Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Selene raconte... - Page 175

  • [Film] Clochette et la fée pirate

    Clochette et la fée pirate affiche.jpg

    Titre original : The pirate fairy

     

    Réalisé par : Peggy Holmes

     

    Date de sortie : 2 avril 2014

     

    Genre : Animation

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h18

     

    Casting : Lorie (Clochette), Jean-Christophe Dollé (James Crochet), Victoria Grosbois (Zarina)…

     

    Résumé : Zarina, la fée chargée de veiller à la sécurité de la poussière de fée, décide par lassitude de tout abandonner, d’emmener avec elle un peu du précieux trésor et de se lier avec la bande de pirates qui sillonne les mers environnantes. Pour Clochette et ses amies les fées, c’est le début d’une nouvelle grande aventure où tous leurs pouvoirs vont se retrouver chamboulés sous l’effet d’une certaine poudre bleue. L’absence de maîtrise entraîne les pires catastrophes et la situation s’avère d’autant plus critique que les pirates cherchent désormais à gagner la Vallée des Fées…

     

    Mon avis : Dans ce film, le personnage principal n’est pas Clochette, bien qu’elle et ses amis aient un rôle important, mais Zarina, une fée gardienne de poussière de fée qui dérange ses congénères que ce soit par ses questionnements continuels ou par son désir de faire des expériences avec la poussière de fée afin d’en appréhender toutes les possibilités et capacités.

    Clochette et la fée pirate zarina début.jpg

    Un peu comme Clochette elle cherche à bouleverser l’ordre établi, mais contrairement à Clochette, elle n’a pas le soutien s’amies comme Vidia, Iridessa, Rosélia, Noa ou Ondine.

    Clochette et la fée pirate clochette et copines.jpeg

    Zarina se sens rejetée non seulement pour ses idées mais aussi pour sa nature elle-même et elle décide de quitter la vallée des fées avec un pot de poussière de fée et un grain de poudre bleue qui semble décupler les pouvoirs de la poussière.
    Un an plus tard, au cours d’un festival, Zarina fait son retour mais la fée espiègle et bienveillante a fait place à une fée amère et sans scrupule.

    Clochette et la fée pirate zarina pirate.jpg

    Clochette et ses amies se lancent à sa poursuite pour comprendre de quoi il retourne exactement et découvrent que Zarina est devenue capitaine d’une bande de pirate.
    Petit clin d’œil à Peter pan avec Croc, bébé crocodile qui avalera un réveil en défendant ses amies les fées (ça ne vous rappelle personne ?).

    Clochette et la fée pirate croc.jpg

    Les jeux de lumières et la texture de l’eau, qui est un élément central de cet opus, sont quasiment parfaits, on s’y croirait vraiment.
    La musique est présente sans pour autant faire du dessin animé une comédie musicale ce qui est parfois le défaut de Disney.
    Il est vrai que le scénario est simple et qu’on voit venir certaines choses à des kilomètres, mais la question à se poser réellement est : est ce qu’une fillette âgée de 3 à 7 ans (public cible) verra venir ces choses là ? C’est peu probable. La surprise sera sûrement totale pour elle. Et comme c’est tout ce qui compte vraiment, on va gentiment demander à nos cerveaux d’adultes de cesser d’analyser ce dessin animé comme s’il nous était destiné…parce que ce n’est pas le cas !


     

  • Le tiercé du samedi #38

    podium.jpg

     

    Rappel du principe: Chaque semaine, le samedi comme son nom l’indique, il conviendra de choisir les trois livres, le trio gagnant, correspondant au thème proposé.

    A la fin de chacun de ces Rendez-vous, j’indiquerai le thème de la semaine suivante.

    Ce Rendez-Vous Livresque a été inspiré de « The Saturday Awards Book » créé par l’Echos de mots, et qui n'existe plus aujourd'hui.

    Comme annoncé la semaine dernière, le thème d'aujourd'hui est:

    Les trois livres dont vous avez eu le malheur de voir le film en premier et maintenant vous avez peur de les lire et de ne plus jamais supporter de voir le film

     

    En général, le problème se pose dans l'autre sens: j'ai adoré un livre et j'hésite à voir l'adaptation ciné parce que j'ai peur de ce que ces sagouin d'Hollywood ont bien pu faire de mon livre chéri. Je n'ai d'ailleurs toujours pas vu Shutter Island , Elle s'appelait Sarah ou La voleuse de livres. Mais parfois c'est l'inverse, on aime bien un film, on apprend qu'il est adapté d'un roman et là on hésite: lire le roman, au risque de trouver ensuite le film nul? Ou s'abstenir?
    Alors pour ma part, le trio gagnant est:

     

     coupe de bronze.jpg

    La planète des singes

     

     

     

    la planete des singes.jpg

    J'ai beaucoup aimé les adaptations, que ce soit celle avec Charlton Heston de 1968 ou la plus récente de Tim Burton. Du coup j'hésite à découvrir le roman!

