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Selene raconte... - Page 197

  • [Livre] Les noces meurtries

    Je remercie les éditions chemin vert et la masse critique de Babelio pour cette lecture

     

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    Résumé : " Robe blanche, hiver blanc, journée blanche... Ses illusions, en ce matin de février 1979, étaient aussi pures que ce blanc qui avait recouvert tout le vignoble, immaculé. " D'un point de vue extérieur, Hélène semble mener une existence paisible au cœur du vignoble champenois, mais une fois la porte de la chambre conjugale refermée, qui peut se douter de l'enfer qu'elle vit au quotidien ? En parallèle, sa fille Gaby, va peu à peu perdre ses illusions sur la vie familiale et se construire dans la douleur. Deux femmes face à l'adversité : deux femmes en quête d'indépendance.

    Auteur : Sandra Banière

    Edition : Chemin vert

    Genre : Roman contemporain

    Date de parution : 18 septembre 2014

    Prix moyen : 23€

    Mon avis : Pour une fois, on commence « par la fin ». Je veux dire que dans la plupart des livres sur les relations toxiques, on commence à la rencontre et le livre se termine au moment où la femme obtient enfin le divorce (et le courage de le demander).
    Ici, on commence au moment où la prise de conscience se fait et où l’épouse, Hélène, décide de divorcer. On va suivre le développement personnel d’Hélène, de sa fille Gaby mais aussi de son fils Marc, face à l’attitude plus que déplorable de l’ex mari et père, un type écœurant dont l’attitude ne cesse d’étonner tant on se dit que ça ne peut pas être pire dans l’abjection et qu’on se rend compte que si, ça peut.

    Le livre se fait à deux voix : Hélène et sa fille Gaby mais il n’y a aucune chance de confondre les deux. Le point de vue d’Hélène est écrit à la troisième personne et celui de Gaby à la 1ère personne.

    On peut voir l’évolution des deux femmes et leurs visions non seulement de leur mari et père mais aussi de comment leur fils et frère vit les choses.
    J’ai bien aimé le style d’écriture qui est très contemporain sans être dans le style « parlé » que prennent trop souvent les textes à la 1ère personne.

    S’il faut vraiment trouver un reproche à faire à ce livre c’est qu’il y a quelques petits accrocs à la syntaxe et à la terminologie juridique (on dit la partie adverse et non le parti adverse, sauf si on parle de parti politique). Mais rien qui ne gêne la lecture ni qui fait réellement grincer des dents.
    En général, je ne suis pas une grande fan des romans dits contemporains, je préfère plus de fantaisie ou plus de drame, mais là je n’ai absolument pas regretté ma lecture. La preuve ? Je l’ai dévoré en une nuit !


    Un extrait : Robe blanche, hiver blanc, journée blanche… Ses illusions, en ce matin de février 1979, étaient aussi pures que ce blanc qui avait recouvert tout le vignoble, immaculé. Cela rendait le paysage irréel, bien loin de l’habituelle image des vignes bien vertes avec leurs belles grappes de raisins gorgées de saveurs sucrées, illuminées par le soleil. Le ciel encore très chargé obscurcissait tous les petits détails, et, à l’horizon, se mêlait même à la terre, au point qu’on ne distinguait plus que les piquets, reliés par des fils de fer, qui longent les routes traversant les vignobles.

    Tous les ceps nouvellement taillés étaient enveloppés d’une chape blanche voluptueuse, qui faisait disparaître les différentes parcelles. Sans y faire la moindre anicroche, quelques oiseaux s’étaient posés sur ce vaste champ de neige, délicatement perchés sur les fils de fer.

    De la fenêtre de sa chambre de jeune fille, Hélène avait longtemps admiré ce décor, qui surgit à peine une fois l’an, tout en pensant qu’il rendait ce jour encore un peu plus particulier, et qu’à chaque fois qu’elle évoquerait son mariage, elle pourrait se souvenir du temps qu’il faisait, de l’épaisse couche de neige qui avait tout stoppé pour quelques heures, quelques jours…

    Même si Hélène n’était pas naïve au point de croire que tout serait idyllique, elle était convaincue qu’elle faisait le bon choix en épousant Bertrand. Il était issu, comme elle, d’une famille de vignerons, il partageait les mêmes valeurs et avait les mêmes envies. Pour la première fois de sa très jeune vie, elle éprouvait de vrais sentiments amoureux et désirait ardemment fonder une famille.

    Il était si beau au pied de l’autel dans son élégant costume noir, avec son air enfantin et ses yeux bleus brillants d’émotion ! Toute la journée, envoûtée par la chaleur de la salle des fêtes et la gaieté des invités, elle avait contemplé son époux, s’était plu à se retrouver dans ses bras pour ouvrir le bal et faire tournoyer sa robe couleur de neige, avait ri avec lui des blagues de quelques bons fêtards. Malgré le froid hivernal, la journée avait été douce et lumineuse.

    Mais la première désillusion, qu’elle pensait n’avoir à envisager qu’au bout de plusieurs années de vie commune, advint dès la nuit de noces. Vierge comme le voulait la tradition, elle connut sa première expérience sexuelle au petit matin, une fois que les derniers invités étaient allés se coucher. En bonne petite fille sage, obéissante et timide, elle n’avait jamais beaucoup flirté avec les garçons et avait encore moins osé s’aventurer plus loin que quelques chastes baisers. Lors de cette première étreinte, elle l’avait laissé faire, ne sachant comment s’y prendre et n’ayant aucune idée de la manière dont son corps allait réagir.

     

    Ils se retrouvèrent nus, côte à côte, dans le noir d’une petite chambre qu’un ami leur avait prêtée pour l’occasion, sans avoir pris la peine de se découvrir au préalable. Bertrand l’embrassa, la caressa quelques minutes, puis il y eut une douleur aiguë, et un corps lourd qui s’affala sur le sien très vite après. C’était donc ça ! Elle comprenait pourquoi sa mère ne lui en avait presque pas parlé ; il n’y avait finalement que peu à en dire. Ce qu’elle venait de vivre n’avait rien à voir avec ce qu’elle avait lu dans les livres, du moins ce qu’elle croyait être la vérité quand deux êtres étaient épris l’un de l’autre. Où était l’osmose ? Le petit frisson électrique qui aurait dû parcourir sa chair ?

