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Selene raconte... - Page 181

  • C'est lundi que lisez vous? #31

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?
    Que suis-je en train de lire?
    Que lirai-je après?

     

    Je n'ai pas lu grand chose la semaine passée. Il faut dire que pour pouvoir lire, il faut avoir un peu la paix, et que la paix manque cruellement en ce moment. Je ne sais pas si ça va s'améliorer, donc je ne prévoit pas plus d'une lecture pour cette semaine, en espérant que je vais enfin pouvoir reprendre mon rythme de croisière!

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  • [Livre] Reines, maitresses et favorites - La Reine Margot

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    Résumé : Fille de Catherine de Médicis et sœur de trois rois de France, Marguerite de Valois, se devait, elle aussi, d’accéder à un statut royal. Ce fut fait lorsque sa mère la maria à un homme bourru et bon vivant, Henri, roi de Navarre et futur Henri IV. Ce mariage éminemment politique, visant à réconcilier catholiques et protestants, amène à Paris les factions des deux camps. Le massacre de la Saint-Barthélemy clôture leurs noces d’une façon tragique. Femme de lettre, cultivée, mécène et généreuse, la Reine Margot est aussi une redoutable amante, dont le nom est synonyme d’intrigues et de scandale. Délaissée par son coureur de mari et capturée sur ordre de son frère Henri III, elle sera emprisonnée durant dix-neuf ans…


    Auteur
     : Collectif

     

    Edition : Hachette Collection      

     

    Genre : Historique

     

    Date de parution :

     

    Prix moyen : 9€

     

    Mon avis : En 55 pages, ce livre purement historique et non romancé, tente de transcrire les étapes cruciales de la vie de Marguerite de Valois que l’Histoire a retenue sous le nom de la Reine Margot, magnifiquement interprétée dans le film éponyme par Isabelle Adjani.
    Magnifiquement illustré par des reproductions de tableaux ou de gravures d’époque, le texte est entouré d’encarts qui précisent des points particuliers (petit historique d’un lieu, petite biographie succincte de personnages secondaires à la vie de Marguerite et de sa famille.)
    Le texte principal débute avec l’accident mortel d’Henri II alors que Marguerite n’a que 6 ans.

    Plusieurs pages sont consacrées à la Saint-Barthélemy qui a lieu seulement 6 jours après les noces de Marguerite et Henri de Navarre, mariage auquel Marguerite aura tenté jusqu’au bout de se soustraire.

    Mais l’ouvrage ne s’arrête pas sur cet épisode sanglant et poursuit l’histoire de Marguerite, ses déboires avec son frère, Henri III dont elle était pourtant si proche dans sa jeunesse, sa vie à Nérac, son emprisonnement au château d’Usson… et tout ce qu’elle a vécu d’important jusqu’à sa mort.
    A la fin de l’ouvrage, une double-page, sous forme de frise chronologique, récapitule les dates clefs de la vie de celle qui a été immortalisée par Alexandre Dumas dans son roman « La reine Margot ».

    Un extrait : Un mariage en vue
    Durant ce voyage, la reine mère rencontre le duc d’Albe pour évoquer un éventuel mariage de sa fille Marguerite avec l’infant Don Carlos d’Espagne. Malheureusement, le roi d’Espagne Philippe II est peu enclin à satisfaire Catherine de Médicis. En effet, il n’apprécie guère la politique de la France, trop tolérante à son goût avec les protestants.
    A la consternation de la Reine mère, les discussions ne servent à rien. Le 2 juillet 1565, Marguerite embrasse sa sœur Elisabeth, qui rentre en Espagne.

    Cette dernière s’éteindra quatre ans plus tard sans que les deux sœurs ne se soient revues. La famille royale poursuit son voyage avant de revenir à Blois, où les habitants catholiques réservent un accueil chaleureux au roi. Après avoir passé l’hiver à Moulins, on rentre enfin à Ambroise le 1er mai 1566. Pendant ce long périple, Marguerite s’est métamorphosée en une ravissante brune de treize ans qui rêve déjà à l’amour, à cette époque où l’âge de la maturité étaient plus précoce que de nos jours.