     

     

     coupe d'argent.jpg

     Le silence des agneaux

     

     

     

    le silence des agneaux.jpg

    J'ai beaucoup aimé le film et oui, du coup, j'ai du mal à me lancer dans les livres!

     

     

     coupe d'or.jpg

    La firme

     

     

     

    La firme.jpg

    Dans ma période Tom Cruise, c'est à dire avant qu'il ne délire un peu trop avec la scientologie et ne se conduise comme un gros con, je regardais tous ses films juste parce qu'il jouait dedans. Mais la firme a vraiment été un gros coup de cœur. Alors prendre le risque de réaliser que le film n'est qu'une mauvaise adaptation... j'hésite encore!



    Pour la semaine prochaine, le thème sera: Les trois livres qui vous ont fait découvrir un auteur que vous adorez aujourd’hui

      

    Et n'hésitez pas à laissez en commentaire le lien vers votre propre tiercé du samedi!

     

  • [Livre] La potion magique de Georges Bouillon

    la potion magique de Georges Bouillon.jpg

    Résumé : Décidément, Georges déteste sa grand-mère ! Elle ressemble trop à une sorcière. Il est encore plus sûr que c'est une vieille chipie. Il s'enferme dans la cuisine et décide de lui préparer une redoutable potion magique.

     

    Auteur : Roald Dahl

     

    Edition : Folio junior

     

    Genre : enfant

     

    Date de parution : 1981

     

    Prix moyen : 7€

     

    Mon avis : Déjà que le pauvre Georges s’ennuie dans la ferme isolée de tout de son père, il faut avouer que sa grand-mère est vraiment très méchante. Une vraie sorcière comme les aime Roald Dahl.
    D’ailleurs, persuadé qu’il a affaire à une vraie sorcière, comme dans les contes, Georges cherche comment il pourrait se débarrasser de la mégère.
    Quand on voit tout ce que Georges met dans sa potion, on se dit qu’il va tuer la mémé. C’est vraiment immonde, mieux vaut ne pas avoir trop mangé avant de le lire…
    Et les effets de la potion sont tels que le père de Georges, attiré par l’appât du gain, décide d’en refaire immédiatement. Sauf que son fils n’a pas noté les ingrédients qu’il a utilisé et que les nouvelles potions vont se révéler…intéressantes.
    C’est un livre amusant, un peu plus délirant que Mathilda ou même que Charlie et la chocolaterie. Il m’a moins plu que ce dernier, d’ailleurs, mais pour un 7 – 10 ans, cela peut donner le goût de la lecture grâce aux situations absurdes qu’il met en scène.

     

    Un extrait : Georges s’ennuyait à mourir. Il n’avait ni frère ni soeur. Son père était fermier et, comme la ferme était loin de tout, Georges n’avait pas d’amis avec qui jouer. Il en avait assez de contempler les cochons, les poules, les vaches et les moutons. Et surtout, il en avait par-dessus la tête de vivre dans la même maison que cette vieille ourse mal léchée de Grandma. Passer son samedi matin à s’occuper d’elle ne le réjouissait guère.

    — Prépare-moi une petite tasse de thé, dit Grandma à Georges. Ça t’empêchera de faire des bêtises pendant un moment.

    — Oui, Grandma, répondit Georges.

    Georges n’y pouvait rien, il détestait Grandma. C’était une vieille femme grincheuse et égoïste qui avait des dents jaunâtres et une petite bouche toute ridée comme le derrière d’un chien.

    — Combien de cuillerées de sucre dans ton thé, aujourd’hui, Grandma ? demanda Georges.

    — Une, répondit-elle sèchement. Et n’ajoute pas de lait.

    La plupart des grand-mères sont d’adorables vieilles dames, gentilles et serviables, mais pas celle-la. Elle passait sa journée, toutes ses journées, assise dans son fauteuil, près de la fenêtre et elle était tout le temps en train de se plaindre, de bougonner, de ronchonner, de râler et de pester sur tout et sur rien. Jamais, même dans ses bons jours, elle n’avait souri à Georges, jamais elle ne lui avait dit : « Bonjour, Georges, comment ça va ? » ni : « Et si on jouait au jeu de l’oie ? » ni : « Comment ça s’est passé à l’école aujourd’hui ? » Elle ne s’intéressait qu’à elle. C’était une affreuse vieille mégère.

