon sang ! Les parents ! Ils voient bien que quelque chose ne va pas et que ce quelque chose est tout sauf naturel, leur fille leur parle de choses effrayantes. Ils ne peuvent que constater que son attitude devient de plus en plus « bizarre » mais non, tout va bien, on n’envisage pas le coté surnaturel parce que « ça va contre nos principes »….

    Bref, il va leur falloir un sacré moment pour ouvrir les yeux, et encore si on peut dire ouvrir… Disons soulever très légèrement une paupière en maintenant l’autre œil obstinément fermé.
    Quant à la fin, mais la fin « FIN » The end quoi, les dernières phrases du livre… (Non je précise parce que la fin pas tout à fait fin, j’avais rien vu venir), je le voyais venir gros comme un 38 tonnes lancé à 130km/h sur l’autoroute à contresens… Faut dire que je suis très perspicace… Une Sherlock Holmes en jupon, Bones et Castle peuvent aller se rhabiller et je vous parle même pas de l’équipe d’esprit criminel… Des petits joueurs…
    Et… Oui OK… Aussi parce que le livre est un tome 1 et qu’il faut bien qu’il y ait matière à un tome 2 !


    Un extrait : « Dites-moi, s’il vous plaît monsieur. Qui d’habitude arrive le premier au lycée ?

    — Le concierge, évidemment ! répondit l’homme aux cheveux blancs.

    — Pouvez-vous nous l’appeler ?

    — Oui, bien sûr. Tout de suite. »

    Sur ces mots, le directeur s’éloigna de quelques mètres. On le vit faire un signe de main à un jeune homme qui se tenait loin, tout proche de la porte d’entrée des élèves. Celui-ci arriva en courant. Il avait certainement entendu parler de la nouvelle. 

    « Bonjour monsieur l’inspecteur, dit-il en reprenant son souffle.

    — Vous êtes bien le concierge ? » demanda le policier étonné.

    En fait, il ne s’était pas attendu à voir un jeune garçon d’une vingtaine d’années. Il portait un jean et une veste en cuir noir.

    « Non, monsieur. Je suis son fils, Brahim. Je suis étudiant à la faculté de droit à Tunis. »

    Et devant l’air interrogateur du policier, il expliqua pourquoi il se trouvait à la place de son père.

    « Mon père est gravement malade, monsieur l’inspecteur. Il est à l’hôpital aujourd’hui. Je suis actuellement ici pour le remplacer et l’aider, jusqu’à ce qu’il se rétablisse. »

    Brahim n’avait pas encore terminé de justifier sa présence lorsqu’un surveillant arriva et interrompit leur conversation :

    « On vous appelle au téléphone, monsieur l’inspecteur.

    — De la part de qui ?

    — L’hôpital.

    — Oh ! Veuillez m’excuser un moment, s’adressa-t-il à Brahim. Je ne serai pas long.

    — Prenez votre temps, monsieur l’inspecteur », dit le jeune homme en haussant les épaules.

    Le surveillant le conduisit au bureau du directeur. Il trouva le combiné du téléphone décroché. Il le mit à son oreille et s’assit devant la table.

    « Allô ! L’inspecteur Chérif est à l’écoute.  

    — Bonjour monsieur. Docteur Béchir à l’appareil.

    — Bonjour docteur. Comment va le professeur Karim Dhaouadi ? Je suis impatient d’entendre des nouvelles. Cela m’aidera à progresser dans mon enquête. 

    — Je vous comprends, monsieur l’inspecteur. On peut dire que son état est stable jusqu’à présent. Nous avons vu qu’il a été frappé hier soir par un objet contondant.

    — Ah bon ! Pouvez-vous me dire l’heure exacte ?

    — Euh... j’ai peur que non, je suis désolé. Pas maintenant, en tout cas ! Mais je peux confirmer que cela a dû se passer entre dix-huit heures et dix-neuf heures.

    — C’est au moment de la coupure de courant !

    — Je présume, oui.

    — Merci, répondit l’inspecteur en prenant des notes dans son petit carnet de poche. Et cet objet contondant, pourrait-il être un bâton ou une barre de fer ?

    — Je pense que c’est plus lourd. Il a quelques fractures dans ses côtes. De même, il a certainement reçu des coups sur le crâne. Son état est grave mais il survivra.

    — C’est affreux !

    — Oui. J’avoue que ses radios m’ont étonné.

    — Quand est-ce que je pourrai l’interroger ?