  • Le tiercé du samedi #31

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    Rappel du principe: Chaque semaine, le samedi comme son nom l’indique, il conviendra de choisir les trois livres, le trio gagnant, correspondant au thème proposé.

    A la fin de chacun de ces Rendez-vous, j’indiquerai le thème de la semaine suivante.

    Ce Rendez-Vous Livresque a été inspiré de « The Saturday Awards Book » créé par l’Echos de mots, et qui n'existe plus aujourd'hui.

    Comme annoncé la semaine dernière, le thème d'aujourd'hui est:

    Les trois livres que vous garderiez si, par le plus grand des malheurs vous ne pouviez en garder que 3

     

    Alors pour ma part, le trio gagnant est:

     

     

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    Sang et chocolat

     

     

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    J'ai lu ce livre quand j'étais gamine, et encore aujourd'hui, c'est un de mes livres jeunesse préféré. Même si l'adaptation ciné est une vraie catastrophe, une vraie honte, et que ça m'énerve un peu que des gens qui n'ont pas lu le livre puissent penser qu'il est aussi bidon que le film.
    Je leur conseille d'ailleurs de le lire et d'oublier cette saleté de film parce que ce n'est pas seulement une mauvaise adaptation, ça n'a carrément rien à voir, le livre est totalement dénaturé.
     

     

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    Lestat le vampire

     

     

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    J'ai lu un jour entretien avec un vampire, après avoir vu le film, et si le film reste mon préféré, en terme de livre, j'ai été happée par l'histoire de Lestat et c'est devenu mon préféré de la série.

     

     

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    Autant en emporte le vent

     

     

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    C'est vraiment LE livre, celui que je ne pourrais jamais abandonner. J'adore vraiment ce livre (d'ailleurs il m'a fallu des années pour voir le film après avoir lu le livre). Je l'ai découvert tard. J'avais 21 ans et ma mère me l'a offert pour que je ne m'ennuie pas lors d'une petite hospitalisation (c'est à la même occasion que j'ai découvert Harry Potter d'ailleurs).
    J'aime beaucoup relire certains passages, parfois choisis, parfois au hasard. Et j'ai beaucoup aimé aussi la suite écrite par Alexandra Ripley "Scarlett" parce que c'est vrai que la fin d'Autant en emporte le vent est frustrante.



    Pour la semaine prochaine, le thème sera: Les trois livres dont le titre vous a le plus attiré

    Et n'hésitez pas à laissez en commentaire le lien vers votre propre tiercé du samedi!

     

  • [Film] Les jardins du roi

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    Titre original : A little chaos

     

    Réalisé par : Alan Rickman

     

    Date de sortie : 6 mai 2015

     

    Genre : Drame

     

    Pays d’origine : Angleterre

     

    Durée : 1h57

     

    Casting : Kate Winslet, Matthias Schoenaerts, Alan Rickman, Stanley Tucci, Helen McCrory, Jennifer Ehle…

     

    Résumé : Artiste aussi douée que volontaire, Sabine De Barra conçoit de merveilleux jardins. En 1682, son talent lui vaut d’être invitée à la cour de Louis XIV, où le célèbre paysagiste du roi, André Le Nôtre, fasciné par l’originalité et l’audace de la jeune femme, la choisit pour réaliser le bosquet des Rocailles. Ce sera une pièce maîtresse des jardins, la salle de bal à ciel ouvert du nouveau palais que le Roi Soleil souhaite créer à Versailles pour éblouir l’Europe. Tout en donnant son maximum et en menant l’incroyable chantier pour terminer à temps, Sabine s’aperçoit vite qu’à la cour, le talent ne suffit pas : il faut aussi maîtriser l’étiquette et savoir naviguer dans les eaux troubles des intrigues. La jeune femme défie les barrières sociales et celles liées à son sexe ; elle noue même une surprenante relation avec le roi et gagne la confiance du frère du souverain, Philippe. Au-delà des interdits et des passions, au coeur d’une cour sur laquelle le monde entier a les yeux rivés, Sabine et Le Nôtre vont tout donner pour porter le rêve de leur vie malgré les obstacles...

