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Selene raconte... - Page 192

  • [Film] Odette Toulemonde

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    Titre original : Odette Toulemonde

    Réalisé par : Eric-Emmanuel Schmitt

    Date de sortie : 7 février 2007

    Genre : Comédie

    Pays d’origine : France, Belgique

    Durée : 1h44

    Casting : Catherine Frot, Albert Dupontel, Jacques Weber…

    Résumé : Odette Toulemonde n'a objectivement rien pour être heureuse mais l'est. Balthazar Balsan a tout pour être heureux mais ne l'est pas.
    Odette, la quarantaine maladroite, entre un fils coiffeur savoureux, une fille engluée dans sa puberté, travaille le jour au rayon cosmétiques d'un grand magasin et coud le soir des plumes sur des costumes de revues parisiennes. Elle rêve de remercier Balthazar Balsan, son auteur préféré, à qui - pense-t-elle- elle doit son optimisme.
    L'écrivain parisien, riche et séducteur, va débarquer dans sa vie de façon inattendue. Récit de la rencontre comique et fantasque de deux naufragés atypiques que tout sépare...


    Mon avis
     : Odette n’a effectivement rien pour être heureuse entre ses deux boulots aussi peu exaltants et mal payés l’un que l’autre, le petit copain parasite de sa fille qui s’incruste comme s’il était chez lui, les collègues de travail qui sont stupides, jalouses, ridicules… Mais elle prend tout avec philosophie et si parfois quelques larmes lui échappent, il suffit d’une musique entraînante ou de quelques pages d’un roman de Balthazar Balsan pour retrouver le sourire et se sentir légère. 
    D’ailleurs on voit Odette s’élever dans les airs pour matérialiser son état d’esprit.

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    Son héros, son écrivain préféré, Balsan, lui, c’est le contraire, il a un adorable petit garçon, des dizaines de livres qui ont eu du succès, mais il n’est pas content de sa vie et ne se focalise que sur les points négatifs, comme le fait que son fils préfère porter le nom de famille de sa mère, plus anonyme, ou la critique très négative qu’un écrivain pompeux et prétentieux qui prétend avoir reçu le prix nobel de littérature alors que ce n’est pas le cas a fait de lui dans une émission TV.

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    Lui aussi est un peu prétentieux sur ce coup là, parce que ce qui le vexe le plus c’est qu’on l’étiquette : écrivain qui écrit pour les ménagères. Parce que selon lui, les ménagères, les caissières, les vendeuses, les coiffeuses, les secrétaires, n’ont pas droit à la détente d’un bon bouquin qui ne soit pas un essai philosophique ? La littérature populaire est-elle si dégradante que cela à écrire (mais l’argent qu’elle apporte, lui, ne semble pas poser de problème en revanche).

    La rencontre d’Odette et Balthazar va changer leur deux vies dans un certain sens : Odette va laisser plus libre court à ses émotions, même si elles sont négatives et Balthazar va prendre conscience de ce qu’il y a de bon dans la vie.
    Elle est plus terre à terre que lui, plus réaliste peut être aussi. Elle ne se voit pas comme une Cendrillon des temps moderne.
    Lui a juste besoin qu’on l’aime.
    Dans l’ensemble ce film n’a rien d’exceptionnel : ce n’est pas une folle aventure, pas un récit héroïque, pas une romance tragique.
    C’est juste un film qui fait du bien.


     

  • [Livre] 48h pour mourir

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    Résumé : Le téléphone sonne: une voix étrange vous pose une devinette. Vous avez 48h pour trouver la réponse, sinon quelqu'un mourra...
    Une série de meurtres abominables est perpétrée : un maniaque fait subir à des femmes les plus terribles tortures puis les tue après 48 heures... si personne n'apporte de réponse à l'énigme qu'il a posée. 
    La jeune inspectrice Sabine Nemez se retrouve cruellement mêlée à l'affaire : sa mère est une des victimes du tueur fou. Sneijder, un profiler aussi génial qu'insupportable, l'associe à l'enquête. Quel esprit dérangé, s'interrogent-ils, est capable de commettre de tels crimes ? 
    C'est alors que Sabine découvre qu'un livre pour enfants sert de modèle aux crimes...