    — Je vous tiendrai au courant dès qu’il reprendra connaissance. Il est encore sous le choc.

    — Merci encore une fois, docteur. »

    Avant de raccrocher, le médecin se rappela une chose qui lui parut importante.

    « Ah, écoutez, monsieur l’inspecteur ! dit-il en tirant une feuille de la poche de son tablier blanc. Il s’est à moitié réveillé pendant quelques secondes. Il a juste prononcé le nom d’une femme, Lina Ben Slimane.

    — Lina Ben Slimane ! répéta l’inspecteur pour s’assurer que le nom était correct et le noter dans son carnet.

    — Oui. C’est ça. Il s’est forcé à prononcer son nom deux ou trois fois. Cela me semble important. Enfin, peut-être.

    — Sûrement, oui. Il n’a rien dit d’autre ?

    — Non, rien. Je ferai de mon mieux pour qu’il reprenne conscience le plus tôt possible.

    — D’accord. J’attends un coup de téléphone de votre part, si jamais il y a des nouvelles.

    — Oui, bien sûr. Au revoir !

    — À tout à l’heure ! »

    Chérif raccrocha puis rejoignit son adjoint et le fils du concierge qui l’attendaient dans le hall.

    « Eh bien, vous allez avouer la vérité ou non ? dit-il d’un ton menaçant au jeune Brahim.

    — Mais, quelle vérité voulez-vous savoir ? Est-ce que vous me suspectez ?

    — Non. Pas encore. Vous êtes, bien sûr, le dernier à avoir quitté le lycée, ou je me trompe ?

    — Oui, c’est vrai, affirma Brahim éberlué.

    — Quand êtes-vous parti hier ?

    — Juste après la panne d’électricité.

    — Vers dix-huit heures dix, à peu près ?

    — Oui, environ.

    — Vous n’avez laissé personne derrière vous?

    — Personne, à ce que je sache. Il faisait si noir et froid ! J’ai seulement pu balayer le sol de l’administration car il y avait une lampe de secours qui l’éclairait. Et puis, j’ai verrouillé les deux grandes portes du lycée et je suis rentré chez moi.

    — Qui pourra confirmer vos paroles ?

    — Ma mère, mes voisins… Demandez-leur si vous voulez.

    — On verra ça plus tard. Quand êtes-vous arrivé aujourd’hui ?

    — Vers sept heures. J’ai eu un coup de téléphone m’annonçant que mon père a eu une crise. J’ai nettoyé quelques salles au rez-de-chaussée puis je suis parti dès que le directeur est arrivé.

    — Il vous a autorisé à partir ?

    — Oui, c’est un homme compréhensif et très humain. »

    L’inspecteur se frotta le menton tout en contemplant le jeune étudiant, puis ajouta :

     

    « Bien, vous pouvez partir. Mais avant cela, laissez vos coordonnées à mon adjoint. »

     

  • [Film] Clones

    Peut-on tout vivre par procuration ?

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    Titre original : Surrogates

    Réalisé par : Jonathan Mostow

    Date de sortie : 28 octobre 2009

    Genre : Science fiction

    Pays d’origine : USA

    Durée : 1h25

    Casting : Bruce Willis, Rhada Mitchell, Rosamund Pike

    Résumé : Deux agents du FBI enquêtent sur le meurtre mystérieux d'un étudiant, qui semble lié à l'homme qui a contribué à mettre au point une invention qui s'est imposée dans toute la société : les gens peuvent désormais acheter des versions robotisées d'eux-mêmes, des doubles sans défaut qui, commandés à distance, effectuent leurs tâches à leur place et leur permettent de vivre par procuration sans quitter le confort et la sécurité de leur domicile. 
    Cette révolution technologique soulève beaucoup de questions, dont la première va vite devenir préoccupante : dans un monde d'apparences qui est réel, à qui peut-on faire confiance ?