     

    Mon avis : « Les jardins du roi » est le second film réalisé par Alan Rickman après « L’invitée de l’hiver » en 1997.
    Ce film a donné à Kate Winslet et Alan Rickman l’occasion de retravailler ensemble, ce qu’ils n’avaient plus fait depuis « Raisons et sentiments » en 1995.
    Bien qu’il ait été envisagé de tourner les plans extérieurs en France, des questions de budget, ainsi que l’existence de nombreuses bâtisses à l’architecture proche de celle des demeures françaises de XVIIème siècle, ont imposés un tournage totalement anglais.
    Le personnage de Sabine de Barra, interprété par Kate Winslet, est totalement fictif. Il y a fort à parier, en effet, qu’aucune femme n’ait pris part à la construction des jardins de Versailles.

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    Mais Kate Winslet est très à l’aise dans ce rôle de jeune veuve exerçant un métier d’homme. Le fait d’avoir été choisie pour la construction du bosquet de Rocailles lui attire la jalousie des hommes non retenus et son indépendance tout comme son jolie minois ne lui attire pas que des amis à la cour, d’autant plus qu’elle noue une relation particulière tant avec le frère du roi, Philippe, qu’avec le roi lui-même.
    Le film montre ici une madame de Montespan plus humaine, plus touchée par la mort de ses enfants, qui laisse tomber un peu son masque de froideur lorsqu’elle se retrouve entre femmes, lorsqu’elle n’est pas en représentation auprès de la cour.

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    Le choix d’Alan Rickman d’interpréter le roi Louis XIV est relativement judicieux. Il est certes un peu âgé pour le rôle mais je préfère cela à ceux qui mettent en scène un Louis XIV de 20 ans alors que celui-ci n’a pu s’installer à Versailles que dans le courant de la quarantaine.

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    On a bien entendu une petite romance entre Le Nôtre et Sabine (sinon quel intérêt d’inventer un personnage féminin dans un monde réservé aux hommes) bien que le jardinier ait été bien plus âgé dans la réalité (plus de 60 ans) que dans la fiction.

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    C’est un film dans lequel il ne faut pas trop chercher la justesse historique et surtout c’est un film qui doit être mis de coté par ceux qui ne jurent que par les courses poursuite, les fusillades, l’action etc… Ils ne pourront que s’ennuyer.
    Par contre pour ceux qui aiment les films plus calme, avec un petit fond de romance, des défis à relever, ce film est fait pour eux.


     

  • [Livre] Robe de marié

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    Résumé : Nul n’est à l’abri de la folie. Sophie, une jeune femme qui mène une existence paisible, commence à sombrer lentement dans la démence : mille petits signes inquiétants s’accumulent puis tout s’accélère. Est-elle responsable de la mort de sa belle-mère, de celle de son mari infirme ? Peu à peu, elle se retrouve impliquée dans plusieurs meurtres dont, curieusement, elle n’a aucun souvenir. Alors, désespérée mais lucide, elle organise sa fuite, elle va changer de nom, de vie, se marier, mais son douloureux passé la rattrape…

     

    Auteur : Pierre Lemaître

     

    Edition : Livre de poche

     

    Genre : Thriller

     

    Date de parution : 2010

     

    Prix moyen : 7€

     