     

  • C'est lundi que lisez vous? #8

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    1. Qu'ai-je lu la semaine passée?

    2. Que suis-je en train de lire?

     3. Que lirai-je après?

     

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    Et vous que lisez vous?

     

  • [Livre] Accords imparfaits

    Il l'énerve...Elle l'exaspère...

    Je remercie les éditions Artalys pour cette lecture

     

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    Résumé : Quand Derrick rencontre Laura, cela fait des étincelles. Toutes sortes d’étincelles, de toutes les couleurs. Les deux jeunes gens savent qu’ils sont faits l’un pour l’autre, mais cela ne signifie pas pour autant qu’ils pourront s’entendre car pour eux, se disputer devient tout un art. Ni l’un ni l’autre ne savent s’ils auront un avenir ensemble ni même s’ils devraient s’y essayer.
    Pourtant, ils vont s’efforcer d’abattre un à un les obstacles qu’ils se sont eux-mêmes employés à dresser pour découvrir ce qu’aimer veut dire…


    Auteur : Rose Darcy

    Edition : Artalys

    Genre : Romance

    Date de parution : 4 septembre 2013

    Prix moyen : 14,90€

    Mon avis : Le genre romance est difficile à écrire. Pas dans le style mais plutôt à cause du fait qu’il y a tant de romans de ce style sur le marché qu’il est difficile de trouver une approche originale.
    C’est peut être parce que je lis peu de romances et beaucoup d’autres genres de littérature que je n’ai pas du tout accroché.
    J’ai trouvé l’histoire banale et cousue de fil blanc. J’aurais apprécié plus de rebondissements plutôt qu’une quasi ligne droite vers l’épilogue.
    J’ai trouvé l’écriture trop simpliste. Mais encore une fois c’est peut être parce que je lis beaucoup de genres différents dans lequel l’écriture est radicalement différente.
    Les dialogues manquent un peu de naturel. Le récit m’a semblé bourré de clichés (la description de la fille sortant de l’eau en rejetant ses cheveux en arrière en arc de cercle et les disputes constantes entre les personnages et leur « conscience » étaient de trop et n’apportaient pas grand-chose à l’histoire à mon sens).
    Au début du chapitre 5, on a droit à une « note de l’auteur » :
    Note de l’auteur : la scène suivante se passe dans le salon puis la salle de bains. L’auteur précise à ses lecteurs curieux que la baignoire ici mise en scène est vide. Ben oui, des personnages trempés, ça le fait moyennement quand même ! Enfin, l’auteur laisse aux soins de la lectrice avisée (ou du lecteur) d’imaginer de l’eau ruisselant sur le torse nu de Derrick… *soupirs*.

    Alors ce genre de choses, c’est carrément rédhibitoire pour moi. J’ai eu l’impression, à ce moment, de lire une fanfiction de twilight même s’il y en a de très bien écrites (et d’ailleurs un certain Edward est mentionné dans les pensées de l’un des personnages).
    A un moment, le récit fait un bond dans le temps, à priori de plusieurs années, sans qu’aucun signe de ce bond ne soit donné, si ce n’est une remarque d’un des personnages.
    De 8, les colocataires passent à deux sans que l’on sache ce qu’il est advenu des autres. Il y a un couple qui voulait s’installer ensemble, ce qui fait 4 disparus…

    L’écriture s’améliore un peu à vers la fin, elle devient un peu plus fluide, et même si la fin est sans surprise, j’ai quand même pris plaisir à la lire.

    Un extrait : « Qu’est-ce que c’est ? demanda Derrick.

    — Ça, c’est un mot de ta voisine de chambre. Tu verras, elle en colle partout et nous refait la déco de la maison à coups de bouts de papier fluo », lui expliqua Lucas.

    Le jeune homme décolla le post-it vert de sa porte et le fixa comme s’il était radioactif.

    Chez moi…

    Ben voyons ! pensa-t-il.

    « Tu peux m’expliquer ? demanda-t-il à son ami en serrant la note dans son poing.

    — C’est Smiley ! répondit Lucas en souriant.

    — Smiley ?

    — Le surnom de Laura, la plus jeune du groupe. Tu la rencontreras tout à l’heure. Tu vas l’adorer ! »

    Rien que ça !

    « Je te trouve bien sûr de toi sur ce dernier point. Tu me connais pourtant », lâcha-t-il, légèrement amer.

    Derrick ne voulait plus adorer ni aimer personne.

    Apparemment, c’est pas gagné !

    Il souhaitait juste qu’on lui foute la paix. Partisan depuis la mort de sa mère de l’exposition minimale, il n’avait que peu d’amis, dont Lucas faisait partie. C’est pour ça qu’il était venu ici, vivre dans la maison que son ami avait hérité de sa grand-mère. Cette option avait semblé idéale à Derrick, avec un loyer modique, il pourrait subvenir à ses besoins en trouvant un job d’appoint le temps de terminer ses études et d’entamer sa formation. Un compromis qu’il était prêt à faire, lui qui ne ressentait pas le besoin de s’intégrer à un groupe, d’appartenir à quelque chose ou à quelqu’un. La solitude lui convenait parfaitement, lui offrant la liberté dont il avait tant besoin. Pas d’attaches, pas de complications, pas de souffrances. Derrick s’était retranché.

    Et celui qui me délogera de là n’est pas encore né !

    « Oh oui, je te connais ! reprit Luc’. Mais surtout, je la connais, elle.

    — Développe, intima Derrick.

    — Plus tard peut-être », rétorqua Lucas sur un clin d’œil.

