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Selene raconte... - Page 178

  • [Film] Avengers 2: L'ère d'Ultron

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    Titre original : The Avengers : Age of Ultron

    Réalisé par : Joss Whedon

    Date de sortie : 22 avril 2015

    Genre : Action

    Pays d’origine : USA

    Durée : 2h22

    Casting : Robert Downey Jr, Chris Evans, Mark Ruffalo, Chris Hemsworth, Scarlett Johansson, Jeremy Renner, Aaron Taylor-Johnson…

    Résumé : Alors que Tony Stark tente de relancer un programme de maintien de la paix jusque-là suspendu, les choses tournent mal et les super-héros Iron Man, Captain America, Thor, Hulk, Black Widow et Hawkeye vont devoir à nouveau unir leurs forces pour combattre le plus puissant de leurs adversaires : le terrible Ultron, un être technologique terrifiant qui s’est juré d’éradiquer l’espèce humaine.
    Afin d’empêcher celui-ci d’accomplir ses sombres desseins, des alliances inattendues se scellent, les entraînant dans une incroyable aventure et une haletante course contre le temps…

    Mon avis : L’équipe des Avengers semblent fonctionner à merveille. Même Banner semble contrôler Hulk et ne plus perdre totalement son humanité lorsqu’il se transforme.

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    Alors bien sûr, les choses ne peuvent pas rester aussi bien, aussi faciles…
    Déjà les Avengers ont quitté le S.H.I.E.L.D et sont plus ou moins sous les ordres de Captain America, ce qui ne semble pas plaire plus que ça à Stark qui signale à la même occasion que c’est Captain America le boss et que lui se contente de « tout payer, tout concevoir et tout rendre plus cool ».

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    Et d’ailleurs en parlant de concevoir, il va reprendre la conception d’un programme pour la paix : Ultron.

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    Mais Ultron se dote d’un corps de métal et veut appliquer son programme à la lettre. Le hic c’est qu’il considère que rien ne menace plus la paix que les Avengers. Et des Avengers, il en vient très vite à penser que l’espèce humaine doit évoluer pour que la paix puisse s’installer, et sa conception de l’évolution est un peu « faire table rase pour reconstruire ». Un peu radical, hein ?
    Et le plus gros problème est qu’il bosse avec deux adolescents, frère et sœur aux pouvoirs exceptionnels. Si le garçon a déjà une vitesse phénoménale, sa sœur est autrement plus dangereuse car elle peut plonger chaque personne dans son pire cauchemar.

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    Ainsi nous allons voir les visions que chaque Avenger va avoir au contact de cette adolescente. Des visions qui les déstabilise et fragilise leur entente.

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    Je trouve que la tension entre Captain America, qui est toujours sur une idée de l’honneur avant tout, et Stark, pour qui la fin justifie souvent les moyens, monte de plus en plus.

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    En fait, on peut dire que Ultron est une version de Stark plus extrême, pour lui aussi la fin justifie les moyens, sauf qu’il va bien plus loin que Stark, sûrement parce que contrairement à son créateur, il n’est pas bridé par son humanité. D’ailleurs, à plusieurs reprises, Ultron montre le même humour cynique que Stark.
    Avant d’affronter Ultron, avec l’équipe et les deux adolescents qui n’apprécient guère l’idée d’Ultron d’éradiquer l’humanité, Stark prédit qu’ils ne s’en sortiront pas tous.
    Sa prédiction va se réaliser, mais pas forcément comme il l’avait supposé.
    Coté technique, comme souvent dans les films d’action, il y a une trop grande différence de volume entre les scènes rythmées par la musique et celles où il y a des dialogues. Du coup on est sans cesse en train de jouer avec la télécommande. C’est un peu pénible, mais avec ce genre de film on a l’habitude.

     

  • [Livre] Une semaine légèrement agitée

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    Résumé : Va-t-elle survivre à une (longue, très longue) semaine de vacances avec (toute) sa famille?
    C’est le casse-tête obsédant de Chelsea Benton depuis que sa mère a lancé sa bombe : les réunir tous en hôtel-club à Lanzarote pour fêter ses 60 ans. Bien sûr, Chelsea les aime ! Mais… il y aura son petit neveu aux doigts poisseux (très mauvais pour les fringues de marque), sa nièce ado que tout « saoule », son grand-père adorable mais pas du genre à passer inaperçu, son beau-frère… Aucune chance de mettre à profit ces vacances forcées pour approfondir les relations avec le beau mec de l’avion (oui, celui qui est accompagnée de la petite peste de 6 ans).
    Mais la goutte d’eau qui fait déborder la piscine, c’est que la sœur de Chelsea est de la partie. La fille parfaite, mariée, femme au foyer exemplaire dont Chelsea se demande si elle doit l’envier (elle, elle vient encore de se faire larguer) ou la plaindre (franchement, lâcherait-elle son job d’esclave dans un magazine glamour à Londres pour devenir épouse et maman? Elle se tâte…).
    Bref des vacances (horribles) sans surprise ? Pas sûr. Des surprises, il va y en avoir au contraire. Et même, de vraies.