    Mon avis : Je n’en suis qu’aux premières pages de ma lecture (moins de 25, c’est dire) et j’ai déjà un doute. L’histoire laisse entendre que plusieurs meurtres ont eu lieu autour de Sophie, même si on n’a pas de détails. Sophie se considère comme folle car elle a des absences assez importantes pendant lesquelles elle est incapable de reconstituer ses actes.
    Alors mon doute est le suivant : je trouve ces absences bien pratiques. Donc soit Sophie sait parfaitement ce qu’elle fait et se sert de l’excuse des absences pour échapper à toute condamnation qu’elle soit pénale ou morale. Mais alors, on peut se demander, si elle présente un caractère dangereux, pourquoi son psychiatre lui a proposé une hospitalisation sans la lui imposer ? Sans doute n’a-t-il donc pas jugé qu’elle représentait un danger pour la société.

    Soit elle est complètement schizophrène et son psychiatre est vraiment bidon.
    Soit quelqu’un d’autre se sert de ces absences et commet des actes répréhensibles pouvant aller jusqu’au meurtre en faisant en sorte que Sophie se croit coupable et dans sa panique cherche à fuir plutôt qu’à aller voir les autorités. Cependant, ce dernier cas supposerait qu’il s’agisse d’une personne proche, suffisamment proche pour connaître non seulement l’étendue des problèmes de Sophie mais aussi pour pouvoir anticiper ses réactions.
    Et à ce stade de ma lecture, je ne vois personne qui semble être proche d’elle.
    A presque la moitié de ma lecture, une de mes trois théories semble se détacher des autres, mais rien n’est encore sûr. Pour l’instant c’est une simple intuition et je n’ai pas de preuves concrètes. Les événements relatés depuis quelques pages pourraient aussi bien être une coïncidence ou la raison de la folie de Sophie s’il s’avère que c’est cette explication là qui est la bonne… ce livre me rend dingue !

    Et pour cause, c’est en fait une énorme toile d’araignée, patiemment tissée (et non, vous ne saurez pas par qui). Un thriller psychologique qui nous fait parfois douter de notre propre santé mentale tant toute théorie semble à la fois crédible et absurde.
    Quant au titre, non il n’y a pas de faute, mais on n’en comprendra la signification qu’à la toute fin du roman.

    Un extrait : Ils ne se sont plus parlé de toute la soirée. Chacun avait ses raisons. Elle s’est vaguement demandé si cette gifle n’allait pas lui causer des problèmes avec Mme Gervais, tout en sachant que cela lui était égal. Maintenant elle devait partir, tout se passait comme si elle était déjà partie.

    Comme un fait exprès, ce soir-là, Christine Gervais est rentrée tard. Sophie dormait sur le canapé tandis que sur l’écran un match de basket se poursuivait dans un déluge de cris et d’ovations. Le silence l’a réveillée lorsque Mme Gervais a éteint le poste.

    – Il est tard…, s’est-elle excusée.

    Elle a regardé la silhouette en manteau plantée devant elle. Elle a grogné un « non » cotonneux.

    – Vous voulez dormir ici ?

    Lorsqu’elle rentre tard, Mme Gervais lui propose toujours de rester, elle refuse et Mme Gervais paie le taxi.

    En un instant, Sophie a revu le film de cette fin de journée, la soirée silencieuse, les regards fuyants, Léo, grave, qui a écouté patiemment l’histoire du soir en pensant visiblement à autre chose. Et recevant d’elle le dernier baiser avec une peine si visible qu’elle s’est surprise à dire :

    – C’est rien, poussin, c’est rien. Je m’excuse…

    Léo a fait « oui » de la tête. Il a semblé à cet instant que la vie adulte venait de faire brutalement irruption dans son univers et qu’il en était, lui aussi, épuisé. Il s’est endormi aussitôt.

    Cette fois, Sophie a accepté de rester dormir, tant son abattement était grand.

    Elle serre entre ses mains le bol de thé maintenant froid sans s’émouvoir de ses larmes qui tombent lourdement sur le parquet. Pendant un court instant, une image est là, le corps d’un chat cloué contre une porte en bois. Un chat noir et blanc. Et d’autres images encore. Que des morts. Il y a beaucoup de morts dans son histoire.