    Derrick enfonça le post-it écrit par Laura dans la poche de son jean, sans plus y prêter attention. Alors qu’il poursuivait la visite de sa nouvelle maison, une affirmation de la jeune femme se mit à tourner en boucle dans son esprit.

    Chez moi.

    Une part de lui ne put s’empêcher de savourer ces deux petits mots qui avaient perdu tout leur sens à ses yeux quelques années auparavant.

    Chez moi.

    Si seulement…

    Après avoir fait le tour des étages, Lucas conduisit Derrick au sous-sol. Ils étaient à mi-chemin dans le couloir menant à la buanderie quand ils discernèrent des voix provenant de la pièce dont la porte était ouverte. Comprenant qu’on y parlait de Derrick, Lucas fit signe à ce dernier de continuer à avancer en silence. Le jeune homme tendit malgré lui l’oreille et décela deux voix féminines. Il reconnut celle de Juliette, la copine de Lucas qu’il avait déjà rencontrée. Quant à la seconde, elle ne lui était pas familière, non plus que l’électricité qui parcourut sa colonne vertébrale lorsqu’il entendit son prénom prononcé par elle.

    « Non, tu me fais marcher ! s’exclama Laura.

    — Je te jure que non, se défendit Juliette.

    — Nan, je ne te crois pas.

    — C’est la stricte vérité.

    — Et tu penses qu’il va se pointer avec ses lunettes à double foyer et son costume aux couleurs passées qui sent la naphtaline ?

    — Il est loin de ressembler à son célèbre homologue, tu peux me croire. Je dirais même qu’il est plutôt canon, si tu veux mon avis.

    — Ouais… m’enfin, avoue quand même qu’il est difficile de croire que des parents aient pu appeler leur enfant, de leur propre volonté, Derrick. Pas après avoir subi la série ô combien soporifique ! Ça me dépasse !

     

    — Et pourtant, ils l’ont fait », coupa Derrick, glacial, dans le dos de Laura.

      

  • Le tiercé du samedi #8

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    Rappel du principe: Chaque semaine, le samedi comme son nom l’indique, il conviendra de choisir les trois livres, le trio gagnant, correspondant au thème proposé.

    A la fin de chacun de ces Rendez-vous, j’indiquerai le thème de la semaine suivante.

    Ce Rendez-Vous Livresque a été inspiré de « The Saturday Awards Book » créé par l’Echos de mots, et qui n'existe plus aujourd'hui.

    Comme annoncé la semaine dernière, le thème d'aujourd'hui est:

    Les trois livres dont l'adaptation cinéma vous ferait presque regretter  que le cinéma existe

     

    Alors pour ma part, le trio gagnant est:

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    Tomorrow

     

     

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    J'ai bien aimé l'adaptation ciné, moins que le livre, bien sûr, mais j'ai bien aimé. Ce qui m'a rendu folle, c'est (ce que les producteur font souvent) qu'on nous laisse sur une fin ouverte mais qu'il n'y a jamais eu la suite! Et encore moi j'ai lu les livres (sauf le dernier: pas traduit en français...no comment) mais ceux qui ne connaissent que le film restent sur leur faim. Ca montre un tel mépris pour le client que j'en regrette que ça existe (ou que ça ne soit pas plus contrôlé)...

     

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    Vampire academy

     

     

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    Alors là aussi, j'ai bien aimé l'adaptation ciné, même si je suis en total désaccord avec le choix de l'acteur qui interprété Dimitri... Encore une fois, ce qui me fait regretter l'adaptation, c'est le fait qu'il n'y ait jamais eu la suite! 
    Au vu de mes coupes d'argent et de bronze, je dis qu'il devrait y avoir une loi obligeant les producteur à aller jusqu'au bout de leurs engagements! (Et une autre qui oblige les éditeurs français à publier tous les livres d'une série! mais c'est une autre histoire)

     

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    Sang et Chocolat

     

     

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    Le film ne ressemble à rien. Gabriel, le nouveau chef de clan (et non pas le chef d'un autre clan) est réduit à un sale trafiquant d'armes. Et puis qu'est ce que l'histoire fout en Roumanie? Alors qu'elle est située en amérique dans le livre. Vivian n'est pas promise à Gabriel par hasard, elle gagne sa place de femelle alpha en se battant (bon ok, elle avait pas compris ce que ça impliquait). Bref d'un livre pour ado bien écrit et développant un triangle amoureux, on est passé à un film bidon, qui tire dans tous les coin et qui ne respecte rien. La réalisatrice aurait du avoir un procès pour avoir massacré ainsi ce livre!


    Pour la semaine prochaine, le thème sera: Les trois livres qui vous ont le plus fait pleurer et ont permis à Mr et Mme Kleenex de s’acheter un chalet avec piscine intérieure à Courchevel

    Et n'hésitez pas à laissez en commentaire le lien vers votre propre tiercé du samedi!

     

     

  • The Top Series Addict #8

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    Le Top SeriesAddict a été mis en place par Smells like Chick Spirit. Le principe est, un peu comme le Top Ten Tuesday, de donner une liste de 5 séries, ou élément de série, selon un thème prédéfini à l’avance, parce que, ne nous voilons pas la face, pendant nos temps libres, on ne fait pas que lire, hein ?

     

    Le thème de cette semaine est :

    Ce qui m'énerve le plus dans les séries

     

    05 - Quand la solution apparaît d'un coup, trois minutes avant la fin...

    Pas de photo, parce que chaque série policière l'a fait au moins une fois, l'équipe (ou le flic tout seul) galère pendant 42 minutes et dans les 3 minutes restantes, il trouve la preuve qu'il lui faut, le mec qui a tué la victime, trouve le tueur qui pourtant se cache, l'arrête, l'interroge l'inculpe et a encore le temps d'aller boire un verre...

     

    04 - Les personnages ont une garde robe infini

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    C'est quand même super rare, dans la majorité des séries de voir les filles porter deux fois la même tenue. On se demande où elles rangent tout ça... et comment elles se le payent!

     

    03 - Ils travaillent jamais les gens?

