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Selene raconte... - Page 199

  • The Top Ten Tuesday #6

    Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire défini. 
    Ce rendez-vous a initialement été créé par 
    The Broke and the Bookish et repris en français par Iani

     

    Le thème de cette semaine est :

     

    Les 10 livres que vous aimeriez prendre dans votre sac de plage cet été

     

     

    01 - Bons baisers de Californie, Jody Gerham

     

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    02 - Cocktail club, Sophie Kinsella

     

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    03 - Sea, sex...and Sean, Cathy Yardley

     

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    04 - Le Robinson suisse, Johann David Wyss

     

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    05 - Le Prince d’été, Alaya Dawn Johnson

     

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    06 - Le chant de l’océan, Marie Bernadette Dupuy

     

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    07 - Écume de sang, Elizabeth Haynes

     

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    08 - La merveilleuse boutique de crèmes glacées de Viviane, Abby Clements

     

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    09 - Crimes et cocktails en série, Wendy Robert

     

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    10 - Gin tonic et concombre, Rafaele Germain

     

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  • C'est lundi que lisez vous? #5

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    1. Qu'ai-je lu la semaine passée?

    2. Que suis-je en train de lire?

    3. Que lirai-je après?

     

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    Et vous, que lisez vous?

     

  • [Livre] La dame aux papillons

    Les apparences sont importantes dans l’Angleterre Victorienne, pourtant elles peuvent être si trompeuses…

    Je remercie les éditions Artalys pour cette lecture

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    Résumé : Port Royal, 1815.
    Violet Sorrow, née d’une Créole et d’un Anglais, ne se tient plus de joie ! Elle va enfin rencontrer la famille de son défunt père et visiter la lointaine Angleterre, dont son père lui a tellement parlé. Mais quand elle arrive sur place, elle reçoit un accueil mitigé. Son cousin germain Andrew, ce jeune homme exécrable qui passe ses journées à boire, semble la détester, alors que sa cousine Constance l’enchante par son caractère joyeux et spontané. La société anglaise est-elle aussi parfaite qu’elle l’avait pensé ? Et quel secret cache aux yeux du monde William, l’oncle de Violet ?


    Auteur : Jess Swann

    Edition : Artalys

    Genre : Fantasy

    Date de parution : 26 mai 2014

    Prix moyen : 12,90€

    Mon avis : Parce qu’il a épousé une métisse, le père de Violet a été déshérité et renié par son propre père. Après sa mort, sa veuve, Amara, et la jeune fille se retrouve dans une situation délicate puisque complètement ruinées. La seule solution serait de donner Violet en mariage au vieux gouverneur dont elle attise la convoitise. Mais Amara est réticente à vendre ainsi sa fille.
    Le grand père étant décédé, Amara écrit au frère cadet de son défunt mari qui a hérité du titre et de la fortune familiale.
    A sa grande surprise il lui envoie de l’argent et invite Violet à venir rencontrer la branche anglaise de la famille.

    Dès le début, mes sentiments ont été mitigés vis à vis de cette famille. Constance, la cousine, m’a mise immédiatement mal à l’aise, de même que William, l’oncle.

    Quant au cousin Andrew, clairement alcoolique, il m’a semblé qu’il voulait dire quelque chose d’important, de primordial, mais sous couvert de rejet et d’agression.
    William souffle le chaud et le froid et Constance semble parfaitement instable.
    Au début je soupçonnais quelque chose de trivial, du genre se débarrasser de la cousine « impure », de la créole. Puis le coté fantastique a commencé à faire tout doucement son apparition et mes soupçons ont changés de nature.
    Je soupçonnais toujours les même personnes et je ne me suis pas vraiment trompée sur les rôles de chacun d’eux. Mais je suis totalement passée à coté de leur but et de leurs motivations… j’étais partie dans une toute autre direction et j’ai été agréablement surprise.
    Seul bémol, qui n’en est pas vraiment un car il est bien écrit et bien menée, c’est la fin…

    Sans trop en dévoiler, je dirai simplement que j’espérais un autre dénouement.

    Un extrait : La cloche de l’église sonnait onze heures lorsque Violet, hors d’haleine, gravit quatre à quatre les marches qui menaient à la grande porte de sa maison. Ana, l’unique femme de chambre qui faisait également office de cuisinièrelui adressa un regard désapprobateur et la jeune fille grimaça. Elle était censée être rentrée depuis vingt minutes au moins et n’aurait sans doute pas le temps de se changer. Comme pour confirmer cette pensée, la voix de sa mère l’appela depuis le salon.

    « Violet ? Viens donc nous rejoindre. »

    La jeune fille lissa du plat de la main sa robe de percale rose et obéit. Embarrassé par son retard, elle ne remarqua pas la tension légère du visage de sa mère et se tourna vers leur visiteur, le gouverneur Ross.

    « Monsieur », salua-t-elle le vieil homme, accompagnant ses paroles d’une rapide révérence.

    Les yeux porcins du gouverneur se posèrent sur le buste de Violet que nul corset n’emprisonnait :

    « Votre fille grandit chaque jour un peu plus, Amara.

    — Certes, mais elle n’est encore qu’une enfant », rétorqua la mère en faisant signe à Violet de s’asseoir.

    Mal à l’aise, la jeune fille sentit le regard du gouverneur s’appesantir sur elle tandis qu’elle rejoignait sa place.

    La conversation, interrompue par son arrivée tardive, reprit son cours et la jeune fille écouta avec une inquiétude grandissante monsieur Ross exposer l’étendue de leurs difficultés financières. Certes, elle n’ignorait pas que la mort de son père, survenue deux ans plus tôt, les avait placées dans une situation délicate, mais elle était loin de soupçonner qu’elle soit si grave. Amara, quant à elle, ne bronchait pas. Droite sur son siège, elle s’appliquait à conserver un visage impassible et la jeune fille ressentit une bouffée de fierté devant son attitude.

    « Croyez bien que je n’ignore rien de notre situation, finit par déclarer sa mère. Je n’ai pas attendu votre visite pour chercher un moyen d’y remédier. »

    Un léger sourire incurva les lèvres du gouverneur devant cette affirmation.

    « Ma chère Amara, déclara-t-il avec onctuosité, en vérité, la solution est simple : toutes ces difficultés pourraient être aplanies si vous et votre fille bénéficiez de l’appui et du soutien d’un homme. »

    Tout en parlant, il reposa ses yeux sur Violet et la mère crispa les mâchoires.

    « J’ai écrit au frère de mon défunt époux pour l’avertir de notre situation, je ne prendrai aucune décision tant que je n’aurai pas reçu sa réponse. »

    Le gouverneur reporta son attention sur elle.