     

    Auteur : Chrissie Manby

     

    Edition : Mosaic

     

    Genre : Chick Lit

     

    Date de parution : 01 janvier 2015

     

    Prix moyen : 17€

     

    Mon avis : Une famille bas de gamme. C’est un peu le sentiment qu’a Chelsea au sujet de sa famille même si elle les aime beaucoup. Il faut dire que si elle emprunte des vêtements à son magazine pour faire croire au sien que sa vie à Londres est bien plus glamour que ce qu’elle est en réalité, l’attitude de la famille, elle, est difficilement excusable.
    Autant le grand père, qui hurle des insanités à tout bout de champ, est excusable de part sa démence sénile, autant on peut comprendre que Jack, le petit bout de 6 ans pose parfois des questions indiscrètes, autant la crise d’adolescence peut expliquer la mauvaise humeur de Sophie, autant, en revanche, le reste de la famille est franchement pénible.
    Les parents de Ronnie et Chelsea n’en ont que pour leur fille ainée, celle qui est mère au foyer, qui n’a pas beaucoup d’argent et qu’il faut soutenir. Chelsea, on la moque parce qu’elle a perdu l’accent du bled où elle est née après ses études et son travail à Londres, on lui lance des piques permanentes sur les différences entre leur vie simple et la vie qu’elle est supposée mener à Londres. Le genre d’«humour » bien lourd, qui ne fait en général rire que les beaufs.
    Chelsea qui se bat pour avoir le meilleur, n’est pas particulièrement enchantée de passer une semaine de vacances dans un hôtel bas de gamme, où le même buffet est réchauffé chaque jour, provoquant maux de ventre ou pire et affublés de chambres minables. Mais elle essaie de faire contre mauvaise fortune bon cœur, même si sa patronne continue à lui envoyer mai sur mail, comme si elle n’était pas en vacances.
    Ronnie est débordante de haine envers sa sœur, sans pour autant avoir de raison légitime. Elle lui reproche sa vie à Londres, elle lui reproche d’avoir un travail extrêmement prenant, de travailler pour un magazine qu’elle juge frivole. En réalité, elle lui reproche surtout d’être elle-même coincée dans une vie dont elle n’est pas sûre de vouloir encore, d’avoir abandonné ses études parce qu’elle s’est fait mettre enceinte à 17 ans. Elle reproche à Chelsea de ne pas être restée stoïquement à ses cotés, de ne pas avoir mis sa vie de coté pour lui servir de béquille. Mais Chelsea devait-elle payer pour les erreurs de sa sœur ?
    Chacune des deux sœurs pensent que l’autre est la préférée. Ronnie croit que Chelsea l’est parce qu’elle a fait des études, parce qu’elle vit à Londres, parce qu’elle a « réalisé ses rêves ». Elle ne se demande même pas d’ailleurs qu’elle est la vraie existence de sa sœur, ni si elle est heureuse.
    Chelsea garde le souvenir amer d’avoir du dormir deux ans sur le canapé trop court pour elle du salon, d’avoir du s’effacer devant sa sœur et son bébé. Elle a eu le sentiment d’être rejeté de la famille parce que « Chelsea est indépendante ». Elle pense que sa sœur a toujours eu le soutien de sa famille au contraire d’elle.
    L’histoire entre Adam et Chelsea reste en filigrane mais l’histoire principale reste focalisée sur les relations de famille et surtout sur la relation qui se tisse entre Chelsea et son neveu Jack.
    J’ai beaucoup aimé ce livre, même si les membres de la famille de Chelsea m’ont profondément agacée, de même qu’Adam, les trois quart du temps.


    Un extrait : En entendant la nouvelle, Mark s’était inquiété lui aussi ; mais, même s’il avait mollement protesté en disant que comme d’habitude ses beaux-parents étaient trop généreux, il avait l’air ravi, tout comme les enfants. Des vacances gratuites, ça ne se refusait pas, surtout des vacances au soleil, et contrairement à bien des gens Mark appréciait vraiment beaucoup sa belle-famille (qui ne l’était pas officiellement d’ailleurs). Sophie, du haut de ses quinze ans et demi, l’avait joué un peu blasée, évidemment, mais Ronnie savait que sa fille était contente et soulagée de pouvoir annoncer aux copines qu’en fin de compte elle partait en vacances à l’étranger cet été. De son côté, Jack, six ans, était encore à l’âge où rien n’est plus génial que des vacances en famille. Du moment que toute la famille suivait, il aurait été tout aussi excité de passer une semaine dans n’importe quel hôtel à Wolverhampton. Ses grands-parents l’adoraient, mais c’était surtout la perspective de revoir sa tatie Chelsea qui semblait le réjouir le plus.

