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Selene raconte... - Page 198

  • Le tiercé du samedi #7

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    Rappel du principe: Chaque semaine, le samedi comme son nom l’indique, il conviendra de choisir les trois livres, le trio gagnant, correspondant au thème proposé.

    A la fin de chacun de ces Rendez-vous, j’indiquerai le thème de la semaine suivante.

    Ce Rendez-Vous Livresque a été inspiré de « The Saturday Awards Book » créé par l’Echos de mots, et qui n'existe plus aujourd'hui.

    Comme annoncé la semaine dernière, le thème d'aujourd'hui est:

    Les trois livres dont la suite doit sortir un jour, bientôt, incessamment sous peu (et de préférence avant que l’auteur meure de vieillesse) et que vous attendez avec impatience

     

    Alors pour ma part, le trio gagnant est:

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    Le joyau T02

     

     

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    Je viens à peine de lire le tome 1 et j'ai déjà envie de lire la suite! Elle est prévue pour Octobre 2015 aux USA. Je croise les doigts pour que la sortie ne tarde pas trop!

     

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    Rebecca Kean T06

     

     

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    Idem, la sortie USA était prévue début 2015 (toujours aucune nouvelles pour ma part) du coup pas encore de sortie prévue en France...

     

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    Alpha et Omega T02 

     

     

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    J'ai l'impression que ça fait des lustres que j'ai lu le tome 3. Le tome 4 est sorti en mars 2015 aux USA et il va encore falloir une éternité pour l'avoir à notre tour...



    Pour la semaine prochaine, le thème sera: Les trois livres dont l’adaptation cinéma vous ferait presque regretter que le cinéma existe

     

    Et n'hésitez pas à laissez en commentaire le lien vers votre propre tiercé du samedi!

     

  • The Top Series Addict #7

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    Le Top SeriesAddict a été mis en place par Smells like Chick Spirit. Le principe est, un peu comme le Top Ten Tuesday, de donner une liste de 5 séries, ou élément de série, selon un thème prédéfini à l’avance, parce que, ne nous voilons pas la face, pendant nos temps libres, on ne fait pas que lire, hein ?

     

    Le thème de cette semaine est :

    Les personnages qu'on déteste le plus

     

    05 - Gale Bertram de The mentalist

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    Dès le début je me suis méfiée de lui, je ne le sentais vraiment pas!

     

    04 - Slade Wilson de Arrow

     

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    Parce que c'est un grand malade

     

     

    03 - Heather Taffet de Bones

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    Parce qu'elle a trahi sa fonction. Même si Jacob Broadsky est un salaud de la pire espèce, je ne l'ai pas blâmé de nous débarrasser de cette garce

     

    02 - Sir Richard Carlisle de Downton Abbey

     

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    Quand on recours au chantage pour obliger une femme à l'épouser, on devrait se voir retirer le titre de "Sir"!

     

     

    01 - Joffrey Baratheon de Game of throne

     

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    Est-il vraiment nécessaire d'expliquer? Ce gosse est sadique et trop stupide pour donner le change. C'est un gamin gâté qui ne supporte pas d'être contrarié. Il méprise tout et tout le monde même s'il n'ose pas trop le montrer ouvertement à sa mère, qu'il semble craindre un peu (il ne frappe pas Sansa lui-même parce que sa mère le lui a interdit).
    Malgré son arrogance, c'est un lâche qui n'a pas son pareil pour éviter les batailles et se cacher au moindre danger. Il préfère exercer son pouvoir sur les personnes sans défense.

     

  • [Livre] Une fille parfaite

    La victime a-t-elle été choisie au hasard ?

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    Résumé : « Je la suis depuis plusieurs jours. Je sais où elle fait ses courses, où elle travaille. Je ne connais pas la couleur de ses yeux ni comment est son regard quand elle a peur. Mais je le saurai bientôt. »

    Auteur : Mary Kubica

    Edition : Mosaïc

    Genre : Thriller

    Date de parution : 29 avril 2015

    Prix moyen : 20€

    Mon avis : Les chapitres sont du point de vue de trois personnages : Eve, la mère de Mia, Gabe, le policier chargé de l’enquête, et Colin, le kidnappeur. Ils alternent entre précédemment et après, le point de référence étant le retour de Mia auprès de sa famille.
    Dans précédemment nous voyons le déroulement de l’enquête, l’angoisse de la mère et le déroulement réel du kidnapping et de la détention de Mia. Dans Après, Mia semble avoir perdu la mémoire et sa mère et le policier essaient désespérément de l’aider à la retrouver, l’une parce qu’elle veut retrouver sa « parfaite » petite fille à tout prix, l’autre parce qu’il craint que le kidnappeur n’ait eu des complices et que Mia soit toujours en danger tant qu’il n’en saura pas plus.
    Il est très facile de passer d’un personnage à l’autre, bien que chacun parle à la première personne. Ce n’est pas que le fait que le personnage concerné est identifié en début de chapitre ainsi que la période à laquelle il s’exprime, mais un changement de ton qui fait que l’on sait d’instinct que l’on ne lit plus les pensées du même personnage.
    Le père de Mia, James, est odieux, à plus d’un titre et on se demande ce qui a bien pu attirer sa femme chez lui. On se demande aussi comment un couple aussi conventionnel a pu élever deux filles aussi différentes l’une de l’autre. Grace, l’ainée, semble être le portrait de son père, bien qu’elle soit quasi inexistante du récit. Mia, elle, a refusée de suivre le chemin préétabli par ses parents et a décidé d’évoluer dans sa propre voie, ce qui, aux yeux de son père, semble être le pire des crimes.

    Quand j’ai lu le résumé, dans un premier temps, j’avais pensé à une histoire de harcèlement. Je n’avais pas pensé à un kidnapping. Mais on comprend très vite de quoi il retourne, dès les premières pages.
    J’ai beaucoup aimé l’évolution de la relation entre Mia et son kidnappeur lorsqu’ils se retrouvent dans cet endroit isolé, avec des températures si basses qu’ils doivent collaborer s’ils ne veulent pas mourir de froid.
    On imagine très bien les lieux et bizarrement la maison des parents de Mia avec tout son luxe et son confort est aussi lugubre que le chalet perdu au fin fond d’une forêt, sans chauffage et plein de courants d’air. L’un est lugubre du fait de sa composition (la forêt, le lac gelé, l’isolement), l’autre l’est du fait de la froideur des personnes qui l’habitent et en particulier de James qu’on sent presque indifférent à ce qu’il se passe et seulement préoccupé de sa « réputation ».
    Quand je suis arrivée à la fin de ce livre, j’ai presque eu l’impression qu’il avait deux fins distinctes : le dernier chapitre qui clôt plus ou moins l’histoire dans les sentiments et les pensées des personnages narrateurs ; et l’épilogue, le seul raconté par Mia, qui fait l’effet d’un coup de poing dans l’estomac tant on ne s’attendait pas à ce qu’elle nous révèle, à nous les lecteurs, et qu’elle a tu et continue de taire à son entourage.
    Il n’y avait pas beaucoup d’action dans ce roman, et, contrairement à beaucoup de polars, il ne faisait pas peur, mais il m’a tenue en haleine jusqu’au bout !


