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[Livre] Maman a tort

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Résumé : Quand Malone, du haut de ses trois ans et demi, affirme que sa maman n’est pas sa vraie maman, même si cela semble impossible, Vasile, psychologue scolaire, le croit.
Il est le seul… Il doit agir vite. Découvrir la vérité cachée. Trouver de l’aide.
Celle de la commandante Marianne Augresse par exemple. Car déjà les souvenirs de Malone s’effacent.
Ils ne tiennent plus qu’à un fil, qu’à des bouts de souvenirs, qu’aux conversations qu’il entretient avec Gouti, sa peluche.
Le compte à rebours a commencé.
Avant que tout bascule. Que l’engrenage se déclenche. Que les masques tombent.
Qui est Malone ?


Auteur : Michel Bussi

Edition : Presse de la cité

Genre : Thriller

Date de parution : 7 mai 2015

Prix moyen : 21€50

Mon avis : Autant le dire de suite, je me suis complètement fait avoir. Enfin pas tout à fait mais presque.
Disons que j’avais un soupçon sur l’identité de la maman de Malone, puis j’ai douté, puis j’ai soupçonné quelqu’un d’autre. Je n’avais pas tort, ni dans mon premier soupçon, ni dans le second. La vérité était juste plus complexe que je ne l’avais soupçonnée.
En revanche, j’avais assez rapidement compris qu’il y avait un lien entre les diverses affaires que mène Marianne, mais il m’a fallu un moment pour comprendre exactement quel lien.
Il y a eu des points que je n’avais pas du tout anticipés, mais, et ça fait partie d’un des seuls reproches que j’ai à faire à ce livre, les indices ne nous sont pas donnés au moment où les divers enquêteurs, professionnels ou non, les découvrent. On nous dit qu’un indice vient de leur faire comprendre quelque chose de fondamental et c’est au moment où ils révèlent ce quelque chose qu’on nous dit : ils avaient compris ça parce que à ce moment là, rappelez vous, ils avaient trouvé un indice et bien cet indice c’était ça ! Et je n’en démords pas, si j’avais connu l’indice, j’aurais compris aussi, non mais !
Au début du livre, j’ai été un peu déroutée par le style d’écriture, d’autant plus qu’on commence (ou presque) par un long dialogue sans phrase narrative. Mais très vite, on se fait à l’écriture et une fois dans l’histoire, ce qui se produit très vite, une vingtaine de pages tout au plus, on ne fait plus attention au style (et puis il reprend un récit plus classique, passé ces premières pages qui ont pour but, je pense, de nous faire voir Malone par les yeux du psy).
J’avais un soupçon, pas sur quelqu’un en particulier, qui ne s’est pas concrétisé, et je n’ai pas été satisfaite de l’explication donnée sur ce point. Pas parce qu’elle est mal tournée, mais parce que les indices qui ont éventuellement pu être semés étaient dans des passages qui semblaient être là pour meubler, pour donner du corps au personnage de Marianne. Alors pour les futurs lecteurs, retenez bien cela : tout, absolument tout, même la chose la plus insignifiante au premier abord, a une importance !
Je pense qu’à l’occasion, je relirai ce livre avec ça à l’esprit…
Au final, c’est un excellent polar, avec une tension qui monte doucement et qui est accentuée par le fait que l’on sait dès le départ que le livre débute 4 jours avant les événements du prologue… et le fait que Malone se repère grâce à la position des aiguilles sur la pendule accentue cette tension…
Parfois on a l’impression que tout va trop lentement, on a envie de hurler aux flics, mais c’est là ! Allez-y ! N’attendez pas !!! Mais on est pas dans du fantastique, les preuves ne tombent pas du ciel, les enquêteurs doivent les trouver… Et si c’est très frustrant, c’est aussi ce qui fait qu’on ne peut pas lâcher ce livre avant les dernières lignes.


Un extrait : Petite aiguille sur le 8, grande aiguille sur le 7

— Maman marchait vite. Je lui tenais la main et ça me faisait mal au bras. Elle cherchait un coin pour qu’on se cache tous les deux. Elle criait mais je l’entendais pas, parce qu’il y avait trop de monde.

— Il y avait trop de monde ? C’était qui, tous ces gens autour de vous ?

— Bah… des gens qui faisaient les courses.

— Il y avait des magasins autour de vous, alors ?

— Oui. Plein. Mais nous, on n’avait pas de Caddie. Juste un grand sac. Mon grand sac Jack et les pirates.

— Mais toi et ta maman, vous faisiez aussi les courses ?

— Non. Non. Je partais en vacances. C’est ce que maman disait. Des grandes vacances. Mais moi je voulais pas. C’est pour ça que maman cherchait un coin pour se cacher avec moi. Pour pas que les gens me voient faire ma crise.

— Comme tu l’as fait à l’école ? Comme celle dont Clotilde m’a parlé ? Pleurer. Te mettre en colère. Vouloir tout casser dans la classe. C’est ça, Malone ?

— Oui.

— Pourquoi ?

— Parce que je voulais pas partir avec l’autre maman.

— C’était juste ça ?

— …

— D’accord, on va en reparler après, de ton autre maman. Essaye d’abord de te rappeler le reste. Tu peux me décrire ce que tu voyais ? L’endroit où tu marchais vite avec ta maman.

— Il y avait des magasins. Plein de magasins. Il y avait un McDo aussi, mais on y avait pas mangé. Maman voulait pas que je joue avec les autres enfants.

— Tu te souviens de la rue ? Tu te souviens des autres magasins ?

— C’était pas dans une rue.

— Comment ça, pas dans une rue ?

— Si, c’était comme une rue, mais on voyait pas le ciel !

 

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