    « Comme vous le savez, mon beau-père s’est éteint l’année dernière, poursuivit Amara, et…

    — Vous espérez que le fils sera moins strict que le père, la coupa grossièrement le gouverneur. Je suis navré d’être celui qui brise vos illusions mais, à votre place, je n’y compterais pas. Je connais un peu le frère de votre époux et la réputation de William n’est plus à faire. À l’instar de son père, il ne reconnaîtra jamais l’union de son frère et d’une indigène. »

    Les joues d’Amara se marbrèrent de rouge et Violet hoqueta devant la rudesse des termes employés par le gouverneur. La jeune fille tendit la main pour la poser sur celle de sa mère mais avant qu’elle ait pu finir son geste de soutien, Amara releva fièrement le visage.

    « Je suis certes métisse, gouverneur Ross, mais cela ne fait pas de moi votre inférieure. »

    L’homme leva les bras en signe d’apaisement.

    « Loin de moi cette idée, ma chère, mais mes compatriotes sont loin de tous partager cette opinion et William Sorrow fait partie des plus farouches défenseurs de la pureté du sang anglais. »

    Cette fois, Amara se redressa et avança vers l’homme.

    « Nous verrons bien, gouverneur. Pour ma part, je préfère attendre la réponse de Mr Sorrow avant de prendre une décision qui engagerait l’avenir de Violet, affirma-t-elle d’un ton sec. Je vous remercie de votre sollicitude, mais je sais à quel point vous êtes un homme occupé, aussi ne vous retiendrai-je pas plus longtemps. »

    Les yeux vicieux du gouverneur s’étrécirent encore un peu plus mais il masqua sa rage sous un sourire affable.

    « Bien entendu, chère Amara, cette décision vous appartient. Cependant, si d’aventure les choses ne tournaient pas en votre faveur, sachez que je serais heureux de vous prendre sous ma protection, votre fille et vous. »

    Amara le remercia d’un sourire forcé tandis que Violet fronçait les sourcils. En dépit de sa curiosité, la jeune fille attendit que le gouverneur ait pris congé pour interroger sa mère.

    « Que veut-il dire, ce vieux fossile ? Vous a-t-il demandé de l’épouser ? » s’enquit-elle avec une moue.

    Les yeux sombres et las de sa mère se posèrent sur elle.

    « Non Violet. À ses yeux, je suis sans doute trop indigène et trop âgée pour faire une bonne épouse, ironisa-t-elle. C’est ta main qu’il est venu solliciter. »

    La jeune fille ne put retenir une grimace de dégoût à cette idée et Amara la regarda avec un mélange de pitié et de fermeté.

    « Rassure-toi, il est hors de question que je vende mon unique fille à cet homme. Je préférerais encore en être réduite à la mendicité. »

    L’expression du visage de Violet s’altéra tandis que l’inquiétude prenait le pas sur ses autres considérations.

    « Sommes-nous devenues si pauvres que ses paroles laissent à penser ? »

    Amara hésita. Elle envisagea un instant de mentir mais son honnêteté naturelle l’emporta.

    « Oui.

    — Mais… je ne comprends pas, je croyais que les revenus de père nous mettaient à l’abri du besoin ! »

    L’aînée exhala un long soupir.

    « Lorsque ton père était en vie et menait ses affaires, c’était le cas. Malheureusement sa disparition brutale nous a laissées dans une situation difficile. Son associé en a profité pour mettre la main sur son commerce et prétend que celui-ci a périclité.

    — Mais la fille de John passe son temps à exhiber de nouvelles toilettes dans toute la ville !

    — Je sais. Seulement, je ne suis qu’une femme, non anglaise de souche qui plus est, et à cause de cela, je peine à faire valoir nos droits. Je comptais sur le gouverneur pour nous aider, mais le prix qu’il demande est trop élevé pour que je l’accepte. »

    Violet baissa les yeux.

    « Pensez-vous que mon oncle nous aidera ?

    — Je l’ignore… Comme tu le sais, ton grand-père a renié ton père après notre mariage et même après que je l’ai averti de sa mort, il n’a pas tenté de nous connaître ou même de nous approcher. Mon seul espoir est que William soit moins buté que son père. Georges disait toujours qu’ils étaient proches avant notre rencontre. »

    Violet secoua la tête.

    « Je ne comprends pas… pourquoi réagissent-ils ainsi ? Ils n’ont même pas essayé de nous rencontrer, comment peuvent-ils nous condamner sans savoir qui nous sommes ? »

    Amara caressa sa joue avec tendresse et expliqua avec une pointe d’amertume :

    « Parce qu’à leurs yeux, je ne suis qu’une indigène, une exotique que l’on prend comme maîtresse, pas pour femme. Ma mère était une esclave au service d’un Anglais, c’est une chose qui ne s’oublie pas facilement. Surtout chez les Sorrow.

    — Mais père s’en moquait lui ! Il vous aimait ! »

    Le visage d’Amara s’adoucit alors qu’elle se perdait dans ses souvenirs.

    « Georges était différent. »

    La jeune fille ne répondit pas et sa mère écarta une mèche de son visage.

    « Ne t’inquiète pas. Nous ferons face le moment venu. »

     

  • Le tiercé du samedi #5

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    Rappel du principe: Chaque semaine, le samedi comme son nom l’indique, il conviendra de choisir les trois livres, le trio gagnant, correspondant au thème proposé.

    A la fin de chacun de ces Rendez-vous, j’indiquerai le thème de la semaine suivante.

    Ce Rendez-Vous Livresque a été inspiré de « The Saturday Awards Book » créé par l’Echos de mots, et qui n'existe plus aujourd'hui.

    Comme annoncé la semaine dernière, le thème d'aujourd'hui est:

    Les trois livres dont l’un des personnages ne dormirait pas dans la baignoire si d’aventure il sonnait chez vous, harassé, fatigué, et poursuivi par d’infâmes créatures 

     

    Alors pour ma part, le trio gagnant est:

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    Quatre dans Divergente

     

     

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    Dans un Chicago post-apocalyptique, la société est divisée en 5 factions : les Altruistes, les Audacieux, les Sincères, les Érudits et les Fraternels. Chacune est consacrée au culte d’une vertu dans l’espoir de créer une civilisation parfaite. Les enfants grandissent dans la faction où ils sont nés. À 16 ans ils doivent choisir quelle sera la leur, pour la vie. Avant de prendre cette décision, ils passent des tests pour connaître la vertu la plus proche de leur personnalité. Pour Beatrice, issue d’une famille Altruiste, le choix s’annonce plus difficile encore.
    Son choix ne sera pas sans conséquences. Il apportera le chaos mais lui fera aussi découvrir l’amour...