    Un extrait : Rien de bien compliqué. J’ai payé un type pour qu’il reste à son travail un peu plus longtemps que prévu. J’ai suivi la fille jusqu’au bar et me suis assis à un endroit d’où je pouvais l’observer sans être vu. J’ai attendu le coup de téléphone et quand elle a compris qu’il lui avait posé un lapin, j’ai fait mon approche.

    Je ne sais pas grand-chose sur elle. J’ai vu une photo. Une photo floue d’elle sortant du métro, prise depuis une voiture garée à quelques mètres de là. Une dizaine de personnes séparent le photographe de la fille, si bien que quelqu’un avait pris la peine d’encercler son visage au stylo rouge. La cible. Au dos du cliché, les mots « Mia Dennett » et une adresse. On me l’a donnée il y a près d’une semaine. Je n’ai encore jamais fait un truc pareil. Quelques larcins. Du harcèlement. Jamais encore de kidnapping. Mais j’ai besoin d’argent.

    Je la file depuis quelques jours. Je sais où elle fait ses courses, où elle donne son linge à nettoyer, où elle travaille. Je ne lui ai jamais parlé. Je serais incapable de reconnaître le son de sa voix. Je ne connais pas la couleur de ses yeux ou leur expression quand elle est effrayée. Mais je ne vais pas tarder à le découvrir.

    J’ai commandé une bière que je ne bois pas. Pas question de prendre le risque d’être soûl. Pas ce soir. Pour autant, je ne tiens pas non plus à attirer l’attention sur moi. D’où la bière pour ne pas rester les mains vides. Le coup de téléphone la met en colère. Elle sort pour répondre et, quand elle revient, son visage affiche un air frustré. Elle envisage de partir, puis décide de terminer sa consommation. Elle sort un crayon de son sac et commence à gribouiller sur une serviette en papier, écoutant l’abruti qui déclame de la poésie sur scène.

    J’essaye de ne pas y penser. J’essaye de ne pas penser au fait qu’elle est mignonne. Je me concentre sur l’argent. J’ai besoin de cet argent. Ça ne doit pas être bien difficile. Dans deux heures, tout sera fini.

    — C’est beau, dis-je en indiquant le dessin d’un signe de tête.

    C’est tout ce que j’ai trouvé. Je ne connais rien à l’art.

    Au début, elle me snobe. Elle ne veut rien avoir affaire avec moi. Ce qui me facilite les choses. Elle lève à peine les yeux de la serviette quand je la complimente sur la bougie qu’elle a dessinée. Elle veut que je la laisse tranquille.

    — Merci, dit-elle sans me regarder.

    — C’est un peu abstrait.

    Apparemment, j’aurais mieux fait de me taire.

    — Vous pensez que c’est de la merde ?

    Un autre homme aurait éclaté de rire. Il aurait dit qu’il plaisantait et l’aurait abreuvée de compliments. Pas moi. Pas avec elle.

    Je me glisse sur la banquette. Face à n’importe quelle autre fille et n’importe quel autre jour, j’aurais tourné les talons. Je ne me serais même pas approché de la table pour commencer, la table d’une fille qui ressemble à une garce, en rogne qui plus est. Je laisse le baratin, le flirt et toutes ces conneries à d’autres.

    — Je n’ai pas dit ça.

    Elle pose la main sur sa veste.

    — J’allais partir, dit-elle en vidant son verre d’un coup et en le reposant sur la table. Je vous laisse la place.

    — Comme Monet. Monet dessine ce genre de trucs abstraits, n’est-ce pas ?

    J’ai dit cela exprès.

    Elle me regarde. Je suis sûr que c’est la première fois. Je souris en me demandant si ce qu’elle voit est assez intéressant pour qu’elle retire la main de sa veste. Le ton de sa voix s’adoucit. Elle prend conscience de s’être montrée un peu sèche. Peut-être pas une garce, finalement. Peut-être juste une fille en colère.

    — Monet est un impressionniste, explique-t-elle. Picasso fait de l’art abstrait. Tout comme Kandinsky ou Jackson Pollock.

    Jamais entendu parler de ces types. Elle a toujours l’air décidée à partir. Je ne m’inquiète pas. Si elle part, je la suivrai jusque chez elle. Je sais où elle habite. Et j’ai tout mon temps.

     

  • [Livre] J'étais sportif mais ça va mieux

    Je savais bien que les sportifs étaient de grands malades

    Je remercie les éditions Société des écrivains pour cette lecture

     

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    Résumé : Et puis tout à coup, le drame. Le geste inévitable, la bavure...! Un des policiers venus en renfort est soudain pris d'une frénétique envie de dégainer. Dans un hommage ultime à John Mac Lane et à l'inspecteur Harry, il tente le coup de folie, le geste que personne n'attend et qui transforme un policier ordinaire en sauveur de l'humanité. Clint Eastwood et Bruce Willis n'auraient certainement pas fait mieux. Notre héros a le même rictus que les plus grands justiciers, ce fameux mélange de concentration avec une pointe d'arrogance et de jouissance intérieure. Les yeux concentrés sur la future victime, il se lance vers Alain Bernard d'un pas ferme et décidé. Il dégaine un stylo et se met à hurler: “un autographe pour mon fils Jonathan s'il vous plaît”!
    En cette après-midi de mars 2008, j'ai moi aussi replongé dans la maladie du sport. Je suis reparti trente ans en arrière... Retour au sport-étude, retour au début de l'histoire. Je vais tout vous dire, tout avouer, c'est promis


    Auteur : Robert Leroux

    Edition : Société des écrivains

    Genre : Témoignage

    Date de parution : 2013

    Prix moyen : 18€

    Mon avis : L’auteur, sportif de haut niveau en escrime, décrit le monde du sport professionnel.
    Tout commence lorsqu’il décide d’intégrer la section sport-étude au collège. Puis il intégrera l’INSEP. Passant du Pentathlon (qu’il décrit comme un « sport de bourrin ») à l’escrime.
    Il ira jusqu’aux jeux olympiques.
    De tout ce parcours, il garde de bon souvenirs et des moins bons mais qu’il décrit toujours avec une plume acérée et pleine d’humour. Il aborde également ce qu’il a fait après sa carrière sportive.
    D’ailleurs, en parlant d’humour, j’espère que tous ceux qu’il a croisé dans sa carrière en ont, de l’humour…Parce qu’il ne les rate vraiment pas ! S’il a une forte tendance à l’auto dérision, il n’épargne ni ses camarades, ni ses adversaires et encore moins les « officiels ».
    En réalité, il se moque de tout ce qui fait le sport de haut niveau comme de lui-même.
    Le style n’en est que plus agréable et facile à lire.