    Auteur : Andreas Gruber

    Edition : France loisirs

    Genre : Thriller

    Date de parution : 2014

    Prix moyen : 21€

    Mon avis : Ce bouquin est flippant ! Sérieusement ! Après avoir lu le prologue, j’ai fais le tour de la maison pour vérifier que le tueur ne s’était pas introduit chez moi (et j’exagère à peine).
    L’intrigue est bien menée et des indices disséminés dans tout le bouquin. On sait assez vite qui est le tueur, quasiment dès le début, ce qui nous maintient en haleine est sa motivation, l’élément déclencheur de sa violence…
    Malgré les indices, je n’ai pas compris la relation entre deux personnages, Anne et Rose, avant d’avoir le nez dessus et à ce moment là, je me suis dit qu’en fait c’était évident et que l’auteur nous avait mis des indices gros comme une maison, mais à ce moment là, on se pose tellement de questions sur un autre aspect de l’intrigue qu’on ne fait absolument pas attention… Enfin, moi en tout cas !
    L’angoisse monte au fil du roman encore plus une fois que les enquêteurs connaissent l’identité du tueur, ce qui se comprend, quoi de plus frustrant que de connaître l’identité du meurtrier, de savoir pourquoi il fait cela, et de ne pas réussir à lui mettre la main dessus parce qu’on a « raté » un élément ?

    J’ai beaucoup aimé Sabine, la flic et Sneijder, le profiler, même s’il déteste ce titre qu’il juge bon pour les séries TV américaines et qu’il est plein de névroses et d’arrogance.
    Je ne peux pas en dire plus sur les personnages sans en dévoiler plus sur l’intrigue mais disons qu’au moins une des victimes n’a eu, à mon sens, que ce qu’elle méritait.
    Une chose est sure, si ce livre est le premier de l’auteur à être traduit en français, je n’hésiterais pas à lire d’autres titres si on a la chance de les voir traduits à leur tour.


    Un extrait : Le miroir tourna, si bien qu’elle aperçut son propre visage un instant.
    Et elle ne voyait…que son visage !
    La peur, la panique et la folie montèrent en elle.

    - Non ! cria-t-elle. Non, je vous en prie…Oh mon Dieu, non !

    Ses pensées s’entrechoquèrent. Soudain, tout prenait sens : ce qu’il avait dit à propos de sa peau, de ses reins, de sa colonne vertébrale, de la claustrophobie et de l’accès à ses veines. On n’avait effectivement plus accès à ses veines.
    Elle voyait, dans le miroir devant elle, un coffrage en bois, haut de deux mètres et large de soixante centimètres environ, à l’intérieur duquel avait été coulé du béton. Seul son visage émergeait de la surface grise, du front jusqu’au menton…plus deux tuyaux à hauteur des hanches.

    - Non ! hurla-t-elle. Non, je vous en prie !

    Elle se mit à pleurer. Ses muscles se contractèrent involontairement, comme pour faire sauter le béton, mais plus elle essayait de bouger, plus elle s’essoufflait. Elle était dans l’incapacité de faire bouger sa cage thoracique.

    - Au secours !

    Il fallait que quelqu’un vienne casser le bloc de béton à coups de marteau avant qu’elle ne perde la raison.

    - Au secours ! cria-t-elle le plus fort possible, cherchant à reprendre haleine. Je vous en prie, libérez-moi. S’il vous plait !

    Elle ne lui ferait rien. Elle lui promit que, s’il la libérait tout de suite, elle ne le dénoncerait même pas. Elle oublierait et pardonnerait tout.

    - Je vous en prie !

    Il revint devant elle. Elle remarqua, à la lueur de la lampe frontale, qu’il hochait la tête.

    - A titre préventif, je t’ai injecté un antibiotique à large spectre. Et puis, à l’occasion, je t’apporterai des cachets de vitamines, mais ça ne t’empêchera pas de souffrir de rachitisme. (Il lui éclaira la figure) Et tes yeux vont être atteints de photophobie.

    Elle ne comprit tout d’abord pas ce qu’il voulait dire, car elle n’entendait que son propre halètement et, en pensée, ne cessait de contempler son visage. Mais il répéta ce qu’il venait de dire.
    Carence en vitamines et photosensibilité ? Ces deux phénomènes ne se manifesteraient qu’au bout de plusieurs semaines. Combien de temps comptait-il la tenir prisonnière de ce bloc de béton ?

  • C'est lundi que lisez vous #15

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    1. Qu'ai-je lu la semaine passée?

    2. Que suis-je en train de lire?

     3. Que lirai-je après?

     

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    Et vous? Que lisez vous?