    Il est temps. Un regard à la pendule murale de la cuisine : 9 h 20. Sans s’en rendre compte, elle a allumé une autre cigarette. Elle l’écrase nerveusement.

    – Léo !

    Sa propre voix la fait sursauter. Elle y entend de l’angoisse sans savoir d’où elle vient.

    – Léo ?

    Elle se précipite dans la chambre de l’enfant. Sur le lit, les couvertures sont bombées, dessinant une forme de montagne russe. Elle respire, soulagée et sourit même vaguement. L’évanouissement de sa peur l’entraîne malgré elle vers une sorte de tendresse reconnaissante.

    Elle s’avance près du lit en disant :

    – Allons bon, où est-il ce petit garçon… ?

    Elle se retourne.

    – Peut-être ici…

    Elle fait claquer légèrement la porte de l’armoire en pin tout en surveillant le lit du coin de l’œil.

    – Non, pas dans l’armoire. Dans les tiroirs peut-être…

    Elle repousse un tiroir, une fois, deux fois, trois fois en disant :

    – Pas dans celui-ci… Pas dans celui-là… Eh bien non… Où peut-il bien être… ?

    Elle s’approche de la porte et, d’une voix plus forte :

    – Bon, eh bien, puisqu’il n’est pas là, je m’en vais…

    Elle referme bruyamment la porte mais reste dans la chambre, fixant le lit et la forme des draps. Elle guette un mouvement. Et un malaise la saisit, un creux dans l’estomac. Cette forme est impossible. Elle reste là figée, les larmes montent à nouveau mais ce ne sont plus les mêmes, ce sont celles d’autrefois, celles qui irisent le corps d’un homme en sang effondré sur son volant, celles qui accompagnent ses mains à plat sur le dos de la vieille femme lorsque celle-ci est propulsée dans l’escalier.

    Elle s’avance vers le lit d’un pas mécanique et arrache les draps d’un seul geste.

    Léo est bien là, mais il ne dort pas. Il est nu, recroquevillé, les poignets attachés aux chevilles, la tête penchée entre les genoux. De profil, son visage est d’une couleur effrayante. Son pyjama a servi à l’attacher solidement. À son cou, un lacet serré si fort qu’il a dessiné une profonde rainure dans la chair.

     

  • [Film] Les minions

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    Titre original : The Minions

     

    Réalisé par : Pierre Coffin et Kyle Balda

     

    Date de sortie : 8 juillet 2015

     

    Genre : Animation

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h31

     

    Casting : Voix françaises : Marion Cotillard (Scarlet Overkill), Guillaume Canet (Herb Overkill), Pierre Coffin (Kevin, stuart et Bob), Gad Elmaleh (Gru jeune)

     

    Résumé : A l'origine de simples organismes monocellulaires de couleur jaune, les Minions ont évolué au cours des âges au service de maîtres plus abjects les uns que les autres. Les disparitions répétitives de ceux-ci, des tyrannosaures à Napoléon, ont plongé les Minions dans une profonde dépression. Mais l'un d'eux, prénommé Kevin, a une idée. Flanqué de Stuart, l'adolescent rebelle et de l'adorable petit Bob, Kevin part à la recherche d'un nouveau patron malfaisant pour guider les siens. Nos trois Minions se lancent dans un palpitant voyage qui va les conduire à leur nouveau maître : Scarlet Overkill, la première superméchante de l'histoire. De l'Antarctique au New York des années 60, nos trois compères arrivent finalement à Londres, où ils vont devoir faire face à la plus terrible menace de leur existence : l'annihilation de leur espèce.