     

    Mon avis : Ce film aurait pu être sous titré : où comment les hommes abusent toujours d’une idée au départ révolutionnaire.
    L’idée des clones était vraiment révolutionnaire et le serait restée si elle avait été limitée à certaines situations. Imaginez : des policiers et des militaires qui ne risquent plus leur vie dans l’exercice de leur fonction, des médecins qui peuvent soigner des maladies hautement contagieuses sans risques, des chercheurs qui peuvent chercher des vaccins à des virus comme ebola sans danger…
    Mais comme toujours, les choses vont plus loin et très vite on se retrouve avec des gosses de riches qui sautent d’un pont pour voir ce que ça fait de « voir la mort arriver », des personnes qui se rajeunissent… C’est un peu l’idée de l’étudiant qui discute avec Sam(antha), une rousse volcanique de 26 ans sur internet et qui, après quelques recherche découvre qu’il discute avec Sam(uel), 56 ans, 200kg, qui vit chez sa mère et porte le même T-shirt depuis trois mois… J’exagère à peine. Excepté le flic interprété par Bruce Willis dont le clone est juste impeccable alors que lui-même ne prend même plus la peine de se raser, (plus jeune aussi puisque les clones ne vieillissent pas et que donc il a gardé le même clone depuis l’évènement qui l’a convaincu d’y recourir), tous les protagonistes se représentent plus jeunes, plus beaux, plus athlétiques… bref, quasiment parfaits.

     

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    A gauche le clone, à droite le "vrai"

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    A gauche le clone de sa femme, à gauche la vraie

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    A gauche le vrai docteur, à droite son clone...


    Ils sont tellement accros à leur clone que lorsque par extraordinaire, ils doivent sortir sans lui, par eux-mêmes, ils plongent dans une anxiété terrible, comme des héroïnomanes en manque (Enfin je suppose, rassure toi maman, je n’en ai jamais fait l’expérience !)
    A coté des accros aux clones, il y a les anti-clones, ceux qui pensent que recourir à ceux-ci est en train d’éteindre notre humanité (et ils n’ont peut être pas tout à fait tort). Mais là encore, tout est dans l’extrême… Ils sont violents, ce sont ni plus ni moins que des terroristes.
    Et on peut se rendre compte que le monde tout beau, tout propre, tout parfait des clones n’exclut ni les trahisons, ni la corruption, ni les erreurs, car derrière ces corps robotisés, il n’y a quand même que des êtres humains (les opérateurs comme ils sont appelés) et rester terrés chez eux pendant que leur clone vit leur vie à leur place n’a pas fait disparaître les plus bas instincts de l’humanité.
    La question que l’on se pose, en voyant ce film c’est : au nom de la technologie et du progrès, peut-on ignorer toute limite ?


     

     

  • The Top Ten Tuesday #4

    Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire défini. 
    Ce rendez-vous a initialement été créé par 
    The Broke and the Bookish et repris en français par Iani

     

    Le thème de cette semaine est :

    Les 10 auteurs que vous rêvez de rencontrer

     

    01 - Nalini Singh

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    Parce que j'adore sa série "Chasseuse de vampires", j'aime sa manière d'écrire. J'ai son autre série, psy-changelling dans ma PAL d'ailleurs....

     

    02 - Lilith SaintCrow

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    Ne serait ce que pour qu'elle ma raconte la fin de Danny Valentine, vu que nos cher éditeurs français ont encore décidé d'abandonner une série en cours de route...

     

    03 - Jenna Black

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    Pour essayer de la convaincre d'écrire une suite à la série Morgane Kingsley, ou encore mieux, un spin off sur Adam et Dominic!

     

    04 - Maryjanice Davidson

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    Parce que si elle est aussi déjantée que sa manière d'écrire, ça doit être génial d'être une de ses copines!

     

    05 - Patricia Briggs

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    Pour pouvoir la supplier à genoux d'écrire d'autres tomes d'alpha et omega!

     

    06 - Agnès Abécassis

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    Parce que c'est un auteur français géniale. Je n'ai pas aimé tous ses livres mais presque et après avoir lu son blog, elle donne l'impression d'être encore plus marrante que ne le laissent supposer ses livres.

     

    07 - Nicole de Buron

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    Parce que j'aime beaucoup son style, je suis sûre qu'une discussion avec elle serait passionnante!

     

    08 - Pénélope Bagieu

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    Pour essayer de lui soutirer des dessins, j'aime ses dessins, j'adore ses dessins...surtout les premiers de son blog, après quand les personnages sont devenus des animaux j'ai moins aimé. Mais les premiers dessins... la moitié illustraient parfaitement ma vie! ^^

    Exemples:

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    09 - Jacqueline Dumesnil

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    Pas trouvé de photo...Mais c'est vraiment THE auteur qui permet aux enfants d'apprécier l'histoire... Il me manque quelques titres d'elle et c'est le drame de ma vie!

     

    10 - Christian Jacq

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    Comme Jacqueline Dumesnil, à travers ses romans, il nous fait aimer l'histoire et plus particulièrement celle de l'Egypte

     

  • C'est lundi que lisez vous? #3

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    1. Qu'ai-je lu la semaine passée?