    Cependant, je trouve que le livre aurait gagné à avoir cinquante pages de moins. L’humour est bien tourné, mais un peu répétitif au bout d’un moment et j’ai fini par m’ennuyer sur les dernières pages. Peut être certains événements n’auraient pas du être autant détaillé, ce qui lui aurait permis d’aller au bout de son histoire sans provoquer de lassitude.
    Je me suis vraiment amusé pendant les 4/5ème du livre, ce qui est un bon « score », pour rester dans le sportif, pour un livre biographique humoristique…

    Un extrait Les bases, c’est le bon qualificatif pour juger mon court cursus militaire. C’est vrai qu’à l’armée, ils n’aiment pas trop les mecs malades. Quand il y a une tête qui dépasse ou un virus qui pointe, ça les rend dingues. Du coup, ils te mettent en quarantaine. Moi, on m’avait mis en quarantaine au BJ : le bataillon de Joinville situé comme son nom l’indique à Fontainebleau. C’est vrai que c’était trop simple de le mettre à Joinville-le-Pont…c’est à trois km de l’INSEP, quand c’est trop simple, le gradé est méfiant, il renifle l’arnaque. C’est comme dans les films avec Rambo, quand tout est calme ça pue l’embuscade. Même si on ne peut pas vraiment comparer le Bus de la ligne 112 (celui qui dessert l’INSEP) et un char Russe, ni le chauffeur avec Rambo d’ailleurs, force est de constater qu’il a parfois tous les attributs d’un bon boat people Viêt. Pointez-vous le matin alors qu’il est tombé une pellicule de 2 cm de neige et vous verrez bien que le chauffeur vietcong de la RATP n’aime pas les vacances à Chamonix. Il estime qu’il prend autant de risques à être au volant de sa machine infernale que Rambo quand il fonce dans le tas en défouraillant.
    Résultat : tu es obligé de rejoindre l’INSEP à pince et en traversant un bois hostile…le bois de Vincennes.
    Ne riez pas, il y a des blindées en planques dans chaque contre-allée et les potes de DSK en train de vider les chargeurs façon Inglorious Bastards. Risqué…zone hostile.

     Bref, le BJ c’est un endroit où il y a des militaires de carrière et des gard comme nous, les vérolés du sport. Du coup, pour ne pas que tu contamine les bérets verts Français, on ne te garde pas longtemps. Tu viens, on te refile une dotation dans laquelle il n’y a pas de Nike air mais en revanche il a des sortes de pataugas qui te filent de l’air sous la peau. Des ampoules comme ils disent.
    C’est moins glamour que la dotation des JO mais c’est toujours ça de pris à l’ennemi. Une fois que l’on t’a donné les pompes à ampoules, c’est bon tu peux partir. Mais attention, si jamais les Boches ou les Viêts décident d’envahir le Périgord ou le midi, maladie ou pas, il faut que tu rapplique illico pour défendre la patrie. C’est le deal.
    Comme la scoumoune me poursuit depuis le début de ma carrière de malade, forcément à un moment donné, il y a quelque chose qui va rater. Les occasions peuvent être nombreuses.
    Par exemple, il peut y avoir un colonel qui voudra se faire mousser pour passer général et qui sonnera l’alerte parce que le Rhin a été franchi par une cohorte de caravanes Allemandes en route pour les sud de la France. On n’est jamais trop prudent, on a beau avoir construit des lignes Maginot et des barrières à péages, ça ne va pas les arrêter. Finalement, le bug est venu d’ailleurs. Comme prévu, les Allemands en short nous ont envahis avec leurs caravanes. Comme prévu les Restoroutes ont été pris d’assaut et toutes leurs saucisses anéanties.
    Mais l’agression est passée inaperçue à l’état-major. Oui, ils étaient trop occupés à l’époque. Ils avaient un autre souci… On venait de leur livrer leur dernier porte-avions, le Charles de Gaulle. Le nouveau fleuron de la marine française. On en connaissait certains déjà, il y avait par exemple eu le Redoutable et le Terrible, des sous-marins dont le nom a fait flipper les guérilléros du onde entier et là, coup de bol ils leur ont livré leur petit dernier : le Charles de Gaulle.
    « Je vous ai construit » aurait-pu crier le grand Charles de son vivant ! Ceci dit, il vaut mieux qu’il soit mort. Oui parce qu’ils ont fabriqué un porte-avions avec une piste d’atterrissage trop courte… Si, si, véridique, vous pouvez vérifier.
    C’est ballot quand même ! Du coup ils se sont tous mis à recompter pour vérifier.
    Tout le monde s’y est mis, les généraux, les colonels, les gradés, les dégradés, tous. On a même vu deux pseudo-amiraux descendants directs du grand Charles, faire appel à une commission de contrôle pour recompter : la COCOE. Une officine présidée par un vieux spécialisé dans le droit soviétique.
    Vraisemblablement, la piste ne devait peut-être pas être droite non plus.
    C’est vrai qu’il valait mieux réétudier la question attentivement. Un porte-avions avec des ULM qui décollent dans une chicane c’est moins efficace…, ça dissuade moins bien les assaillants potentiels.
    Bref, pendant qu’ils étaient tous à chercher comment faire pour redresser et rallonger la piste du rafiot, forcément ils ont oublié tout le reste. Toi tu attends qu’un gradé envoie la lettre pour te libérer parce que tu es en train de préparer les JO…et l’autre est sur l’eau en train de mesurer… !

    Ca prend du temps, d’autant plus de temps qu’il faut mesurer en pleine mer parce qu’un des deux amiraux s’est barré avec le bateau en disant que c’est le sien parce qu’il l’a gagné dans une tombola…Dans la marine on appelle ça un pacha…ailleurs aussi.

    Bilan : C’est toi le couillon. Faute de dérogation, fini le BJ et direction la base aérienne de Creil pour que l’on nous enseigne à devenir des chiens de guerre. Les commandos du SAS, la Delta force à coté c’est un vulgaire camping, une maison de retraite pour papi en manque d’action. Ca va saigner aux JO…

    Heureusement qu’avec Fort-Romeu, j’avais certains acquis au niveau dortoirs et bouffe pour chiens. En revanche, à part la guerre ouverte avec la grosse Thérèse à cause des tranches de saucisson que je planquais dans mon slip, rien ne m’avait préparé à vivre le camping en milieu hostile. La tente kaki, partagée avec un copain d’infortune qui devait avoir une autre maladie très grave au niveau des pieds, ainsi qu’une espèce d’homme de Cro-Magnon qui venait juste de savoir comment il s’appelait, c’est délicat comme tout le reste de ton séjour.
    Quand tu es sportif, les caporaux, sergents et autres, ne t’aiment pas. Ils ont toujours envie de te montrer que c’est eux les plus forts et ça rejaillit forcément sur ton bien-être de bleusaille. Ils adorent te démontrer qu’ils sont capables de faire la guerre sans dormir. Ceci dit, c’est important de bien assimiler les décalages horaires et la vision nocturne.
    Il n’y a qu’à voir l’Amerloc être obligé de s’éclairer au napalm pendant que le Viêt lui tombe dessus en traître pour accepter d’être sans cesse obligé de te lever dans l’hystérie à quatre heures du matin parce qu’un adjudant voudrait te faire croire que les Boches ont passé la frontière.

    Même si leur chancelière a parfois tendance à dépasser les bornes, le mensonge est fatiguant à la longue.
    D’ailleurs, un jour, il risque d’y avoir un problème.
    C’est comme Pierre et le loup, à force de crier au loup, plus personne ne va les croire. Si un jour les Boches arrivent en caravanes à chenilles et que la moitié des soldats français reste au plumard, il ne faudra pas se plaindre !