     

  • [Film] Le monde de Narnia, chapitre 3 : L’odyssée du passeur d’aurore

    Le monde de Narnia, chapitre 3 L’odyssée du passeur d’aurore affiche.jpg

    Titre original : The chronicles of Narnia : the voyage of the dawn treader

    Réalisé par : Michael Apted

    Date de sortie : 8 décembre 2010

    Genre : Aventure

    Pays d’origine : USA

    Durée : 1h55

    Casting : Georgie Henley, Skandar Keynes, Ben Barnes, Will Poulter…

    Résumé : Happés à l’intérieur d’un intriguant tableau, Edmund et Lucy Pevensie, ainsi que leur détestable cousin Eustache, se retrouvent subitement projetés dans le royaume de Narnia, à bord d’un navire majestueux : le Passeur d’Aurore.
    Rejoignant Caspian, devenu roi, et l’intrépide souris guerrière Ripitchip, ils embarquent pour une périlleuse mission dont dépend le sort même de Narnia. A la recherche de sept seigneurs disparus, nos voyageurs entament un envoûtant périple vers les îles mystérieuses de l’Est, où ils ne manqueront pas de rencontrer tant de créatures magiques que de merveilles inimaginables. Mais ils devront surtout vaincre leurs peurs les plus profondes en affrontant de sinistres ennemis, tout en résistant à de terribles tentations auxquelles ils seront confrontés. 
    Il est temps pour eux de faire preuve d’un courage légendaire au cours d’une odyssée qui les transformera à jamais et les emportera au bout du monde, où le grand Lion Aslan les attend.

    Mon avis : Alors que Susan et Peter ont rejoint leurs parents en Amérique, Edmund et Lucy ont été confiée à leur oncle. La traversée de l’Atlantique ayant été rendu impossible par les allemands, les deux plus jeunes Pevensie doivent rester en Angleterre.
    Le cousin Eustache est un vrai petit abruti, sûr de son bon droit (et quand on voit que l’oncle ne prend même pas la peine de répondre à Lucy qui lui demande si elle doit commencer à préparer le repas, on se doute d’où il tire ses mauvaises manières).

    Le monde de Narnia, chapitre 3 L’odyssée du passeur d’aurore eustache.jpg

    Lorsque Lucy et Edmund sont entrainés à Narnia, Eustache qui était venu les tourmenter dans la chambre de Lucy est happé avec eux. Et le moins qu’on puisse dire c’est que le choc est grand ! D’abord il n’a jamais cru à Narnia et ensuite, alors qu’il s’est toujours conduit en tyran avec ses cousins, ici ce sont des souverains et tout le monde le regarde de travers (Ca ne peut pas lui faire de mal !!!).

    Le monde de Narnia, chapitre 3 L’odyssée du passeur d’aurore lucy et edmund.jpg

    En fait Eustache me fait penser à Edmund dans le premier film (en pire). Espérons que comme Edmund, son séjour à Narnia le fera grandir, mûrir et évoluer. Il va en tout cas subir certaines transformations…Maris est ce que ce sera pour le mieux ?
    Le film est plus sombre que le premier opus mais tout de même moins que le deuxième.
    J’ai un peu de mal avec les repères temporels : dans le premier chapitre, les quatre Pevensie règnent de longues années, mais dans le monde réel, il ne s’est écoulé que peu de temps puisque leur absence n’a pas été remarquée. Dans le second chapitre, il s’est écoulé 1 an à Londres et 1300 ans à Narnia. Dans ce film, Caspian dit qu’il s’est écoulé 3 ans.

    Le monde de Narnia, chapitre 3 L’odyssée du passeur d’aurore caspian.jpg

    Il s’est passé plusieurs mois à Londres depuis le second opus, puisque Eustache se plaint que ses cousins sont chez lui depuis 2 mois. Comme ils n’ont sûrement pas débarqué de Narnia et emménagé chez lui immédiatement, le temps humain écoulé doit être au moins de 3 mois. Au vu des repères temporels déjà donnés, il devrait s’être écoulé dans les 325 ans… et non seulement trois ans. C’est perturbant cette histoire ! (Il faudra que je lise les livres pour voir si c’est plus clair…)
    Pendant tout le film, je ne sais pas pourquoi, mais je me suis méfiée du capitaine. Peut être trop sur de lui, trop indépendant. Est-ce que la suite du film confirmera ou infirmera mes doutes ? D’un coté, je me disais qu’il y avait sûrement un traitre dans l’histoire, d’un autre qu’ils avaient suffisamment d’emmerdes comme ça…
    Ripitchip est toujours aussi infernal : il parle tout le temps, mais il est toujours aussi attachant.