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    Non mais combien d'heures par jour ils passent au central perks? C'est plus des horaires de travail flexibles à ce niveau là!


    02 - Les gens ont des boulots normaux et ils sont propriétaires...pas d'argent mais une maison...cherchez l'erreur!

     

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    Lorelai commence (mineure, mais bon on est plus à ça près) comme femme de chambre dans une auberge, sans aucune formation elle fini par en devenir la gérante et sa fille et elle vivent depuis des années dans leur maison qui est quand même pas mal!

     

     

    01 - Quand les histoires ne concordent pas

     

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    Dans la première saison, rien ne concorde. D'abord Booth dit qu'il est au courant pour les parents de Bones et quelques épisodes plus tard, quand l'équipe lui en parle, on voit qu'il l'apprend. Et c'est comme ça pour pas mal de chose, Bones dit qu'elle a été placée jusqu'à ce que son grand père la sorte du système puis plus tard qu'elle n'a aucune famille et qu'elle est restée dans le système jusqu'à sa majorité... Et ainsi de suite... Et je vous parle pas des incohérence entre les saisons!

     

  • [Livre] Le monstre de Milwaukee: L'affaire Jeffrey Dahmer

    Le visage d’ange cachait le pire tueur de la décennie.

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    Résumé : Milwaukee, Wisconsin. Un quartier populaire, un immeuble banal. Le 22 juillet 1991, la police pénètre dans l'appartement 213 et arrête Jeffrey Dahmer, trente et un ans. Un locataire discret qui, en douze ans, a assassiné dix-sept jeunes gens. On retrouvera dans les placards, dans le réfrigérateur, les restes de ses dernières victimes.

    Auteur : Don Davis


    Edition : J’ai lu

    Genre : biographie

    Date de parution : 26 février 2001

    Prix moyen : 18€

    Mon avis : Un livre-documentaire très intéressant sur la vie du célèbre tueur en série qui fit 17 victimes entre 1978 et 1991.
    L’auteur essaie, sans grande conviction, de donner des explications au comportement de Dahmer.
    Il m’a semblé qu’il ne faisait que relater les explications avancées à l’époque, de la plus basique (le traumatisme du divorce de ses parents) à la plus farfelue (son signe astrologique et l’alignement des planètes à sa naissance).
    Même si le divorce de ses parents coïncide avec le premier meurtre de Dahmer, je ne pense pas que ce soit cet évènement qui l’ait transformé en monstre (déjà, si tous les enfants de divorcés devaient se mettre à tuer, on n’aurait plus de problème de surpopulation depuis longtemps). Il est certes possible que le divorce ait été l’élément déclencheur de sa folie meurtrière puisqu’il semblerait qu’il ait été obsédé par l’idée de l’abandon, mais il ne faut quand même pas oublier que Dahmer montrait, dès son enfance, des signes d’instabilité (il s’amusait, enfant, à dissoudre des cadavres d’animaux).
    Je ne suis pas psy, mais je pense qu’il avait un problème dès le départ (sociopathe, psychopathe ?).
    Ce qui m’a vraiment rendue folle est de penser au nombre de morts qui auraient pu être évitées si la justice, les officiers de probation, et la police avaient juste fait leur travail. Pas un fabuleux travail d’enquête, pas un zèle du feu de Dieu : juste leur travail.
    Quand on voit que Dahmer, après des actes de pédophilie est remis en liberté très vite, sans obligation de soin en centre fermé, que son alcoolisme n’est jamais pris en compte, que malgré une surveillance maximum, aucun agent de probation n’est jamais ne serait-ce que venu voir où il vivait et ce même quand il ne venait pas aux rendez-vous... ou encore la police, qui est appelée pour une agression et qui conclut à une simple dispute entre un couple homosexuel, dispute dont ils ne veulent surtout pas se mêler et ce sans même vérifier les identités des personnes mises en cause…
    Dahmer aurait pu être arrêté une dizaine de fois, on dirait qu’il a lancé des fusées de détresse pour écrire dans le ciel : Je suis un meurtrier ! Et personne n’a bougé…

    L’auteur nous donne les détails sur ce que faisait exactement Dahmer à ses victimes, selon ses propres aveux et les éléments de l’enquête et il est effrayant de penser qu’il ait pu faire de telles choses. Pas dans une maison isolée au fond des bois, pas dans un entrepôt au fin fond d’une zone industrielle, non, dans un immeuble, entouré de voisins.
    Le livre est très détaillé et se termine sur une chronologie détaillé des faits.


    Un extrait : Ayant bien pris la situation en main, les flics voulurent éviter d'attiser la curiosité de la petite foule qui commençait à se rassembler. Ils décidèrent de monter à l'appartement de l'homme blanc, qui tentait de les persuader que le jeune homme nu était son compagnon. Mais les jeunes filles qui avaient appelé les secours ne l'entendaient pas de cette oreille et elles harcelèrent les policiers jusqu'à ce qu'ils prennent leur nom et les inscrivent comme témoins. Sandra Smith déclara plus tard qu'on les avait priées de s'en aller en disant qu'on n'avait plus besoin d'elles. Ce qu'elles firent. Mais en rentrant chez elles, encore bouleversées et en colère, elles racontèrent toute l'affaire à Glenda Cleveland, la mère de Sandra, et déclenchèrent ainsi une avalanche d'événements qui allaient prendre une tournure bizarre. Glenda Cleveland, à la suite du récit de sa fille, téléphona elle-même à la police et cet appel allait finalement être diffusé dans le monde entier.

    Mais, pour le moment, les policiers poussaient les deux vedettes masculines de ce mélodrame dans le grand immeuble et tous montèrent à l'appartement 213, indiqué par le grand homme blanc élancé à la fine moustache. Il poursuivait ses explications, comme s'il s'excusait, apparemment honteux d'être mêlé à un tel scandale. Comme il s'exprimait calmement, posément, les policiers se dirent qu'il y avait des crimes plus importants qui les attendaient dans les rues. Il y avait des cambrioleurs et des agresseurs, des revendeurs de drogue et des assassins qu'il fallait traquer, arrêter, et ils étaient en train de gaspiller un temps précieux à jouer les arbitres dans ce qui était manifestement une querelle de ménage.