    J'ai bien aimé le choix de l'acteur qui incarne Quatre à l'écran, mais c'est plus sa personnalité que sa belle gueule qui me font complètement fondre! Du coup, voir le film n'a pas changé mon opinion sur Quatre.

     

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    Adam White de Morgane Kingsley

     

     

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    Morgane est une exorciste : elle "tue" les démons qui ont pris un hôte illégalement ou qui sont devenus incontrôlables. Sauf qu'il se trouve qu'elle a aussi un démon, et pas n'importe lequel en plus...
    Hôte malgré elle, elle tente alors de rester en vie en évitant les traqueneurs lancés par de mystérieux ennemis qui tentent de supprimer Lugh, son démon. Protégée par Adam, un démon fidèle à Lugh, elle refuse de continuer à se cacher quand Brian, son petit ami, est kidnappé puis torturé...

    Bon ok il est bi, ok c'est un démon (et pas au sens figuré), ok il verse dans le sado-maso... mais Rhaaaa quand on lit sa description...C'est impossible de ne pas succomber!

     

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    Eric Northman de la communauté du sud

     

     

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    La jeune serveuse de Chez Merlotte, Sookie Stackhouse, très attirée par les vampires, a, en outre, l'extraordinaire faculté de lire dans les pensées d'autrui. Ses aventures dans la petite ville de Bon Temps commencent alors qu'une série de crimes sème la terreur et qu'elle tombe amoureuse d'un beau vampire, Bill Compton. Tandis que, très vigilante, elle veille à ce qu'il ne boive que de son sang, ses relations avec la communauté à laquelle il appartient vont la précipiter dans des enquêtes au péril de sa vie...

    Bon j'admets, quand je pense à Eric Northman, c'est immédiatement l'image de l'acteur qui l'incarne à l'écran qui me vient à l'esprit. C'est ce qui arrive quand les séries sont adaptées à l'écran, soit le personnage ne cadre pas du tout avec l'image qu'on en avait et du coup il nous laisse froide (et souvent le personnage du livre nous plait moins) soit il colle presque parfaitement à l'image qu'on s'en était faite et alors là, ça nourrit les fantasmes!

     

    Pour la semaine prochaine, le thème sera: Les trois livres que les maisons d’édition françaises ont cessés de publier alors que vous savez que la suite existe en anglais et que comme vous n’êtes pas bilingue vous hésitez entre leur envoyer des chocolats empoisonnés ou mourir…

    Et n'hésitez pas à laissez en commentaire le lien vers votre propre tiercé du samedi!

  • The Top Series Addict #5

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    Le Top SeriesAddict a été mis en place par Smells like Chick Spirit. Le principe est, un peu comme le Top Ten Tuesday, de donner une liste de 5 séries, ou élément de série, selon un thème prédéfini à l’avance, parce que, ne nous voilons pas la face, pendant nos temps libres, on ne fait pas que lire, hein ?

     

    Le thème de cette semaine est :
    Les séries pour lesquelles on trouve toujours du temps pour les revoir

     

    05 - Dr House

     

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    J'aime cet homme. Il est odieux et il est névrosé et on se demande comment ses internes le supporte et comment Wilson peut toujours lui pardonner, mais c'est un pur génie!

     

    04 - Charmed

     

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    Je sais, c'est une série pour les ado et bla et bla mais justement, j'en était une d'ado quand elle passait à la TV et la revoir me rappelle de bons souvenirs. C'est bien de retomber en enfance parfois!

     

     03 - Kaamelott

     

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    Alexandre Astier est mon idole, mon Dieu sur terre que ce soit dit. Je trouve qu'il joue et qu'il écris avec beaucoup de talent. Dans la série je ne saurais dire qui d'Arthur ou de Léodagan je préfère.
    Par contre, à la place de Guenièvre, je vous garantie qu'il y a longtemps qu'Arthur se serait pris un plat à rôti dans le Pif. D'ailleurs, avec la mère qu'elle a, je ne comprend pas qu'elle se laisse faire comme ça...

     

     02 - Gilmore girls

     

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    C'est une série légère et amusante, avec parfois des moments de doutes ou de tristesse mais dans l'ensemble c'est une série "remonte-moral" (même si je suis absolument en désaccord avec la fin).

     

     01 - Game of thrones

     

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    Les livres sont un peu plus dur à suivre que la série car ils sont plus détaillés, il y a énormément d'événements qui s’enchaînent et s'enchevêtrent et la moindre phrase qui semble anodine peut avoir une importance capitale 3 tomes plus tard.
    Du coup, même si j'aime beaucoup les livres, je comprends quand même mieux l'histoire avec la série!

     

     

  • [Livre] Amour, Orgueil et Préjugés

    Une adaptation moderne très réussie du roman de Jane Austen.

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    Résumé : Cassandra Nothfield est étudiante à la faculté de Lettres de Limerick, Irlande. Si elle a une tendresse particulière pour son père, professeur retraité de Lettres, et une grande complicité avec sa sœur aînée, au caractère pourtant radicalement opposé au sien, Cassandra se sent en décalage avec sa mère et ses autres soeurs. Toutefois, aussi exubérantes que ces dernières puissent être, elle ne tolère pas qu'on les raille.
    Pour qui se prend ce grand brun aussi séduisant qu’arrogant qui se tient aux côtés du jeune directeur Lorley, lors de la présentation de la nouvelle filiale commune à leurs deux groupes ?
    Toutefois, les apparences sont souvent trompeuses et la fierté mauvaise conseillère.
    Les actes se révèleraient-ils plus éloquents que les mots lorsqu’il s’agit d’amour ?


    Auteur : Jess Swann

    Edition : Les roses bleues

    Genre : romance

    Date de parution : 25 octobre 2013

    Prix moyen : 14€

    Mon avis : Bon j’avoue, je n’ai pas encore lu Orgueil et préjugés (remarquez il a été publié en 1813, on est plus à quelques années près, hein). Du coup, je ne peux pas faire de comparaison entre le roman de Jane Austen et celui-ci, qui en est une adaptation moderne.
    Ce que je peux en dire, en revanche, c’est qu’une fois que j’ai ouvert ce livre, j’ai été incapable de le refermer avant la dernière page (ou presque, ok, j’ai bien été obligé de m’interrompre pour dormir, je ne voyais même plus les lettres).