    Bref, tout ça pouvait encore passer…mais il y a une chose que je n’ai toujours pas comprise. Pourquoi m’ont-ils décerné le titre honorifique d’aviateur alors que là où nous étions il n’y avait ni un avion, ni même les potes de Pépé Boyington ?
    Etre aviateur et passer ton temps à récurer les toilettes des gradés, ce n’est pas comme ça que tu apprends à bombarder en piqué. Les Kamikazes japonais, eux, ils ne s’entraînaient pas au maniement du manche à balai, ils allaient droit à l’essentiel. C’est tout le drame de l’armée française, les gradés croient qu’avec des toilettes propres, ça va faire peur aux adversaires et qu’ils vont se rendre illico :
    « Ok les frenchies, on a vu vos chiottes, franchement vous êtes les plus forts, on dépose les armes » Utopique !

     

  • The Top Ten Tuesday #7

    Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire défini. 
    Ce rendez-vous a initialement été créé par 
    The Broke and the Bookish et repris en français par Iani

     

    Le thème de cette semaine est :

    Les 10 livres policiers à lire pour ceux qui lisent d'autres genres

     

    Vu que le thème (et son explication) était assez nébuleux, j'ai considéré qu'il s'agissait de conseiller 10 livres d'un certain genre (j'ai choisi policier) pour des personnes qui n'ont jamais lu ce genre de livres et qui voudrait s'y essayer...

     

    01 - La trilogie du mal de Maxime Chattam

     

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    Tome 1Abandonnés au fond de la forêt ou de hangars vétustes, des cadavres comme on n'en a jamais vu, mutilés de façon rituelle, porteurs de messages cabalistiques semblables à ceux que laissait derrière lui le Bourreau de Portland, avant qu'une balle dans la tête ne vienne à bout de sa carrière… 
    Le tueur serait-il revenu d'outre-tombe ? S'agit-il d'une secte particulière qui prélève toujours les mêmes morceaux du corps de ses victimes pour d'étranges cérémonies ? Des bibliothèques ésotériques aux égouts de la ville, l 'inspecteur Brolin et une jeune étudiante en psychologie plongent dans une enquête infernale, tandis que la police scientifique et la médecine légale se perdent en conjectures. 

     

     

    02 - La série Maggie O'Dell d'Alex Kava

     

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    Tome 1Panique à Platte City, Nebraska. Un petit garçon de dix ans vient d'être découvert, marqué par d'étranges stigmates. Près du corps sans vie, quelques indices : une croix, des bouts de corde, des lambeaux de tissu. Appelée en renfort par Nick Morelli, le chef de la police locale, Maggie O'Dell, profiler et agent du FBI, est formelle : ce meurtre ressemble à ceux qu'à commis Ronald Jeffreys, un tueur en série exécuté quelques mois plus tôt.
    Ce nouveau crime est-il celui d'un copycat, un « copieur » redoutablement intelligent ? Pour répondre, il va falloir faire vite, très vite. Car ce sont bientôt deux autres enfants qui sont retrouvés assassinés. Comme si le tueur était saisi d'une soudaine frénésie.
    Platte City s'enfonce dans l'angoisse et le cauchemar.
    Pour Maggie O'Dell et Nick Morelli, un combat sans merci est engagé contre l'horreur.
    Contre le Mal absolu...

    03 - La série Taylor Jackson d'Andrea Ellison

     

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    Tome 1Quand le lieutenant de la brigade des homicides de Nashville, Taylor Jackson, découvre la scène de crime qui l'attend au bord d'une autoroute par une étouffante journée d'été, elle reconnait instantanément la signature macabre de l’étrangleur du Sud : une victime jeune, jolie, les mains tranchées, et, abandonnée non loin du corps, la main d'une autre jeune femme. Profondément choquée par cette mise en scène sordide, Taylor est prête à tout pour arrêter l'assassin, avec l'aide de son charmant amant Jack Baldwin, un célèbre profiler du FBI.

     

    04 - La série The Last Stand de Brenda Novak

     

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    Tome 1Traumatisée par la violente agression dont elle a été victime trois ans auparavant, Skye Kellerman a mis du temps à surmonter ses angoisses et à reconstruire sa vie autour de l'association d'aide aux victimes qu'elle a créée en Californie avec deux amies proches. Mais quand elle apprend que son agresseur est sur le point d'être libéré pour bonne conduite, toutes ses peurs resurgissent brutalement : comment oublier que c'est son propre témoignage qui a permis d'envoyer cet homme derrière les barreaux ? Lui n'a certainement pas oublié qu'il a tout perdu par sa faute.
    Le temps presse et Skye n'a qu'une solution : tout faire pour qu'il ne sorte pas de prison, en commençant par prouver son implication dans trois meurtres survenus à l'époque de son agression ... Heureusement, elle peut compter sur l'aide et le soutien inconditionnel de l'inspecteur David Willis, qui a enquêté sur ces affaires. Car lui en est convaincu : l'agresseur n'en restera pas là.

     

    05 - Le chuchoteur et l'écorchée de Donato Carisi

     

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    Cinq petites filles ont disparu.
    Cinq petites fosses ont été creusées dans la clairière.
    Au fond de chacune, un petit bras, le gauche.
    Depuis qu'ils enquêtent sur les rapts des fillettes, le criminologue Goran Gavila et son équipe d agents spéciaux ont l impression d être manipulés. 
    Chaque découverte macabre, chaque indice les mènent à des assassins différents.
    La découverte d un sixième bras, dans la clairière, appartenant à une victime inconnue, les convainc 
    d'appeler en renfort Mila Vasquez, experte dans les affaires d enlèvement. 
    Dans le huis clos d un appartement spartiate converti en QG, Gavila et ses agents vont échafauder une théorie à laquelle nul ne veut croire : tous les meurtres sont liés, le vrai coupable est ailleurs.
    Quand on tue des enfants, Dieu se tait, et le diable murmure...

     

    06 - Angie, 13 ans, Disparue

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    Tout oublier pour survivre 
    Angela, 13 ans, est kidnappée pendant un camp de vacances. Elle réussit à s'évader, rentre chez elle... pour découvrir que son absence a duré 3 ans. Elle ne se souvient de rien.
    Qu'a-t-elle subi durant se disparition? Comment s'est elle échappée et qui est son ravisseur?
    Alors qu'Angela tente de retrouver la mémoire, son comportement devient de plus en plus étrange et totalement incontrôlable. La jeune fille l'ignore, mais ce qu'elle a vécu est encore plus terrifiant que tout ce qu'elle peut imaginer....