    Le grand blond s'exprimait remarquablement bien, sans s'énerver, alors que le petit Asiatique paraissait ivre et incapable de formuler une phrase cohérente. Qui croire, dans ce genre de situation ? Le grand blond reconnaissait qu'il savait très bien que son ami était parti dans la rue, que c'était pour ça qu'il essayait de le ramener à la maison. C'était déjà arrivé. Ils étaient tous deux homosexuels, ils vivaient ensemble dans cet appartement et ce soir ils avaient bu un peu plus que de raison et s'étaient disputés assez aigrement. Le gosse avait en réalité dix-neuf ans, il était bien plus âgé qu'il n'en avait l'air.

    L'homme assura qu'il regrettait beaucoup cette histoire et promit que cela ne se reproduirait plus. Les policiers virent plusieurs photos du jeune homme, sur lesquelles il n'était vêtu que d'un slip.

    Konerak était si terrifié qu'il ne pouvait articuler un mot pour se défendre. Il restait assis en silence sur le canapé, pendant que les hommes causaient. Les flics avaient l'air de croire le grand type ! Et ces photos éparpillées sur le sol ou épinglées sur tous les murs, ces photos d'hommes nus ? Konerak avait été violé ! Et cette odeur à tomber raide, qui provenait d'un cadavre dans la pièce voisine ? L'appartement en était imprégné, et les trois flics interrogeaient sagement le grand type sur le jeune Asiatique !

    Mais le travail de patrouille dans les rues d'une grande ville finit par cuirasser d'acier toute émotion humaine normale. Si un officier de police prend à coeur chaque scène de crime, chaque victime, chaque histoire dramatique, s'il se laisse atteindre, émouvoir, il ne tarde pas à allonger la liste des suicides. Mieux vaut garder ses distances, prendre les choses froidement, ne pas se laisser toucher personnellement.

     

    Les trois policiers établirent qu'ils avaient affaire à un couple d'homosexuels. Les flics, qui n'aiment déjà pas se mêler de discussions entre mari et femme, ont absolument horreur de mettre le nez dans des brouilles d'homosexuels. Si le devoir les appelle chez ces gens-là, ils préfèrent prétendre que les livres et les photos pornos qu'ils voient traîner sont la règle plutôt que l'exception. Surtout, ne nous excitons pas et passons à autre chose.

  • [Livre] Autant en emporte le vent

    En pleine guerre de sécession, une jeune fille insouciante doit devenir sans scrupule pour sauver le domaine familial. Ce qui ne sera pas du goût de tout le monde

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    Résumé : En pleine guerre de Sécession, la ravissante et très déterminée Scarlett O'Hara voit le bel avenir qui lui était réservé à jamais ravagé. Douée d'une énergie peu commune, elle va se battre sur tous les fronts, dans la Géorgie en feu, pour sauver la terre et le domaine paternels: Tara. Ses amours? Le fragile et distingué Ashley Wilkes et Rhett Butler, forceur de blocus et séduisante canaille, attiré par Scarlett parce qu'elle n'a pas plus de scrupules que lui...Amours romantiques, violentes, impossibles, rythment ce grand moment de l'histoire américaine, le drame du Sud.

    Auteur : Margaret Mitchell

    Edition : Gallimard

    Genre : Romance, Drame

    Date de parution : dans cette édition : 2003 Mais première parution en 1936

    Prix moyen : 30€

    Mon avis : Le film j'en ai entendu parlé toute ma vie, mais bien sur je n'avais jamais le temps de le regarder. Mon père me disait que quand les femmes voulaient pleurer, elles allaient voir autant en emporte le vent.
    Bien sur je savais que le film était tiré d'un livre, mais j'étais pas curieuse plus que ça.

    Et puis j'ai été opérée. 3 jours d’hôpital où je m'ennuyais comme un rat mort. Ma mère m'a acheter les 4 premier Harry Potter (le 5 était pas encore sortit): dévoré en 1 journée et demi. Alors elle a cherché un pavé... un qui aurait une chance de faire le temps restant. Et elle m'a ramené autant en emporte le vent.
    Dès que je l'ai ouvert, je n'ai plus pu le refermer, j'ai complètement été happée dans l'histoire.

    Dès le début, Suellen m’a profondément déplu. Mais je n’étais pas franchement fan de Scarlett non plus. Je la trouvais arrogante, dans le genre : « Mais comment ? Tous les hommes ne sont-ils donc pas à mes pieds ? Oh I’m shocking ! » Et je trouvais Mama bien patiente (ce que j’ai pensé d’un bout à l’autre du roman d’ailleurs, c’est une des rares personnes sensées présentes).
    J’ai commencé à apprécier davantage Scarlett quand la guerre la rattrape alors qu’elle est à Atlanta avec Mélanie. Sa manière de protéger cette dernière, à sa façon un peu brusque, quoi qu’il arrive, malgré le fait que Mélanie ait épousé l’homme que Scarlett aime ou du moins crois aimer car je ne pense pas qu’elle sache encore ce qu’est l’amour à ce moment là.
    Quand le docteur déconseille à Mélanie de voyager et que Scarlett, malgré le fait que les Yankees marchent sur la ville, refuse de fuir tant qu’elle le peut encore pour rester avec sa belle-sœur m’a vraiment touché, c’est à ce moment là que j’ai commencé à vraiment l’apprécier. Et à détester toutes les vieilles rombières bigotes qui n’ont de cesse de pointer le moindre petit défaut.
    Après l’avoir apprécié, j’ai commencé à l’admirer devant son acharnement à sauver Tara, en mettant la main à la pâte, elle qui a eu une vie choyée et protégée jusque là. Elle n’hésite devant rien, pas même à se vendre elle-même en épousant un homme plus âgé, qu’elle n’aime pas, uniquement dans le but de sauver Tara de la saisie. Et même si cela doit lui aliéner encore un peu plus son égoïste de sœur, Suellen qui, si on la laissait faire, vendrait sûrement Tara pierre par pierre pour ne pas avoir à lever le petit doigt.