    J’ai beaucoup aimé les clins d’œil au roman original comme le fait qu’au début du roman, Cassandra, étudiante en littérature, étudie Orgueil et préjugés à la fac, ou plus tard quand elle reproche à son amie de faire des choix de vie comme si elle était dans un roman de Jane Austen…
    Brittany, l’aînée, et Cassandra, la seconde, sont sans contexte les plus équilibrées de la famille. Brittany est peut être trop réservée et Cassandra un peu trop prompte à juger les gens mais elles savent toutes deux se remettre en question. Le père est trop effacé et, s’il avait tapé du poing sur la table, sans doute que beaucoup de choses ne se seraient pas passées…
    Les deux personnages que j’ai le plus détesté sont Stanley qui est obséquieux avec ceux qu’il juge au-dessus de lui (comprendre : plus riche que lui) et pédant et moralisateur envers tous les autres, et Doralee, la mère qui est tout bonnement odieuse. Elle vit dans un monde de fiction (j’ai d’ailleurs appris qu’amour gloire et beauté était un spin off des feux de l’amour… ben quoi ? Y’a pas de petites connaissances), ne pense qu’à l’argent, surtout celui des autres, est bavarde, stupide et vulgaire… Honnêtement je ne sais pas comment Cassandra peut garder son calme face à elle. Pour ma part, je lui aurais dit ses quatre vérités depuis longtemps.
    Une chose est sure c’est qu’il m’a donné envie de lire le roman original pour voir si l’impression que j’ai eue en lisant « Constance et Séduction » du même auteur (adaptation de « raison et sentiments ») se confirmait sur ce roman à savoir que la trame était respectée mais que pour autant, on avait l’impression de lire un tout autre roman…
    J’ai commencé ce livre avec une petite pointe d’angoisse, car j’avais tellement aimé « constance et séduction » que j’avais peur d’en attendre trop de l’auteur et d’être déçue mais ça n’a absolument pas été le cas.
    Et même si l’auteur elle-même m’a mise en garde sur le genre totalement différent qu’était le 3ème roman que j’ai de sa plume, je ne suis pas inquiète et j’attends avec impatience de le lire.


    Un extrait : Comme à chaque fois que j’ouvrais ce livre, je ne pus m’empêcher de songer à la justesse des premiers mots de l’auteure. Si Jane Austen avait vécu à notre époque, elle aurait sans doute commencé son roman par une mise en garde à l’intention du célibataire riche et célèbre, proie d’élection des starlettes qui s’étalaient dans les télé-réalités ou les journaux que ma mère dévorait à longueur de journée.

    Justement quand on parlait de Maman…

    — Tu te rends compte, Francis ? Le journal dit que Matthew Lorley lui-même sera présent !

    Je n’avais pas besoin que ma mère précise sa pensée pour comprendre de quoi elle parlait. C’était l’événement de Limerick, le retour de l’enfant prodigue après son exil dans la si lointaine Angleterre.

    — Pourquoi ne serait-il pas là, Doralee ? C’est son magasin, après tout, répondit mon père avec placidité.

    Cher Papa, toujours si calme. Je me demandais souvent ce qui avait poussé deux personnes aussi dissemblables que mes parents à se marier. Maman, elle, continua à jacasser, comme il fallait s’y attendre.

    — Tu savais qu’il avait un magasin à Londres maintenant ? Est-ce que tu le savais Francis ?

    En vérité, Lorley’s Store possédait une trentaine de magasins à travers le monde si on en croyait leur site internet, mais elle était déjà assez excitée comme ça pour que quiconque ne souhaite en rajouter.

    — Et toi Cassandra ? m’interpella-t-elle. Avec toutes les études que tu fais, tu dois bien savoir ça !

    Je soupirai.

    — J’étudie la littérature Maman, pas le commerce.

    — Pff, qui s’intéresse encore à de vieux bouquins poussiéreux ?

    Moi. Et Papa aussi, mais Maman m’avait déjà oubliée pour revenir au sujet qui l’occupait depuis trois jours.

    — Riche et célibataire, c’est écrit dans la Gazette de Limerick : Matthew Lorley n’a hélas toujours pas trouvé l’Amour !

    — Et alors ? s’enquit Papa.

    Je retins difficilement mon envie de rire pendant que Maman s’empressait de l’éclairer.

    — Il est jeune, riche et beau. Il ne lui manque qu’une femme !

    — Et qu’est ce qui te permet de penser qu’il compte la trouver à Limerick ?

    Maman soupira qu’il ne comprenait rien tandis que mes sœurs entraient à leur tour dans le salon. Ma tranquillité était désormais bel et bien enterrée et je me résignai à reposer mon livre sur l’accoudoir de mon fauteuil.

    *

    — De quoi parlez-vous ? demanda Nikki, une de mes cadettes.

    Comme si elle ne le savait pas ! Mais, aux vues de ses dernières notes, Nikki avait tout intérêt à inciter les parents à parler d’un autre sujet.

    — De Matthew Lorley, voyons !

    — Votre mère s’est mise en tête qu’il allait épouser une fille du coin, précisa Papa.

    — Et pourquoi pas ? Ça arrive tous les jours ce genre d’histoire, regardez Nikki ! Elle était strip-teaseuse, quand elle a rencontré Victor.

    Et c’était reparti… Victor et Nikki Newman de The Young & The Restless 1Les héros de ma mère. Tout en parlant, elle jeta un coup d’œil à l’affiche publicitaire qu’elle avait fait encadrer, et je songeai une fois de plus que je haïssais cette horreur. Comme si ce n’était déjà pas suffisant que l’on doive toutes nos prénoms à ce soap stupide.

    — Maman, ce n’est qu’un feuilleton, des choses pareilles n’arrivent pas dans la vraie vie, tentai-je.

    Mais, une fois lancée sur son sujet favori, Maman avait toujours du mal à s’interrompre.

    — Ça arrive quand une fille se donne les moyens d’atteindre son but. Je compte particulièrement sur toi pour ne pas me décevoir, Brittany ! J’espère bien que tu vas aller te présenter à Mr Lorley. Après tout, il organise cette soirée pour rencontrer ses employés, non ?

    Mon aînée, déstabilisée, baissa les yeux. La partie était perdue d’avance : Britt n’avait jamais eu le courage de s’opposer à qui que ce soit et encore moins à notre mère.

    — Mais, je ne suis qu’en contrat temporaire, alors je ne suis pas sûre de devoir m’y rendre.

    Au moins, elle avait essayé.

    — Ah non, pas de ça Brittany ! Tu iras même si je dois t’y trainer par la peau du dos. D’ailleurs nous irons tous.