    — Tatie Chelsea ! Elle vient, c’est vrai ? s’écria-t-il. C’est vrai ? Elle va jouer au cricket avec moi alors ! ajouta-t-il en se rappelant la dernière fois où il avait vu sa tante, deux ans plus tôt, à un barbecue familial.

    Cet après-midi-là, entre deux grimaces devant les hamburgers de Mark et deux jérémiades sur le travail accablant qu’elle avait dans son magazine de snob, Chelsea avait lancé deux ou trois balles à Jack. Franchement, elle ne lui avait pas montré beaucoup d’intérêt, mais bizarrement Jack gardait d’elle un souvenir inoubliable.

    — J’ai trop envie de la voir !

    — Oui, enfin, si elle daigne venir, maugréa Ronnie à l’intention de Mark. Ça m’étonnerait que mademoiselle je m’la pète ait envie de passer ses vacances dans un Hôtel-Club aux Canaries. Qu’est-ce qu’elle va dire au bureau ? J’imagine qu’elle peut en tirer un article irrésistible sur sa semaine en immersion dans la classe moyenne !

    Mark ne répondit rien. Sur le sujet des relations entre Ronnie et sa sœur, il préférait s’abstenir.

    Certaines personnes considèrent leurs frères et sœurs comme « leurs meilleurs amis ». Eh bien, ce n’était pas le cas de Ronnie et Chelsea. Elles ne se parlaient plus depuis deux ans.

     

  • C'est lundi que lisez vous? #35

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    Et vous que lisez vous?

     

  • [Film] Dans l'ombre de Mary

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    Titre original : Saving Mr Banks

    Réalisé par : Jon Lee Hancock

    Date de sortie : 5 mars 2014

    Genre : Drame

    Pays d’origine : U.S.A

    Durée : 2h05

    Casting : Tom Hanks, Emma Thompson, Paul Giamatti, Jason Schwartzman...

    Résumé : Lorsque les filles de Walt Disney le supplient d’adapter au cinéma leur livre préféré, “Mary Poppins”, celui-ci leur fait une promesse... qu’il mettra vingt ans à tenir !
    Dans sa quête pour obtenir les droits d’adaptation du roman, Walt Disney va se heurter à l’auteure, Pamela Lyndon Travers, femme têtue et inflexible qui n’a aucunement l’intention de laisser son héroïne bien aimée se faire malmener par la machine hollywoodienne. Mais quand les ventes du livre commencent à se raréfier et que l’argent vient à manquer, elle accepte à contrecoeur de se rendre à Los Angeles pour entendre ce que Disney a imaginé...

    Mon avis : Dès le début du film, on passe sans cesse des années 60, où Walt Disney tente d’obtenir les droits pour adapter Mary Poppins, à l’année 1906, pendant l’enfance de l’auteur et dans laquelle elle a pioché ses personnages (comme Cathy Nounou).
    On voit bien que l’idée même de laisser Walt Disney faire un film de son livre est un vrai déchirement pour Pamela Travers, de son vrai nom Helen Lyndon Goff (On voit que Travers était le prénom de son père). De son coté, Walt Disney fait des concessions qu’il n’a jamais fait auparavant, comme lui accorder un droit de regard sur le scénario et même un droit de refus qui ferait que si, au final, le scénario fini (avec tous les engagements financiers de cela comporte) ne lui convenait pas, Pamela pourrait s’opposer au film.

    La rencontre entre la très stricte, très conventionnelle et très anglaise (d’adoption) Pamela, qui refuse qu’on l’appelle autrement que Mme Travers, et le très décontracté et très américain Walt Disney, qui ne supporte pas qu’on l’appelle Mr Disney et exige qu’on le nomme seulement Walt, est explosive. C’est la rencontre de deux univers totalement différents.
    Dans le film, l’avocat de Pamela lui dit que puisqu’elle refuse d’écrire un autre livre, elle n’a plus d’argent. Cette affirmation est fausse car, lorsqu’elle se rend à Los Angeles pour rencontrer Walt Disney, après plus de 20 ans de refus, elle a déjà écrit plus d’une dizaine de livres, dont 5 tomes des aventures de Mary Poppins.
    Les similitudes entre son roman et son enfance se multiplient : après une apparition éclair de Cathy Nounou, on apprend très vite que Travers Goff, à l’instar de Mr Banks dans le roman, est banquier.

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    J’ai trouvé Tom Hanks très convaincant dans le rôle de Disney, à la fois décontracté et légèrement hyperactif sur les bords.

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    Emma Thompson campa un auteur très sec, à l’aspect très sévère, mais d’une grande fragilité émotionnelle et qui ne peut se défaire de ses souvenirs. L’actrice a d’ailleurs jugé qu’il s’agissait là d’un des rôles les plus complexes qu’elle ait eu à jouer.