  • [Film] Le goût de la vie

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    Titre original : No reservations

    Réalisé par : Scott Hicks

    Date de sortie : 12 septembre 2007

    Genre : Comédie dramatique, Romance…

    Pays d’origine : USA

    Durée : 1h43

    Casting : Catherine Zeta-Jones, Aaron Eckhart, Abigail Breslin…

    Résumé : Kate règne sur les cuisines du 22 Bleecker, un des restaurants les plus cotés de Manhattan. Inventive et exigeante, précise et rigoureuse, elle mène sa petite équipe à la baguette et accomplit chaque soir de nouveaux prodiges dans une ambiance studieuse et concentrée. Consciente de ses mérites, elle se veut irréprochable et ne s'autorise aucun relâchement. Son perfectionnisme fait l'admiration de tous, mais intimide les hommes et décourage les avances. Fréquemment levée avant 5 heures, jamais couchée avant minuit, Kate mène une existence quasi monacale...
    Après la mort soudaine de sa soeur cadette, Kate recueille et prend en charge sa nièce, Zoe, 9 ans, en faisant de son mieux pour l'aider à surmonter l'épreuve. Mais la fibre maternelle lui fait cruellement défaut, et ses efforts les plus méritoires se heurtent à la résistance polie de la fillette, qui lui reproche d'en faire trop.
    De retour au restaurant après une semaine d'absence, Kate a la désagréable surprise de trouver en cuisine un nouveau sous-chef : Nick, blagueur et exubérant, braillant à pleins poumons des airs de Verdi et Puccini pour la plus grande joie du personnel...

    Mon avis : Dire que Kate n’est pas maternelle est un euphémisme. Quand sa nièce lui est confiée, elle est complètement perdue. Elle lui sert des repas gastronomiques alors que la gamine a été élevée à la pizza surgelée, elle l’emmène avec elle sur les marchés à 4h du matin, bref, elle a du mal à se faire à son rôle de maman de substitution.

    Parallèlement, dans son travail, elle se montre exigeante et arrogante, y compris avec les clients, ce qui a le don de rendre folle la proprio du restaurant.
    Kate est organisée et intransigeante dans tous les aspects de sa vie et quand sa patronne embauche un second qui chante en cuisinant, qui danse, bref qui s’amuse dans son boulot, elle le prend immédiatement en grippe.

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    J’aime beaucoup Catherine Zeta-Jones et j’adore l’air pincé qu’elle prend face à cet envahisseur de ses cuisines qui ne va pas tarder à envahir d’autres aspects de sa vie. Elle qui aime tout contrôler, elle va se retrouver prise en sandwich entre une petite fille en deuil qui n’a pas l’intention de lui faciliter la tâche et un second qui lui, a bien l’intention de l’obliger à se lâcher un peu.
    C’est peut être un peu beaucoup en même temps pour une seule femme ?
    Ce film est une comédie romantique agréable et pas prise de tête comme les américains savent si bien le faire.
    Mais le scénario est vraiment bien tourné et montre différentes façons d’aborder la cuisine. Il y a le coté froidement professionnel de Kate et le coté amusement et sel de la vie de Nick.

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    Tous les acteurs sont touchants et leur jeu est parfait, en particulier celui d’Abigail Breslin qui interprète la petite Zoé.

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    C’est un film à voir les soirs de coup de blues car c’est un film qui montrent des personnes qui se relèvent de coups extrêmement dur et reprennent goût à la vie.


     

  • Le tiercé du samedi #15

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    Rappel du principe: Chaque semaine, le samedi comme son nom l’indique, il conviendra de choisir les trois livres, le trio gagnant, correspondant au thème proposé.

    A la fin de chacun de ces Rendez-vous, j’indiquerai le thème de la semaine suivante.

    Ce Rendez-Vous Livresque a été inspiré de « The Saturday Awards Book » créé par l’Echos de mots, et qui n'existe plus aujourd'hui.

    Comme annoncé la semaine dernière, le thème d'aujourd'hui est:

    Les trois livres (ou série) que vous avez adoré mais dont la fin vous a le plus déçue.

     

    Alors pour ma part, le trio gagnant est:

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    Hunger Games

     

     

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    Dans un futur sombre, sur les ruines des Etats-Unis, un jeu télévisé est créé pour contrôler le peuple par la terreur
    Douze garçons et douze filles tirés au sort participent à cette sinistre téléréalité, que tout le monde est forcé de regarder en direct. Une seule règle dans l'arène : survivre, à tout prix.
    Quand sa petite soeur est appelée pour participer aux Hunger Games, Katniss n'hésite pas une seconde. Elle prend sa place, consciente du danger. A seize ans, Katniss a déjà été confrontée plusieurs fois à la mort. Chez elle, survivre est comme une seconde nature...

    Ce n'est pas tant que je n'ai pas aimé la fin en soi. En fait, il n'y a qu'un point de la fin que je n'ai pas apprécié, c'est que Katniss vote pour un dernier hunger games avec les enfants du capitole dont la petite fille du président Snow. Je trouve que décider une chose pareille est vraiment aberrant. Vouloir s'en prendre aux responsable est une chose, s'en prendre à des enfants qui n'ont aucune responsabilité dans tout cela, c'est agir avec autant de bassesse que Snow. J'ai vraiment été très déçue sur ce coup là!