    2. Que suis-je en train de lire?

     3. Que lirai-je après?

     

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    Et vous? que lisez vous?

     

  • [Livre] J'ai rencontré Victor-Terreur

    Quand on vous dit qu'il ne faut pas faire de stop!

    Je remercie les éditions « Mon petit éditeur » pour cette lecture

     

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    Résumé : C'est l'histoire d'un dernier lieu où une improbable litanie d'individus est venue solder ses comptes. Marc est l'un d'eux. Scénariste pour séries télé, il croise, huit ans après l'avoir vu abattre deux hommes, celui qu'il a surnommé Victor-Terreur. 
    Condamné à fuir, courant dans Paris, Marc tombe sur une affichette qui lui soumet l'idée de se faire passer pour un pasteur au sein d'une clinique Évangélique. 
    Marc, y voit là le moyen d'échapper à cet homme et un clin d'œil surgi de l'enfance. Il accepte l'étrange proposition et débarque dans une curieuse clinique située à tout juste dix km du village où sa mère et sa grand-mère ont trouvé la mort six ans plus tôt, dans un étrange accident de voiture en bordure de Loire. 
    Dans cette demeure, Marc va, au détour des couloirs, croiser d'improbables personnages. La femme à la double vue, la fille à l'œil de verre, l'infirmière décolletée, la chanteuse de comptine, l'artiste peintre, l'archer, l'improbable neveu, le tueur retraité, l'alpiniste soupçonneux, et puis l'enfant qui ne dormait pas. Lui qui croyait échapper à son passé et à la peur, va finalement rencontrer un truc inimaginable, inintelligible et dingue.

    Auteur : Laurent Bernard

    Edition : Mon petit éditeur

    Genre : Thriller

    Date de parution : 2013

    Prix moyen : 19€

    Mon avis : L’idée de départ est intéressante dans ce livre, l’écriture est agréable bien que le découpage en longs paragraphes plutôt qu’en chapitres soit inhabituel.
    Tout était réuni pour que le livre soit génial, et, comme on dit, il se laisse lire. Mais quelque chose me chiffonnait et j’ai mis un bon moment à mettre le doigt dessus et cela tient en une phrase : trop de coïncidences tue la coïncidence.
    C’est exactement cela, il y a trop de coïncidences à un point de cela devient invraisemblable.
    Bon, 8 ans plus tôt, le narrateur, Marc, se fait prendre en autostop sur la route de Carcassonne. Mauvais endroit, mauvais moment, mauvaise personne, il se retrouve complice et témoin d’un double meurtre assorti de cette menace : si je te revois un jour, je te tue.
    Jusque là, ok, il faut bien un commencement.
    8 ans passent et, en sortant du bureau de son patron, paf, voilà-t-il pas que Marc tombe nez à nez avec le même sale type qui bien sûr le reconnait tout de suite.
    Suite à un certain nombre événements, Marc se fait passer pour un pasteur, quitte Paris, et va s’enterrer dans une clinique au fin fond de la Drôme… Et là re Paf, il se trouve que le tueur a des connaissances dans cette même clinique, est responsable d'événements dont Marc n’avait pas connaissance mais qui le touchent de près…
    Bref, trop de coïncidences pour être crédible. La fin aussi est complètement inimaginable. Les événements du dernier chapitre sont comme effacés, comme s’il ne s’était rien passé, ce qui est plus qu’improbable.
    Bref, ce qui domine ce livre c’est l’invraisemblance et une invraisemblance que je n’ai même pas rencontré dans des romans de fantasy (qui pourtant pourraient se le permettre).
    Cela a quelque peu gâché le plaisir de la lecture. J’aurais préféré une traque en bonne et due forme. Une raison plausible de l’arrivée du tueur dans ce village perdu (travail de recherche, intimidation, voire torture de l’entourage…).
    Ici rien n’est expliqué, rien ne se finit vraiment.

     

    Un extrait : Il y a huit ans, j’en avais 22, nous venions de gagner une coupe du monde, et durant ce même été, j’avais fait un truc qu’il ne fallait pas parce que j’avais été là où il ne fallait pas.
    Et aujourd’hui que je suis assis dans un compartiment de train face à un homme d’église, je ne peux m’empêcher de penser que la vie a le chic pour que ce qui était prévisible n’arrive jamais.

