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Selene raconte... - Page 172

  • [Livre] La guerrière d’Argalone Tome 1 : des amours maudites

     

    Je remercie les éditions artalys pour cette lecture

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    Résumé : Alexia est une adolescente comblée, bien qu’elle vive dans un pays menant une guerre contre son voisin depuis de longues années, le royaume d’Argalone.

    Quand arrivent ses seize ans, elle choisit de s’émanciper pour partir à la découverte du monde avec l’homme qu’elle aime. Mais un drame inattendu bouleverse tout. Désormais seule, elle doit faire face à la douleur et la colère qui la submergent

    Pour ne pas sombrer, elle choisit de s’engager dans l’armée. Bien que celle-ci soit exclusivement masculine, elle y est acceptée comme apprentie. Placée sous l’autorité d’un capitaine qui s’avère ne pas être ordinaire, elle se découvre elle-même certains dons. Ils lui seront très utiles pour participer à cette trop longue guerre, accomplir la vengeance qu’elle souhaite et, peut-être, cicatriser les blessures de son cœur.

     

    Auteur : Frédérique Arnould

     

    Edition : Artalys

     

    Genre : Fantastique

     

    Date de parution : 01 novembre 2014

     

    Prix moyen : gratuit en numérique, 14,90€ en papier

     

    Mon avis : Le début décrit la manière de vivre des gens du royaume, la cérémonie de l’émancipation, la vie quotidienne. Ça serait banal s’il n’y avait pas cette tension provoquée par le prologue : on sait qu’il va se passer quelque chose de grave. Mais quand exactement ? Et quoi ? Alors quand cela arrive effectivement on est partagé entre l’empathie qu’on ressent pour Alexia et le soulagement de cette tension que l’on ressentait en tant que lecteur.
    Au début du roman, les descriptions ne semblent pas très naturelles. Le style est trop détaillé, presque scolaire, on a l’impression que chaque action est découpée en une multitude de mouvements qui sont eux même détaillés.
    Mais lorsqu’on rentre un peu plus dans le cœur de l’action, ce sentiment, sans s’effacer complètement, s’atténue un peu et ne gêne pas la lecture.

    Personnellement, je ne suis pas une grande fan de fantasy, mais j’aime en lire un peu de temps en temps. C’est pourquoi j’ai apprécié d’une part que ce livre ne soit pas un pavé de 500 pages, ce qui a tendance à me rebuter car je n’en vois pas la fin, et d’autre part que ce ne soit pas une série de 15 ou 20 tomes comme on le voit souvent en fantasy, ce qui est super pour les afficionados, mais un peu pénible pour ceux qui aiment ça mais sans plus.
    L’histoire aussi est bien adaptée pour les gens comme moi : elle n’est pas trop compliquée, elle ne comporte pas 116 000 personnages dont on oublie les noms et fonctions au fil de la lecture. Tout est bien dosé : pas mal de personnages mais ni trop, ni trop peu, une histoire qui tient la route et qui se met tranquillement en place (on ne tombe pas dedans comme si on était censé connaitre ce monde) et un style qui n’est pas alambiqué et qui utilise peu de mot inventés spécialement pour le monde en question. On se sent moins perdus.

    Du côté de l’histoire en elle-même, je n’arrête pas de me demander si Maxi, le fiancé d’Alexia, est mort ou pas. Après tout, elle a entendu le guérisseur parler d’un jeune homme mort de la gangrène et son assistante dire : « comment je vais lui annoncer ça, c’est tout ce qui lui restait ». Mais d’une part, même au moyen-âge, la gangrène qui s’installe en une nuit c’est un peu bizarre, ensuite beaucoup de villages ont été attaqués et il devait y avoir de nombreux jeunes gens blessés. Alexia s’est enfuie en entendant la nouvelle, mais personne ne lui a jamais dit clairement que Maxi était mort, elle l’a déduit. Et si elle s’était trompée ? Il n’y a aucun indice en ce sens, mais plus je me repasse la conversation et moins je crois qu’ils parlaient de Maxi (Ce qui ne veut pas dire qu’il ait survécut pour autant, j’en conviens).
    J’espère avoir la réponse dans ce tome !

    Je me demande aussi qui est le capitaine. Je me demande s’il pourrait être ce fameux prince William, accusé par le camp adverse d’avoir tué sa femme (Je me demande d’ailleurs si celle-ci n’a pas été tuée par son propre frère, mais là j’extrapole, on a vraiment pas assez d’indices pour savoir ça). Pour le capitaine, la seule chose qui me fait le soupçonner est qu’il a les larmes aux yeux quand Alexia lui parle de vengeance, mais il pourrait tout aussi bien avoir perdu des êtres chers. Mais bon, il faut bien qu’il soit quelque part ce prince William, alors pourquoi pas là ?

    Quant aux capacités d’Alexia, je ne sais pas encore ce que c’est mais quelque chose se trame : le capitaine sait, c’est évident, le second et Tomas semblent savoir quelque chose aussi. Lors de son émancipation, la poudre dont se sert le magicien réagit différemment avec elle qu’avec les précédentes émancipée et le magicien semble en être enchanté. Pour autant, personne ne semble pressé de mettre Alexia au courant ce qui est très énervant pour elle comme pour nous !

    Voilà les questions principales que je me pose à peu près au milieu de ce tome 1. Et je replonge dans ma lecture pour essayer de trouver les réponses !

    Dans la seconde moitié du livre, j’ai eu les réponses à beaucoup de mes questions, mais j’ai commencé à m’en poser de nouvelles, aussi nombreuses, que je ne vais pas détailler. Ce n’est pas l’envie qui m’en manque, mais je vais finir par tout vous raconter !

    Je vous dirai juste encore que la fin est géniale. Très énervante, mais géniale et que ça donne vraiment envie de découvrir la suite.


    Un extrait : Plus que trois jours et j’aurai seize ans ! J’étais à la fois impatiente et stressée. Dans trois jours, je ne serai plus considérée comme une adolescente puérile, mais comme une femme mûre et réfléchie. Seize ans, l’âge de l’émancipation. Je pourrai faire tout ce qui me plaît, sans que personne ne m’en empêche. Je pourrai partir découvrir le royaume d’Argalone comme l’avait fait ma mère avant moi.