    Le monde de Narnia, chapitre 3 L’odyssée du passeur d’aurore Ripitchip.jpg

    Aslan, encore plus que dans le deuxième film, n’a qu’un rôle secondaire. Sans doute parce que les enfants Pevensie sont de plus en plus capables de se passer de lui.

    Le monde de Narnia, chapitre 3 L’odyssée du passeur d’aurore Aslan.png


     

  • [Livre] Reines, maitresses et favorites – La marquise de Pompadour

    Reines, maitresses et favorites - la marquise de Pompadour.JPG

    Résumé : Jeanne-Antoinette Poisson nait à Paris en 1721. Son père, écuyer du duc d’Orléans, est contraint à l’exil après des malversations et c’est l’un des amants de sa mère qui l’élèvera. A 20 ans, la jeune femme « belle à miracle » épouse l’un des riches neveux de son protecteur. Femme d’esprit d’une grande beauté, elle fréquente tous les salons à la mode et s’y fait remarquer. Mais sa vie change radicalement le jour où elle croise, lors d’une chasse, le roi Louis XV.

    Auteur : Collectif

     

    Edition : Hachette Collection      

     

    Genre : Historique

     

    Date de parution : septembre 2014

     

    Prix moyen : 9€

     

    Mon avis : Cet ouvrage est sur le même format que la reine Margot, à savoir un texte chronologique centré sur la personne présentée, ici Jeanne Poisson, agrémenté d’encarts présentant les divers personnages qui gravitent autour d’elles, de magnifiques illustrations, reproductions pour la plupart d’œuvres de maîtres, et de pages détaillant des points particuliers comme les usages de la cour.
    Le livre est très complet et j’ai appris des choses que je n’avais encore jamais lues, comme le fait que Louis XV ait élevé la marquise au rang de duchesse, bien qu’elle n’en ait pas eu le titre.

    A la fin du livre, on a une frise chronologique qui nous indique sur une double page les moments clefs de la vie de la marquise. Ils sont ainsi visibles du premier coup d’œil.

    Bien sur, en 55 pages, le livre n’aborde que superficiellement la vie de la Marquise mais cette série permet de connaître l’essentiel et peut être très utile pour parfaire un peu sa culture générale (et servira aussi pour les exposés des collégiens/lycéens.)

     

    Un extrait : Après avoir fait ses études au couvent des Ursulines à Poissy de 1726 à 1730, le petite Jeanne-Antoinette, surnommée Reinette, prend des cours de théâtre avec l’auteur dramatique Crébillon. On fait aussi appel aux meilleurs professeurs pour lui enseigner la danse et le dessin. Mais c’est dans le chant, auquel la jeune fille est formée par le célèbre ténor Jélyotte, qu’elle excelle.

    Allié à sa beauté, ce talent la fait vite remarquer dans les meilleurs salons parisiens. Reçue chez Mme D’Angervilliers, elle suscite l’enthousiasme général en interprétant le grand air d’Armide, de Lully. On la retrouve chez Mme de Tencin, où elle fait la connaissance de Montesquieu, de Marivaux, de Fontenelle, de Piron et de Duclos. Ravie de côtoyer des hommes de lettres aussi célèbres, l’adolescente écoute avec fascination leurs conversations brillantes et rit volontiers à leurs bons mots.

     