     

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    Divergente

     

     

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    Dans un Chicago post-apocalyptique, la société est divisée en 5 factions : les Altruistes, les Audacieux, les Sincères, les Érudits et les Fraternels. Chacune est consacrée au culte d’une vertu dans l’espoir de créer une civilisation parfaite. Les enfants grandissent dans la faction où ils sont nés. À 16 ans ils doivent choisir quelle sera la leur, pour la vie. Avant de prendre cette décision, ils passent des tests pour connaître la vertu la plus proche de leur personnalité. Pour Beatrice, issue d’une famille Altruiste, le choix s’annonce plus difficile encore.

    J'ai adoré la série entière mais la fin m'a vraiment déçue. Je ne trouve aucun intérêt à la mort de Tris. S'il y avait eu un triangle amoureux ou si Tobias avait eu une opportunité qu'il n'aurait pas saisi tant qu'il était avec Tris, j'aurais compris, mais là... En plus le fait que la majorité de la série soit raconté du point de vue de Tris rend encore plus difficile de comprendre ce choix de l'auteur de la faire mourir. Je n'aime pas du tout cette fin.

     

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    La communauté du sud

     

     

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    Les vampires vivent désormais parmi les humains grâce à un substitut leur permettant de se nourrir sans tuer. Mais la méfiance règne toujours à Bon Temps, petite ville de l'Amérique profonde. L'arrivée de Bill, ténébreux vampire du XIXe siècle va bouleverser la vie de la jeune serveuse télépathe, Sookie, d'autant qu'une vague de crimes s'abat sur la ville.

    Toute la série ou presque est focalisée sur la relation entre Sookie et Eric, on a un peu vu, vaguement, sa relation avec Bill, et puis à la fin, comme un cheveu sur la soupe, la voilà qui se met avec Sam. On ne sait même pas comment ils en sont arrivés là. Alors que Sookie ne termine pas ses jours avec Eric, je peux comprendre. Mais la relation avec Sam aurait du être introduite plus tôt, évoluer plus progressivement. On a clairement l'impression que l'auteur voulait finir cette série une bonne fois pour toute (elle ne s'en est d'ailleurs pas cachée, disant qu'elle avait hâte de passer à autre chose).
    Bref, grosse déception sur la fin de la saga.


    Pour la semaine prochaine, le thème sera: Les trois livres qui vous ont donné envie de tout plaquer pour partir vivre dans leur univers.

     

    Et n'hésitez pas à laissez en commentaire le lien vers votre propre tiercé du samedi!

     

  • [Livre] Les fleurs sauvages

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    Résumé : Misty, Star, Jade et Cathy : ces quatre jeunes inconnues ne se seraient jamais rencontrées sans les tragiques événements qui ont bousculé leur vie et les ont conduites dans le cabinet d'une psychiatre. Tout les différencie et, pourtant, au terme de leur thérapie de groupe, chacune connaît les autres mieux que quiconque au monde. Ces liens vont-ils se rompre, passée la porte du docteur Marlowe ?
    Les quatre jeunes filles ont envie de se revoir. Elles formeront même une sorte de club : les orphelines avec parents. Une nuit, Géraldine, la mère de Cat, s'effondre sans vie. Que s'est-il passé ? Cat ne le sait pas mais elle appelle les filles au secours. Inconscientes mais déterminées, les quatre amies décident d'enterrer Géraldine au fond du jardin et de tout oublier, de recommencer une nouvelle vie. 

    Auteur : Virginia C. Andrews

    Edition : France Loisirs

    Genre : Drame

    Date de parution : 2003

    Les tomes : Tome 1 : Misty
                      Tome 2 : Star
                      Tome 3 : Jade
                           Tome 4 : Cat
                      Tome 5 : Au fond du jardin