    L’émancipation est un événement important dans la vie d’une jeune fille même si peu l’honorent. Il représente la liberté, le combat d’une personne pour des droits plus justes. Ce privilège a été instauré, il y a de ça une trentaine d’années, par le roi Henri, père du roi Victor qui gouverne aujourd’hui Argalone.

    À cette époque, les lois sur les femmes étaient beaucoup plus dures. Elles n’avaient pas de place dans la société et devaient se contenter de s’occuper de leur famille. La reine Camille, épouse du souverain Henri, s’est longtemps battue afin que son mari modifie ces règles et ce malgré les nombreuses remontrances des gens de la cour qui la surnommaient la langue de vipère. Il a fallu la mort prématurée de cette dernière pour qu’il change totalement d’opinion. Son décès a ouvert une grande blessure. Il s’est alors rendu compte de l’importance qu’elle avait dans son cœur et s’est posé des questions au sujet de la place de la femme en général. Il a nourri de nombreux remords en songeant qu’elle aurait été bien plus épanouie et heureuse s’il avait accepté quelques-unes de ses revendications. Pour l’honorer et pour que personne ne soit rongé par le regret comme il l’était, il a décidé d’octroyer le droit aux femmes de s’émanciper. Cela n’est pas obligatoire et de ce fait, peu de jeunes filles envisagent l’accomplissement de cette cérémonie, mais il permet à celles qui la réalisent de s’affranchir des liens avec leurs parents et de leur donner toute liberté sur leur vie à l’âge de seize ans. Même si maintenant la femme a une meilleure place avec ou sans cet événement, cela reste un symbole fort que je refuse de laisser passer.

    Jusqu’à aujourd’hui, je n’avais eu aucun scrupule à vouloir m’émanciper et quitter la maison, mais plus la date approchait, et plus les remords s’emparaient de moi. Mon père avait souvent besoin de mon aide à la forge, et mon petit frère de dix ans comptait sur ma présence lorsque ma mère allait vendre sa production de légumes.

    Pour oublier la culpabilité qui commençait à m’envahir, je décidai de prendre l’air. Je cheminai nonchalamment dans les rues sinueuses. Pour la première fois depuis longtemps, je redécouvrais mon village. Les bâtisses, toutes faites sur un modèle similaire, des pierres jaunes et un toit de chaume, étaient posées sur un sol de terre battue de la même manière que des champignons dans un sous-bois. Certaines possédaient des enclos pour des vaches, des porcs, des poules ou des canards et d’autres avaient des granges agrémentées de groseilliers, de mûriers et de lilas.

    C’était un village quelconque comme beaucoup d’autres dans le royaume, mais pour moi, il était le plus beau grâce à la générosité et la convivialité des habitants.

     En cet instant, tout le monde s’affairait à préparer la cérémonie. Les femmes ornaient les façades, ainsi que la place en forme de haricot, de guirlandes, de pétales de roses et de draperies rouges et dorées, pendant que les hommes préparaient le bûcher où l’on grillerait le traditionnel cochon pour le repas. Le temps d’une soirée, notre village aux apparences plutôt mornes rivaliserait avec les cours des plus beaux châteaux.


  • C'est lundi que lisez vous #44

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?



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    Et vous, que lisez vous?

     

  • [Livre] Appelle-Moi

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    Résumé : « Appelle-moi. Besoin de te parler. » C'est le dernier texto que Livy reçoit de Julia, son amie d'enfance. Le lendemain, Julia gît sur son canapé, morte. Des somnifères, un bref mot d'adieu, aucun signe de violence : suicide, conclut la police. Livy, elle, refuse d'y croire.
    À force de fouiller le passé de la défunte, Livy fait d'étranges découvertes : des liens avec une agence de call-girls, un amant dont nul ne connaissait l'existence. Plus curieux encore, Julia jouait les apprenties détectives sur une affaire classée vingt ans plus tôt : celle de la mort inexpliquée de Kara, la propre sœur de Livy.
    Et si ces deux décès étaient liés ?
    Livy enquête. Avant de réaliser que certaines vérités mériteraient de rester à jamais sous silence...

     

    Auteur : Sophie McKenzie

     

    Edition : France Loisirs

     

    Genre : Thriller

     

    Date de parution : Août 2015

     

    Prix moyen : 20€

     

    Mon avis : On va voir ici une chronique un peu particulière car cette lecture est faite en binôme par tranche de 5 chapitres. Je donnerais donc mon avis tous les 5 chapitres.

    Ici, contrairement à d’autres thrillers du même genre, rien ne vient faire douter du suicide. Il n’y a pas de messages extérieurs, ou d’objet dans l’appartement qui n’appartiendrait pas à la suicidée. Ce qui fait douter Livy est donc seulement son intime conviction.
    Quand elle commence à fouiner et qu’elle rencontre l’homme avec qui son amie avait une liaison, on se dit de suite qu’il cache peut être quelque chose. Mais j’ai le sentiment qu’il n’y est pour rien (je peux me tromper, ça ne serait pas la première fois). En fait, ce qui me fait dire ça, alors que je ne suis qu’au chapitre 5, c’est qu’entre chaque chapitre on a une sorte de confession d’un meurtrier. Il n’admet pas, pour l’instant du moins, être responsable de la mort de Julia, mais il nous raconte ses « débuts » et nous indique clairement être le meurtrier de la sœur de Livy, Kate, qui était la meilleure amie de Julia.
    Et cet homme ne semble pas éprouver de colère, il semble froid, calculateur et extrêmement maitre de lui-même, ce qui contraste totalement avec la première impression que m’a fait le petit ami de Julia, Damian.
    Personne ne croit Livy quand elle dit que son amie n’a pas pu se suicider, mais ça se comprend : ses proches la pense en plein déni et cherchent avant tout à la protéger.
    Pour l’instant j’ai plus de questions que de réponses et je vais me plonger dans les 5 prochains chapitres pour voir s’ils m’éclairent un peu !

    5 chapitres plus tard, me voici à peu de choses près au milieu du roman, à la fin du chapitre 10/22. Et pour l’instant, je me pose plein de questions ! De plus en plus même !
    D’abord sur la famille de Julia. Je les trouve très bizarres en plus d’être antipathiques. Mais sont-ils bizarres parce qu’ils sont odieux et qu’ils cherchent à récupérer le maximum d’argent ? Ont-ils, par exemple, découvert un testament qui ne leur était pas favorable ? Ou cachent-ils quelque chose de plus grave encore ? Je ne sais pas, mais je ne les sens pas !