    J’ai suivi son histoire avec Rhett avec avidité. Enfin elle ne se mariait pas par dépit, ni vraiment par intérêt car elle avait les moyens de ne pas se remarier si elle l’avait voulu.
    Je me suis demandé si ces deux là allaient finir par tomber le masque de froideur et d’arrogance qu’ils portaient en permanence tant leur peur d’être rejeté parait grande. J’attendais qu’enfin ils s’avouent leurs sentiments.
    La célèbre phrase de Rhett « Franchement ma chère, c’est le cadet de mes soucis » m’a fait grincer des dents.

    Bref, il y a tant à en dire qu’il y aurait matière à faire un roman sur le roman. En tout cas, il est vraiment devenu LE livre, celui que je relis avec une tasse de chocolat les soirs de blues. Je le connais presque par cœur, mais qu'importe. J'ai, comme Scarlett, à la fois haïs et adoré Rhett. Envie de lui foutre des baffes pour son arrogance comme de la voir se réfugier auprès de lui, lui qui trouve des solutions a tout...

    En résumé un super roman (et la suite « Scarlett » d'Alexandra Ripley est digne de lui)

    Un extrait : Alors, tandis que les giboulées de mars obligeaient tout le monde à rester chez soi, Scarlett apprit l’affreuse nouvelle. Les yeux brillants de joie, baissant la tête pour dissimuler sa fierté, Mélanie lui annonça qu’elle allait avoir un enfant.

    « Le docteur Meade m’a dit que ce serait pour la fin d’août ou le début de septembre, fit-elle. J’en avais bien l’impression…Mais jusqu’à aujourd’hui je n’en étais pas sûre. Oh ! Scarlett, n’est-ce pas merveilleux ? J’étais si jalouse de ton Wade, je voulais tant avoir un enfant. J’avais si peur de ne pas pouvoir et, ma chérie, j’en veux une douzaine ! »

    Scarlett était en train de se peigner avant de se coucher quand Mélanie lui apprit l’événement. Elle s’arrêta, le bras à demi levé.
    « Mon Dieu ! » s’exclama-t-elle. Et pendant un moment elle ne comprit pas très bien ce que cela signifiait. Enfin elle revit brusquement se fermer la porte de la chambre à coucher de Mélanie et elle eut l’impression d’avoir reçu un coup de
    poignard. Elle éprouvait une peine aussi déchirante que si Ashley avait été son propre mari et qu’il l’eût trahie ! Un enfant !
    l’enfant d’Ashley ! Oh ! comment avait-il pu, quand c’était elle qu’il aimait et non pas Mélanie ?

    « Je sais que ça t’étonne, reprit Mélanie, le souffle court. N’est-ce pas trop beau ? Oh ! Scarlett, je me demande comment je pourrai l’écrire à Ashley ! Ce ne serait pas aussi gênant si je pouvais le lui dire ou… ou… Tiens, ne rien dire du tout, mais
    simplement lui laisser remarquer petit à petit, enfin tu sais…

    — Mon Dieu ! » répéta Scarlett, presque dans un sanglot.

    Elle lâcha le peigne et s’appuya au-dessus du marbre de la coiffeuse.

    « Ma chérie, ne fais pas cette tête-là. Ça n’a rien de laid d’avoir un enfant. Tu l’as dit toi-même. Et puis, ne te tracasse pas pour moi. Oh ! je sais bien, tu es si bonne que tu vas te mettre martel en tête. Naturellement, le docteur Meade a dit que j’étais… que j’étais… bafouilla Mélanie en rougissant, que j'étais très étroite, mais que peut-être je n’aurais pas d’ennuis, et… Scarlett, dis-moi, as-tu écrit à Charlie quand tu as su pour Wade, ou bien est-ce ta mère ou M. O’Hara qui ont écrit pour
    toi ? Oh ! chérie, si seulement j’avais ma mère ce serait elle qui écrirait. Moi, je ne vois pas du tout…

    — Tais-toi ! lança Scarlett avec violence. Tais-toi !

    — Oh ! Scarlett, je suis bête. Je suis désolée. Je crois que tous les gens sont égoïstes. J’avais oublié, Charlie… le…

    — Tais-toi ! » lança de nouveau Scarlett en s’efforçant de ne pas trahir son émotion. Pour rien au monde Mélanie ne devait voir ou deviner ce qui se passait en elle.

    Mélanie, la plus délicate des femmes, pleurait de sa propre méchanceté. Comment avait-elle pu faire évoquer à Scarlett d’aussi terribles souvenirs, lui rappeler que Wade était né des mois après la mort du pauvre Charlie. Comment avait-elle pu être étourdie à ce point ?

    « Laisse-moi t’aider à te déshabiller, ma chérie, demanda-t-elle d’un ton humble. Je te masserai la tête.

    — Laisse-moi tranquille », fit Scarlett, le visage durci.

    Honteuse de sa maladresse, Mélanie éclata en sanglots et quitta la chambre précipitamment. Restée seule, Scarlett, jalouse, déçue, blessée dans son orgueil, se mit au lit sans une larme.