    Prix moyen : 8€ par tome

    Mon avis : Les quatre premiers tomes sont le récit, par chacune d’elle, de ce que les filles ont vécu et quels sont les événements qui les ont conduits dans le cabinet du Dr Marlowe.
    De toutes, c’est clairement Cat qui a vécu l’histoire la plus horrible et la plus traumatisante, car, même s’ils s’y prennent mal, même s’ils les font souffrir, les parents de Jade et de Misty ainsi que la grand-mère de Star les aiment. Cat est aux prises avec une mère qui la hait. Et d’ailleurs, quelque ait été le passé de sa mère, Géraldine, son comportement est pathologique. Elle est hystérique et méchante, profondément méchante. Je me demande même comment, après les événements qu’a racontés Cat, on a pu lui laisser la garde de sa fille sans même un suivi des services sociaux.
    Mais comme on dit : il n’y aurait pas eu de suite alors.
    Parce que le dernier tome réunit les 4 filles mais est quand même focalisé sur Cat. Depuis qu’elle a raconté son histoire, sa mère est pire encore qu’avant, ce qui semblait impossible.
    Quand elle s’écroule au milieu de la nuit, on n’est pas étonné que Cat soit, certes, choquée mais qu’elle ne semble éprouver aucun chagrin. Comment pourrait-elle en éprouver alors qu’elle a vécu toute sa vie dans un tel climat de haine, de rejet ?
    Quand les filles décident, sur un coup de tête d’enterrer le corps et de ne rien dire, cela part d’un bon sentiment : éviter à Cat d’être placée en famille d’accueil puisqu’elle n’a plus personne.
    Mais ensuite, je les ai trouvé plus qu’inconscientes : alors que Géraldine était, disons les choses comme elles sont, pingre, les filles font des dizaines d’achats avec la carte de crédit de cette dernière pour « relooker » la maison, sans se demander une seule seconde ce que le conseiller financier de Géraldine pourrait penser de ce comportement anormal pour sa cliente.
    J’ai trouvé Jade, Misty et Star un peu égoïste, leur seule préoccupation semble être d’avoir une maison à elles, sans adulte, dans laquelle elles peuvent faire ce qu’elles veulent.
    A l’instar de sa mère, elles n’hésitent pas à culpabiliser Cat, voire à la forcer à faire ce qu’elles jugent bon (faire une soirée, nager, voir des garçons, repeindre la maison…)…
    Malgré leurs promesses, elles laissent Cat seule face à ses angoisses lorsqu’elle est persuadée que son père adoptif va revenir.
    Mais comme dans toute amitié, malgré leurs différences et leurs bisbilles, elles peuvent quand même compter les unes sur les autres.
    J’ai bien aimé suivre les évolutions de ces quatre adolescentes jusqu’à leur entrée dans l’âge adulte.

    Un extrait : En dépit de mes nombreuses et fréquentes visites dans son cabinet, je n’avais jamais remarqué l’horloge miniature qui trônait au centre de la dernière étagère, à gauche du bureau du Dr Marlowe. Avec son coffre de merisier et son cadran à chiffres romains, elle n’avait certes rien de très remarquable. Elle ne sonnait pas, ne carillonnait pas, ne marquait l’heure d’aucune façon. Mais le mouvement régulier de son petit pendule avait attiré mon regard et je demeurais figée, hypnotisée par ce balancement obstiné, pendant que les autres attendaient en silence que je voulusse bien commencer.

    Les battements de mon cœur semblaient synchronisés avec l’oscillation du petit balancier et j’ai songé : Et si notre cœur n’était qu’une simple horloge décomptant le temps qui nous est imparti ? Avant même que nous ne soyons nés, par la magie de leur amour, nos parents en auraient remonté le mécanisme. Peut-être la durée de notre vie dépendait-elle de la force avec laquelle ils nous avaient désirés ? Peut-être quelque comportementaliste devrait-il entreprendre une étude comparée sur le sujet : d’un côté, les enfants indésirables, et de l’autre, la bien-aimée progéniture de parfaites petites familles unies ? Aucune, dans cette pièce, ne serait heureuse du résultat, je le crains.

    Je sentais les yeux des autres filles fixés sur moi et n’avais nul besoin de les regarder pour deviner ce qu’elles pensaient : mais que venais-je donc faire ici, moi qui semblais tout droit sortie d’une de ces familles idéales, justement ? Qu’avais-je bien pu vivre de si horrible ? Pourquoi aurais-je donc eu besoin d’un psychiatre ?

    Oh ! Je comprenais parfaitement pourquoi elles se posaient toutes ces questions. Quoi qu’il arrive, aussi violents que soient les orages qui éclataient entre ma mère et mon père, aussi dévastatrices qu’en soient les conséquences pour moi, je conservais mon calme souverain et mon port de reine. Je savais comment me comporter en toutes circonstances : sang-froid, retenue et assurance à toute épreuve, tel était mon credo. Je suppose que je tiens cela de ma mère – ce qui ne veut pas dire que mon père manque de confiance en lui, bien au contraire. Le fait est que ma mère ne laissera jamais quiconque soupçonner quelle pourrait se trouver en position d’infériorité. Même quand elle est dans son tort, elle s’arrange toujours pour que le vainqueur ne puisse jamais être tout à fait certain d’avoir remporté la bataille. Elle ne capitule jamais. Jamais elle ne laissera le désespoir assombrir ses prunelles ; jamais elle ne courbera le dos sous les coups de l’adversaire ; jamais elle ne baissera la tête dans la défaite.

    Mère se met en colère, mais Mère ne perd jamais son self-control. La maîtrise est au cœur même de son système vital : son essence. Mon père veut d’ailleurs me faire croire que c’est cette volonté obsessionnelle de toujours tout maîtriser qui est à l’origine de ce qu’il appelle leur « apocalypse conjugale ».