     

    07 - Sous emprises de Sharon Bolton

     

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    À l’université de Cambridge, Evi Oliver, la psychiatre responsable des services de soutien psychologique, contacte Scotland Yard : une vague de suicides inquiétante frappe les étudiantes. Lacey Flint, jeune et jolie policière, est alors envoyée infiltrer les bancs de l’université. Une mission qu’elle compte remplir au plus vite : jouer les fragiles jouvencelles ne lui correspond guère. Mais, petit à petit, l’enquêtrice sûre d’elle et inébranlable vacille. D’étranges rêves peuplent ses nuits. D’ailleurs, s’agit-il bien de chimères ? Alors que les frontières de la réalité se brouillent et que le doute l’assaille, les griffes de l’angoisse l’étreignent et la portent au bord du gouffre. À croire que, dans l’ombre de son sommeil, quelqu’un joue de ses peurs pour mieux étendre son emprise sur elle…

     

     

    08 - La défense Lincoln de Michael Connelly

     

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    Avocat des chauffards, bikers et autres dealers, Mickey Haller est habile au prétoire, mais méprisé par tout le barreau de Californie. Séparé d'une première femme au service du district attorney (donc de l'accusation) et d'une deuxième qui, elle, travaille pour lui, il passe sa vie dans sa Lincoln à chercher la petite affaire qui lui permettra de tenir jusqu'au lendemain. Miracle, un jour, il décroche le gros lot : accusé d'avoir défiguré une femme, Louis Roulet, un riche fils de famille de Beverly Hills, veut qu'il assure sa défense. Très excité à l'idée des honoraires qu'il va toucher, Mickey Haller découvre qu'en plus il pourrait avoir à défendre un innocent. Malheureusement, l'innocence de ce client a un prix. Haller s'aperçoit vite que ce 'cadeau' est pur poison et qu'il pourrait lui coûter la vie. 

    09 - Point de fuite de Hilary Norman

     

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    Peut-on vraiment faire confiance à Robin Allbeury ? D'obscures motivations poussent cet avocat fortuné, spécialiste en affaires matrimoniales, à proposer bénévolement ses services à des femmes victimes de violences conjugales... Pour certaines, il est déjà trop tard. Lynne Bolsover, par exemple, mariée et mère de deux enfants, dont le corps roué de coups a été découvert sous un tas de vieux sacs dans un lotissement londonien. Victime de son mari, selon toute vraisemblance... Puis il y a des femmes comme Lizzie Piper. Auteur de livres de cuisine à succès et mère de trois enfants, Lizzie semble vivre le bonheur le plus parfait. Aux yeux de tous, elle a trouvé la perle rare en épousant Christopher, chirurgien de renom, philanthrope et père aimant. Mais personne n'a jamais pénétré dans l'intimité du couple, personne ne sait ce qui se passe réellement derrière les portes closes...

     

     

    10 - Épiée de Leslie Tentler

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    « Je n'ai pas l'intention de vous tuer. A moins, bien sûr, que vous ne m’y forciez… » Psychologue et animatrice d'une émission de radio, Rain Sommers a l'habitude des déséquilibrés qui l'appellent depuis les quartiers sombres de La Nouvelle-Orléans, pour donner libre cours à leurs fantasmes. Mais lorsqu'un auditeur commence à témoigner d'une obsession terrifiante pour elle et pour sa mère — une chanteuse emblématique assassinée trente ans plus tôt —, Rain prend peur. Qui peut bien être cet homme à la fois cynique et malsain qui semble très bien la connaître ? Près de basculer dans la panique, Rain n’a d’autre choix que d’accorder sa confiance à Trevor Rivette, un agent du FBI apparemment convaincu que l'auteur des coups de fil et le tueur en série sur lequel il enquête en ce moment ne sont qu'une seule et même personne. Mais en se plongeant dans l’enquête aux côtés de Trevor, Rain ignore encore qu’elle va se retrouver entraînée dans une spirale infernale où les secrets du passé et les événements récents sont inextricablement liés…

     

  • C'est lundi que lisez vous? #6

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    1. Qu'ai-je lu la semaine passée?

    2. Que suis-je en train de lire?

     3. Que lirai-je après?

     

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     Et vous, que lisez vous?

  • Le tiercé du samedi #6

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    Rappel du principe: Chaque semaine, le samedi comme son nom l’indique, il conviendra de choisir les trois livres, le trio gagnant, correspondant au thème proposé.

    A la fin de chacun de ces Rendez-vous, j’indiquerai le thème de la semaine suivante.

    Ce Rendez-Vous Livresque a été inspiré de « The Saturday Awards Book » créé par l’Echos de mots, et qui n'existe plus aujourd'hui.

     

    Comme annoncé la semaine dernière, le thème d'aujourd'hui est:

     

    Les trois livres que les maisons d’édition françaises ont cessé de publier alors que vous savez que la suite existe en anglais et que comme vous n’êtes pas bilingue vous hésitez entre leur envoyer des chocolats empoisonnés ou mourir…

     

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       Princesses mais pas trop

     

     

     

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    Quand Blanche-Neige, Cendrillon et la Belle au bois dormant se transforment en espionnes de la Reine, ça ne rigole pas dans le royaume. Leur mission : sauver le prince Armand, kidnappé par la demi-soeur de Cendrillon. Les trois meilleurs agents de la Reine sont sur le coup : Talia (alias la Belle au bois dormant) : experte en arts martiaux et bénie des fées. Blanche (alias Blanche-Neige) : habile en miroir magique et douée en flirt de survie. Danièle (alias Cendrillon) : princesse et agent débutante, mais amoureuse de son prince. Le trio ne reculera devant aucun obstacle pour que le conte finisse comme il se doit, avec un prince, une princesse et des héritiers. Quitte à demander un coup de main aux nains, qui sont parfois bien contents de pouvoir échapper à la mine.

    D'autant plus qu'il ne restait, a priori, qu'un tome. 1 SEUL TOME!!!! Franchement ça les auraient tués de continuer la série?

     

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     Les soeurs Grimm

     

     

     

     

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    Pour Daphné et Sabrina Grimm, la vie n'a pas toujours été un conte de fées. Après la mystérieuse disparition de leurs parents, les deux sœurs sont envoyées chez leur grand-mère... qu'elles croyaient morte depuis longtemps ! Et elles ne sont pas au bout de leurs surprises. L'étonnante Mamie Relda leur apprend qu'elles sont les descendantes des célèbres frères Grimm et qu'elles sont chargées d'une mission : maintenir la paix entre les humains et les créatures féeriques. A peine Daphné et Sabrina ont-elles le temps de se remettre de leurs émotions que, déjà, leur première aventure commence : un géant sorti d'on ne sait où menace la ville !

    Là il restait un peu plus de tomes: 3...et forcément c'est surement dans le dernier tome que la quête que mènent les soeurs depuis le début va enfin trouver une solution. Mais on ne le saura jamais parce que ces *** d'éditeurs français ont trouvé que ça ne rapportait pas assez... Et après ça pleure de perdre des "clients".

     

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     Danny Valentine

     

     

     

     

     

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    Danny Valentine – tempérament de feu et nerfs d’acier – est nécromancienne. Elle loue ses services au plus offrant et ressuscite les morts comme personne. Pourtant elle se serait bien passée de ce contrat avec Lucifer lui-même. Mais comment refuser, et espérer rester en vie ? 
    Engagée pour tuer le fugitif Santino, démon de son état, Danny se voit affublée pour garde du corps d’un autre démon en qui elle n’a pas confiance, et de deux médiums. 
    Cela dit dans cette affaire, ce n’est pas d’amis dont elle a besoin, mais plutôt d’un miracle. Car la dernière fois qu’elle a rencontré l’invincible Santino… elle a failli mourir ! 