  • [Film] Le monde de Narnia, chapitre 2 : Le prince Caspian

    Le monde de Narnia, chapitre 2 Le prince Caspian affiche.jpg

    Titre original : The chronicles of Narnia : Prince Caspian

    Réalisé par : Andrew Adamson

    Date de sortie : 25 juin 2008

    Genre : Aventure

    Pays d’origine : USA

    Durée : 2h23

    Casting : Ben Barnes, Georgie Henley, Skandar Keynes…

    Résumé : Un an après les incroyables événements du Monde de Narnia - Chapitre 1, les nouveaux rois et reines de Narnia sont de retour dans ce royaume magique. Mais à Narnia, plus de 1000 années se sont écoulées. L'Age d'Or du royaume est depuis longtemps révolu, et ce n'est plus maintenant qu'une légende. Les animaux parlants et les créatures mythiques ont disparu, ils ne sont plus évoqués que comme les héros d'un folklore que l'on perpétue chez les Telmarins, une race d'humains dirigée par le maléfique roi Miraz, qui règne sans pitié sur Narnia. Même si l'on se souvient encore du nom d'Aslan dans la forêt, le puissant lion n'est pas revenu depuis un millier d'années.
    Les quatre enfants ont été rappelés à Narnia par le Prince Caspian, le jeune héritier du trône des Telmarins. Sa vie est en danger : son oncle Miraz cherche à l'éliminer afin que son propre fils nouveau-né puisse monter sur le trône à sa place. Avec l'aide du gentil Nain rouge, d'une courageuse souris parlante nommée Ripitchip, et du Nain noir aigri et revêche Nikabrik, les Narniens, menés par les puissants rois Peter et Caspian, s'engagent dans une formidable quête à la recherche d'Aslan, afin de sauver Narnia de la tyrannie de Miraz et de rendre sa gloire et sa magie au royaume....

    Les récompenses : Le film a remporté le Teen Choise Award 2008 du meilleur film d’Action/Aventure

    Mon avis : Peter, Susan, Edmund et Lucy sont effarés par les changements advenus à Narnia. Il fallait s’y attendre : déjà après avoir passé de longues années à régner, ils s’étaient rendu compte en rentrant chez eux que leur absence n’avait duré que peu de temps. On pouvait donc se douter qu’en une année dans le monde humain, beaucoup de temps s’était écoulé à Narnia. De plus, leur départ ayant été brutal, Narnia avait été soudainement privé de ses souverains.
    A Narnia, en 1300 ans, le pouvoir a fini par échouer entre les mains d’une famille disons dysfonctionnelle. L’oncle, régent du royaume, veut tuer son neveu pour transmettre le trône à son propre fils.

    Le monde de Narnia, chapitre 2 Le prince Caspian Miraz.JPG

    Le neveu, Caspian, en grave danger, souffle dans une corne, sans savoir ce qu’elle a comme pouvoir.

    Le monde de Narnia, chapitre 2 Le prince Caspian Caspian.jpg

    Et voilà Peter, Susan, Edmund et Lucy de retour à Narnia.

    Le monde de Narnia, chapitre 2 Le prince Caspian pevensie.jpg

    A ceci près que pour les humains et Narniens actuels, ils sont presque un mythe, tout comme Aslan, qui a disparut en même temps qu’eux.
    Le choc est grand pour les 4 anciens souverains : les arbres sont inertes, les animaux sont presque tous redevenus sauvages…
    Les nains Nikabrik et
    Trompillon ont un humour assez noir et décalé.

    Le monde de Narnia, chapitre 2 Le prince Caspian trompillon et nikabrik.jpg

    Si Lucy et Susan sont égales à elles-mêmes, si Edmund semble avoir mûri, Peter, lui, semble avoir prit la grosse tête : Il décide seul comme s’il était le seul souverain de Narnia, n’écoute rien ni personne… avant même d’être revenu à Narnia, il se battait avec quiconque le bousculait, lui, le grand roi Peter…A plusieurs reprises, Susan tente de lui rappeler qu’en Angleterre, il n’est pas roi, il n’est qu’un ado parmi tant d’autres…
    Avec leurs barbichettes et leur accent, les Telmarins ressemblent à s’y méprendre à des espagnols. Les Narniens racontent qu’ils les ont exterminés et que les survivants ont du se terrer dans la forêt. On dirait que la conquête des Amériques par les espagnols a été reconstituée ici (même les armures des soldats ressemblent à celles des conquistadors).

    Le monde de Narnia, chapitre 2 Le prince Caspian telmariens.jpg

    Ce volet est plus sombre que le précédent : les héros sont plus âgés et l’émerveillement de la découverte de Narnia a disparu au profit d’une guerre pour la survie, une guerre bien différente de celle qui avait opposé les Narniens à la reine blanche (qui revient nous faire un coucou dans ce film d’ailleurs, toujours aussi givrée, sans mauvais esprit).
    L’arrogance de Peter va lui jouer des tours, tout comme la soif de vengeance de Caspian (mais lui, on peut le comprendre).


     

  • C'est lundi que lisez vous #39

    c'est lundi que lisez vous.png

    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

    lectures de la semaine passée.jpg

    lieutenant eve dallas, tome 3 au benefice du crime.jpg

    lt eve dallas tome 5 ceremonie du crime.jpg

    loukas ou l'indesire.jpg

    marquise en sabots.jpg

    ma vie de prof.jpg

    lecture en cours.jpg

    charley davidson tome 7 sept tombes et pas de corps.jpg

    mes prochaines lectures.jpg

    buffy contre les vampires tome 45 sept corbeaux.jpg


    Et vous, que lisez vous?