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    Quelques petites libertés ont été prises avec la réalité, surtout concernant l’enfance de Pamela Travers. Lorsque les évènements relatés dans ses souvenirs ont eu lieu, elle était plus jeune que ce qu’elle est dans le film et la chronologie d’autres évènements a été inversé.
    Walt Disney a bien failli ne pas voir son rêve d’une adaptation de Mary Poppins sur grand écran, même après que l’auteur eut enfin cédé les droits. En effet, la 1ère de Mary Poppins a eu lieu le 27 août 1964 et Walt s’est éteint d’un cancer des poumons le 15 décembre 1966. Si l’auteur avait tergiversé plus longtemps ou si les équipes des studios Disney n’avaient pas travaillé si vite, il n’aurait pas eu le bonheur d’avoir enfin tenu la promesse faite à ses filles quelques 20 ans plus tôt.



     

  • Le tiercé du samedi #35

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    Rappel du principe: Chaque semaine, le samedi comme son nom l’indique, il conviendra de choisir les trois livres, le trio gagnant, correspondant au thème proposé.

    A la fin de chacun de ces Rendez-vous, j’indiquerai le thème de la semaine suivante.

    Ce Rendez-Vous Livresque a été inspiré de « The Saturday Awards Book » créé par l’Echos de mots, et qui n'existe plus aujourd'hui.

    Comme annoncé la semaine dernière, le thème d'aujourd'hui est:

    Les trois livres qui vous ont tellement marqués qu’il vous a fallut 200 pages pour réaliser que vous les aviez déjà lus

     

     

    Alors pour ma part, le trio gagnant est:

     

      

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    Crime et couches-culottes

     

     

     

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    Kate Klein a tout pour être heureuse : un mari avocat, une petite fille exquise, des jumeaux malicieux et une belle maison dans le Connecticut. Enfin ça c'est pour la forme. En vérité, Kate est mariée à un homme submergé de boulot, passe son temps à courir après ses diables d'enfants et s'ennuie ferme dans cette petite ville bourgeoise, bien-pensante, où il ne se passe jamais rien. Jamais rien ? Quand sa voisine Kitty l'appelle pour lui proposer un déjeuner, Kate ne se doute pas que ce tout petit événement va bouleverser sa vie. Alors qu'elle croit se rendre à un simple déjeuner cordial, elle trouve sa voisine morte, un couteau planté dans le dos. Ni une ni deux, Kate décide de mener l'enquête. Après tout, avant d'être femme au foyer, elle a été journaliste. Pour un tabloïd, certes, mais tout de même ! Plus facile à dire qu'à faire. Car dans la petite ville d'Upchurch, les langues ne se délient pas facilement. Sans compter qu'un vrai détective n'est habituellement pas assujetti aux horaires des crèches, des cours de musique et des sorties au square... Mari jaloux ? Patronne furieuse ? Amant éconduit ? Connaissance du passé ? Entre deux tournées de lessive, Kate est bien décidée à démasquer l'assassin de Kitty...

    J'au du recommencer ce livre deux fois car à chaque fois, il me fallait un bon tiers pour réaliser que je l'avais déjà lu. Heureusement, depuis que je tiens le listing de ce que je lis ce genre de chose m'arrive moins!

     

     

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    La piste du mal

     

     

     

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    Partie en randonnée avec sa fille Bella, Mac Morgan espère oublier dans le calme et la solitude des monts Appalaches son ancien calvaire de femme battue. Grave erreur… Son excursion se transforme en descente en enfer lorsque sa route croise celle d’un dangereux psychopathe, Delano Gregory, qui l’agresse et la laisse pour morte avant de kidnapper Bella. Malgré ses blessures, Mac réussit à prévenir la police et, passant outre l’opposition des enquêteurs, se lance sur la piste du ravisseur. Commence alors une traque sans merci au milieu d’une nature de plus en plus hostile. Une traque que Mac mènera au péril de sa vie, poussée par la terreur de ne jamais revoir sa fille vivante…

    Alors, outre mon listing, ce qui me retient de relire celui-là, c'est que le titre me parle. Mais l'histoire beaucoup moins... juste un vague souvenir...

     

     

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    La brûlure du passé

     

     

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    Depuis la mort de sa femme, Sam Canfield vit replié sur sa souffrance. Et quand il apprend que son père - avec qui il est brouillé depuis quinze ans - compte s'installer dans sa ville, il refuse de lui parler et poursuit sa vie solitaire.
    C'est alors qu'un gigantesque feu de forêt se déclare dans les montagnes environnantes, menaçant la ville et ses habitants. Au coeur de la tourmente, Sam fait la connaissance de Mary MacKinney, une jeune femme sensible et généreuse, dont il admire le courage dans la lutte contre les flammes. En réalité, il le comprend bientôt, Mary n'attend plus rien de la vie... Touché et attiré par ce désarroi si proche du sien, Sam décide qu'il est temps d'apaiser les brûlures du passé...

    Alors là, quand je vois le titre et que je vois: "lu"  dans mon listing, je lui répond: "si tu le dis" (oui je parle à mon listing...et au rocking-chair aussi), parce que non seulement je ne me rappelle ni l'histoire, ni le titre, mais le résumé ne m'évoque absolument rien.