    Maman avait parlé, fin de la discussion.

     

  • [Livre] Le Père Noël à Monaco

    Quand le Père Noël cherche à découvrir ce qu’est la bonne volonté, c’est en découvrant la mauvaise volonté qu’il va comprendre.

     

    Je remercie les éditions Société des écrivains pour cette lecture

     

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    Résumé : Branle-bas de combat pour le Père Noël et son lutin Fil de Fer! Et pour cause, un jeune Monégasque vient de passer commande d'un singulier présent absent de leur stock: de la Bonne Volonté. La seule solution pour eux: se rendre auprès de ce garçon afin de comprendre de quoi il retourne... Le traîneau transformé en navire, direction Monaco! Toutefois, ce voyage ne sera pas de tout repos. Le Père Noël et Fil de Fer feront au cours de leur périple mouvementé un constat effarant et inquiétant.
    Un conte de Noël pas comme les autres que ce texte composé par Aline et Miguel. À travers ce récit, de mésaventures en mésaventures, d'accidents en accidents, le Père Noël va découvrir une autre réalité sur les mers et océans. Un conte d'actualité qui pose cette question: "la Bonne Volonté" suffira-t-elle à sauver le monde?


    Auteur : Miguel Dey

    Edition : La société des écrivains

    Genre : Jeunesse

    Date de parution : 2013

    Prix moyen : 14,95€

    Mon avis : Le narrateur est un petit garçon de Monaco, en classe de 10ème (apparemment l’équivalent de notre CE1), qui a tout, n’est jamais grondé ni puni par ses parents, et ne voit pas l’intérêt de travailler en classe puisque la télé et ses parents ont dit qu’il n’y avait plus de travail et que bientôt il n’y aurait plus de retraite. Alors le voilà bien embêté quand il doit écrire sa lettre au père Noël (la dernière, promis, après il n’y croit plus) sur sa tablette graphique dernier cri. Et puis, il se rappelle que son professeur, qui essaie désespérément de le faire travailler en classe, dit toujours qu’il a de l’imagination mais qu’il manque de bonne volonté.
    Et bien pourquoi ne pas en demander au père noël ? C’est le père Noël, il a de tout ! (Et vu le message qu’il écrit, il devrait aussi demander un Bescherelle…)

    Le gamin n’est pas attachant du tout, il est plutôt du genre tête à claque (Avec ses copains de facebook, il a décidé que l’orthographe c’était un truc de vieux). Remarquez, vu les deux lignes qui décrivent les parents, on comprend qu’il soit devenu comme ça…élevez des enfants-roi…vous élèverez surtout des cancres qui n’arriveront à rien dans la vie parce qu’ils attendront que tout leur tombe tout cuit dans le bec (Je sens que les auteurs se sont éclatés à inventer ce gosse…).
    Dès que la fameuse lettre, pardon le fameux mail, est envoyé, on change de point de vue pour se trouver du coté de ce pauvre père noël qui n’avait rien demandé à personne et qui se retrouve soudain avec des warning partout !
    Et notre père noël (un peu distrait dirons-nous) décide de partir à Monaco pour essayer de comprendre ce que ce petit morveux ce charmant enfant peut bien vouloir exactement.
    Ensuite, le voyage du père Noël pour Monaco, qui se fait par la mer, lui permet de se rendre compte de la pollution des océans, et par là d’expliquer au lecteur cette pollution.
    Les explications sur le sous sol du musée océanographique de Monaco sont passionnantes et racontées de manière amusante.
    Je pense que ce livre est à la portée de tous, les adultes prendront plus conscience des problèmes profonds soulevés sur l’environnement et les enfants seront enchantés par le petit périple du père Noël et de son fidèle lutin fil-de-fer, un personnage adorable qui, l’air de rien, commencera leur sensibilisation à la protection de la nature.

    Il est à noter que les bénéfices de la vente de ce livre sont intégralement reversés à la fondation Albert II de Monaco qui lutte pour la protection de l’environnement.

    Un extrait : « Alerte. Alerte. Problème. Problème. »
    Une lumière rouge scintillante ponctuait ce message sonore. Un lutin épais comme un fil de fer agitait ses bras dans tous les sens à la vitesse de l’éclair, donnant l’impression qu’il avait au moins huit bras et il courait si vite que ses chaussures fumaient.
    Il allait dans tous les sens et revenait toujours au même endroit, si bien qu’à la fin on se demandait s’il avait bougé.
    Soudain, il leva les bras, les mit en croix au-dessus de sa tête pendant au moins cinq secondes sans bouger, ce qui parut être une éternité, puis l’alarme se tut. La lumière rouge s’éteignit, toutes les lumières s’éteignirent et deux cent quatre-vingt-treize millions six cent quatre-vingt-dix-huit mille quatre cent quatre lutins reçurent au même moment un message :

    « Suite à une commande non honorée, l’atelier est mis au chômage technique. »

    Fil de Fer, le lutin responsable de l’atelier de fabrication, décroisa les bras, ferma l’immense porte du bâtiment et partit comme une flèche.
    Quand il atteignit sa destination, malgré le fait qu’il se soit arrêté de courir cinq kilomètres avant d’arriver, à cause du brusque freinage, ses chaussures avaient accumulé sous leurs semelles au moins cinquante centimètres de glace et son nez s’écrasa lourdement contre la sonnette du Père Noël. Avec le gel, Fil de Fer n’arrivait pas à enlever son nez.
    Le bruit de la sonnette en continu dérangea le Père Noël dans sa sieste à moitié endormi, il poussa la porte d’entrée de sa demeure mais ne vit personne, alors il la referma, sans se douter un instant que le malheureux Fil de Fer était collé derrière. L’infortuné lutin était maintenant aussi accroché par les mains et les pieds.
    Ses pieds, il avait dû les poser sur la porte pour ne pas se faire écraser les orteils quand le Père Noël avait ouvert.

    Ses mains, il les avait mises sur la porte quand il avait voulu retirer son nez de la sonnette, mais la transpiration et le froid, c’est comme la Super Glue de la pub à la télé ; ça vous colle à vie en moins d’une seconde.
    Le Père Noël était en train de fouiller dans son tableau électrique pour chercher le fusible qui débrancherait la sonnette quand Fil de Fer éternua. La porte d’entrée vibra comme une feuille morte en automne.

    - Oh ! Oh ! Il y a beaucoup de vent ce soir, dit le Père Noël et il coupa le bruit de la sonnette.