    Il a probablement raison – quant à sa façon de voir les choses, du moins. En un sens, c’est effectivement la fin du monde ; de mon monde, en tout cas ; d’un monde que j’ai été assez naïve pour croire, si ce n’est éternel, du moins aussi immuable que le balancement du pendule dans la poitrine de mes parents, et tout aussi durable. Je les croyais si épris qu’à mes yeux le pendule de l’un ne pouvait s’arrêter sans que celui de l’autre n’en fasse autant, à très brève échéance.

    Ce qui, bien entendu, ne pourrait survenir que dans un futur très très lointain ; pas avant que je ne fusse moi-même parvenue au seuil de la sénilité, assurément. Notre monde était si préservé que je m’imaginais vivre à l’intérieur d’une grosse bulle qui nous protégeait de tout : accident grave, maladie mortelle, crime, malheur, etc. Je quittais une luxueuse propriété de Beverly Hills pour monter dans une limousine capitonnée et me rendre dans une école privée aux couloirs immaculés et aux bureaux flambant neufs. Je n’étais sortie du cocon maternel que pour entrer dans un autre cocon tout aussi sûr et douillet, de sorte que je n’eusse jamais ni trop chaud ni trop froid. 

    T03 - Jade

     

  • [Film] Marie Antoinette

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    Titre original : Marie Antoinette

    Réalisé par : Sofia Coppola

    Date de sortie : 24 mai 2006

    Genre : Drame

    Pays d’origine : France, USA

    Durée : 2h03

    Casting : Kirsten Dunst, Jason Schwartzman, Rip Torn…

    Résumé : Évocation de la vie de la reine d'origine autrichienne, épouse mal-aimée de Louis XVI, guillotinée en 1793.
    Au sortir de l'adolescence, une jeune fille découvre un monde hostile et codifié, un univers frivole où chacun observe et juge l'autre sans aménité.
    Mariée à un homme maladroit qui la délaisse, elle est rapidement lassée par les devoirs de représentation qu'on lui impose.
    Elle s'évade dans l'ivresse de la fête et les plaisirs des sens pour réinventer un monde à elle.
    Y a-t-il un prix à payer à chercher le bonheur que certains vous refusent ?

    Les récompenses : Sofia Coppola a obtenu le prix de l’éducation nationale lors du festival de Cannes 2006, et le film a remporté un oscar pour ses costumes.

    Mon avis : Sofia Coppola a décidé d’un décor résolument flashy : du rose vif, du bleu, du jaune…Même dans les moments tristes du film, les couleurs explosent. Il n’y a que dans la dernière partie du film, celle qui annonce la révolution qui gronde qu’elles deviennent plus ternes.
    L’histoire est plus ou moins vue du point de vue de Marie-Antoinette qui, à 14 ans, est arrachée à sa vie pour devenir l’épouse du dauphin de France qu’elle n’a vu qu’en portrait.

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    Le moment où on la dépouille de « tout ce qui est autrichien » chez elle est un déchirement : la robe, les bijoux, les sous-vêtements, c’est une chose, mais elle doit aussi abandonner ses suivantes et même son chien, ce qui est incompréhensible pour une adolescente (elle ne va d’ailleurs pas avoir de cesse de le faire venir en France).
    Puis la voilà affublée d’un époux, timide, qui ose à peine lui toucher la main alors consommer leur mariage…

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    C’est pourtant sur elle que retombe le blâme de l’absence de grossesse. On n’hésite pas à l’interpeller dans les couloirs, on l’appelle « l’autrichienne » dans son dos, bien que suffisamment fort pour que tous entende.

    Elle finit toutefois par se faire quelques amies et cette amitié en feront des cibles lors de la révolution : La princesse de Lamballe, la duchesse de Polignac…

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    Le film montre à quel point Marie-Antoinette a souffert du protocole étouffant de Versailles, un protocole qui n’existe pas à la cour Autrichienne.
    Petit bémol pour moi : le film prend le parti de faire de la liaison de Marie-Antoinette et du Comte de Fersen un fait avéré alors que rien, dans les nombreux témoignages ou la correspondance de la reine ne laisse supposer qu’il y ait réellement eu plus qu’une amitié et une relation platonique entre eux.

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    En revanche j’ai apprécié que le film rappelle que la reine aurait pu fuir la France mais a décidé de ne pas abandonner son mari et de rester à ses cotés jusqu’au bout.
    On montre son insouciance face à l’argent mais on montre aussi qu’elle n’avait aucune conscience des problèmes financiers du pays, on lui demandait de faire un héritier et d’user de ses relations avec l’Autriche pour tenter de maintenir la bonne entente entre les deux pays, mais il était de toute évidence hors de question de l’entretenir de sujet trop sérieux, et de toute façon, n’ayant pas été élevée pour cela, il n’est pas sûr qu’elle en aurait comprit la portée, l’importance et les conséquences.