    Ensuite sur le tueur, dont on ne sait toujours pas s’il est responsable de la mort de Julia, même si ça serait logique. Quelque chose dans son récit, me laisse à penser que Julia et Livy le connaissent, pas forcément bien, mais suffisamment pour le reconnaitre si elles le voyaient. J’ai de moins en moins l’impression que Damian, le Démon blond, soit impliqué, mais on ne sait jamais…
    Je m’interroge aussi beaucoup sur le patron du mari de Livy, Leo. Will, le mari en question, est bizarre aussi mais je ne sais pas s’il est infidèle, inquiet, énervé ou coupable de quelque chose.

    En fait, pour l’instant, tout le monde ou presque est suspect. Chaque personne semble cacher quelque chose. J’ai hâte de lire la suite !

    Normalement j’aurais dû lire les chapitres 11 à 15 mais arrivée à la fin du chapitre 15 j’ai craqué et suppliée ma binôme de me laisser le finir !
    Il faut dire qu’au fil des chapitres, j’ai commencé à échafauder certaines théories pour la grande majorité des personnages. Il y en avait deux ou trois, parmi les personnages secondaires, que je n’arrivais pas à associer à l’affaire. Impossible de trouver le lien.
    Mais finalement, j’avais bien analysé les personnages principaux et je ne m’étais pas trompée. Et lorsque l’explication sur les personnages secondaires a été donnée, cela n’a fait qu’éclairer davantage la situation (qui était déjà résolue, certes, mais bon, c’était bien d’avoir le fin mot de l’histoire à ce sujet).
    Je suis ravie d’avoir résolue l’affaire et, même si j’avais des doutes dès le début sur l’identité du tueur, les pistes étaient suffisamment brouillées pour que je remette en question mes soupçons et que je considère tout le monde comme suspect !
    Si j’ai un regret dans ce livre, c’est un tout petit : que certains personnages, qui n’étaient pas impliqués dans la mort de Julia mais qui sont moralement lamentables n’aient pas eu à payer leurs actions.

    Un extrait : Je tends la main vers mon téléphone en soupirant. Mon appel va droit sur la boîte vocale de Julia, par conséquent je lui laisse un message disant que nous n’allons pas tarder. Elle n’a toujours pas répondu au texto que je lui ai envoyé hier soir.
    A la réflexion, j’en conclus qu’elle est sans doute encore au lit.
    Qui m’a-t-elle dit fréquenter en ce moment ? Un homme plus jeune. Aux cheveux clairs. « Mon démon blond », m’a-t-elle confié avec délice. Je ne me rappelle pas son vrai nom – à supposer qu’elle me l’ait révélé.
    Je soudoie Zack avec la promesse d’un sandwich au bacon pour qu’il me lâche et se lève. J’en prépare un pour moi aussi mais Hannah refuse de déjeuner.

    - Je mangerai chez Julia

    Je n’insiste pas. Inutile de discuter. Julia aura préparé des mignardises achetées à l’épicerie fine du quartier et de grands verres de gin tonic pour elle et moi, suivis de plats hypersophistiqués : elle ignore totalement le concept de menu enfant. « Des œufs de caille plutôt que des nuggets de poulet », dit-elle toujours. Elle n’a jamais cédé là-dessus, même durant la longue année où Zack n’a mangé que des saucisses.

    Pendant le déjeuner, Julia et moi dégusterons du pouilly-fruissé, son vin blanc favori, et il y aura un pichet de vraie citronnade pour les enfants. Julia glissera deux glaçons dans le verre d’Hannah pour imiter le gin tonic.

    - Une boisson glamour, dira-t-elle avec un sourire en lui adressant un clin d’œil. Pour te préparer au Grand Moment, Han !

    Elle a toujours eu une relation privilégiée avec Hannah. Elles ont bien des points communs – susceptibles, égocentriques, mais capables aussi de chaleur sincère. Je sais que la ressemblance d’Hannah avec Kara hante Julia autant que moi. Après tout, c’est la mort de ma sœur – et la fureur impuissante que nous éprouvions envers son assassin – qui nous a rapprochées.
    A dix heures et demie, Hannah est habillée et prête à partir – elle porte un jean skinny et un débardeur en soie qui m’appartient, et qui est à la fois trop grand et trop « femme » pour elle. Trop occupée à cajoler Zack pour qu’il se prépare, je m’abstiens de faire un commentaire à ce sujet oud e lui dire qu’elle a eu la main plutôt lourde avec le khôl. Elle adore Julia. Je comprends qu’elle veuille l’impressionner. Julia a cet effet-là sur moi aussi.

    Zack enfin prêt, j’enfile ma robe et mes sandales. Julia, qui n’est jamais en retard, déteste le manque de ponctualité chez ses invités. Il me semble étrange qu’elle n’ait répondu ni à mon texto ni à mon appel, cependant je n’y accorde qu’une brève pensée lorsque nous arrivons, sous un grand soleil, à l’entrée de son immeuble.
    Mais elle ne répond pas à l’interphone.

     

  • Le tiercé du samedi #42

     

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    Rappel du principe: Chaque semaine, le samedi comme son nom l’indique, il conviendra de choisir les trois livres, le trio gagnant, correspondant au thème proposé.

    A la fin de chacun de ces Rendez-vous, j’indiquerai le thème de la semaine suivante.

    Ce Rendez-Vous Livresque a été inspiré de « The Saturday Awards Book » créé par l’Echos de mots, et qui n'existe plus aujourd'hui.

    Comme annoncé la semaine dernière, le thème d'aujourd'hui est:

    Les trois personnages de livres (principaux ou secondaires) en lesquels vous aimeriez vous réincarner si c’était possible

     

    Alors pour ma part, le trio gagnant est:

     

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    Anna Cornick dans Alpha & Omega

     



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    Bon d'accord, Anna a eu un sacré mauvais départ dans sa vie de loup-garou mais à présent, non seulement elle est la compagne d'un type qui fait peur à tout le monde, ce qui, dans leur monde, est vachement pratique, mais en plus, avec son statut d'omega, elle calme net tous les alphas un peu trop excités qui l'entourent. Ce qui les énerve beaucoup.