    Au deux cent soixante-huitième éternuement, le Père Noël qui regardait la météo se posa une question.
    La présentatrice, une charmante otarie, affirmait qu’il n’y avait pas de vent et elle insistait même du regard, comme si elle s’était adressée directement au Père Noël.
    Cela faisait bien deux minutes qu’elle fixait le Père Noël en lui répétant qu’il n’y avait pas de vent dehors, mais ce n’est qu’au trois cent vingtième éternuement très précisément que le Père Noël intrigué se gratta la tête, se leva de son siège et se dirigea vers la porte d’entrée, puis il colla son oreille contre la porte. A chaque fois, le vent criait :

    - Père Noël, c’est une catrastchoum… une catrastchoum !

    - Oh ! Oh ! Il est bizarre le vent ce soir, il parle ! pensa le Père Noël.

    Il allait retourner sur son siège, malgré les yeux furibonds de l’otarie météo, quand un vacarme épouvantable le fit se retourner. La porte venait de se dégonder et tournait sur elle-même, comme une tortue sur sa carapace.

    - Bizarre, bizarre, c’est pas le vent qui parle, c’est la porte !

     

    Quelques minutes plus tard, muni d’un sèche-cheveux, le Père Noël décollait délicatement son brave Fil de Fer. 

     

  • The Top Ten Tuesday #5

    Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire défini. 
    Ce rendez-vous a initialement été créé par 
    The Broke and the Bookish et repris en français par Iani

     

    Le thème de cette semaine étant libre, je suis allée voir les premiers thèmes qui datent du temps où je ne participais pas encore au rendez-vous et j'ai choisi:

    Les 10 livres que vous n'avez pas réussi à poser une fois commencés

     

    01 - Un bonheur insoutenable

     

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    Dans un futur qui n'est peut-être pas très éloigné, toutes les nations sont désormais gouvernées par un ordinateur géant, enfoui sous la chaîne des Alpes.
    Les humains sont programmés dès leur naissance — du moins ceux qui ont été autorisés à naître — et sont régulièrement traités par des médicaments qui les immunisent contre les maladies, mais aussi contre l'initiative et la curiosité.
    Il y a cependant des révoltés. L'un deux, surnommé Copeau, va redécouvrir les sentiments interdits et d'abord l'amour. Il s'engage alors dans une lutte désespérée contre ce monde trop parfait, inhumain, qui accorde, certes, le bonheur à tous, mais un bonheur devenu insoutenable parce qu'imposé.

    Un des précurseurs de la dystopie extrêmement prenant.

     

     

    02 - Constance et séduction

     

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    Après le décès de leur père, Isobel et Helen Westlake sont forcées d’abandonner la demeure dans laquelle elles ont grandi et déménagent à Chester dans le nord de l’Angleterre. Tandis qu’Isobel entretient une relation amicale avec Adam, tout en tentant de mener sa carrière et de veiller sur sa cadette, Helen fait la connaissance du flamboyant Oliver Vane…

    Un remake moderne de raison et sentiments fabuleusement bien mené. L'auteur a réussi à intégrer la modernité dans l'univers de Jane Austen (règles de succession, mails, téléphone, voitures...) au point que, si la trame du roman original est parfaitement respectée, j'ai eu l'impression de lire un tout autre livre... et attention, je ne plaisante pas avec Jane Austen!

     

     

    03 - Sous emprise

     

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    À l’université de Cambridge, Evi Oliver, la psychiatre responsable des services de soutien psychologique, contacte Scotland Yard : une vague de suicides inquiétante frappe les étudiantes. Lacey Flint, jeune et jolie policière, est alors envoyée infiltrer les bancs de l’université. Une mission qu’elle compte remplir au plus vite : jouer les fragiles jouvencelles ne lui correspond guère. Mais, petit à petit, l’enquêtrice sûre d’elle et inébranlable vacille. D’étranges rêves peuplent ses nuits. D’ailleurs, s’agit-il bien de chimères ? Alors que les frontières de la réalité se brouillent et que le doute l’assaille, les griffes de l’angoisse l’étreignent et la portent au bord du gouffre. À croire que, dans l’ombre de son sommeil, quelqu’un joue de ses peurs pour mieux étendre son emprise sur elle…

    Un des meilleurs polar que j'ai lu depuis longtemps. La chronique est sur le blog!

     

     

    04 - Divergente racontée par Quatre

     

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    Nous sommes quelques années avant que Tris ne vienne bouleverser le système des factions. Lors de la cérémonie du Choix, un jeune Altruiste se dresse contre sa famille et choisit de quitter sa faction pour rejoindre celle des Audacieux. Il abandonne son prénom, Tobias, et devient Quatre. Une nouvelle vie s'offre à lui, faite de liberté, mais aussi de dangers. Car ce qu'il découvre chez les Audacieux est propre à mettre en péril son avenir, et celui de la ville tout entière.


    Un livre très émouvant qui nous permet d'en savoir un peu plus sur qui était l'énigmatique Quatre avant que Tris ne déboule dans sa vie

     

    05 - La servante écarlate

     

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    Defred est en quelque sorte un bien national, à elle seule une entreprise de salubrité publique. En ces temps de dénatalité galopante, elle a dû mettre au service de la République de Gilead, tout récemment fondée par une poignée de fanatiques religieux, son attribut le plus précieux : sa matrice. Et c'est avec un sentiment mal réprimé de révolte qu'elle offre son corps, comme toutes les femmes en âge de procréer, aux privilégiés en mal de progéniture. 
    Vêtue d'écarlate, à l'exception des voiles blancs de sa cornette, elle accomplit sa tâche comme une somnambule. Doit-elle céder à la révolte, tenter de tromper le système ? A ce jeu-là, elle a déjà tant perdu : son mari et sa fille lui ont été arrachés... 
    Le soir, Defred regagne sa chambre à l'austérité monacale. Là, elle laisse affluer les souvenirs. Elle songe au temps où les femmes avaient le droit de lire, d'échanger des confidences, de dépenser de l'argent, d'avoir un travail, un nom, des amants... C'était le temps où l'amour était
     au centre de tout. L'amour, cette chose si douce aujourd'hui punie de mort... 

     

    Après avoir vu le téléfilm il y a des années (non, je n'avouerais jamais combien!) je voulais absolument lire le livre que je soupçonnais bien plus fournie que le téléfilm, et je n'ai pas été déçue. Ce qu'il se passe dans le film ne dois recouvrir que 30% des horreurs de ce régime.

