Résumé : Danny Torrance a grandi. Ses démons aussi... Hanté par l’idée qu’il aurait pu hériter des pulsions meurtrières de son père Jack, Dan Torrance n’a jamais pu oublier le cauchemar de l’Hôtel Overlook. Trente ans plus tard, devenu aide-soignant dans un hospice du New Hampshire, il utilise ses pouvoirs surnaturels pour apaiser les mourants, gagnant ainsi le surnom de « Docteur Sleep », Docteur Sommeil. La rencontre avec Abra Stone, une gamine douée d’un shining phénoménal, va réveiller les démons de Dan, l’obligeant à se battre pour protéger Abra et sauver son âme...
Auteur : Stephen king
Edition : Albin Michel
Genre : Fantastique
Date de parution : 30 octobre 2013
Prix moyen : 9€
Mon avis : J’ai eu énormément de mal à entrer dans l’histoire. Celle-ci est très longue à démarrer et à trouver un rythme. Je n’ai pas retrouvé la dynamique qu’il y avait dans Shinning et j’ai failli abandonner le livre à plusieurs reprises.
D’ailleurs, je l’ai commencé, posé, laissé de coté plusieurs mois, avant de retenter l’expérience. A plusieurs reprises !
Finalement, je me suis forcée à tenter le coup une dernière fois en me disant : « Si j’accroche pas cette fois ci, je laisse tomber ».
Ce n’est qu’à partir de la page 100 environ que j’ai commencé à réussir à entrer dans l’histoire (Il a eu de la chance, c’était la limite que je m’étais fixée).
J’ai trouvé le livre un peu long. Pourtant, passé les 100 premières pages, il n’y a pas de longueurs car les descriptions sont disséminées dans le texte et entourées d’action. Mais même comme ça, il y a peut être un peu trop d’explications. Il faut dire que ce n’est pas simple d’appréhender l’histoire du nœud vrai. La manière dont ils fonctionnent, leur façon de se faire passer par des gens normaux, le fait qu’il y ait deux noms pour chacun d’entre eux. Leurs forces, leurs faiblesses… tout cela aurait pu faire l’objet d’un livre séparé, alors l’intégrer dans une autre histoire… forcément, ça prend des pages.
Le livre est intéressant, il se lit facilement (toujours passé ces satanées 100 premières pages), mais ce n’est pas un coup de cœur, ce n’est pas un livre pour lequel on promet qu’on lit encore un chapitre avant de dormir pour finir par en avaler une dizaine avant de céder au sommeil. Ici, je n’ai eu aucun mal à le reposer le soir, même si j’ai toujours eu plaisir à le reprendre le lendemain.
A aucun moment je n’ai eu de doute sur la fin, elle était plus que prévisible, même si la façon dont les personnages atteignent ce résultat était une vraie surprise.
J’avoue qu’il a fallu, à plusieurs reprises, que je me force à continuer à lire sans faire de pause pour dévier sur d’autres ouvrages qui me faisaient de l’œil.
Même si je pense que Shinning n’avait pas réellement besoin d’une suite et se suffisait à lui-même, j’ai été contente de pouvoir découvrir ce qu’était devenu Danny Torrance.
Un extrait : Le deuxième jour du mois de décembre d’une année où un planteur de cacahuètes de Géorgie était aux affaires à la Maison-Blanche, l’un des plus grands hôtels de villégiature du Colorado brûla de fond en comble. L’Overlook fut déclaré perte totale. Après enquête, le chef du service des incendies du comté de Jicarilla attribua la cause de l’incendie au mauvais fonctionnement d’une chaudière. L’hôtel était fermé pour l’hiver lorsque l’accident se produisit et seules quatre personnes étaient présentes sur les lieux. Trois d’entre elles en réchappèrent. John Torrance, le gardien de l’hôtel, trouva la mort en tentant vainement (et héroïquement) de faire tomber la pression de la vapeur qui avait atteint un niveau anormalement élevé dans la chaudière en raison d’une soupape de sécurité défectueuse.
Parmi les trois survivants, on comptait l’épouse du gardien et son jeune fils. Le troisième était le chef cuisinier de l’Overlook, Richard Hallorann. Ce dernier était revenu de Floride, où il faisait la saison d’hiver, pour voir comment se débrouillaient les Torrance car il avait eu « l’intuition fulgurante », comme il disait, que la famille était en difficulté. Les deux adultes survivants furent très grièvement blessés dans l’explosion. Seul l’enfant s’en sortit indemne.
Physiquement, du moins.
Wendy Torrance et son fils reçurent une indemnisation de la firme propriétaire de l’Overlook. Ce n’était pas une somme énorme, mais elle leur permit de vivre durant les trois ans d’incapacité de travail de Wendy pour ses blessures au dos. L’avocat qu’elle consulta lui assura que si elle était prête à l’épreuve de force, elle pourrait obtenir beaucoup plus car la firme était soucieuse d’éviter un procès. Mais Wendy était tout aussi désireuse de reléguer dans le passé cet hiver désastreux dans le Colorado. Elle répondit à l’avocat qu’elle s’en remettrait, ce qu’elle fit, même si ses douleurs dorsales se rappelèrent à elle jusqu’à la fin de ses jours. Côtes cassées et vertèbres brisées guérissent mais ne cessent jamais de crier.
Winifred Torrance et Daniel vécurent un temps dans le Sud-Central, avant de descendre vers Tampa en Floride. Dick Hallorann (l’homme aux intuitions fulgurantes) montait parfois de Key West pour les voir. Voir le petit Danny surtout. Un lien particulier les unissait.
Très tôt un matin du début du mois de mars 1981, Wendy appela Dick pour lui demander de venir. Danny l’avait réveillée en pleine nuit, lui apprit-elle, pour lui dire de ne pas entrer dans la salle de bains.
Après quoi, il avait totalement refusé de lui parler.