    Ici, pareil qu'avec mon choix de bronze: Il ne restait qu'un seul tome pour finir la série. C'est ce genre de choix qui fait que de plus en plus de gens décident de boycotter certaines maisons d'édition parce que c'est vraiment montrer un mépris total pour les lecteurs d'arrêter de publier une série, surtout quand il ne reste qu'un seul tome pour la terminer!

     

     Pour la semaine prochaine le thème sera: Les trois livres dont la suite doit sortir un jour, bientôt, incessamment sous peu (et de préférence avant que l’auteur meure de vieillesse) et que vous attendez avec impatience

     

     

    Et n'hésitez pas à laisser en commentaire votre lien vers votre propre tiercé du samedi!

     

     

  • The Top Series Addict #6

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    Le Top SeriesAddict a été mis en place par Smells like Chick Spirit. Le principe est, un peu comme le Top Ten Tuesday, de donner une liste de 5 séries, ou élément de série, selon un thème prédéfini à l’avance, parce que, ne nous voilons pas la face, pendant nos temps libres, on ne fait pas que lire, hein ?

     

    Le thème de cette semaine est :

    Les personnages morts trop facilement

    ATTENTION: SPOILER (pour ceux qui sont pas à jour dans les séries)
    On vous aura prévenus!

     

    05 - Paul Hennessy dans Touche pas à mes filles

     

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    Il meurt d'une crise cardiaque en allant chercher le lait... mais bon, il est vrai que les scénaristes n'ont pas eu énormément de choix, puisque c'est la mort de l'acteur, John Ritter, qui les a obligé à trouver une raison à la disparition de Paul.

     

     

    04 - Kate Todd dans NCIS

     

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    Alors que tout le monde croit l'enquête fini et plaisante sur le fait que Kate vient de se prendre une balle dans le gilet pareballe, PAN, une balle dans la tête!
    Alors oui, je sais bien que c'est pour le choc, le coté dramatique, pour bouleverser l'équipe et que sais-je encore, mais bon, c'est quand même une mort "facile". A se prendre une balle, je l'aurais plus imaginée la prendre en poursuivant quelqu'un, ou comme un autre personnage qui se sacrifie en s'enfermant avec une bombe pour sauver l'équipe...

     

     

    03 - Anya dans Buffy

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    Alors bon ok, déjà j'aurais voulu qu'elle s'en sorte parce que merde quoi, Alex a assez souffert comme ça, non? Et puis avoir vécu si longtemps en tant que démon et perdre ses pouvoirs c'était déjà raide mais se battre comme ça pour finir découpée en deux par un type aveugle.... trop bête

     

    02 - Matthew Crawley dans Downton Abbey

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    C'est le problème des acteurs qui veulent quitter les séries en cours de route, faut s'en débarrasser... Alors bien sur, c'est dramatique, il vient à peine de voir son bébé qui vient de naître et il meurt comme ça, à cause d'un bête accident... Mais justement c'est un bête accident... je l'imaginais pas disparaître d'une manière aussi simple...Je l'imaginais pas disparaître du tout!

     

    01 - Joffrey Baratheon

     

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    Ben oui, je sais je suis difficile, mais j'aurais aimé que ce petit salopard souffre mille fois plus que ça... Genre, je sais pas moi, enlever par des ennemis, torturé et pour finir éviscéré dans une arène par un ours... voilà, là ça aurait été une mort à la mesure de son ego!

     

  • [Livre] Danseuse et maman

    Jusqu’à quel point peut-on accepter une descente aux enfers? Quand on est seule face à un monstre, a-t-on une chance de s’en sortir ?

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    Résumé : À 18 ans, Martine tombe amoureuse d'Herby, soi-disant étudiant en médecine. Pour l'aider à financer ses études, elle accepte de danser nue dans un bar de Laval. Elle découvrira assez rapidement qu'Herby lui ment depuis les premiers jours. Il n'est pas étudiant mais plutôt assisté social, près d'un gang criminel. Prise dans l'engrenage de la violence conjugale, Martine se soumet tout de même aux volontés d'Herby, de qui elle tombera enceinte, et continue sa carrière de danseuse.

    Auteur : Mark Fisher et Martine Jeanson

    Edition : Québec Amériques

    Genre : Drame

    Date de parution : 2014

    Prix moyen : 30€

    Mon avis : J’ai bien aimé ce livre même si j’ai parfois eu du mal à comprendre du fait d’expression québécoise que je ne connaissais absolument pas. Heureusement, même si elles sont nombreuses, la plupart se comprennent dans le contexte. Pour les autres, ça ne m’a pas empêché de comprendre le texte.
    Alors les mauvais points d’abord (non parce que si, il y en a quand même) : Tout d’abord je trouve que l’auteur insiste trop sur le coté ésotérique, le bracelet, qui est censé accélérer son karma et « grâce auquel » il arrive des choses incroyables à toutes les personnes à qui elle le confie, la voyante, l’homme et l’enfant mystérieux qui apparaissent et disparaissent comme par enchantement (et qui ne servent pas à grand-chose à mon sens) et genre tout ce qui lui arrive a un coté surnaturel. A se demander si elle écrit une histoire vécue ou une fiction. Je me suis posé la question à plusieurs reprises tant certaines choses paraissaient invraisemblables. Et je continue à me demander si cette histoire est une histoire vraie ou si l’auteur se cache derrière le thème de l’histoire vraie parce qu’elle pense que c’est ce qui fait vendre.
    Le livre est un peu long, parfois je trouve qu’elle décrit certains passages sans grand intérêt avec beaucoup trop de détails.
    La ponctuation est un peu perturbante également. Entre les phrases tronquées avec un point à deux ou trois mots avant la fin de la phrase qui elle-même devient une phrase à elle seule (Ex : Moi – et je sais que c’est stupide de ma part, mais c’était plus fort que moi –, j’ai esquissé un sourire et je lui ai fait un petit salut de la main, comme fait la reine dans ses bains. De foule. ), les questions qui commencent ET finissent par un point d’interrogation (est-ce une règle de ponctuation québécoise ?), c’est un peu dur d’avoir une lecture fluide.
    Coté positif, elle raconte avec une grande précision et une grande simplicité comment une jeune fille de 18 ans s’enfonce dans une relation toxique. Elle montre à quel point les apparences peuvent être trompeuses et à quel point certaines personnes sont prêtes à tout, même au pire, pour se faire du fric sans avoir à lever le petit doigt.
    Elle montre aussi comment la honte et la peur peut pousser quelqu’un à rester dans une telle situation de crainte de se retrouver dans une situation pire encore.
    Le titre est peut être mal adapté puisque l’auteur n’est jamais danseuse et maman en même temps, mais c’est vraiment l’arrivée de l’enfant qui lui donnera la force d’affronter son bourreau.
    Le pire dans ce livre c’est le crédit que l’entourage accorde à cet homme, sa propre mère est plus encline à le croire lui qu’à croire sa propre fille, les policiers, qui interviennent à plusieurs reprises à son domicile, croient sur paroles tout ce qu’il peut leur dire (encore que contrairement à d’autres situations du même genre, il ne semble pas arriver à la couper de ses amies).