     

    06 - L'enfant qui ne pleurait pas

     

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    A six ans, Sheila a déjà un lourd passé. Abandonnée par sa mère sur une aire d'autoroute, battue par son père, elle ne connaît pas la douleur et l'effroi jusqu'au jour où, à son tour elle bascule dans la violence.
    C'est cette enfant terrifiée que Torey accueille dans sa classe, cette enfant infiniment blessée qu'elle va petit à petit apprendre à apprivoiser et à aimer. Car derrière le masque de la peur se cache une petite fille intelligente et pleine de vie qui, en s'autorisant à pleurer, se donnera enfin le droit de rire.

     

    Ceci est le premier livre que j'ai lu de Torey Hayden et je l'ai trouvé très bien écrit. Elle décrit sans complaisance les problèmes qu'elle rencontre avec des enfants aux besoins particuliers sans qu'on ne lui donne les moyens de faire un travail convenable. Malgré tout elle se bat pour eux, outrepassant parfois même ses attributions.

     

    07 - La fille du tigre

     

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    Lorsque Torey rencontra Sheila pour la première fois, celle-ci refusait de parler, et ne communiquait qu’à travers ses explosions soudaines de violence et de destruction.
    Au terme de cinq mois intenses, Torey remporta la bataille et réussit à la faire accepter dans une classe normale.
    Torey ne revit pas Sheila avant que celle-ci n’ait 13 ans. A son plus grand étonnement, Sheila n’avait que peu de souvenirs de leurs extraordinaires moments passés ensemble. Tandis que Torey s’efforçait de renouer avec l’adolescente, les souvenirs ont lentement refait surface, amenant avec eux sentiments d’abandon et hostilité.

     

    Suite du livre présenté en numéro 6, il raconte la suite de l'histoire de Sheila, ce qui est assez rare chez Torey Hayden car en général elle ne sait pas vraiment ce que deviennent les enfants dont elle s'est occupée une fois qu'ils ont quitté sa classe. Elle sait parfois quelques détails, mais cela va rarement au delà de cela. C'est pourquoi j'ai vraiment apprécié d'en savoir plus sur Sheila.

     

    08 - La reine clandestine

     

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    1464, L'angleterre se déchire. La maison d'York, avec à sa tête le roi Édouard IV, s'oppose à la maison de Lancastre, qui souhaite lui reprendre le trône. Le jeune roi fait alors la connaissance d'Élisabeth Woodville, veuve et mère de deux garçons. Séduit par son extrême beauté, il l'épouse en secret.
    Richard Neville, comte de Warwick, cousin et principal conseiller du roi, réprouve cette union qui contrecarre ses desseins politiques. Il voit de plus son influence décroître au profit des proches d'Élisabeth. Neville passe alors à l'ennemi et rejoint la maison de Lancastre.

     

    Afin de préserver sa vie et celle de ses enfants, Elizabeth, qui sera la grand mère d'Henry VIII, passe de clans en clans...De Lancastre à York... 
    Bien qu'un peu trop romancé et avec un coté fiction trop prononcé à mon gout (surtout sur le coté sorcellerie), j'ai bien aimé découvrir cette période de l'histoire dont on ne parle pas assez souvent.

     

    09 - deux sœurs pour un roi

     

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    " Je serai sombre, française, à la mode et difficile ; vous serez douce, ouverte, anglaise et belle. Quelle paire nous formerons ! Quel homme pourra nous résister ? " Tels sont les premiers mots prononcés par Anne Boleyn à l'endroit de sa soeur Marie quand elle la rejoint, en 1522, à la cour d'Angleterre. Introduite au palais de Westminster, à l'âge de 14 ans, Marie Boleyn séduit le roi Henri VIII auquel elle donnera deux enfants. D'abord éblouie par le souverain, elle comprend qu'elle sert d'appât au milieu des complots dynastiques. Quand l'intérêt du roi pour elle s'émousse, Anne est chargée de le séduire à son tour. Désir, haine, ambitions, trahisons. Se déroulant sur quinze ans, cette fresque historique, racontée à la première personne par Marie Boleyn, dépeint les rivalités au sein de la dynastie des Tudor. Une histoire qui se terminera dans le sang.

     

    Romancé, bien sûr, mais en restant au plus près de ce que l'on sait de la réalité historique. L'auteur a fait de nombreuses recherches pour écrire ce livre qui fait partie d'une de mes périodes préférées de l'histoire d'Angleterre

     

    10 - Virtuosity

     

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    Carmen, 17 ans, mène une vie passionnante. Considérée comme l’une des meilleurs violonistes de sa génération, elle vient de gagner un Grammy. Poussée par sa mère, ancienne chanteuse d’opéra à la carrière brisée, elle travaille sans relâche pour gagner le prix Guarneri, un concours de violon dont le vainqueur remporte une tournée mondiale. La pression de ce coach maternel impitoyable, le stress de la compétition, l’abus de bêtabloquants pour éviter le trac sur scène… Carmen est au bord du « burnout ». Sans compter que la partie va être difficile avec pour rival l’énigmatique Jeremy King.

    Un livre pour ado sur la trahison, les défis, la constance et sur l’honnêteté

     

  • C'est lundi que lisez vous? #4

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    1. Qu'ai-je lu la semaine passée?

    2. Que suis-je en train de lire?

     3. Que lirai-je après?

     

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    J'ai peu d'espoir de lire tout cela, étant donné mes "statistiques" de ces dernier temps, mais c'est mon "idéal" pour la semaine!

    Et vous, que lisez vous?

     

  • [Livre] Sous emprises

    Vos pires cauchemars n’en sont pas…

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    Résumé : À l’université de Cambridge, Evi Oliver, la psychiatre responsable des services de soutien psychologique, contacte Scotland Yard : une vague de suicides inquiétante frappe les étudiantes. Lacey Flint, jeune et jolie policière, est alors envoyée infiltrer les bancs de l’université. Une mission qu’elle compte remplir au plus vite : jouer les fragiles jouvencelles ne lui correspond guère. Mais, petit à petit, l’enquêtrice sûre d’elle et inébranlable vacille. D’étranges rêves peuplent ses nuits. D’ailleurs, s’agit-il bien de chimères ? Alors que les frontières de la réalité se brouillent et que le doute l’assaille, les griffes de l’angoisse l’étreignent et la portent au bord du gouffre. À croire que, dans l’ombre de son sommeil, quelqu’un joue de ses peurs pour mieux étendre son emprise sur elle…

    Auteur : Sharon Bolton

    Edition : Fleuve noir

    Genre : Thriller


    Date de parution
     : 08 janvier 2015


    Prix moyen
     : 21€


    Mon avis : Commençons par un avis de mi-lecture. Je suis approximativement à la moitié du roman et, tout comme l’héroïne, je comprends rien ! J’ai trouvé un fil conducteur entre les étudiantes, certes, mais pas de coupable en vue pour l’instant. Pire encore je ne sais toujours pas si les vagues de suicides et les ennuis qu’a Evi, la psychiatre qui a initié l’enquête (pardon l’observation, son chef le dit assez à Lacey : elle n’est pas là pour enquêter…) sont liés ou pas… Y a-t-il un seul coupable ? Ou sommes nous face à deux affaires totalement différentes qui arrivent en même temps par pure coïncidence ?