     

    Mon avis : Première impression : qu’ils sont cons ces minions ! Depuis la préhistoire, ils passent leur temps à se plier en 4 pour servir les maîtres les plus méchants qui soient, et à les tuer accidentellement…
    Et puis on se rend compte que ces scènes d’introductions (qui correspondent grosso modo à la bande annonce) sont les seules dignes d’intérêt du DA.
    Il y a bien eu ensuite une ou deux scènes qui m’ont arrachées un demi-sourire, mais dans l’ensemble, je me suis ennuyée.
    Je ne sais pas si c’est la pauvreté du scénario (oui même pour un DA) ou le fait qu’on ne comprenne pas un mot de ce que racontent les Minions, mais je n’ai absolument pas accroché au film.

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    Je dirais bien que c’est un DA qui s’adresse plutôt aux enfants à partir de 5 ans mais même pour cette tranche d’âge, ce dessin animé me pose un problème (et même deux) : D’abord, au risque de me répéter, on ne comprend rien à ce que racontent les minions qui s’expriment dans un langage composé de grognements, de gémissements, de moitié de mots et d’onomatopée. Ce n’est pas bien grave quand ils n’étaient que des personnages secondaires, mais là qu’ils sont les personnages principaux, je trouve que ça n’aide pas de jeunes enfants à s’exprimer correctement d’avoir pour « héros » ce genre de personnages.
    La seconde chose qui me ferait hésiter à montrer ce DA à des enfants si jeunes, est la violence qu’on y trouve et ce dès le début : bon ok, pour nous, c’est rigolo de voir le T-Rex tomber dans un volcan, l’homme préhistorique se faire avaler tout rond par un ours et Napoléon se prendre un boulet de canon dans les fesses, mais ça ne s’arrête pas là. Dès lors que les Minions entrent au service de la fameuse Scarlet, c’est un déferlement d’explosions, d’armes atomiques, nucléaires, de pistolets, de lasers, de haches etc…
    En réalité, on a vraiment l’impression que le DA n’a été fait que dans un seul but : permettre une vente massive de produits dérivés

    Au final, le seul vrai point positif du DA, c’est qu’il permet d’introduire Gru dans la vie des Minions (Un Gru enfant, déjà moche, déjà « méchant » et qu’on voit en tout et pour tout 35 secondes).

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  • [Livre] Noël sanglant

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    Résumé
     : 9 décembre 2007 - Reidar Dahl reçoit l'ovation du public pour son interprétation de Joseph dans L'Évangile de Noël. Ce succès sera de courte durée car le lendemain, Reidar s'est volatilisé. Nul ne peut expliquer cette disparition. Lorsque l'inspecteur Lykke découvre les organes du comédien dans le congélateur de ce dernier, il devient évident pour lui qu'il ne s'agit pas d'une affaire banale... Une religieuse disparaît également quelques jours plus tard. Là encore, on ne retrouve plus que ses organes. Puis, c'est au tour d'un âne... Commence alors une véritable course contre la montre pour l'inspecteur, qui sait qu'il doit arrêter le responsable avant qu'il n'accomplisse son terrible dessein...

     

    Auteur : Kjetil Try

     

    Edition : Gallimard

     

    Genre : Thriller

     

    Date de parution : Octobre 2012

     

    Prix moyen : 21€

     