  • The Top Ten Tuesday #8

    Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire défini. 
    Ce rendez-vous a initialement été créé par 
    The Broke and the Bookish et repris en français par Iani

     

    Le thème de cette semaine est :

     

    Les 10 livres à paraître les plus attendus pour la deuxième moitié de 2015

     

     

     

    01 - Anita Blake Tome 22 de Laurell K. Hamilton

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    Sortie le 19 août 2015

     

    02 - L’île de l'oubli de Melissa De la Cruz

     

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    Il y a vingt ans, tous les Méchants de tous les contes de fée ont été bannis du royaume d’Auradon et réduits à vivre dans une prison sur une île. Et quand on parle de Méchants, c’est vraiment de la crème de la crème de la méchanceté : Cruella d'Enfer, Maléfique, la Méchante Reine, Jafar et compagnie… Cette île est protégée par une force magique qui maintient les prisonniers et leurs enfants en captivité. La vie y est sinistre et monotone. C’est un endroit sale, qu’on laisse pourrir, oublié du reste du monde… Cependant, dans les profondeurs de la mystérieuse Forteresse Interdite, un œil de Dragon est caché. Il est la clé de leur liberté. Or, seul le Descendant le plus intelligent, le plus mauvais et le plus diabolique pourra le trouver… à moins qu’il s’agisse d’une Descendante ?
    Sortie le 1er juillet 2015

     

     

    03 - Absences de Lauren Oliver

     

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    Nick et Dara ont à peine deux ans d’écart et se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Pour le reste, ces deux sœurs sont très différentes. Nick, l’aînée, est aussi discrète et responsable que Dara, la cadette, est excentrique et délurée. En quelques mois leur vie bascule : le divorce de leurs parents, un amour sur fond d’amitié trahie et surtout un mémorable accident de voiture… Ce jour-là, Nick était au volant. Depuis, elle a presque tout oublié du drame dont sa petite sœur, elle, a gardé de nombreuses séquelles. Ce dont Nick se souvient en revanche, c’est que sa sœur et elle s’étaient insensiblement éloignées avant l’accident. Alors pour renouer les liens, Nick décide de préparer à sa Dara une surprise pour son anniversaire. Mais Dara disparaît, laissant un message énigmatique. Il est temps de comprendre, de combler les trous de mémoire et de faire parler les siennes : Nick décide de mener l’enquête.
    Sortie 1er juillet 2015

     

     

    04 - La fille du faiseur de rois de Philippa Gregory

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    Angleterre, 1465, les grandes familles de Lancastre et York se disputent depuis plus de 10 ans le trône. À cette époque un homme œuvre dans l'ombre pour faire et défaire les dynasties, au gré de ses intérêts personnels : Richard Neville, comte de Warwick, surnommé le " faiseur de rois". Celui- ci, sans héritier homme, s'est servi de ses deux filles, Isabelle et Anne, comme des pions sur l'échiquier politique. L'histoire est racontée ici par Anne Neville. Mariée très jeune, Anne perd très vite son époux, ainsi que son père en 1471. Sa mère est enfermée au sanctuaire et sa sœur mariée à l'ennemi. Elle s'en sort en épousant Richard, le frère du roi, mais doit affronter la puissante famille royale, notamment la reine. Après la mort de sa sœur et de son seul fils, Anne finira par réaliser le rêve de son père en montant sur le trône aux côtés de Richard. Malheureusement, celui-ci s'éprend de sa nièce Élisabeth (future reine et femme d'Henri VII, la Princesse Blanche)... 
    Sortie le 09 juillet 2015

     

    05 - Sujet 375 de Nikki Owen

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    Maria Cruz-Banderras est en prison. Si elle est convaincue d’être innocente des faits qui lui sont reprochés, toutes les évidences sont contre elle. Son alibi ne tient pas la route et les tests ADN confirment qu’elle était bien sur les lieux du crime au moment du meurtre. Atteinte du syndrome d’Asperger, Maria se souvient de tout… sauf de ce qui la concerne intimement. Auprès des thérapeutes, elle va puiser dans ses facultés uniques pour tenter de se remémorer son passé récent. Des endroits étranges. Des gens plus étranges encore… Le puzzle épars qu’elle essaie de reconstituer ne semble pas faire sens. Sauf à croire à des années de mensonges et de faux-semblants. Ce qui est, bien sûr, totalement impossible. À moins que…
    Sortie le 1er septembre 2015

     

    06 - Quand se lève le jour de Mary Jane Clark

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    Constance Young, présentatrice vedette de la chaîne new-yorkaise Key News, est retrouvée morte dans la piscine de sa résidence secondaire.
    Un meurtre minutieusement préparé, qui glace d'effroi. Une fois la consternation passée, Eliza Blake, une autre journaliste star de la chaîne, découvre que sa jeune consoeur avait su s'attirer un certain nombre d'inimitiés - autant de suspects, qui tous avaient une bonne raison de l'éliminer. Stuart Vaughan, un homme dont Constance avait sali la réputation? Faith, sa soeur, jalouse de sa réussite? Boyd, son assistant, qui subissait brimades et vexations? Stuart Whitaker, un amoureux éconduit? Une enquête qu'Eliza Blake devra vite résoudre pour stopper l'hémorragie.
    Sortie le 16 septembre 2015

     

    07 - Charley Davidson Tome 7: Sept tombes et pas de corps de Darynda Jones

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    Douze. Douze des bêtes les plus sanguinaires jamais forgées dans les flammes de l'enfer se sont échappées sur notre dimension, et elles veulent par dessus tout arracher la jugulaire de Charley Davidson et servir son corps sans vie et mutilé à Satan au dîner. Voilà. Mais Charley a autre chose à penser qu'une bande de chiens de l'enfer irritables. D'un côté, son père a disparu, et plus elle suit ses dernières traces, plus elle apprend qu'il menait sa propre enquête, une qui amène Charley à remettre en question tout ce qu'elle savait à son sujet. Ajoutez à ça une ancienne meilleure amie qui la hante nuit et jour, une vague de suicides qui laisse les autorités médusées, et un fiancé beau à se damner qui a attiré l'attention d'une célébrité locale, et Charley ne passe pas vraiment la meilleure semaine de sa vie.
    Un soupçon d'enfer, un saut, un bond puis une course au travers du royaume de l'éternité, voilà ce qu'est ce petit endroit appelé la Terre, et Charley Davidson, faucheuse extraordinaire,
     est déterminée à faire tout ce qui est en son pouvoir pour la sauver.
    Nous sommes perdus.
    Sortie le 28 août 2015

     