    Moui, je crois aux farfadets (sinon comment expliquer tout ce que je suis capable de perdre à l’intérieur de mon appartement) mais nettement moins aux coïncidences dans les polars.

    D’autant plus que celui-ci est très bien écrit et, s’il ne « fous pas les jetons » comme d’autres, il sait très bien doser ses effets et plus j’avance dans la lecture, plus l’angoisse monte petit à petit. Ce n’est pas brutal, il n’y a pas de chapitre qui fait sombrer dans l’angoisse la plus totale. Non, d’un coup on se rend compte qu’on est angoissé (par exemple on se lève pour fermer la fenêtre parce que bon ok, on est au deuxième étages mais entre les pierres anciennes de la façade et cette saleté d’arbre juste devant la fenêtre…bon ben…juste au cas où quoi…et tiens on va fermer les volets en prime…). Et on réalise que ça fait un bout de temps qu’on est angoissé sans même s’en rendre compte. La preuve ? L’oreille de la peluche (qui est mystérieusement passée du dossier du canapé à vos genoux) ressemble à un tire-bouchon tellement vous la malmenez depuis une demi-heure.
    Bon, je retourne à ma lecture, ça a été une torture de poser le livre 10 minutes pour écrire ces lignes. Je vais comprendre ! Je vais trouver ! Et avant la révélation par l’auteur s’il vous plait ! Il en va de mon honneur !
    Je tiens quand même à préciser : Je ne le sens pas du tout le médecin généraliste… Il est gentil, serviable, un brin dragueur et chasseur…Oui pour moi, il est louche ! Si, c’est cohérent ! Il tue des petites bêtes innocentes…rien que pour ça on devrait tout lui coller sur le dos !!

    Une bonne heure et demie plus tard….j’ai terminé…Alors à environ 100 pages de la fin j’avais compris une bonne partie de la solution. D’ailleurs il y a un élément que j’aurais du comprendre bien avant, mais il était tellement bien enfoui au milieu d’autres éléments, certains sans importance et d’autres qui semblaient d’une importance capitale que je n’y ai pas fait attention.
    Il y a un élément en revanche que j’ai carrément loupé et je me dis que j’aurais du me méfier. Ca ne m’aurait pas donné un nom mais ça m’aurait permis de m’orienter un peu mieux.

    Au début, j’ai eu du mal à lire ce livre, un peu à cause de la fatigue (Ben oui quand on ouvre un livre à 22h30, forcément), un peu à cause du changement de point de vue entre Lacey et Evi… Mais dès la 50ème page, j’étais mordue, totalement accro et il a fallu que je me force à refermer le livre pour me coucher à une heure décente.

    Ca c’est un policier comme je les aime. Je n’aime pas quand on ne trouve pas du tout la solution parce que plein d’indices nous sont cachés et qu’on ne nous les donne qu’à la fin. Du genre : Le coupable c’est lui parce qu’en fait j’avais remarqué dans la maison qu’il manquait un verre dans le buffet et… oui si tu nous l’avais dit, nous aussi on aurait compris !
    Je n’aime pas non plus quand on comprend absolument tout à la moitié du livre : on a l’impression de perdre son temps sur la moitié de la lecture.

    Là c’était parfait, une bonne partie de la solution était, pas facile, mais possible à découvrir avec les indices et l’autre partie était plus difficile mais logique quoique inattendue !

    J’espère que le prochain polar que je lirai sera de ce niveau !

    Un extrait : Evi balaya du regard le mur de briques qui entourait son jardin, les bâtiments alentour, les coins sombres sous les arbres, tout en se demandant si la peur allait la poursuivre pour le restant de ses jours.
    Peur d’être seule. Peur des ombres qui prenaient forme. Des murmures surgis de l’obscurité pour se précipiter à sa rencontre. D’un beau visage qui n’était qu’un masque. Peur des quelques pas, trois, quatre, pas plus, entre l’abri que lui procurait sa voiture et sa maison.
    Tôt ou tard, il faudrait bien y aller. Elle verrouilla son véhicule et se dirigea vers le portail. L’ouvrage en fer forgé était ancien mais avait été équipé de façon à s’ouvrir d’une infime poussée.
    Le vente d’est descendant des Fens soufflait fort ce soir-là et les feuilles des deux lauriers bruissaient en se frottant les unes contre les autres, comme du vieux papier. Même celles, minuscules, de la haie de buis, dansaient allègrement.
    Des massifs de lavande flanquaient l’allée de part et d’autre. En juin, leur parfum lui souhaiterait la bienvenue. Pour l’heure, les tiges non rabattues étaient nues.

    La maison datant de l’époque de la reine Anne, construite près de trois cents ans plus tôt pour le doyen principal de l’une des plus anciennes facultés de Cambridge, était bien le dernier logement qu’Evi pensait se voir proposer quand elle avait accepté son nouveau poste.
    Vaste édifice de briques à la teinte chaude et douce, aux ornements de calcaire blond, c’était l’une des maisons les plus prestigieuses de la dotation de l’université. Son précédent occupant, un professeur de physique à la renommée internationale qui avait à deux reprises manqué de peu le prix Nobel, y avait vécu près de trente ans.
    Quand une méningite l’avait privé de l’usage de ses membres inférieurs, l’université avait aménagé les lieux pour les convertir en un logement adapté aux handicapés.
    Le professeur était décédé neuf mois auparavant.
    Quand Evi s’était vu proposer le poste de directrice de soutien psychologique aux élèves, avec des responsabilités à mi-temps d’enseignement et de tutrice chargée des travaux dirigés, l’université avait vu là une chance de rentabiliser en partie ses investissements.

    L’allée dallée de pierres était courte. Cinq mètres à peine à parcourir au milieu des parterres, et elle aurait atteint l’élégant porche. Des lanternes de style ancien de part et d’autre de la porte éclairaient tout le sentier. Normalement, elle s’en réjouissait. Ce soir, elle n’était plus trop sûre.
    Parce que, sans elles, elle n’aurait sans doute pas remarqué l’alignement de pommes de pin menant du portail à la porte.