     

    Je monte dans une BMW grise, 22 degrés

    Lorsque la voiture s’était arrêtée au bord de la route, j’avais été soulagé. La première chose que je remarquai fut que vu le modèle, il devait y avoir la clim à l’intérieur. Une belle berline, classique, une marque allemande, gris métallisé. Je marchais déjà depuis un bon moment, depuis le matin très tôt, avec un sac à dos bien chargé et ce depuis trois semaines. Et comme tous les jours, arrivé le cœur de l’après-midi je crevais de chaud et je commençais à en avoir marre.
    Le type au volant allait certainement m’avancer plus vite qu’à pied. Peut-être pas jusqu’à Carcassonne mais m’avancer quand même.

    — Merci de vous arrêter, lui dis-je une fois sa voiture garée sur le bas-côté.

    — Pas de souci, montez, me répondit-il.

    L’homme, la quarantaine, un polo bleu uni, une veste légère posée sur son dossier, semblait en pleine forme. Un corps alerte, fort, une fine barbe soignée et un visage sec qu’on pouvait associer à ces écrivains aventuriers du début du XXe siècle.

     

    Et l’aventure se dessinait sur ses avant-bras. Un bronzage net, des muscles saillants et deux cicatrices qui laissaient imaginer des coups de couteaux.
    Alors que je montais dans sa voiture, l’homme me délivra un sourire que je jugeai à la fois bienveillant, apaisant et en même temps intimidant.
    Il était d’autant plus impressionnant qu’il semblait l’ignorer. Lui et sa voiture étaient impeccables mais n’avaient pas l’air totalement à leur place sur cette route.
    Je fis gaffe à ne rien salir et déposai mon sac à l’arrière. L’homme enclencha la première. Il y avait la clim, 22 degrés.

    — Qu’est-ce que vous faites sur cette route, me demanda-t-il après quelques secondes.

    — Je parcours le GR de château en château depuis maintenant trois semaines.

    — Super, beau projet, et vous allez où comme ça ?

    — Idéalement jusqu’à Carcassonne si cela vous est possible.

    — Oui, mais pourquoi remonter aussi haut et aussi vite ?

    — Je commence à trouver le temps long, trois semaines, et puis j’ai envie de rentrer.

    — Et où ça ?

    — Paris, et puis de toute façon la rentrée approche.

    — Vous êtes étudiant ?

    — Oui, en fac de lettres.

    Le type sourit.

    — Moi aussi j’aurais bien aimé faire des études de lettres, ajouta-t-il.

    — Oh, pas de regrets à avoir, ça sert à rien.

    — Pas sûr puisque vous êtes là.

    C’est alors moi qui souris. Puis l’homme introduisit un disque dans son autoradio. The Band, Long Black Veil. Je connaissais le groupe et le morceau, des héros de mon père. Il était parti quand j’avais dix ans, une drôle de maladie, me laissant ses disques et le souvenir de deux parties de chasse alors qu’il n’aimait pas ça. Le type tapotait sur son volant. 

     

  • Le tiercé du samedi #3

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    Rappel du principe: Chaque semaine, le samedi comme son nom l’indique, il conviendra de choisir les trois livres, le trio gagnant, correspondant au thème proposé.

    A la fin de chacun de ces Rendez-vous, j’indiquerai le thème de la semaine suivante.

    Ce Rendez-Vous Livresque a été inspiré de « The Saturday Awards Book » créé par l’Echos de mots, et qui n'existe plus aujourd'hui.

     

    Comme annoncé la semaine dernière, le thème d'aujourd'hui est:

    Les trois livres pour lesquels vous envisageriez de rejouer Misery et de kidnapper l’auteur pour le forcer à écrire une suite.

     

     

    Alors pour ma part, le trio gagnant est:

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    Vampire Academy de Richelle Mead

     

     

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    Rose Hathaway est la gardienne de Lissa, sa meilleure amie depuis toujours. Rose, elle, est une dhampir : mi-humaine mi-Moroi, elle ne peut pas utiliser de magie (réservée aux Moroi) mais donnerait sa vie pour Lissa. Celle-ci, plus connu sous le nom de Vasilissa Dragomir, est une princesse des 12 familles royales Moroi. 
    Après deux ans passés à fuir la Vampire Academy, Rose et Lissa sont rattrappées par Dimitri, un autre garde du corps, qui les ramènent alors à l'école.
    Ignorant au mieux toutes les rumeurs courant à leur sujet, Rose commence alors ses sessions d'entraînements avec Dimitri, le beau gardien russe, tout en surveillant Lissa parallèlement. Fragile, celle-ci use à tort de ses pouvoirs pour rendre la vie plus facile à sa meilleure amie et pour redevenir populaire auprès des autres élèves. Mais le danger se rapproche, et le jeu que joue Lissa devient de plus en plus dangereux... Rose arrivera-t-elle à sauver sa meilleure amie autant des Strigoi que d'elle-même ? 