  • [Livre] Jane Eyre

    jane eyre.jpg

     

    Résumé : Orpheline, Jane Eyre est recueilli à contrecœur par une tante qui la traite durement. Placée dans un orphelinat, elle y reste jusqu'à l'âge de dix-huit ans. Elle devient alors institutrice dans une famille et tombe passionnément amoureuse du père de son élève. Un amour partagé, auquel elle résistera d'abord. Mais son sentiment, plus fort que tout, aura raison de ses incertitudes.

     

    Auteur : Charlotte Brontë

     

    Edition : Livre de Poche

     

    Genre : Classique étranger

     

    Date de parution : 16 octobre 1847 (1ère publication)

     

    Prix moyen : 4€

     

    Mon avis : Il y a quelques années, j’ai vu l’adaptation cinéma de ce livre et j’avais beaucoup aimé. Comme je me doutais que le livre était plus riche que le film, j’ai décidé de le lire.
    J’ai laissé passer suffisamment de temps entre le visionnage du film et ma lecture, pour ne pas être tentée de faire de multiples comparaisons entre les deux.
    J’aime beaucoup le style d’écriture, qui est simple sans envolées lyriques.

    Pour décrire Lowood, l’école de charité où est envoyé Jane, Charlotte Brontë s’est inspirée de l’école de Cowan Bridge où elle fut envoyée avec ses sœurs. Cette école, malgré son excellente réputation, n’était pas chauffée, la nourriture était insuffisante et préparée sans hygiène, le directeur, un pasteur tyrannique et une des institutrices, Miss Andrews faisait preuve d’une grande cruauté. Ces personnes vont trouver leur pendant dans Jane Eyre sous les traits de M. Brocklehurst et de Miss Scatcherd. C’est lors de leur séjour dans cette école que les sœurs aînées de Charlotte contractent la tuberculose et décèdent à peine retirées de l’établissement. Cet évènement, qui a énormément marqué Charlotte (d’autant que la tuberculose va emporter presque tous les membres de la famille), est reporté dans Jane Eyre à travers l’histoire d’Helen Burns, l’amie de la jeune orpheline.
    Tout comme sa sœur Anne, Charlotte s’est grandement inspirée de sa propre vie pour créer Jane, son personnage principal. Comme Jane, Charlotte a été enseignante dans son ancienne école, puis institutrice dans une famille. Son physique lui-même semble correspondre à la description qui est faite de Jane.
    Au niveau des personnages, j’aime beaucoup Jane, qui est très lucide sur ses défauts même si elle se montre parfois sévère envers elle-même.
    Rochester est plus dur à cerner, mais plus on avance dans le livre, plus on comprend son attitude.
    En revanche, Saint-John m’a énervée. En tant que pasteur, je trouve qu’il méprise trop les tâches humbles : il rêve de grandes actions et de gloire, ce qui, à mon sens, en fait un mauvais ministre. Son attitude vis-à-vis de Jane est pénible : il agit comme si elle devait lui obéir en tout alors que c’est lui qui lui est redevable, ce qu’il semble facilement oublier. J’aurais aimé que Jane soit moins réservée et lui dise ses quatre vérités, mais ce n’était pas vraiment les manières de l’époque.
    Je ne me rappelle pas qu’il ait été si insupportable dans le film !
    Je me souvenais de la fin, mais elle est bien plus développée dans le livre et donne bien plus de détails. J’ai beaucoup apprécié que Jane, à la fin du roman, nous donne des nouvelles de ce que sont devenus les personnages dont elle était le plus proche.
    Il me restera à lire les hauts de Hurlevent et j’aurais ainsi lu les œuvres principales de toutes les sœurs Brontë !

    Un extrait : Depuis ma conversation avec M. Loyd et la conférence que je viens de rapporter entre Bessie et Mlle Abbot, j'espérais un prochain changement dans ma position ; aussi combien étais-je impatiente d'une prompte guérison ! Je désirais et j'attendais en silence ; mais tout demeurait dans le même état. Les jours et les semaines s'écoulaient ; j'avais recouvré ma santé habituelle ; cependant, il n'était plus question du sujet qui m'intéressait tant. Mme Reed arrêtait quelquefois sur moi son regard sévère ; mais elle m'adressait rarement la parole.