      

  • [Livre] Maman a tort

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    Résumé : Quand Malone, du haut de ses trois ans et demi, affirme que sa maman n’est pas sa vraie maman, même si cela semble impossible, Vasile, psychologue scolaire, le croit.
    Il est le seul… Il doit agir vite. Découvrir la vérité cachée. Trouver de l’aide.
    Celle de la commandante Marianne Augresse par exemple. Car déjà les souvenirs de Malone s’effacent.
    Ils ne tiennent plus qu’à un fil, qu’à des bouts de souvenirs, qu’aux conversations qu’il entretient avec Gouti, sa peluche.
    Le compte à rebours a commencé.
    Avant que tout bascule. Que l’engrenage se déclenche. Que les masques tombent.
    Qui est Malone ?


    Auteur : Michel Bussi

    Edition : Presse de la cité

    Genre : Thriller

    Date de parution : 7 mai 2015

    Prix moyen : 21€50

    Mon avis : Autant le dire de suite, je me suis complètement fait avoir. Enfin pas tout à fait mais presque.
    Disons que j’avais un soupçon sur l’identité de la maman de Malone, puis j’ai douté, puis j’ai soupçonné quelqu’un d’autre. Je n’avais pas tort, ni dans mon premier soupçon, ni dans le second. La vérité était juste plus complexe que je ne l’avais soupçonnée.
    En revanche, j’avais assez rapidement compris qu’il y avait un lien entre les diverses affaires que mène Marianne, mais il m’a fallu un moment pour comprendre exactement quel lien.
    Il y a eu des points que je n’avais pas du tout anticipés, mais, et ça fait partie d’un des seuls reproches que j’ai à faire à ce livre, les indices ne nous sont pas donnés au moment où les divers enquêteurs, professionnels ou non, les découvrent. On nous dit qu’un indice vient de leur faire comprendre quelque chose de fondamental et c’est au moment où ils révèlent ce quelque chose qu’on nous dit : ils avaient compris ça parce que à ce moment là, rappelez vous, ils avaient trouvé un indice et bien cet indice c’était ça ! Et je n’en démords pas, si j’avais connu l’indice, j’aurais compris aussi, non mais !
    Au début du livre, j’ai été un peu déroutée par le style d’écriture, d’autant plus qu’on commence (ou presque) par un long dialogue sans phrase narrative. Mais très vite, on se fait à l’écriture et une fois dans l’histoire, ce qui se produit très vite, une vingtaine de pages tout au plus, on ne fait plus attention au style (et puis il reprend un récit plus classique, passé ces premières pages qui ont pour but, je pense, de nous faire voir Malone par les yeux du psy).
    J’avais un soupçon, pas sur quelqu’un en particulier, qui ne s’est pas concrétisé, et je n’ai pas été satisfaite de l’explication donnée sur ce point. Pas parce qu’elle est mal tournée, mais parce que les indices qui ont éventuellement pu être semés étaient dans des passages qui semblaient être là pour meubler, pour donner du corps au personnage de Marianne. Alors pour les futurs lecteurs, retenez bien cela : tout, absolument tout, même la chose la plus insignifiante au premier abord, a une importance !
    Je pense qu’à l’occasion, je relirai ce livre avec ça à l’esprit…
    Au final, c’est un excellent polar, avec une tension qui monte doucement et qui est accentuée par le fait que l’on sait dès le départ que le livre débute 4 jours avant les événements du prologue… et le fait que Malone se repère grâce à la position des aiguilles sur la pendule accentue cette tension…
    Parfois on a l’impression que tout va trop lentement, on a envie de hurler aux flics, mais c’est là ! Allez-y ! N’attendez pas !!! Mais on est pas dans du fantastique, les preuves ne tombent pas du ciel, les enquêteurs doivent les trouver… Et si c’est très frustrant, c’est aussi ce qui fait qu’on ne peut pas lâcher ce livre avant les dernières lignes.


    Un extrait : Petite aiguille sur le 8, grande aiguille sur le 7

    — Maman marchait vite. Je lui tenais la main et ça me faisait mal au bras. Elle cherchait un coin pour qu’on se cache tous les deux. Elle criait mais je l’entendais pas, parce qu’il y avait trop de monde.

    — Il y avait trop de monde ? C’était qui, tous ces gens autour de vous ?

    — Bah… des gens qui faisaient les courses.

    — Il y avait des magasins autour de vous, alors ?

    — Oui. Plein. Mais nous, on n’avait pas de Caddie. Juste un grand sac. Mon grand sac Jack et les pirates.

    — Mais toi et ta maman, vous faisiez aussi les courses ?