    En raison des fêtes de fin d'année, le prochain tiercé du samedi aura lieu le 9 janvier 2016 et le thème sera: Les trois livres que vous lirez en 2016 quoi qu’il arrive

    Et n'hésitez pas à laissez en commentaire le lien vers votre propre tiercé du samedi!

     

  • [Livre] Le Joyau - T02 - La rose blanche

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    Résumé : LE JOYAU, HAUT LIEU ET CŒUR DE LA CITE SOLITAIRE, représente la vanité, la cruauté, la servitude.
    Après que la Duchesse du Lac l'a surprise avec Ash, le compagnon qu'elle avait loué pour sa nièce, Violet n'a plus le choix : elle doit s'enfuir sous peine d'être exécutée.
    Accompagnée de sa meilleure amie, Raven, et d’Ash Violet laisse donc derrière elle cette vie d'esclave. Mais personne n'a dit que sortir du Joyau serait une partie de plaisir : les régimentaires les traquent sans pitié à travers les anneaux de la Cité solitaire. Violet, pourtant, va découvrir que ses pouvoirs sont bien plus puissants qu'elle ne l'avait imaginé...

     

    Auteur : Amy Ewing

     

    Edition : Robert Laffont

     

    Genre : Young Adult

     

    Date de parution : 15 octobre 2015

     

    Prix moyen : 18€

     

    Mon avis : Le tome 2 du joyau reprend exactement où le 1er s’était arrêté. Violet et Ash viennent d’être arrêtés, la première enfermée dans sa chambre, le second dans les cachots.
    Après la révélation de la fin du tome 1, on ne s’étonne pas que Garnet prenne contact avec Violet et organise sa fuite.
    Après avoir successivement récupéré Ash dans son cachot, et Raven à la morgue, ils se lancent dans une périlleuse fuite pour atteindre la ferme, là où Lucien a dit qu’ils seraient en sécurité.
    Lucien est très secret, il ne dévoile ses cartes à Violet qu’à contrecœur et à plus d’une reprise, on se demande s’il est fiable. On se pose la même question pour Garnet car après tout, pourquoi cet enfant du joyau voudrait-il venir en aide à des mères porteuses ? Mais Raven semble lui faire confiance et sa parole, en terme de confiance, est presque d’or car elle ne se fie pas à son seul instinct. Sans trop en dévoiler, disons que les expériences auxquelles s’est livrée la comtesse de la Pierre sur elle ont laissé des effets secondaires.
    Lucien n’est pas le seul qui me laisse dubitative : Sil, la femme chez qui Violet et ses amis trouvent refuge provoque en moi de nombreuses interrogations. Je ne pense pas qu’elle ne soit pas sincère dans son désir de faire tomber la royauté (encore que ça ne serait pas la première fois que je me trompe), mais ce sont ses motivations qui me laissent perplexes. Je me demande si celles-ci sont aussi altruistes qu’elle le prétend ou si elle ne veut qu’assouvir une vengeance en se servant de Violet comme d’une arme. Mais je suis peut être paranoïaque… La suite (dont aucune date ne semble encore être arrêtée) nous le dira.
    Ici aussi, nous avons une révélation dans les dernières pages, mais contrairement à celle qu’on nous avait assénée à la fin du tome 1, celle-ci ne m’a pas surprise.
    En fait, dès lors que l’on apprend que la duchesse du lac manigance quelque chose, je me suis dit : je me demande si ça ne serait pas ça… et effectivement, j’avais vu juste.
    Mais même si, à mon sens, cette révélation était facile à deviner, il n’en reste pas moins que je suis vraiment très impatiente de lire la suite !
    Et comme je l’ai dit plus haut, aucune date de sortie de la suite n’a été donnée, ce qui n’est pas étonnant puisque le tome 2 n’est sorti qu’en octobre (mais c’est frustrant !!!!)

    Un extrait : L’arcane est muet.

    Je fixe des yeux le petit diapason argenté qui repose parmi les bijoux éparpillés sur ma coiffeuse. Les paroles de Garnet résonnent encore dans mes oreilles.

    Nous allons vous sortir d’ici.

    Je m’efforce de réfléchir, de repousser la terreur qui m’étreint, afin d’assembler les pièces de ce puzzle. Je suis retenue prisonnière dans ma chambre du palais du Lac. Comment se fait-il que Garnet, le propre fils de la duchesse, possède lui aussi un arcane ? Est-il de mèche avec Lucien, qui est non seulement le camériste de l’Électrice, mais aussi mon ami secret et mon sauveur ? Pourquoi Lucien m’aurait-il dissimulé cet élément ?

    Lucien t’a également caché que les mères porteuses meurent des suites de l’accouchement. Il ne te dit que ce qu’il juge nécessaire, rien de plus.

    La panique me saisit : j’imagine Ash en train de se vider de son sang dans le donjon où il est emprisonné. Ash, le compagnon des héritières de la royauté, qui en tombant amoureux de moi a risqué sa vie. Ash, la seule autre personne dans ce palais qui comprenne ce que cela fait d’être traité comme de la simple marchandise.