    Depuis ma maladie, la ligne de séparation qui s'était faite entre ses enfants et moi devenait encore plus profonde. Je dormais à part dans un petit cabinet ; je prenais mes repas seule ; je passais tout mon temps dans la chambre des enfants, tandis que mes cousins se tenaient constamment dans le salon. Ma tante ne parlait jamais de m'envoyer en pension, et pourtant je sentais instinctivement qu'elle ne me souffrirait plus longtemps sous le même toit qu'elle ; car alors, plus que jamais, chaque fois que son regard tombait sur moi, il exprimait une aversion profondément enracinée.

    Éliza et Georgiana, obéissant évidemment aux ordres qui leur avaient été donnés, me parlaient aussi peu que possible. John me faisait des grimaces toutes les fois qu'il me rencontrait. Un jour, il essaya de me battre ; mais je me retournai contre lui, poussée par ce même sentiment de colère profonde et de révolte désespérée qui une fois déjà s'était emparé de moi. Il crut prudent de renoncer à ses projets. Il s'éloigna de moi en me menaçant, et en criant que je lui avais cassé le nez. J'avais en effet frappé cette partie proéminente de son visage, avec toute la force de mon poing ; quand je le vis dompté, soit par le coup, soit par mon regard, je me sentis toute disposée à profiter de mes avantages ; mais il avait déjà rejoint sa mère, et je l'entendis raconter, d'un ton pleureur, que cette méchante Jane s'était précipitée sur lui comme une chatte furieuse.

    Sa mère l'interrompit brusquement.

    «Ne me parlez plus de cette enfant, John, lui dit-elle ; je vous ai défendu de l'approcher ; elle ne mérite pas qu'on prenne garde à ses actes ; je ne désire voir ni vous ni vos sœurs jouer avec elle.»

    J'étais appuyée sur la rampe de l'escalier, tout près de là. Je m'écriai subitement et sans penser à ce que je disais :

    «C'est-à-dire qu'ils ne sont pas dignes de jouer avec moi.»

    Mme Reed était une vigoureuse femme. En entendant cette étrange et audacieuse déclaration, elle monta rapidement l'escalier ; plus prompte qu'un vent impétueux, elle m'entraîna dans la chambre des enfants et me poussa près de mon lit, en me défendant de quitter cette place et de prononcer une seule parole pendant le reste du jour.

    «Que dirait mon oncle Reed, s'il était là ?» demandai-je presque involontairement.

    Je dis presque involontairement ; car ces paroles, ma langue les prononçait sans que pour ainsi dire mon esprit y eût consenti. Il y avait en moi une puissance qui parlait avant que je pusse m'y opposer.

    «Comment ! s'écria Mme Reed, respirant à peine. Ses yeux gris, ordinairement froids et immobiles, se troublèrent et prirent une expression de terreur ; elle lâcha mon bras, semblant douter si j'étais une enfant ou un esprit.

    J'avais commencé, je ne pouvais plus m'arrêter.

    «Mon onde Reed est dans le ciel, continuai-je ; il voit ce que vous faites et ce que vous pensez, et mon père et ma mère aussi ; ils savent que vous m'enfermez tout le jour, et que vous souhaitez ma mort.»

    Mme Reed se fut bientôt remise ; elle me secoua violemment, et, après m'avoir donné un soufflet, elle partit sans ajouter un seul mot.

    Bessie y suppléa par un sermon d'une heure ; elle me prouva clairement que j'étais l'enfant la plus méchante et la plus abandonnée qui eût habité sous un toit. J'étais tentée de le croire, car je ne sentais que de mauvaises inspirations s'élever dans mon cœur.

     

  • Le tiercé du samedi #37

    podium.jpg

     

    Rappel du principe: Chaque semaine, le samedi comme son nom l’indique, il conviendra de choisir les trois livres, le trio gagnant, correspondant au thème proposé.

    A la fin de chacun de ces Rendez-vous, j’indiquerai le thème de la semaine suivante.

    Ce Rendez-Vous Livresque a été inspiré de « The Saturday Awards Book » créé par l’Echos de mots, et qui n'existe plus aujourd'hui.

    Comme annoncé la semaine dernière, le thème d'aujourd'hui est:

    Les trois livres qui sont sur la liste virtuelle de souhait pour votre prochain anniversaire, ce que personne ne peut ignorer car vous y faite allusion sans arrêt

     

    Alors pour ma part, le trio gagnant est:

     

    coupe de bronze.jpg 

    Les Femmes au Quotidien de 1750 a Nos Jours

     

     

    51H5B9FpSDL._SX345_BO1,204,203,200_.jpg

    J'ai toujours préféré les autres époques à la notre. Ce livre, qui montre l'évolution des femmes, et pas seulement des privilégiées, est donc fait pour moi!!!!