    Un extrait : C’est un oiseau de nuit, mon prince haïtien, mais qu’il soit encore debout à quatre heures du matin, c’était mauvais signe. Habituellement, il s’endormait au plus tard vers trois heures.

    J’étais quand même contente qu’il soit debout, parce que je pouvais lui apporter, dans la corbeille de mon amour fou, tout l’argent que j’avais gagné, même en sautant à pieds joints sur ma fierté de femme.

    Il avait bu visiblement et il était en slip, avec une camisole qui montrait le tatouage sur son bras gauche, un ange rouge et noir : j’avais aimé, le premier soir, ensuite je m’étais dit que c’est peut-être pas normal, un ange rouge et noir, et de mauvais augure pour la suite des choses.

    Amoureuses.

    Les seules qui comptaient vraiment pour moi à l’époque. Je te fais cette confidence, lectrice, ma complice dans le désespoir amoureux trop souvent, parce que dans mes cahiers d’écolière, comme j’étais toujours première, les anges qu’on collait comme récompense de mes hauts faits d’armes intellectuels, ils avaient les ailes blanches et bleues et faisaient plus penser à Dieu qu’au diable avec sa queue.

    Regarde mon amour, que je lui ai dit en lui tendant fièrement mon butin de guerre, parce que l’argent, c’est le nerf… de la guerre : amoureuse ou pas. J’ai gagné plus de deux cents dollars !

    Il a pas sauté de joie, comme s’il savait pas s’il devait ou non se réjouir du montant. Moi, j’étais un peu déçue. Je m’attendais à tout sauf à cette réaction, surtout après avoir tant travaillé et m’être tant humiliée.

    Herby m’a pris un peu brusquement l’argent des mains, et tout de suite il l’a compté.

    Il y a juste cent quatre-vingt-quinze dollars !

    Non, il y en a deux cent vingt-cinq, compte bien, mon amour ! On va pouvoir payer notre loyer en retard.

    Il a recompté, plus lentement. Le compte y était. Il aurait dû être content mais il aimait pas quand j’avais raison. Alors il a dit :

    Je pensais que tu aurais fait plus.

    Ben, on est payé juste cinq dollars la danse !

    Il a rien dit. Il est allé se réfugier dans la chambre à coucher.

    Moi, j’étais dans tous mes états. Je me sentais « ordinaire » et affreusement coupable. Comme si je venais de trahir notre amour. J’avais peut-être pas fait exprès, mais je l’avais déçu, mon amoureux.

    Je suis allée le rejoindre dans la chambre. Il se déshabillait. J’ai entrepris de me dévêtir moi aussi. Véritable Sherlock Holmes de ma petite personne, il a alors noté que je portais mon bas de bikini noir :

    Elle est où, ta petite culotte rose ?

    Ben… je…

    De nouveau, je suis troublée. Par l’accusation qui me fait sentir coupable d’un crime que j’ai pas commis. Comme je réponds pas tout de suite, il insiste, pousse plus loin son investigation :

    Tu comprends pas que, quand on aime une femme comme je t’aime, on peut pas tolérer la moindre petite cachette ? Moi, je te dis tout, parce que je suis fou de toi. Toi, pourquoi tu me caches des choses ?

    Non, je… je te cache rien. Ma culotte, je l’ai donnée à Cassandra.

    Cassandra, c’est qui ça ?

    Une danseuse avec qui je suis devenue amie et qui m’a aidée à passer ma première soirée. C’était pas évident, si tu savais, mon amour, se mettre à poil devant cinquante étrangers…

    T’es rendue lesbienne, en plus de ça ! Elle t’a demandé ta culotte comme un trophée après t’avoir baisée ?

    Ben non, on a pas baisé, voyons ! Et ma culotte rose, je lui ai pas donnée, je lui ai vendue. Pour vingt-cinq dollars.

    Pourquoi elle t’aurait donné vingt-cinq dollars pour une culotte que t’as payée cinq dollars en solde chez Zellers ? Je le sais, j’étais avec toi. C’est même moi qui l’ai choisie parce qu’elle était sexy et te faisait un beau cul.

    Je voulais juste lui rendre service, c’est à cause d’un client…

    J’ai voulu lui expliquer le truc du client qui se masturbait en respirant les slips (blancs ou roses), mais j’en avais plus la force. Et en plus, il trouverait sans doute ça hyper dégueulasse, lui qui était si romantique ! Il m’a regardée sans rien dire. Je tremblais intérieurement.

    C’est vrai, ce que tu me racontes là ?

    Oui, je te jure, mon amour, c’est vrai, je te le jure sur la tête de ma mère.

    Je pouvais pas savoir s’il me croyait ou pas. D’ailleurs, il disait rien, ça aidait pas. Finalement, il m’a poussée sur le lit. Il est entré en moi. Sans préavis. Mais ça, j’avais l’habitude. Depuis le premier soir. Qui était un après-midi.

    L’absence de préliminaires, avec Herby, c’était à prendre ou à laisser. Mais là, je sais pas pourquoi, peut-être parce qu’il était plus violent que d’habitude, je lui ai dit :

    Tu me fais mal, mon amour.

    Il m’a ordonné :

    Arrête de pleurer comme un bébé !

    J’ai obéi. J’ai été témoin de sa prise de Troie, je veux dire de moi. Je l’ai regardé s’escrimer, retenant mes larmes auxquelles j’avais pas droit : il est resté en moi quarante, cinquante secondes seulement, mais elles me semblaient si longues, comme des minutes, des heures.

    J’ai eu le sentiment qu’il voulait me défoncer, presque me tuer, comme pour me punir de ma trahison amoureuse. Pour la première fois, je me suis pas plainte, même dans mon esprit, qu’il soit précoce, je veux dire qu’il connaisse vite la volupté, en oubliant comme d’habitude la mienne, quantité négligeable.

    Après avoir eu son moment de joie, il m’a repoussée comme on jette un sac de chips que tu prends même pas la peine de froisser quand il est vide.

    Je suis restée immobile dans le lit, j’osais pas bouger ou fermer les yeux. Dans l’appart d’à côté, qui est pas insonorisé, mais alors là pas du tout, j’entendais nos voisins qui se sont mis à faire l’amour. Bruyamment et longuement. Comme à leur habitude.

    La femme a poussé des cris, puis a ri, puis a gémi. Puis a poussé des cris, puis a ri, puis a gémi. Elle a dit : « Oh my God, oh my God, mon amour, mon amour, tu me tues, tu me rends folle ! Encore, encore, encore ! T’arrête pas ! Dévaste-moi, laisse plus rien ! Je t’appartiens. »

    Lui aussi proférait des gentillesses religieuses et autres, je l’entendais crier, et jouir et rire, et quand je pensais que c’était enfin fini, ça recommençait parce qu’il avait la politesse d’attendre la volupté de sa femme.

    Et je me suis dit que, Jenny, elle devait pas exagérer au sujet de son dernier amant qui avait presque tous les défauts de la Terre mais qui la faisait monter au septième ciel. Deux fois, trois fois et même quatre ou cinq d’affilée quand elle travaillait pas trop tôt le lendemain. Ça ressemblait pas trop à mes émois. Qui se produisaient pas.