    08 - Les morts ne mentent jamais d'Andrea Ellison

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    Les mains tremblantes, le Dr Samantha Owens peine à reposer le combiné du téléphone. Ainsi Eddie, son grand amour de jeunesse, est mort – victime d’un banal et tragique vol de voiture. Les cadavres, Sam les connaît bien : en tant que médecin légiste, elle est habituée à les côtoyer jour après jour, et à en percer tous les secrets. Pourtant, cette fois, elle se sent flancher. Sera-t-elle capable, comme le lui a demandé la mère d’Eddie, d’autopsier le corps de celui qu’elle a autrefois follement aimé ? Elle le devra, par respect pour sa mémoire, et parce que c’est une professionnelle. Et sa détermination est d’autant plus forte que des éléments étranges viennent complexifier l’enquête. Qui a appelé Eddie le jour de sa mort, l’obligeant à prendre sa voiture ? Qui a arraché plusieurs pages de son journal intime ? Mais, surtout, pourquoi ses poumons contiennent-ils du sable ? Sam s’en fait la promesse : elle trouvera une réponse à chacune de ces questions. Car, s’il est quelque chose qu’elle sait avec certitude, c’est que les morts ne mentent jamais…
    Sortie le 1er juillet 2015

     

    09 - Persuasion de Jane Austen

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    Voyant leur fortune baisser peu à peu, la famille Elliot, dirigée par le baronnet Sir Walter et sa fille aînée, Elizabeth, est obligée de louer leur résidence principale, ne pouvant plus assurer leur train de vie là-bas. La famille décide donc de partir à Bath, où ils trouveront une résidence de leur rang avec un train de vie plus modeste. 
    Tenue à l’écart du déménagement, Anne, se réfugie chez sa soeur Mary, mariée depuis peu et déjà mère de deux garçons. Là-bas, la jeune femme rencontre Frederick Wentworth, son amour de jeunesse repoussé froidement pas son père. Devenu capitaine dans la marine anglaise, celui-ci l’évite et l’ignore totalement. Acceptant le fait de n’être plus aimée, Anne se demande alors sur quelles filles des Musgroves va se porter le choix du capitaine. Mais elle risque d’être surprise, car les apparences sont trompeuses...
    Sortie le 28 août 2015

     

    10 - Le scénario parfait de Camille Adler

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    De rupture en râteau, la vie amoureuse de Lily est désespérante. Pourquoi la réalité n'a-t-elle rien à voir avec les comédies romantiques dont la jeune femme raffole ? Jusqu'au jour où Lily entre en possession d'un stylo étrange : si elle appuie sur le bouchon, le monde qui l'entoure se transforme en film à l'eau de rose. Nantie de ce pouvoir, Lily peut tourner la tête à de parfaits inconnus ou encore gagner le coeur de Vincent, son séduisant patron. Mais quel scénario veut-elle vraiment écrire ?
    Sortie le 15 juillet 2015

     

  • C'est lundi que lisez vous? #7

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    1. Qu'ai-je lu la semaine passée?

    2. Que suis-je en train de lire?

     3. Que lirai-je après?

     

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  • [Film] Les Croods

    L’évolution est en marche…et elle fout la trouille !

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    Titre original : The croods

    Réalisé par : Chris Sanders, Kirk De Micco

    Date de sortie : 10 avril 2013

    Genre : Dessin Animé

    Pays d’origine : USA

    Durée : 1h32

    Résumé : Lorsque la caverne où ils vivent depuis toujours est détruite et leur univers familier réduit en miettes, les Croods se retrouvent obligés d’entreprendre leur premier grand voyage en famille. Entre conflits générationnels et bouleversements sismiques, ils vont découvrir un nouveau monde fascinant, rempli de créatures fantastiques, et un futur au-delà de tout ce qu’ils avaient imaginé. 
    Les Croods prennent rapidement conscience que s’ils n’évoluent pas… ils appartiendront à l’Histoire.

    Les récompenses : Le Dessin Animé a été nommé 4 fois, dont trois dans la catégorie meilleur film d’animation mais n’a pas remporté de récompense.

    Mon avis : Les Croods est un dessin animé amusant sur le thème de l’acceptation du changement et du dépassement de la peur face à celui-ci.
    Le père est tellement énervant qu’il en devient drôle : tout ce qui est nouveau c’est mal, la curiosité c’est mal, sortir de la caverne c’est mal…
    Il est celui de la famille qui a le plus de mal à admettre que le monde qu’il connaît est en train de s’écrouler. Pour lui la vie c’est une caverne, un rocher pour fermer la caverne et la peur permanente qui permet de rester en vie. Il refuse d’imaginer que l’on puisse vivre autrement. Et si sa femme ne se pose pas trop de questions, du moins au début, si son fils est trop bête pour s’en poser et que sa plus jeune fille n’est qu’un bébé (et quel bébé !), sa fille ainée, elle, ne supporte plus de vivre enfermée.
    Elle voudrait lui expliquer ce qu’elle ressent mais il est impossible de communiquer.
    Après, il n’a pas non plus tort sur tout : leur monde, l’ancien comme le nouveau, est plein de danger, de bêtes monstrueuses, d’insectes venimeux, de maladies… Trouver de la nourriture relève de la gageure (surtout que les Croods ne connaissent pas le feu).
    Le petit coté qui m’a bien plus (et qui n’est qu’une anecdote) c’est le « Toujours vivante ! » de la grand-mère maternelle qui déprime toujours Grud, le père, qui rêve de la voir enfin passer de vie à trépas.
    Hilarant aussi le moment où elle raconte comment elle a rencontré et épousé le grand-père !

     

    Dreamwork a fait un film qui plaira aux enfants par son univers coloré, ses bestioles plus ou moins étranges issues de mélanges improbables. La plupart des dialogues leur passera un peu au-dessus de la tête (il faut bien que les adultes qui les accompagnent ne s’ennuient pas).
    Cela en fait un dessin animé que l’on peut apprécier à tout âge.