     

     

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    Mary Boleyn de Deux soeurs pour un roi

     

     

     

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    Mary est sans doute la seule Boleyn a avoir tiré son épingle du jeu: elle a eu deux enfants du roi et, après la mort de son premier mari, fait un mariage d'amour avec un roturier. Sa sœur l'ayant, à cause de ce mariage, chassée de la cour et son père l'ayant reniée, elle se trouve à l'écart de sa famille lorsque celle-ci tombe en disgrâce et n'est donc pas touchée par la colère d'Henry VIII.
    Après L'exécution de ses frères et sœurs et la mort de ses parents dans les deux ans qui suivent, elle hérite de plusieurs propriétés qui lui assurent un confort de vie avec son mari et ses enfants.

     

     

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    Noémi de Neri de Quel amour d'enfant

     

     

     

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    Peu de monde se souvient de Noémi de Neri et pourtant, c'est mon personnage préféré.
    Elle n'a pas un grand rôle mais est celle qui a la vie la plus agréable. Elle est l'épouse de Pierre de Neri, frère de Léontine et oncle de Giselle. Elle ne s'est jamais vraiment occupée du cas de Giselle et vit tranquillement sa vie auprès d'un mari aimant et de ses deux enfants, bien élevé, eux: George et Isabelle. Lorsque Pierre retire ses jeunes sœurs de la tutelle de Léontine, elle prend également en charge l'éducation des deux jeunes filles.



    Pour la semaine prochaine, le thème sera: Les trois livres gourmands qui vous ont fait saliver

    Et n'hésitez pas à laissez en commentaire le lien vers votre propre tiercé du samedi!

     

  • [Film] 7 ans de mariage

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    Titre original : 7 ans de mariage

     

    Réalisé par : Didier Bourdon

     

    Date de sortie : 25 juin 2003

     

    Genre : Comédie

     

    Pays d’origine : France

     

    Durée : 1h37

     

    Casting : Didier Bourdon, Catherine Frot, Jacques Weber, Claire Nadeau…

     

    Résumé : Mariés depuis sept ans, Audrey et Alain s'enlisent dans la routine. Ils ont une petite fille, Camille, et travaillent tous les deux. La vie quotidienne a usé leur désir. Audrey est cassante, rigide, tandis qu'Alain se promène en cachette sur les sites porno.
    Pour tenter de sauver son couple, il consulte un ami sexologue. Celui-ci lui conseille de mettre en pratique ses fantasmes et de se livrer aux jeux érotiques dont il rêve avec sa femme.
    D'abord hésitant, Alain va entraîner Audrey dans un univers de luxure fait d'échangisme, de voyeurisme et de sex-shops. Malgré sa méfiance, celle-ci se laisse prendre au jeu. Alain, lui, est vite dépassé par les événements...

     

    Mon avis : Alain et Audrey n’ont pas d’autres problèmes de couple que la routine. Aucun des deux ne trompe l’autre, même si Alain a parfois les yeux qui s’égarent sur les jolies filles et les films pornos, Audrey n’y pense même pas. Alain résume parfaitement la situation lorsqu’il dit de sa femme à un collègue sexologue : « je la trouve plus belle qu’avant mais elle ne m’excite plus ».
    Audrey est assez prude. Ce n’est pas qu’elle est coincée, mais elle n’ose pas se lâcher, peut-être par crainte du ridicule.

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    Mais quand elle voit qu’Alain est partant, elle se lance dans l’aventure au point que son mari se demande ce qu’on a bien pu faire de sa femme.

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    C’est anecdotique, et utile au scénario car cela permet à chacun de découvrir des choses sur l’autre, mais la gamine passe son temps à fouiller dans les sacs de ses parents. Personnellement, je lui en aurais vite fait passer l’envie !
    Catherine Frot passe sans difficulté du rôle de prude à celui de presque dévergondée et Didier Bourdon de médecin trop occupé pour se consacrer à sa femme en mari déboussolé par tant de changements.
    Pour autant on ne tombe jamais dans la caricature du couple bien propret qui devient des pros de l’échangisme et du SM. On les sent souvent dépassés, mal à l’aise, hésitants.
    Au final les expériences qu’ils font sont plus faites pour retrouver le goût de se surprendre que pour changer radicalement leur vie sexuelle.

    Et bien que la sexualité d’Alain et Audrey soit au centre de leurs retrouvailles, le film souligne bien que ce n’est qu’accessoire. La preuve en est une conversation qu’Alain a avec un collègue qui lui confie que sa femme et lui ne font plus l’amour. Quand Alain lui dit « Ne perd pas espoir, regarde Audrey et moi ! », le collègue lui répond « C’est pas pareil, moi, ma femme, elle ne m’aime pas ».
    Le ciment du couple n’est donc pas le sexe, mais l’amour et d’ailleurs, sans amour, Alain et Audrey n’auraient pas résisté à cette routine et à ce manque de désir entre eux et n’auraient sans doute pas pu « régler ce problème » grâce à quelques visites au sex shop.
    D’ailleurs Audrey ne cède pas sans raison à l’idée de pimenter leur vie, elle cède car elle se sent fragilisé par la découverte de certains aspects de la vie de ses parents (aspects qui font beaucoup rire Arnaud, son frère, homosexuel rejeté par sa famille, sauf par sa sœur).
    Le film se termine comme il a commencé…ou presque…car si peu a changé, mais en même temps tout a changé.

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  • [Livre] Marquise en sabots

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    Résumé : Sa mère étant été tuée durant les guerres de Vendée, la petite Fanou, en l'absence de son père, le marquis de Valmont, émigré en Angleterre, a été recueillie par un ménage de braves gens qui l'élèvent comme leur propre enfant. Aussi, lorsque le marquis réapparaît, huit ans plus tard, pour réclamer sa fille, c'est un véritablement déchirement. Au château de Valmont, Fanou fait sensation par ses manières de petite paysanne... L'amitié du jeune Gaëtan, la sollicitude de sa gouvernante l'aideront à devenir une jeune fille accomplie, sans lui faire jamais oublier ceux qu'elle considère comme ses vrais parents.