    Mon avis : Dès la lecture du résumé je me suis dis : un acteur qui joue Joseph, une religieuse, un âne (pauvre bête)… manque plus qu’un bœuf et un bébé pour compléter la crèche.
    Mais comme l’enquêteur, lui, n’a pas le résumé, il pédale dans la semoule.
    Heureusement (enfin pour lui, pas pour les victimes), les meurtres ont assez de similitudes pour qu’il comprenne assez vite qu’il a affaire à un seul meurtrier.
    Mais les questions Qui ? Quoi ? Comment, (euh, non, ça, c’est bon, on sait), Pourquoi ? et surtout va-t-il continuer ? restent en suspend.
    Pour ma part, c’est surtout le pourquoi qui me turlupine (et le qui, évidemment, mais au stade où j’en suis de ma lecture, je n’ai absolument aucune hypothèse).
    Mais le pourquoi…
    Parce que bon, reconstituer une crèche à travers des meurtres, c’est pas très sain, certes, mais on peut se dire : fanatisme religieux : « Je vais faire renaître le Christ »… Admettons (façon de parler).
    Mais ce que je ne comprends pas, c’est le coup des organes que l’on retrouve sagement entreposés tandis que le corps a disparu (et je ne spoile pas, c’est dit dans le résumé !).
    Alors pour l’instant, à environ 40% de ma lecture, je penche pour un ancien prêtre égyptien réveillé lors de fouilles archéologiques devenu un fanatique catholique intégriste à moitié fou…
    Parce qu’à part ça, là, je sèche.
    Il faut quand même attendre près de 250 pages pour arriver au « meurtre » de l’âne. De ce fait, dès lors qu’on a lu le quatrième de couverture, on suit l’enquête avec un avantage sur les policiers : on sait que le tueur va frapper de nouveau et à quel type de victime il va s’en prendre.
    Ce qui ne nous avance pas sur son identité pour autant (quoi que je commence à avoir un doute sur un personnage, mais on l’a encore trop peu suivi pour que je puisse avoir des certitudes).

    Coté personnages, j’aime bien l’équipe d’enquêteur excepté Ted que je ne sens pas du tout. Au début, il m’énervait et je le voyais comme un type entré dans la police pour jouer au FBI sans tenir compte du fait qu’il vit en Norvège et pas aux USA. Mais à la moitié du roman, je commence à le trouver malsain, il me met carrément mal à l’aise surtout dans sa façon d’agir avec Parisa, une de ses collègues.
    Il a l’air d’être le genre de type à penser que si une femme se fait violer, c’est qu’elle l’avait bien cherché.
    C’est très frustrant de voir la police passer à coté de ce que le lecteur sait déjà. On les voit considérer les victimes comme Reidar Dahl, Ingrid Kulvik et un animal, alors que nous on sait qu’il faut les considérer comme l’interprète de Joseph au théâtre, une religieuse et un âne. En gros le lecteur considère la fonction des victimes et la police leur identité… et là on se dit : On est pas sorti du sable !

    Sur l’ensemble général du roman, on est sur une grande course contre la montre.

    Et autant être claire, mon embryon de théorie s’est révélé complètement faux, j’étais totalement à coté de la plaque (comme souvent, j’admets).
    La fin tient vraiment en haleine, jusqu’à la dernière minute on ne sait pas comment les choses vont se terminer.

    Un extrait : Dans un quart d’heure, il recevrait un journaliste d’un quotidien chrétien dont il avait oublié le nom. Ca ne lui ressemblait pas d’inviter des journalistes chez lui, mais le type avait appelé plusieurs fois en laissant entendre qu’il en savait si long sur la vie et la carrière de Reidar Dahl que ce dernier avait fini par accepter.
    Il posa Samuel Beckett sur la table basse, tira une pile de vieux manuscrits d’un tiroir de la cuisine et les disposa dans un savant désordre sur le canapé. Après un instant d’hésitation, il se resservit un whisky, le but d’un trait et repoussa son verre derrière des photos de famille encadrées avec soin.
    On ne sait jamais, avec les journalistes chrétiens, songea-t-il, et il se sentit tout à coup bien pus frais et dispos.
    Pile à l’heure convenue, l’interphone résonna. Reidar Dahl prit tout son temps pour répondre. Il appréciait pleinement le statut de vedette que la nouvelle interprétation de l’Evangile de Noël lui avait apportée de façon aussi soudaine qu’inattendue. Au bout de presque quarante années d’un labeur acharné, c’était enfin son tour.