    — Non. Non. Je partais en vacances. C’est ce que maman disait. Des grandes vacances. Mais moi je voulais pas. C’est pour ça que maman cherchait un coin pour se cacher avec moi. Pour pas que les gens me voient faire ma crise.

    — Comme tu l’as fait à l’école ? Comme celle dont Clotilde m’a parlé ? Pleurer. Te mettre en colère. Vouloir tout casser dans la classe. C’est ça, Malone ?

    — Oui.

    — Pourquoi ?

    — Parce que je voulais pas partir avec l’autre maman.

    — C’était juste ça ?

    — …

    — D’accord, on va en reparler après, de ton autre maman. Essaye d’abord de te rappeler le reste. Tu peux me décrire ce que tu voyais ? L’endroit où tu marchais vite avec ta maman.

    — Il y avait des magasins. Plein de magasins. Il y avait un McDo aussi, mais on y avait pas mangé. Maman voulait pas que je joue avec les autres enfants.

    — Tu te souviens de la rue ? Tu te souviens des autres magasins ?

    — C’était pas dans une rue.

    — Comment ça, pas dans une rue ?

    — Si, c’était comme une rue, mais on voyait pas le ciel !

     

  • [Film] The Duchess

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    Titre original : The duchess

    Réalisé par : Saul Dibb

    Date de sortie : 12 novembre 2008

    Genre : Drame

    Pays d’origine : Angleterre

    Durée : 1h50

    Casting : Keira Knightley, Ralph Fiennes, Charlotte Rampling…

    Résumé : Fin du XVIIIe siècle, en Angleterre. Comme Lady Diana, dont elle est l'ancêtre, Georgiana, Duchesse du Devonshire, est une femme belle, charismatique, et adulée par la population. Mariée au richissime Duc, elle est contrainte d'accepter un ménage à trois avec la maîtresse de celui-ci, Bess, qui est aussi sa meilleure amie... Insatisfaite, elle s'engage dans la vie publique en faisant campagne pour le parti libéral et en luttant pour les droits des femmes. C'est ainsi qu'elle s'éprendra du futur premier ministre Charles Grey...

    Les récompenses : Le film a remporté deux prix pour ses costumes.

     

    Mon avis : Ce film est l’un de mes films préférés et pas uniquement parce que j’adore Keira Knightley et Ralph Fiennes. L’histoire se base sur la vie de Georgiana Spencer qui est devenue par son mariage la duchesse Georgiana Cavendish de Devonshire.

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    A l’origine j’ai regardé ce film parce que je venais de lire une romance historique dont les personnages secondaires sont justement les parents du personnage incarné par Ralph Fiennes.
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    Et je ne l’ai pas regretté, même si le film romance nettement la vie de Georgiana sur certains aspects et raccourcit les événements sur d’autres (mais je ne peux pas donner d’exemple sans spoiler le film et le spoiler c’est le mal !)

    Les costumes sont splendides et il n’est pas étonnant que le film ait remporté des prix pour ceux-ci. Je n’aime pas trop les coiffures, mais c’était la mode de l’époque alors, pour une fois qu’un film essaie d’être fidèle à la réalité historique, on ne va pas râler.
    Il est dommage que le film n’ait pas exploité l’amitié qu’il y avait entre Georgiana, la reine Marie-Antoinette et la duchesse de Polignac (Ce qui est étonnant dans un sens car elle milite pour le parti populaire en Angleterre). Sans en faire un étalage, j’ai trouvé que le fait que Georgiana pose la question sur l’avancée de la révolution en France avec désinvolture alors que ses amies y risquaient leur vie était un peu dommage.
    Le film n’insiste pas trop non plus sur les gros problèmes de jeu (et donc d’argent) qu’avaient la comtesse, pourtant il est fort à parier que c’est l’échec de son mariage qui l’a poussée à se perdre dans le jeu.
    Georgiana a également une manière plus « moderne » de réagir à l’infidélité de son mari dans le film qu’elle ne l’a fait en réalité. Les lettres retrouvées nous prouvent qu’elle a toujours refusé d’admettre la liaison entre son mari et Bess, préférant fermer les yeux, alors que dans le film, sa réaction fait des étincelles.

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    Le film est un très beau film qui mêle histoire et romance avec un penchant plus marqué pour la romance. D’ailleurs, même si je revois toujours ce film avec plaisir (je le connaitrai bientôt par cœur malgré ma mémoire de tanche, c’est dire…), j’ai été un peu frustrée, la première fois, par le manque de détails historiques, et du coup je me suis procuré la biographie de Georgiana Cavendish par Amanda Foreman sur laquelle est basée le film.


     

     

  • C'est lundi que lisez vous? #14

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    1. Qu'ai-je lu la semaine passée?

    2. Que suis-je en train de lire?

    3. Que lirai-je après?

     

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    Et vous, que lisez vous?