    Je scrute l’arcane pendant longtemps. Dix minutes, peut-être vingt…

    Il faut agir. Quand la duchesse nous a découverts ensemble dans la chambre d’Ash, il a été battu et jeté au cachot. Personne n’ira lui porter secours. Si Ash reste en prison, il mourra.

    La terreur jaillit en moi et me monte à la gorge comme un jet de bile. Je ferme les paupières et revis la scène. Les régimentaires surgissant dans sa chambre, l’empoignant par le col et le tirant de force de son lit. Son sang qui gicle sur la couverture quand un garde lui assène des coups au visage avec son pistolet. Cela sous le regard cruel de la duchesse.

    Et sous les yeux de Carnelian, la nièce de la duchesse. Une fille perfide. C’est elle qui nous a trahis.

    Un frisson me parcourt le corps. Je contemple mon reflet dans le miroir : mes cheveux sont ébouriffés, mes yeux rouges et bouffis. Ma lèvre est fendue à la commissure et un bleu s’épanouit déjà sur ma pommette. J’effleure ma joue qui porte encore la marque de la gifle de la duchesse.

    Bon sang, tant de rebondissements ont eu lieu depuis la Vente aux Enchères. Intrigues, machinations, complots, assassinats… La duchesse m’a achetée pour que je porte son enfant. Je me rappelle son regard haineux quand elle nous a surpris, Ash et moi, dans la même pièce, dans le même lit. Lorsque le chef des régimentaires a traîné Ash hors de la chambre, elle m’a traitée de « petite traînée ». Ses insultes ne me font ni chaud ni froid. C’est surtout la suite des événements qui m’inquiète.

    Lucien m’a remis un sérum que j’étais censée avaler ce soir. Un remède qui m’aurait donné l’apparence de la mort pendant quelques heures. Ainsi, il aurait pu me faire quitter le Joyau sans éveiller les soupçons, et il m’aurait conduite dans un lieu à l’abri de la royauté. Un endroit où on ne pourrait plus exploiter mon corps. Toutefois, je n’ai pas pris le produit. Non, je l’ai donné. À Raven.

    Quelque part dans l’enceinte du palais de la Pierre, voisin du mien, se trouve ma meilleure amie, Raven. Outre sa fonction de mère porteuse, sa maîtresse l’utilise à des fins beaucoup plus sombres. Non seulement Raven porte l’enfant de la comtesse de la Pierre, mais elle subit des tortures inconcevables. Aujourd’hui, elle n’est plus que l’ombre de la fille que j’ai connue à Southgate.

    Comment aurais-je pu l’abandonner à son sort ? Je n’allais pas la laisser mourir sans rien faire.

    Du coup, je lui ai remis le sérum qui m’était destiné.

    Lucien sera fâché quand il le découvrira, mais je n’avais pas le choix. Il faudra bien qu’il comprenne.

     

  • [Film] Les adieux à la reine

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    Titre original : Les adieux à la reine

    Réalisé par : Benoît Jacquot

    Date de sortie : 21 mars 2012

    Genre : Drame historique

    Pays d’origine : France, Espagne

    Durée : 1h40

    Casting : Léa Seydoux, Diane Kruger, Virginie Ledoyen…

    Résumé : En 1789, à l’aube de la Révolution, Versailles continue de vivre dans l’insouciance et la désinvolture, loin du tumulte qui gronde à Paris. Quand la nouvelle de la prise de la Bastille arrive à la Cour, le château se vide, nobles et serviteurs s’enfuient… Mais Sidonie Laborde, jeune lectrice entièrement dévouée à la Reine, ne veut pas croire les bruits qu’elle entend. Protégée par Marie-Antoinette, rien ne peut lui arriver. Elle ignore que ce sont les trois derniers jours qu’elle vit à ses côtés.

    Les récompenses : Le film a remporté le César de la meilleure photographie, celui des meilleurs costumes et celui des meilleurs décors. Léa Sédoux a obtenu de Swann d’Or de la meilleure actrice pour son rôle de Sidonie Laborde ; et le réalisateur, Benoît Jacquot, a obtenu le prix Louis Delluc.