    Parce que c'est bien beau de savoir que leur emploi du temps respectifs vont concorder et qu'ils sont les chouchous de la reine, mais j'aimerais quand même en savoir un peu plus sur la vie de Dimitri et Rose maintenant qu'ils risquent moins leur vie que pendant les 6 tomes.

     

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    La série Morgane Kingsley de Jenna Black

     

     

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    Morgane est une exorciste : elle "tue" les démons qui ont pris un hôte illégalement ou qui sont devenus incontrôlables. Sauf qu'il se trouve qu'elle a aussi un démon, et pas n'importe lequel en plus...
    Hôte malgré elle, elle tente alors de rester en vie en évitant les traqueneurs lancés par de mystérieux ennemis qui tentent de supprimer Lugh, son démon. Protégée par Adam, un démon fidèle à Lugh, elle refuse de continuer à se cacher quand Brian, son petit ami, est kidnappé puis torturé...

    Parce que je veux encore lire la vie de Dom et Adam et savoir si Morgane va finir par vraiment se décoincer et si Barbara et Saul vont réussir à tenir leur relation "à distance", et puis je veux savoir comment ils vivent leurs vies....

     

     

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     La série Tomorrow de John Marsden

     

     

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    Ils sont sept.
    Sept, partis chercher l'aventure
    Dans un endroit nommé Hell.
    Sept, qui ignoraient que le véritable Enfer,
    Ils le trouveraient à leur retour.

    Ce que découvrent Ellie et ses amis en rentrant chez eux,
    Ce n'est pas la monotonie du quotidien.
    C'est la guerre.
    Une guerre éclair qui a tout ravagé en leur absence.
    Parents, amis, voisins, il n'y a plus personne.
    Reste-t-il un survivant? Y a-t-il une explication?

    Ils son sept.
    Sept à prendre les armes.
    Sans connaître leur ennemi.
    Sans savoir à quoi ressemblera demain.
    Car leur futur n'a pas d'avenir.

    Alors, il semblerait qu'il y ait une septième tome mais il n'a jamais été traduit en France, alors on fera d'une pierre deux coups (ou plutôt dans ce cas là de trois pierres, 1 coup) et on kidnappera et on torturera la maison d'édition, l'auteur et le traducteur pour les obliger à collaborer pour avoir une fin digne de ce nom parce que flûte hein!



    Pour la semaine prochaine, le thème sera: Les trois livres dans lesquels vous bafferiez volontiers l’héroïne tellement elle vous énerve

     

    Et n'hésitez pas à laissez en commentaire le lien vers votre propre tiercé du samedi!

     

  • The Top Series Addict #3

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    Le Top SeriesAddict a été mis en place par Smells like Chick Spirit. Le principe est, un peu comme le Top Ten Tuesday, de donner une liste de 5 séries, ou élément de série, selon un thème prédéfini à l’avance, parce que, ne nous voilons pas la face, pendant nos temps libres, on ne fait pas que lire, hein ?

     

    Le thème de cette semaine est :

    Les séries à ne pas annuler

    5 - Elementary

     

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    Parce qu'il serait dommage de ne plus voir Sherlock et son arrogance de névrosé!

     

     

    4 - Game of thrones

     

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    Parce que Cercei a beau être la reine des biiiip, je l'adore! J'espère qu'elle va tenir encore longtemps (Faut pas se voiler la face l'espérance de vie des personnages est quand même vachement réduite). Pareil pour Tyrion!

     

    3 - NCIS

     

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    2 - Supernatural

     

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    1 - Esprits criminels

     

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    Pour ces trois derniers, il n'y a aucune raison de les supprimer, il y a suffisamment de monstres et de tueurs en série ou pas pour faire des centaines d'épisodes!

     

  • [Livre] Le tueur en série a onze ans

    Une petite ville tranquille… Mais est-elle si tranquille que cela ?

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    Résumé : Chantilly, une petite ville comme les autres, où les enfants jouent tranquillement dans une prairie et ce mercredi-là, c'est le drame.
    Un terrible accident, sinistre épisode d'une longue série. Qui est le meurtrier ? Quel est ce prédateur démoniaque qui s'en prend à des enfants? Pourquoi?