     

    Auteur : Jacqueline Dumesnil

     

    Edition : Rouge et or

     

    Genre : Enfant

     

    Date de parution : 1961

     

    Prix moyen : 10€

     

    Mon avis : J’aime beaucoup l’écriture de Jacqueline Dumesnil. A travers ses personnages, réels ou fictifs, elle fait découvrir ou redécouvrir des passages de l’histoire de France. Ici, au travers de l’histoire de Fanou, on découvre des passages de la Révolution qui ne sont pas vraiment évoqué à l’école de nos jours tels que les guerres de Vendée et les noyades de Nantes.
    Ce que j’apprécie aussi c’est que l’évolution des personnages est crédible. Dans la plupart des romanes jeunesses d’aujourd’hui (surtout les romans américains, soyons réalistes), les enfants commencent par se rebeller contre une situation totalement injuste puis, du jour au lendemain, accepte ladite situation, qui n’a pas changée d’un poil, parce que « les enfants doivent obéir et que les adultes savent mieux qu’eux ce qui est bon pour eux ». Alors ça marche peut être sur le papier, mais en réalité, on a des romans très énervants ou on ne comprend absolument pas le changement d’attitude soudain des enfants.
    Ici, il n’y a pas que Fanou qui évolue. Il est vrai qu’au fil du temps, elle devient plus ouverte à l’enseignement de sa famille biologique, mais la marquise, sa belle-mère, se montre plus ouverte aussi, le marquis met de l’eau dans son vin et comprend qu’il ne peut pas effacer de la mémoire de la fillette les 8 années qu’elle a passé avec sa famille adoptive.
    Politiquement, il s’adoucit un peu aussi : de fervent royaliste, il en vient à reconnaître la valeur de Bonaparte puis à se déclarer déçu par l’attitude de Louis XVIII. Changer sa fille en parfaite royaliste n’est plus un but.
    De plus, il engage une gouvernante intelligente qui ne cherche pas à changer ce qu’est la fillette, mais à lui apporter quelque chose de plus.
    Au final, on a une évolution de tous, en douceur, progressive, qui rend réaliste le déroulement de l’histoire.

    Un extrait : — Je veux retourner chez nous ! dit Fanou, obstinée.

    — C’est ici, « chez vous » ! fit sèchement le marquis. Ce château est celui de vos ancêtres. C’est là que je suis né, là que votre mère a vécu.

    — Je veux retourner chez les Bernard ! clama la fillette.

    Si le marquis lui avait parlé doucement, l’avait prise dans ses bras, Fanou aurait probablement fini par accepter son sort. Mais on lui parlait de son rang, du nom qu’elle portait et du château de ses ancêtres. Tout cela faisait horreur à Fanou, élevée dans les idées républicaines. Être la fille d’un marquis, et, par-dessus le marché, d’un marquis émigré, lui paraissait un cauchemar. Elle aurait voulu s’enfuir et aller se réfugier là où elle était aimée.

    Le marquis ne comprenait pas ce qui se passait dans le cœur de Fanou. Blessé et humilié de retrouver sa fille, cette fille qu’il n’avait jamais connue, avec des idées et des manières tellement contraires à celles qu’aurait dû avoir une demoiselle de Valmont, il ne pensait qu’à extirper de l’esprit de Fanou ces idées fausses, à corriger ces mauvaises manières.

    — Écoutez-moi bien, Françoise ! dit-il sévèrement. Votre mère est morte dans les prisons républicaines, votre oncle a été fusillé par les républicains. Je vous prie de ne jamais l’oublier. Ces gens qui vous ont élevée sont de dangereux révolutionnaires. Il est inutile d’entretenir l’espoir que je vous laisserai retourner dans un pareil milieu. Vous ne reverrez pas la famille Bernard !

    — Alors, je me sauverai ! cria Fanou, révoltée. Les Bernard sont mes vrais parents et je les aime !

    De saisissement, le marquis laissa choir son face-à-main.

    — Françoise, je ne saurais dire quelle peine vous me faites, dit-il d’une voix altérée. Je pensais que vous seriez heureuse d’apprendre que vous apparteniez à une famille riche et honorable et que vous auriez de la joie à connaître votre père. Je me suis trompé, n’en parlons plus. Je vais vous présenter à la marquise. J’espère que, du moins, vous vous montrerez polie avec elle.

    — La marquise ? bégaya Fanou, saisie. Mais vous venez de dire… que ma mère… est morte.

    — Votre mère est morte, en effet. Je me suis remarié l’année dernière. J’ai épousé Mme de Rochebelle, veuve du vicomte Hubert de Rochebelle. Le jeune garçon que vous avez si bien giflé est Gaëtan de Rochebelle, le fils du vicomte.

    Une vague de désespoir submergea Fanou. Une belle-mère ! Elle avait une belle-mère ! Son malheur était complet !

     

  • [Film] Mémoires d'une geisha

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    Titre original : Memoirs of a geisha

     

    Réalisé par : Rob Marshall

     

    Date de sortie : 01 mars 2006

     

    Genre : Drame

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 2h20

     

    Casting : Zang Ziyi, Gong Li, Michelle Yeoh, Ken Watanabe, Koji Yakusho, Kaori Momoi, Youki Kudoh…

     

    Résumé : Quelques années avant la Seconde Guerre mondiale, Chiyo, une petite fille japonaise, est arrachée à sa famille pauvre pour aller travailler comme servante dans une maison de geishas.

    En grandissant, elle se plie avec docilité à l'initiation difficile qui fera d'elle une vraie geisha. Elle triomphe des pièges que lui tend sa rivale, la fourbe Hatsumomo et devient, après des années de travail, la légendaire geisha Sayuri.

    Très belle, épanouie dans son art, Sayuri fascine les hommes les plus puissants. Mais celle qui n'a plus le droit d'aimer reste hantée par l'amour qu'elle porte, en secret, au seul homme qu'elle ne peut atteindre...

     

    Récompenses : Le film a remporté les oscars de la meilleure photographie, des meilleurs décors et des meilleurs costumes. Il a également obtenu le Golden Globe de la meilleure musique ainsi que les BAFTA Awards de la meilleure musique, de la meilleure photographie et des meilleurs costumes.