    Mon avis : Une fois n’est pas coutume, après avoir lu le livre et vu le film, je suis catégorique : j’ai préféré le film. Le livre est trop plein de descriptions à rallonges qui ennuient plus qu’elles n’expliquent.
    Dès le début, La reine se montre très aimable envers Sidonie qui n’est pourtant qu’une sorte de « servante améliorée », bien que son attention ne semble pas pouvoir se fixer très longtemps sur le même sujet.
    Le film débute le 14 juillet 1789 et, tous à la cour, même Sidonie, vivent dans l’ignorance la plus totale de ce qui se passe dans Paris. Quand la très âgée suivante de Gabrielle de Polignac parle du fait que Paris manque de plus en plus de pain, elle est accusée de colporter de fausses rumeurs. Sa réponse (Je suis trop âgée pour refuser de voir la vérité en face) n’ébranle les certitudes de personne.
    Ce n’est que le lendemain, quand l’annonce de la prise de la Bastille par le peuple tombe, que l’affolement commence à monter.
    La réception à Versailles du pamphlet intitulé « les  286 têtes qu’il faut couper pour opérer les grandes réformes nécessaires » crée la panique.
    Et avec la panique, les réactions à Versailles s’enchaînent : des nobles fuient, d’autres se suicident, la reine veut partir à Metz pour lever une armée, le roi espère encore une résolution pacifique du conflit…
    Sidonie a une loyauté indéfectible envers la Reine et lui pardonne tous ses caprices, toutes ses sautes d’humeurs. Elle aime tellement sa souveraine qu’elle est prête à tout pour lui plaire.
    J’ai beaucoup aimé Léa Seydoux dans le rôle de Sidonie, avec son petit coté hautain qui dit, je ne suis qu’une servante, mais je côtoie la reine, moi !

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    Diane Kruger est très convaincante dans le rôle de la reine Marie-Antoinette, d’autant plus que l’actrice, d’origine germanique, s’exprime avec un petit accent allemand qui donne plus de corps au personnage même si on ne sait pas si Marie-Antoinette avait perdu son accent au fil des années. Tout au plus savons nous par la correspondance de sa mère qu’elle a eu grand mal à apprendre le français.

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    Le film dépeint aussi un Versailles plus proche de la réalité historique, un Versailles sale, infesté de vermines, où ceux qui n’ont pas d’appartement attitré se ruent dans les pièces vides et salons pour dormir quelques heures, dans des conditions déplorables, loin de leurs magnifiques demeures dans le seul espoir, souvent vain, d’apercevoir le roi. On voit même des personnes dormir à même le sol dans les couloirs. Sorti des appartements fastueux de la reine (on ne voit pas ceux du roi), les couloirs sont petits, sombres, repoussant de saleté et d’humidité. L’eau pour la toilette est puisée dans l’eau croupie d’un petit étang et les odeurs des égouts de Paris parviennent jusqu’à la cour, malgré son éloignement.
    L’histoire se déroule sur 4 jours et le film ne dure qu’environ 1h40, on ressent donc bien la panique et l’urgence qu’on ressenti les habitants de Versailles, tous rangs confondus, pendant cette courte période.


     

  • [Livre] Mais t’as tout pour être heureuse !

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    Résumé : Assaillie plus que de coutume par ses compagnes des mauvais jours, «soeur angoisse» et «pieuvre géante», Madame réalise qu'il est grand temps de consulter. Que faire de sa vie lorsque ses enfants sont grands et que son mari est parti planter des pommiers ? La dépression est un mal bourgeois, peut-être ?

     

    Auteur : Nicole de Buron

     

    Edition : J’ai lu

     

    Genre : humour

     

    Date de parution :

     

    Prix moyen : 7€

     

    Mon avis : J’ai toujours bien aimé la plume de Nicole de Buron, sa façon particulière d’écrire à la seconde personne du pluriel, ce « vous » qui donne l’impression au lecteur qu’il fait lui-même l’action ou du moins qu’il pourrait la faire.
    Dans ce roman, l’auteur s’attaque à un mal qui peut frapper n’importe qui, n’importe quand : la dépression.
    Et avec la dépression, bien sûr, vient immanquablement les avis, plus ou moins désirés, de l’entourage.
    Avez-vous remarqué ? Quand vous avez une maladie bénigne (rhume, coup de froid, mal de tête…), ou qui ne se voit pas (dépression, fibromyalgie…), ou encore que vous êtes enceinte, subitement, les 4/5ème de votre entourage ont fait médecine.

    Entre ceux qui conseillent des médicaments, ceux qui vous disent « mais non tu n’as rien », et ceux qui vous conseillent charlatans et « médecines parallèles »…on ne sait plus où donner de la tête.
    La dépression est sûrement (avec la grossesse) celle qui provoque le plus d’avis indésirables.
    Alors que ce soit clair : oui c’est une vraie maladie, oui elle se soigne aussi avec des médicaments et non, elle n’est pas réservée à ceux qui ont vécu des malheurs abominables.
    Nicole de Buron traite avec humour la honte d’être malade alors qu’« on a tout pour être heureuse », le désir de voir un psy mais la crainte de ne pas savoir quoi lui dire, cette ingérence de l’entourage, leur incrédulité face à la maladie également, illustrant ainsi parfaitement le proverbe : Il n’y a pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.


    Un extrait
     :
    Ce matin, vous vous extirpez de dessous la couette avec fougue parce que l'Homme n'est pas là.

    Parti à la campagne planter une centaine de pommiers.

    Qu'il a dit.

    Vous faites deux pas sur la moquette.

    Et d'un bond, vous vous recouchez.

    Un monstre vous a attaquée.