    Auteur : Alexandre Dupuis

    Edition : ASA éditions

    Genre : Thriller

    Date de parution : 2009

    Prix moyen : 10€

    Mon avis : Je n’ai malheureusement que peu de bons points à relever sur cette nouvelle (oui, pour moi un livre de tout juste 100 pages est une nouvelle et non un roman).
    Ecrire une nouvelle policière est un exercice difficile. En effet, il faut mettre en place au moins une scène de crime, montrer le déroulement de l’enquête avec assez d’hésitations pour qu’il reste crédible, et enfin il doit y avoir la découverte de l’assassin et, éventuellement, son arrestation.
    L’idée de départ de l’auteur était excellente. Une enquête un peu à la Colombo puisque dès le titre, puis très vite dans la lecture, on a une idée de plus en plus précise du meurtrier. Malheureusement, cette idée n’est clairement pas assez exploitée.

    Commençons par l’histoire elle-même : Comme je le disais, je trouve que l’idée, à savoir comme l’indique le titre, que l’assassin est un enfant, n’a pas été exploitée correctement. La fin est totalement bâclée, quoi qu’à peine plus que certains « chapitres ». On a l’impression que l’auteur savait où il voulait aller, mais ne savait pas comment s’y rendre.
    Qu’à cela ne tienne, la fin prévue nous est livrée comme un cadeau surprise de tante Gertrude, sans la moindre explication.
    Alors que tout au long du livre, on a le sentiment que le petit meurtrier souffre d’une pathologie particulière, pas un mot n’est donné en explication sur cette dernière : il agit comme « un dingue », il a des réactions totalement illogiques (si si, même pour un môme de 11 ans) mais ce n’est pas grave, c’est normal braves gens.
    Au final, l’auteur nous offre un semblant d’épilogue, constitué d’une poignée de phrases qui font penser à ces brèves informations qui défilent à la fin d’un film historique pour instruire en quelques mots le spectateur du devenir des personnages après les événements du film.
    Je suis restée sur ma faim, je n’ai pas eu l’impression de terminer une histoire et j’ai été horriblement frustrée !

    Un autre point qui m’a beaucoup gênée dans ma lecture : ce sont les fautes d’orthographe.
    Quiconque lit mon blog ou me connaît quelque peu aura aisément constaté que je suis loin d’être le Torquemada de l’orthographe.
    Comme tout le monde, enfin pas mal de monde, je fais des erreurs d’inattention que soit le correcteur d’orthographe me signale, soit je réalise en faisant une seconde lecture (en général après avoir publié mon article, bien évidemment, ce ne serait pas drôle sinon…).
    Mais dans le cas présent, je parle de très très grosses fautes. Quelques exemples ? Allez, juste pour qu’on ne m’accuse pas d’exabuser (non, là, ce n’est pas une faute, c’est un néologisme, nuance).
    Donc, exemples :
    - « Ces frères » au lieu de « Ses frères » (et oui dans le contexte, il n'y a pas de doutes)
    - « Il se rangeait à la vie de ses camarades » au lieu de « il se rangeait à l’avis de ses camarades (celle là, elle est pas mal avouez)
    - « Hermite » au lieu de « ermite »…

    Quant à la ponctuation, elle est, au mieux, fantaisistes et les noms propres, eux, perdent parfois, sans raison une de leurs majuscules.

    Alors je ne dis pas que cette nouvelle n’aurait pas du être publiée. Je dis qu’elle a été publiée trop tôt. L’histoire aurait mérité d’être retravaillée, étoffée, mûrie…
    S’il s’agit d’une autoédition, l’auteur devrait, au minimum, se relire, voire, s’il en a la possibilité, se faire relire par un ami, quelqu’un qui pointerait d’une part les fautes d’orthographe mais aussi le coacherait pour développer son histoire.
    S’il s’agit d’une édition classique là, c’est plus grave. Soit l’éditeur n’a même pas lu le livre et a publié pour publier, soit le correcteur n’a pas fait son travail, mais je n’arrive pas à imaginer une maison d’édition mettant en jeu ainsi sa réputation en publiant un livre aussi truffé de fautes et d’incohérences. N’importe quel éditeur digne de ce nom aurait, au minimum, demandé à l’auteur de corriger les fautes d’orthographe.

