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[Livre] 48h pour mourir

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Résumé : Le téléphone sonne: une voix étrange vous pose une devinette. Vous avez 48h pour trouver la réponse, sinon quelqu'un mourra...
Une série de meurtres abominables est perpétrée : un maniaque fait subir à des femmes les plus terribles tortures puis les tue après 48 heures... si personne n'apporte de réponse à l'énigme qu'il a posée. 
La jeune inspectrice Sabine Nemez se retrouve cruellement mêlée à l'affaire : sa mère est une des victimes du tueur fou. Sneijder, un profiler aussi génial qu'insupportable, l'associe à l'enquête. Quel esprit dérangé, s'interrogent-ils, est capable de commettre de tels crimes ? 
C'est alors que Sabine découvre qu'un livre pour enfants sert de modèle aux crimes...


Auteur : Andreas Gruber

Edition : France loisirs

Genre : Thriller

Date de parution : 2014

Prix moyen : 21€

Mon avis : Ce bouquin est flippant ! Sérieusement ! Après avoir lu le prologue, j’ai fais le tour de la maison pour vérifier que le tueur ne s’était pas introduit chez moi (et j’exagère à peine).
L’intrigue est bien menée et des indices disséminés dans tout le bouquin. On sait assez vite qui est le tueur, quasiment dès le début, ce qui nous maintient en haleine est sa motivation, l’élément déclencheur de sa violence…
Malgré les indices, je n’ai pas compris la relation entre deux personnages, Anne et Rose, avant d’avoir le nez dessus et à ce moment là, je me suis dit qu’en fait c’était évident et que l’auteur nous avait mis des indices gros comme une maison, mais à ce moment là, on se pose tellement de questions sur un autre aspect de l’intrigue qu’on ne fait absolument pas attention… Enfin, moi en tout cas !
L’angoisse monte au fil du roman encore plus une fois que les enquêteurs connaissent l’identité du tueur, ce qui se comprend, quoi de plus frustrant que de connaître l’identité du meurtrier, de savoir pourquoi il fait cela, et de ne pas réussir à lui mettre la main dessus parce qu’on a « raté » un élément ?

J’ai beaucoup aimé Sabine, la flic et Sneijder, le profiler, même s’il déteste ce titre qu’il juge bon pour les séries TV américaines et qu’il est plein de névroses et d’arrogance.
Je ne peux pas en dire plus sur les personnages sans en dévoiler plus sur l’intrigue mais disons qu’au moins une des victimes n’a eu, à mon sens, que ce qu’elle méritait.
Une chose est sure, si ce livre est le premier de l’auteur à être traduit en français, je n’hésiterais pas à lire d’autres titres si on a la chance de les voir traduits à leur tour.


Un extrait : Le miroir tourna, si bien qu’elle aperçut son propre visage un instant.
Et elle ne voyait…que son visage !
La peur, la panique et la folie montèrent en elle.

- Non ! cria-t-elle. Non, je vous en prie…Oh mon Dieu, non !

Ses pensées s’entrechoquèrent. Soudain, tout prenait sens : ce qu’il avait dit à propos de sa peau, de ses reins, de sa colonne vertébrale, de la claustrophobie et de l’accès à ses veines. On n’avait effectivement plus accès à ses veines.
Elle voyait, dans le miroir devant elle, un coffrage en bois, haut de deux mètres et large de soixante centimètres environ, à l’intérieur duquel avait été coulé du béton. Seul son visage émergeait de la surface grise, du front jusqu’au menton…plus deux tuyaux à hauteur des hanches.

- Non ! hurla-t-elle. Non, je vous en prie !

Elle se mit à pleurer. Ses muscles se contractèrent involontairement, comme pour faire sauter le béton, mais plus elle essayait de bouger, plus elle s’essoufflait. Elle était dans l’incapacité de faire bouger sa cage thoracique.

- Au secours !

Il fallait que quelqu’un vienne casser le bloc de béton à coups de marteau avant qu’elle ne perde la raison.

- Au secours ! cria-t-elle le plus fort possible, cherchant à reprendre haleine. Je vous en prie, libérez-moi. S’il vous plait !

Elle ne lui ferait rien. Elle lui promit que, s’il la libérait tout de suite, elle ne le dénoncerait même pas. Elle oublierait et pardonnerait tout.

- Je vous en prie !

Il revint devant elle. Elle remarqua, à la lueur de la lampe frontale, qu’il hochait la tête.

- A titre préventif, je t’ai injecté un antibiotique à large spectre. Et puis, à l’occasion, je t’apporterai des cachets de vitamines, mais ça ne t’empêchera pas de souffrir de rachitisme. (Il lui éclaira la figure) Et tes yeux vont être atteints de photophobie.

Elle ne comprit tout d’abord pas ce qu’il voulait dire, car elle n’entendait que son propre halètement et, en pensée, ne cessait de contempler son visage. Mais il répéta ce qu’il venait de dire.
Carence en vitamines et photosensibilité ? Ces deux phénomènes ne se manifesteraient qu’au bout de plusieurs semaines. Combien de temps comptait-il la tenir prisonnière de ce bloc de béton ?

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