     

     

     coupe d'argent.jpg

    Mesdames de France

     

     

    81f0JMIqAPL.jpg

    En France, c'est la période comprise du règne de Louis XIV à celui de Louis XVI que je préfère (jusque avant la Révolution). Ma préférence va à la période du règne de Louis XV. Et comme dans les livres d'histoire, on se penche plus sur ses maîtresses que sur ses filles, j'ai très envie de découvrir ce livre sur Mesdames de France.

     

     

     coupe d'or.jpg

    Le sacrifice du soir : Vie et mort de Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI

     

     

    51Pp09JBLLL.jpg

    Je n'aime pas la Révolution elle-même mais je suis toujours très curieuse de ce qu'ont du subir les victimes de la Révolution (et non, je ne pense pas que Robespierre, Danton ou Marat soient des victimes). Quand on parle de cette période, on parle beaucoup du roi et de la reine, mais très peu de Madame Elisabeth. Et pourtant, la dernière lettre de la reine, qui ne lui est probablement jamais parvenue, lui était destinée.



    Pour la semaine prochaine, le thème sera: Les trois livres dont vous avez eu le malheur de voir le film en premier et maintenant vous avez peur de les lire et de ne plus jamais supporter de voir le film

    Et n'hésitez pas à laissez en commentaire le lien vers votre propre tiercé du samedi!

     

  • [Film] Le juge

    le juge affiche.jpg

     

    Titre original : The judge

     

    Réalisé par : David Dobkin

     

    Date de sortie : 22 octobre 2014

     

    Genre : Drame

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 2h21

     

    Casting : Robert Downey Jr, Robert Duvall, Billy Bob Thornton, Vincent d’Onofrio

     

    Résumé : Fils de magistrat, Hank Palmer, grand avocat, revient dans la petite ville de son enfance, où son père, qu'il n'a pas revu depuis longtemps, est soupçonné de meurtre. Il décide alors de mener l'enquête pour découvrir la vérité et, chemin faisant, renoue avec sa famille avec laquelle il avait pris ses distances …

     

    Mon avis : J’ai choisi ce film d’abord parce qu’il y a Robert Downey Jr et que j’aime beaucoup cet acteur, puis le résumé m’a définitivement convaincue de le voir.
    Hank Palmer est un grand avocat, mais de son propre aveu, il ne défend que des coupables car les innocents n’ont pas les moyens de le payer.

    le juge Hank Palmer.jpg

    Contrairement à ce qu’il essaie de faire croire à ses adversaires, sa vie est loin d’être un conte de fée : oui il a une belle maison, mais son mariage bat sérieusement de l’aile.
    C’est lorsqu’il retourne dans la ville de son enfance, à l’occasion de l’enterrement de sa mère, que l’histoire commence vraiment.
    Un de ses frères semble avoir un retard mental, son père est un juge qui n’apprécie pas trop que son fils défende des coupables, ce qui vous donne une idée de l’harmonie familiale.

    le juge le frère autiste.jpg

    D’ailleurs, malgré le fait qu’il ne soit pas venu depuis des années, il est le seul à être gentil avec son frère handicapé et ce malgré son cynisme, son autre frère et le juge se montrant assez dur avec lui.

    le juge Glenn.jpg

    Quand son père est accusé de meurtre, Hank se bat à la fois contre la partie adverse et contre lui car le juge cache des choses et il est près à être condamné plutôt que de voir ses secrets révélés.

    le juge joseph Palmer.jpg

    Ce procès va faire ressortir toutes les rancœurs qui couvent entre Hank et le juge.
    Bien que le film tourne autour du procès du juge Palmer, le sujet en est plus les interactions familiales que le procès lui-même. Ce dernier n’est que le prétexte pour que Hank reste dans sa ville d’origine et pour que la famille règle quelques comptes.
    L’issue du procès est sans réelle surprise si on l’a suivi. C’est logique. Et je n’ai pas été étonnée de la fin car une partie était logique et l’autre, on pouvait la deviner en observant l’attitude du procureur.

    le juge le procureur.jpg

    C’était un bon film, Robert Duvall est impressionnant, surtout quand on sait qu’il a plus de 80 ans. Et Robert Downey Jr est égal à lui-même.