    Herby, lui, il a pas pu être contrarié par les extases sonores et autres des voisins. Tout de suite après avoir joui, il s’est endormi. Je le sais, parce qu’il s’est mis à ronfler.

    Quand j’ai été certaine qu’il dormait assez profondément – parce que des fois il ronfle et il ouvre l’œil trois secondes plus tard : je pense qu’il fait de l’apnée ou des mauvais rêves, je sais pas –, entre le cinquième ou le sixième orgasme de la voisine, j’ai pas fait le décompte exact, je me suis levée et j’ai quitté la chambre à pas de loup. Pour aller me laver.

    Je me sentais si sale. Et surtout, je me sentais si seule. Parce que tout ce que j’avais fait, et qui était humiliant, j’avais le sentiment de l’avoir fait pour rien. Parce que mon prince était pas content.

    On dirait qu’il m’a pas crue quand je lui ai dit que j’avais pas baisé avec Cassandra. Ou bien il a fait semblant de pas me croire pour que je me sente encore plus coupable, et devienne plus complètement son esclave, va savoir !

    En me regardant dans le petit miroir des toilettes, je me suis sentie encore plus sale, comme si ça faisait non pas vingt-quatre heures mais vingt-quatre ans que je dansais. Ça doit être la relativité d’Einstein encore une fois ! En plus, je me trouvais laide, moi qui me suis jamais trouvée belle !

    Alors j’ai pris une douche plus longue que d’habitude, et j’ai aussi fait une prière plus détaillée que les autres soirs en demandant aux autorités concernées si mon ange gardien avait pas pris congé. Remarque, chacun a droit à ses vacances, vu que le burnout, c’est le mal du siècle, et même en haut lieu ils sont peut-être pas épargnés, surtout si tu penses à tout ce qui se passe ici-bas et les heures supplémentaires que ça doit demander, mais alors là ! Et dire qu’on est censé entrer dans l’ère du Verseau, où tout le monde il est beau et gentil ! Je suis pas Nostradamus, alors j’aimerais qu’on m’explique !

    Le lendemain, à son réveil, Herby m’a parlé comme si rien s’était passé. Je veux dire après avoir recompté son argent pour voir si je lui en avais pas piqué, quand même ! Il a juste dit :

    — Mon café ! Qu’est-ce que tu attends ?

    Devant notre premier café, il m’a donné un billet de vingt dollars en expliquant :

    - Ça, c’est pour hier soir, le reste, c’est pour le proprio.

     

  • [Film] Anonymous

    Le mystère de Shakespeare enfin dévoilé ?

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    Titre original : Anonymous

    Réalisé par : Roland Emmerich

    Date de sortie : 04 janvier 2012

    Genre : Drame historique

    Pays d’origine : Angleterre, Allemagne

    Durée : 2h18

    Casting : Rhys Ifans, Vanessa Redgrave, Joely Richardson, Jamie Campbell Bower…

    Résumé : C’est l’une des plus fascinantes énigmes artistiques qui soit, et depuis des siècles, les plus grands érudits tentent de percer son mystère. De Mark Twain à Charles Dickens en passant par Sigmund Freud, tous se demandent qui a réellement écrit les œuvres attribuées à William Shakespeare. Les experts s’affrontent, d’innombrables théories parfois extrêmes ont vu le jour, des universitaires ont voué leur vie à prouver ou à démystifier la paternité artistique des plus célèbres œuvres de la littérature anglaise. 
    A travers une histoire incroyable mais terriblement plausible, "Anonymous" propose une réponse aussi captivante qu’impressionnante. Au cœur de l’Angleterre élisabéthaine, dans une époque agitée d’intrigues politiques, de scandales, de romances illicites à la Cour, et de complots d’aristocrates avides de pouvoir, voici comment ces secrets furent exposés au grand jour dans le plus improbable des lieux : le théâtre…

    Les récompenses : Le film a été nommé à quatre reprises, surtout pour ses costumes et l’interprétation de Vanessa Redgrave, mais n’a remporté aucun prix.

     

    Mon avis : Tout le monde (ou presque) a déjà entendu parler au moins une fois de la légende : Shakespeare ne serait pas l’auteur de ses pièces. Il n’aurait été que l’homme de paille de quelqu’un qui ne souhaitait pas faire connaître son talent antistatique. A une époque où le théâtre était considéré comme la voie du diable, les acteurs et les auteurs régulièrement arrêtés, pourquoi pas, on pourrait comprendre qu’un auteur n’ait pas voulu prendre ce risque, et qu’un pauvre bonhomme, qui peinait à nourrir sa famille, ait, lui, bien voulu le prendre contre rétribution.
    Voilà pourquoi j’ai bien aimé l’idée d’Anonymous : Un comte qui a la passion du théâtre et qui ne peut pas, du fait de sa position, en faire l’étalage.
    Il demande donc à un homme du peuple de signer ses pièces afin tout de même qu’elles puissent être jouées (et faire passer discrètement des messages politiques sans risque de se faire trancher le cou)
    Le problème est que ce que j’aime du film s’arrête là.
    Non, j’exagère, j’ai bien aimé le casting.
    J’ai été contente de retrouver Rhys Ifans, anonymous-movie-stills00-6.jpgqui joue le rôle du comte d’Oxford (qu’on a pu voir dans Harry Potter sous les traits de Xénophilius Lovegood ou plus récemment dans le rôle de Mycroft Holmes dans Elementary).

     

     

     

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    J’ai aussi apprécié de voir Vanessa Redgrave qui campe ici Elizabeth 1ère alors que, petit clin d’œil historique, en 1971, elle avait interprété Marie Stuart, 

     

     

    Joely-Richardson-stars-as-Young-Queen-Elizabeth-I-in-Anonymous.jpgJoely Richardson qui joue Elizabeth jeune (et qu’on a pu voir dans la série Nip Tuck mais qui jouait également la reine Catherine Parr dans les Tudors et La reine Tatiana dans Vampire Académy)

     

     

     

     

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    ou encore Jamie Campbell Bower qui interprète le rôle du comte d’Oxford jeune (et qu’on a pu voir dans le rôle du Volturi Caius dans Twilight, dans celui de Gellert Grindelwald jeune dans Harry Potter ou encore dans le rôle d’Antony Hope dans Sweeny Todd).

     

    En dehors de ça, le scénario est brouillon. On passe d’une période à une autre sans aucune précision, sans rien qui puisse nous prévenir. Les personnages secondaires sont si nombreux qu’on ne sait jamais, avant d’avoir vu un des principaux, jeune ou âgé, si nous sommes au début du règne d’Elisabeth ou à la fin.

    Le scénariste n’a pas fait de William Shakespeare un simple homme de paille, il en fait un acteur raté, magouilleur et probablement meurtrier (bien que rien ne le prouve). De la reine, il fait une vrai Marie-couche-toi-là, qui depuis l’âge de 16 ans pond des bâtards en cachette dans toute l’Angleterre.
    Ce qui aurait pu être un grand film, donnant une plausible réponse à la grande question : « Shakespeare était-il l’auteur de ses pièces ? » devient une juxtapositions de scènes qui semblent avoir été assemblées au petit bonheur la chance.
    Bref… j’ai tenu jusqu’à la fin du film, mais c’était juste !