     

    Mon avis : J’avais vu ce film en version canadienne et autant le dire j’avais préféré. Le doublage français Québécois laissait aux acteurs asiatiques un petit accent chantant qui tranchait avec l’accent de ceux venant d’Amérique dans la seconde partie du film.
    Dans la version « français de France », tout ce charme a disparu avec un doublage lisse, parisien. Même sans parler de l’accent, les dialogues ont moins de saveurs, les formules sont moins poétiques.
    Bref, j’ai été très déçue mais je n’ai pas retrouvé la version canadienne malgré toutes mes recherches.
    Beaucoup de monde se plaint que le filmait été tourné en anglais, qu’il soit doublé en français, que les actrices soient chinoises et non japonaises…Ce snobisme m’énerve. A entendre ce tollé, on les croirait tous bilingues français japonais. Quant à distinguer une actrice chinoise d’une actrice japonaise quand elles s’expriment en anglais…J’en serais aussi incapable que de distinguer une actrice française d’une actrice belge sachant que la plupart travaillent à gommer leurs accents.
    Le film suit bien le livre. Il en fait une adaptation assez fidèle, même s’il a du supprimer des scènes et des explications. Mais il faut dire que le film dure déjà près de 2h30. Une bonne partie de la fin du livre a été supprimée (le dana de Sayuri et comment elle quitte l’Okiya pour émigrer aux USA).
    Dans le livre, par exemple, la scène dans laquelle Sayuri se rend chez le docteur pour une coupure à la jambe donne lieu à une scène assez drôle lorsque Sayuri explique comment elle s’est (soit disant) coupée.
    Ceux qui cherchent une quelconque action féministe devraient changer de film. Il n’est pas tant question ici d’émancipation que de l’initiation d’une petite paysanne qui est destinée à devenir une grande geisha.
    Et ce n’est pas joli-joli comme on dit : la fillette est arrachée à sa famille et littéralement vendue à une Okiya et à « Mère », la propriétaire.

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    Là, elle est envoyée à l’école pour apprendre à devenir une Geisha (précisons que Chiyo, qui vient d’un village de pécheur, n’a aucune idée de ce que peut bien être une Geisha).

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    Mais tout, le prix de son achat, le voyage en train pour venir à l’Hanamachi, les cours, la nourriture même, devra être remboursée par la jeune fille par son travail. Même sa virginité, son mizuagué (orthographe pas certaine), est vendu aux enchères.
    Et qu’elle soit servante, maiko (apprentie Geisha) ou geisha confirmé, elle continue à appartenir à l’Okiya, et ce même lorsqu’elle a remboursé sa dette.
    Quelques soient les kimonos merveilleux qu’elle porte, la chambre spacieuse qu’elle a et les égards que l’on a pour elle dans l’Okiya et qui augmentent avec sa célébrité, il est une chose qu’aucune Geisha n’a le droit d’espérer : le bonheur d’aimer celui qu’elle a choisi. Elle est une artiste, un instrument de plaisir au service des hommes. Mais contrairement aux idées reçues, à moins d’avoir un dana, un protecteur, il n’y a aucune dimension sexuelle en dehors de la cérémonie du mizuagué. Cela est réservé aux prostituées.
    Hatsumomo est horrible, mais je pense que son attitude cache une profonde détresse : prisonnière, sans avoir le droit d’aimer, au moins est-elle une des geishas les plus admirée.

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    Mais son âge avance, elle n’a pas la classe de Mameha et voilà une gamine ravissante qui promet de la surpasser en beauté.

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    Que lui restera-t-il une fois qu’elle sera supplantée par Sayuri ? Ca n’excuse pas sa cruauté. Mais on peut peut-être la comprendre.

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    Le dernier tiers du film voit s’effondré le monde d’apparence des geishas : les bombes des américains, les privations et les restrictions dues à la seconde guerre mondiale. Quelle place reste-t-il pour l’amusement et les maisons de thé ?
    Après la guerre les geisha ont perdu de leur prestige et deviennent des attractions pour les étrangers.
    Alors n’en déplaise aux puristes (et surtout aux snobs) je trouve ce film magnifique et je prends beaucoup de plaisir à le voir et le revoir.


     

  • Swap coup de coeur

    Il y a longtemps que je n'ai plus fait de swap. Mais là c'était un blog organisé par Mavilyly du blog On bookine et comme le sujet tournait autour des livres je me suis lancée.

    Voilà les conditions:

    Le colis devra contenir:
    - au minimum 2 livres: un coup de coeur personnel et un livre tiré de la wish-list de notre swappée de préférence qu'on a aimé.
    - des gourmandises
    - des goodies (marque-pages, figurines, peluches...)
    - une carte
    - un coup de coeur autre que livresque (cd, film, bougie, bijoux...)

    Budget: 35€ hors frais de port

    Pour ma part, j'ai sur un trio, donc sur un swap en cascade. J'ai envoyé à Marie et j'ai reçu de Layti Canarie.

    Ouverture des colis le 15 février (hier donc).

    Après une bonne engueulade avec la poste (ils commencent doucement à me gonfler, ceux là), ils se sont décidé à faire leur boulot et à me livrer le colis de Layti Canarie.

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    Après une bataille (presque) sanglante avec un cutter (je suis pas particulièrement douée avec des objets tranchants...) j'ai découvert une enveloppe et plein de paquets bien emballés (vachement mieux que ce que je fais moi d'ailleurs!)

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    Comme demandé, j'ai mis l'enveloppe de coté pour ne l'ouvrir qu'en dernier.
    Et comme il y avait pleiiiiiins de choses, j'ai séparé les photos en deux parties: les livres et les "à coté".

    Commençons par les livres:

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    De gauche à droite (et de haut en bas):

    Whizz book: Ce n'est pas un livre à proprement parler, c'est un carnet, mais il ressemble vraiment à un bouquin. J'aime beaucoup. Il a un format sympa, ni trop grand, ni trop petit. Je n'ai pas encore décidé à quoi il va me servir mais ça ne saurait tarder!


    Bleu Passion: Le résumé m'intrigue beaucoup. C'est un choix coup de coeur de Layti.


    Alex: Celui là, je connais. Enfin, je ne l'ai pas lu mais beaucoup de monde, dont ma mère et mon beau-père, m'en ont parlé avec beaucoup d'enthousiasme. J'avais beaucoup aimé "Robe de marié" du même auteur et j'ai hâte de me plonger dans celui-là. C'est également un choix coup de coeur de Layti.


    La Dame du manoir de Wildfell Hall: Celui-là faisait parti de ma wish list. C'est le seul livre des sœurs Brontë que je n'ai pas. Lui aussi j'ai hâte de le lire!

     

    Voyons à présent les "à coté", qui ne portent ce nom que parce qu'ils ne sont pas des livres!