    Honnêtement, ce livre n’est pas irrécupérable, loin de là. Si l’auteur le reprenait, le retravaillait en profondeur, peut-être avec de l’aide, le faisait corriger etc. je pense qu’il y a ici matière à avoir un bon petit polar.

    Un extrait : Quentin était assis sur le bord du lit. Sa courte chevelure blonde et ses grands yeux bleus lui donnaient l’air d’un ange.

    Son cœur battait dans ses tempes, sa respiration était saccadée. Avec le temps les crises étaient devenues plus fréquentes et semblaient gagner en intensité. Il serra les poings pour ne pas hurler et se mordit la lèvre supérieure jusqu'au sang.

    Tout avait débuté un peu plus de trois mois auparavant, le quatorze Juillet exactement, une fête appréciée par les enfants de son âge. À onze ans les feux d'artifice fascinaient par leurs mille éclats colorés et tous les chérubins avaient rêvé au moins une fois dans leur vie de pouvoir en allumer un. Pour Quentin ce jour était devenu maudit et le resterait pour toujours.

    — Tu viens avec nous ? avait insisté Morgan, son jumeau de quatre minutes.

    — Non, avait répondu Quentin, que le match de foot de l'après-midi avait mis sur les rotules.

    Son frère, dépité, avait tourné les talons. C’était la dernière fois qu'il l'avait vu vivant. Morgan, Antony et les autres avaient marché une bonne demi-heure avant d’arriver sur leur terrain de jeu favori, une ancienne voie de chemin de fer abandonnée. Morgan le rebelle, avait escaladé l’échelle, d’un vieux wagon. Arrivé sur le toit, il avait crié haut et fort qu’il était leur chef et que comme d'habitude tous allaient devoir se plier à ses ordres.

    Olivier ne vit pas très bien ce qui avait provoqué l’irréparable, mais Morgan glissa et se rattrapa à une ligne haute tension sensée être hors service. Un millième de seconde plus tard, l’enfant gisait dix mètres plus loin, les mains encore fumantes. Depuis Quentin avait perdu son insouciance.

    Juste avant de fermer le cercueil, il l'avait largement observé, tel un miroir qui lui renvoyait son reflet sans vie. Quentin était resté de marbre et c'est à ce moment que la première crise se déclencha. Au début rien d’alarmant, il eut très froid puis très vite, un besoin de mettre en lambeau les couronnes de fleurs l'obséda. C’était comme un ardent désir de tout casser autour de lui. Pour finir, cette sensation s'estompa rapidement laissant place à un grand vide.

    — Tu peux pleurer si tu le désires, avait dit sa mère qui avait remarqué l'émotion soudaine de son petit.

    Il s'était contenté de baisser la tête et de quitter la chapelle sans un mot, laissant ses parents à leur deuil qu'étrangement il ne partageait pas.

    Morgan était son compagnon de chaque instant, son frère, sa moitié et pourtant ! C'était plus fort que lui, il n'était pas triste ni même malheureux. À onze ans la mort était abstraite et il avait toujours entendu dire qu'il existait autre chose après, un paradis ou du moins un endroit où tout le monde se retrouvait un jour. Qui pouvait savoir ?

    Il pressa l'interrupteur, une lampe de chevet éclaira discrètement la chambre à coucher; son cœur s'était calmé et il respirait régulièrement.

    < Orphée est malheureux ! >

    Quentin regarda autour de lui, se frotta les yeux puis se leva. Sa première impression avait été la peur, car cette voix il l’avait entendu distinctement. Et maintenant, ce silence épais et pesant, seul, enfermé dans cette chambre deux fois trop vaste pour lui, à présent, incapable de bouger, il sentit un léger courant d'air lui parcourir l'échine. Il avait chaud, de plus en plus chaud, mais il n'avait plus peur. Une lumière intense avait jailli de nulle part et l'enveloppait complètement. Étonnamment il n'était pas aveuglé, sa clarté blanchâtre l'apaisa puis l'instant d'après plus rien.

    Chaque partie du mobilier avait repris sa place, éclairée discrètement par la lampe de chevet. Avait-il rêvé ou perdait-il tout simplement la tête. Du coin de l'œil, il observa Orphée, son hamster, qui avait l'air calme, si calme qu'il semblait dormir à point fermé, donnant l'aspect d'une peluche aux poils roux totalement inanimée. Il décida de se remettre sous les draps et la fatigue accumulée durant cette interminable journée fit le reste.

    < Tu as bien fait, c'est mieux pour lui. >

    — Tu as raison, soupira Quentin juste avant de sombrer dans un profond sommeil.