    Une Pieuvre Géante qui vous enlace de tous ses tentacules, vous serre la poitrine avec une force inouïe, vous empêche de respirer.

    Vous cloue dans votre lit aussi molle qu'une poupée de chiffon.

    Dans vos veines, ne coule pas du sang mais des flots de fatigue.

    Allons bon, vous avez la grippe. Une bonne grosse grippe. Vous vous tâtez le front. Il est frais. Votre pouls ? Normal.

    Inquiétant à reconnaître mais ce n'est pas la grippe. Du reste, vous êtes vaccinée. Alors quoi ?

    Difficile de téléphoner à SOS Médecins : « J'ai une Pieuvre Géante enroulée autour de moi qui m'étouffe. Rrraaggg ! Vite, le Samu !... »

    Un autre mal vous foudroie. Un lingot de plomb brûlant s'est introduit dans votre estomac qui, mécontent, se tord comme une serpillière.

    Au secours ! Vous êtes empoisonnée.

    Qu'avez-vous mangé hier soir?

    Votre plat préféré : jambon/nouilles.

    Ce n'est pas un pauvre jambon/nouilles qui vous détruit l'estomac.

    ... Mais un ulcère.

    ... Peut-être même un cancer.

    Vous éclatez en sanglots.

  • [Film] Avengers

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    Titre original : The Avengers

    Réalisé par : Joss Whedon

    Date de sortie : 25 avril 2012

    Genre : Action

    Pays d’origine : USA

    Durée : 2h22

    Casting : Robert Downey Jr, Chris Evans, Mark Ruffalo, Chris Hemsworth, Scarlett Johansson, Jeremy Renner, Tom Hiddleston…

    Résumé : Lorsque Nick Fury, le directeur du S.H.I.E.L.D., l'organisation qui préserve la paix au plan mondial, cherche à former une équipe de choc pour empêcher la destruction du monde, Iron Man, Hulk, Thor, Captain America, Hawkeye et Black Widow répondent présents.
    Les Avengers ont beau constituer la plus fantastique des équipes, il leur reste encore à apprendre à travailler ensemble, et non les uns contre les autres, d'autant que le redoutable Loki a réussi à accéder au Cube Cosmique et à son pouvoir illimité...

    Mon avis : Si les films mettant en scène les différents héros composant les Avengers se sont basés sur les comics, dans un soucis de cohérence, c’est sur ces différents films tournés précédemment que s’est basé Avengers.
    L’absence de Wolverine ou de Spiderman, qui dans les comics font également partis des Avengers, s’explique par des raisons purement commerciales : les droits concernant ces deux héros ont en effet été vendus respectivement à la Fox et à Sony… Et qu’est ce que la satisfaction des spectateurs face au portefeuille des chaînes ?
    Comme grand méchant, nous retrouvons Loki (enfin ceux qui ont vu Thor, le retrouve, les autres, vous inquiétez pas, vous allez le détester desuite).

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    Coté « gentils », c’est plus compliqué : on a un directeur de la S.H.I.E.L.D qui cache clairement des trucs,

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    Thor qui veut régler ses comptes avec son frère,

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    le docteur Banner qui lutte contre son alter égo,

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    Stark totalement insupportable (comme d’habitude),

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    Captain America qui a du mal à comprendre le manque d’honneur de certains…

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    Sans compter que dès le début, Loki « hypnotise » (on va dire ça, parce qu’on sait pas vraiment ce qu’il lui fait) Barton pour le faire passer dans son camp, ce qui est un peu problématique, il faut l’avouer.

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    Les effets spéciaux sont très réussis, et on comprend pourquoi il y a eu un grand silence parmi les instances de Cleveland quand Whedon à demandé l’autorisation de tourner la scène de l’attaque de New York dans une de leurs artères principale (Il faut dire que quand ils ont vu ce qu’on prévoyait d’y faire…). D’ailleurs pendant cette scène, l’équipe a décidé de ne pas s’embêter avec des figurants et a carrément demandé l’aide de l’armée. Finalement, 25 membres du 391e bataillon de police militaire sont venus sur le tournage pour « aider les Avengers ».
    Même s’il y a beaucoup d’action et pas mal de scènes dramatiques, l’humour n’est pas oublié. Chaque membre de l’équipe à un sens de l’humour bien à lui et si on est déjà habitué à l’humour noir et la dérision permanente de Stark, les autres ne sont pas en reste (et ils ne le font même pas exprès).
    Par exemple, cette courte scène, peu après que Thor ait rejoint l’équipe :
    Docteur Banner (en parlant de Loki) : Ce type est un malade mental !
    Thor : Surveillez votre langage, c’est mon frère !
    Black Widow : Il a tué 80 personnes en deux jours
    Thor : Il a été adopté.
    Bref : Action, humour, explosion, extraterrestre, gadgets… un cocktail explosif ! (Et je vais de ce pas voir Avengers 2).

     

  • C'est lundi que lisez vous? #34

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

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    Et vous, que lisez vous?