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    Toujours de gauche à droite et de haut en bas:


    Du thé vert citron vert et gingembre: J'adore le thé vert, je suis une dingue de citron vert. J'aime bien le gingembre même si je trouve ça trop fort à grignoter en friandise, mais je suis curieuse de le découvrir dans le thé.


    Crunchips: Des tuiles au paprika qui est, avec le bacon, mon parfum préféré pour les apéros. Je pense que je vais vite en faire un pour pouvoir l'ouvrir! (Quoi? C'est un cadeau, je peux...)


    Une jolie boite du japon plein de jolies choses: Je vais revenir là dessus dans une minute, j'ai pris un gros plan de cette partie.


    Une tasse: Très jolie, décorée avec beaucoup de goût et de délicatesse par Layti (Elle est super douée, j'ai reçu plein de chose fait-main ce dont, personnellement, je suis totalement incapable).


    Un pot d'huile vierge de noix de coco bio: Sur le pot, on parle surtout de l'usage possible en cuisine en remplacement de l'huile ou du beurre mais dans sa lettre Layti me donne plein de trucs pour l'utiliser également comme produit de beauté (démaquillant, hydratation des cheveux...). Je pense que je vais l'utiliser des deux façons!


    Deux petites barres de chocolat à la fleur de sel: Je ne connais pas. Mais je suis curieuse!


    Du shampoing solide: Quand je l'ai vu, j'ai immédiatement pensé à un produit venant de la boutique Lush et que Layti m'en dirait plus dans sa lettre. J'ai été très surprise de découvrir que c'était bien un produit de beauté artisanal mais que c'était Layti elle-même qui l'avait fabriqué. Et si effectivement elle me donne le "mode d'emploi", elle me donne également la composition et waouh! Le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle s'y connait!

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    Et comme promis, voici un plan rapproché du contenu de ce qu'il y avait dans la boite:


    Un marque page: J'avoue, j'ai eu un doute! Ça me paraissait bien trop joli et délicat pour être un marque-page. Cela m'a plutôt fait penser aux ornements pour cheveux qu'utilisaient les Geisha. Il est vraiment très joli (et fait-main!) Il est composé de cuillères pour la pêche. Je ne l'aurais jamais deviné avant de lire les explications de Layti!


    Un peigne: C'est lui qui m'a induit en erreur sur le marque page! Il est tellement joli avec ses fleurs, qu'il m'a fait pensé à un ornement de geisha et du coup j'ai pensé que le marque page allait avec! Les fleurs sont peintes avec le même vernis qui a servi à décoré la tasse.


    Une clef USB: Elle va plaire à mon père celle là, lui qui adore la photo! J'ai mis un moment à l'ouvrir parce que je n'osais pas tirer trop fort, mais ça y est, j'ai trouvé!

    Voilà, j'ai fais le tour! J'ai eu plein de cadeaux, je suis vraiment très contente!

    Un grand merci à Mavilyly pour avoir organisé ce swap et un énorme merci à Layti Canarie pour ses choix et ses présents!

     

  • C'est lundi que lisez vous #43

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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     Dès ce soir, j'attaque la lecture commune avec Fais moi peur:

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    J'aimerais aussi lire ce livre reçu des éditions Artalys:

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    Enfin, j'aimerais lire mon second livre boule de neige:

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    Et si j'ai le temps, je jetterais un oeil à ceux là:

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    Et vous, que lisez vous?

     

  • [Livre] Jeune homme

     

    Je remercie la masse critique de Babelio et les éditions Denoël pour cette lecture.

     

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    Résumé : Par une belle journée d’août 1969, une famille emménage dans sa nouvelle maison de Tromøya, dans le sud de la Norvège. C’est ici que le fils cadet, Karl Ove, va passer son enfance, rythmée par les expéditions à vélo, les filles, les matchs de football, les canulars pyrotechniques et la musique. Pourtant, le jeune Karl grandit dans la peur de son père, un homme autoritaire, imprévisible et omniprésent.

     

    Auteur : Karl Ove Knausgaard

     

    Edition : Denoël & d’ailleurs

     

    Genre : Témoignage

     

    Date de parution : 14 janvier 2014

     

    Prix moyen : 25€

     

    Mon avis : Première impression : Alors que rien, dans le titre, le résumé ou une mention quelconque sur la couverture ne le laisse supposer, dès que j’ouvre le livre, deux informations me sautent aux yeux : Livre III et Quatrième partie… Ca refroidit un peu. J’aime bien savoir, avant d’ouvrir un bouquin, qu’il fait partie d’une saga, et encore plus quand ce n’est pas le premier tome.
    Mais bon, je ne vais pas me laisser rebuter par cela, peut être que ce livre peut être lu indépendamment des autres.
    Alors impression de lecture mitigée : J’ai aimé et je n’ai pas aimé.

    Si, c’est possible !

    Je n’ai pas aimé la mise en page. On a ici un roman sans chapitres, avec des sauts de lignes très rares. En gros ça fait un peu bloc indigeste.
    Mais… Malgré le manque d'aération du texte, l'écriture est fluide et agréable. C'est un roman qui se lit assez vite malgré sa longueur de près de 600 pages. J’ai donc bien aimé le style excepté les premières pages où l’auteur se lance dans un délire philosophique sur le thème est ce que le moi enfant est le même que le moi adulte ou que le moi vieux. Il va jusqu’à dire qu’on devrait changer de prénom au fil de la vie parce qu’on n’est pas la même personne à 7 ans, à 20 ans, à 50 ans… Ce passage était un brin indigeste. Heureusement il ne dure pas.
    Les noms norvégiens sont parfois un peu complexes, mais je viens de comprendre d’où viennent les noms des endroits imaginaires ou des races extraterrestres dans les films.
    En l’espace de quelques pages, j’ai trouvé Arendal (= Arendel de la reine des neiges) ou encore Asgardstrand (= les Asgard, une des races extraterrestres de SG1)…

    En revanche, le plus gros problème que j’ai eu avec le livre (ce qui n’empêche pas d’avoir envie de continuer à le lire) est que Karl Ove, enfant, est tout simplement imbuvable.
    A aucun moment je n'ai ressenti la moindre empathie pour lui, bien au contraire,  j'ai eu l'impression que son livre n'était qu'un prétexte à la pleurnicherie. Car si l’histoire décrit un enfant de 7 ans c'est bien un adulte qui écrit ces lignes. Et Karl Ove ne semble, à aucun moment, remettre en question son attitude.

    S’il est vrai que le père de Karl ove semble être un peu instable et clairement un maniaque du contrôle (le passage où il oblige son fils à manger un bonbon au caramel parce qu’il fait la tête, le démontre bien), il y a quand même un monde entre les privations de sortie ou l'obligation de jeter un sac de bonbons à la poubelle et un comportement violent engendrant la terreur du père comme il le dit à plusieurs reprises (ou même dans le résumé : grandit dans la peur du père).

    Il faut préciser aussi que Karl Ove est particulièrement insupportable comme enfant. Au fil des pages, on le voit s'amuser à allumer des feux dans une montagne desséchée,  jeter des pierres sur des voitures au risque de provoquer un accident,  ou encore lacérer les landaus de poupées des voisines à l'aide d'une branche taillée en pointe avec son couteau.

    À chaque fois qu'il se fait prendre dans l'une ou l'autre de ses bêtises, il est indignés de se retrouver puni et trouve cela injuste (et l’adulte qu’il est lorsqu’il écrit ces lignes semble tout autant sûr du bon droit du gamin).

    Son caractère n'est pas des plus agréables : il passe son temps à se vanter et à dénigrer ses camarades sous divers prétextes, soit parce qu’un tel a un père alcoolique soit parce que tel autre ne sait pas encore bien lire.

    Il est furieux de constater que ses amis s'éloignent de lui à cause de son comportement et il ne se remet jamais en question.

    Quand je vois le nombre de témoignages existants sur de véritables enfants maltraités, je trouve ahurissant d'oser comparer cette maltraitance et les punitions, certes parfois injuste, que reçoit Karl Ove.

    Qu’il aille dire à des enfants martyres que le pire pour un enfant est de devoir rester tranquille 1h dans une voiture qui roule ou de devoir boire du lait qui vient d'être tiré à la place du lait pasteurisé auquel il est habitué et on verra comment il sera reçu…

    En refermant ce livre une seule question m’est venue à l’esprit : pourquoi ? Qu’est ce qu’il se passe dans la vie de se type qui justifie un bouquin de 600 pages sur 6 ans de son enfance ? La réponse : rien…
    Il parle pour rien dire, se contentant de se considérer comme une éternelle victime.

    Si toute son œuvre est ainsi une ode à sa personne et aux misères que « les méchants » lui font sans cesse, je ne risque pas de lire les autres « tomes ».

    Un extrait : - Et pourquoi ce serait à moi d'arrêter, et pas à Geir Hakon ? - Parce que Geir Hakon a raison, c’était pas un camion Mercedes. Et il est pas le seul à avoir des skis de slalom. Moi aussi j’en ai. - Ton père est mort. C’est pour ça que ta mère t’achète un tas de choses. - C'est pas pour ça. C'est parce qu’elle veut que je les aie. Et parce qu'on a les moyens. - Mais ta mère travaille dans un magasin et c'est pas vraiment là qu'on gagne beaucoup d'argent. - Et alors, tu crois que c'est mieux d'être prof ? intervint Leif Tore qui voulait évidemment s’en mêler. Et le mur chez vous, tu crois qu'on a pas vu qu'il est tout fissuré et sur le point de s'écrouler parce que ton père sait même pas qu'il faut du béton armé. Il a mis que du ciment ! C'est pas croyable d’être bête à ce point. - Et puis il se croit supérieur parce qu'il est au conseil municipal, reprit Kent Arne, il salue d'un seul doigt et tout quand il passe en voiture. Alors tu peux la boucler. - Et pourquoi est-ce que je la bouclerais ? - Non, en fait, c'est pas nécessaire, tu peux continuer à jacasser comme d'habitude. Mais nous, on veut pas jouer avec toi. Et ils partirent en courant.Les désaccords ne duraient jamais longtemps et il arrivait que quelques heures plus tard, je puisse jouer avec eux si l'occasion se présentait. Pourtant quelque chose se passait, je me retrouvais fréquemment acculé et les autres s'esquivaient de plus en plus souvent à mon approche, y compris Geir, et parfois j'avais confiance qu'ils allaient jusqu'à se cacher de moi.
    Dans le lotissement, quand quelqu'un disait quelque chose sur quelqu'un, c'était aussitôt répété et bientôt tout le monde le reprenait à son compte. De moi, on disait que je savais toujours mieux que les autres et que je me vantais continuellement. Mais il s'avérait qu'effectivement je savais mieux et beaucoup plus que les autres. Aurais-je dû faire comme s'il en était autrement ? Si je savais quelque chose, c'était parce que c'était comme ça. Quant à la vantardise, tout le monde la pratiquait en permanence. Dag Lothar, par exemple, que tout le monde aimait bien, ne commençait-il pas une phrase sur deux par « c'est pas pour me vanter mais… » pour raconter ensuite ce qu'il avait fait de bien ou ce qu'on lui avait dit de bien ?
    Si, exactement. En réalité, ça n'avait rien à voir avec ce que je faisais mais avec ma personnalité. Sinon pourquoi Rolf aurait-il commencé à m'appeler « le pro » quand on jouait au football dans la rue ? Je n'avais rien fait de particulier. Tu te crois super doué au foot, hein, « le pro » ? disait-il. Alors que j’avais juste dit comment il fallait jouer, n'aurais-je pas dû, moi qui allais à l'entraînement et savais effectivement ? Dire qu'il ne fallait pas courir en meute mais nous éparpiller, se passer la balle ou dribbler, ne pas faire de mêlée comme on en avait l'habitude.
    Mais c'est moi qui eus le dernier mot ce printemps-là aussi. A l'école, lorsque l'emploi du temps fut modifié pour préparer le spectacle de fin d'année, la maîtresse distribua les livrets où se trouvait la pièce de théâtre que nous devions jouer devant tous les parents le dernier jour, le plus important de l'année. Et qui obtient le rôle principal sinon moi ?
    Pas Leif Tore, pas Geir Hakon, pas Trond et pas Geir.
    Mais moi.
    Moi, moi, moi.
    Pas un n’aurait réussi à apprendre autant de répliques par cœur. Parmi les garçons, seuls moi, Eivind et peut-être Sverre en étaient capables mais ce n'était pas par hasard que la maîtresse m’avait choisi, moi.