    La première chose qui le frappa chez cet homme silencieux, ce fut l’intensité de son regard. Comme si ce gars-là ne clignait jamais des yeux. Reidar Dahl le précéda dans le salon et regretta quelques secondes de s’être laissé persuader. Il aurait dû s’en douter. Les gens qui travaillent tard le soir pour des journaux chrétiens dont personne n’a entendu parler ne peuvent pas être très nets.

    - Comment s’appelle votre journal, déjà ? demanda-t-il lorsqu’ils eurent pris place dans les fauteuils près de la table basse.

    - La voix de la lumière, répondit l’inconnu. C’est un mensuel.

     

  • C'est lundi que lisez vous? #30

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    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    Qu'ai-je lu la semaine passée?

    Que suis-je en train de lire?

    Que lirai-je après?


    J'ai pas énormément lu cette semaine. Un peu fatiguée, du coup, j'ai plutôt regardé des films...Honte sur moi!

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    Et vous, que lisez vous?

     

  • [Film] Vice Versa

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    Titre original
     : Inside out

     

    Réalisé par : Pete Docter

     

    Date de sortie : 17 juin 2015

     

    Genre : Animation

     

    Pays d’origine : U.S.A

     

    Durée : 1h35

     

    Casting : Dans la version française, ont doublé les personnages : Mélanie Laurent (Dégoût), Charlotte Le Bon (Joie), Gilles Lellouche (Colère), Pierre Niney (Peur), Marilou Berry (Tristesse)…

     

    Résumé : Au Quartier Général, le centre de contrôle situé dans la tête de la petite Riley, 11 ans, cinq Émotions sont au travail. À leur tête, Joie, débordante d’optimisme et de bonne humeur, veille à ce que Riley soit heureuse. Peur se charge de la sécurité,  Colère s’assure que la justice règne, et Dégoût empêche Riley de se faire empoisonner la vie – au sens propre comme au figuré. Quant à Tristesse, elle n’est pas très sûre de son rôle. Les autres non plus, d’ailleurs… Lorsque la famille de Riley emménage dans une grande ville, avec tout ce que cela peut avoir d’effrayant, les Émotions ont fort à faire pour guider la jeune fille durant cette difficile transition. Mais quand Joie et Tristesse se perdent accidentellement dans les recoins les plus éloignés de l’esprit de Riley, emportant avec elles certains souvenirs essentiels, Peur, Colère et Dégoût sont bien obligés de prendre le relais. Joie et Tristesse vont devoir s’aventurer dans des endroits très inhabituels comme la Mémoire à long terme, le Pays de l’Imagination, la Pensée Abstraite, ou la Production des Rêves, pour tenter de retrouver le chemin du Quartier Général afin que Riley puisse passer ce cap et avancer dans la vie…

     

    Mon avis : Pixar signe ici un dessin animé sympathique, qui fait passer un bon moment, mais sans plus.
    Ce dessin animé est loin d’arriver à la cheville de Rebelle, Monstres et Cie ou Monstres Academy, autres dessins animés Pixar.
    On est un peu dans l’exemple type du film (ou ici dessin animé) où le meilleur est dans la bande annonce.

    Si le propos du dessin animé est très adulte (C’est un regard psychologique sur le fait de quitter l’enfance pour l’adolescence, avec tous les problèmes que ça engendre), il reste très centré sur les enfants grâce à son visuel très coloré et avec des personnages amusants.

    L’idée de départ est intéressante : voir une histoire non pas du point de vue de l’un ou plusieurs des protagonistes, mais du point de vue des émotions qui gouvernent chaque personne. En plus des 5 émotions principales qui gèrent le quotidien, il y a les archives (la mémoire à long terme), la zone de l’imaginaire, la zone des idées abstraites, la mémoire essentielle qui forge la personnalité et j’en passe…
    Les trois émotions Colère, Peur et Dégoût ne sont pas assez exploités, ce qui est dommage en ce qui concerne Dégoût qui est assez intéressante et amusante dans son genre. C’est d’autant plus dommage que lorsque Joie et Tristesse se retrouvent séparées du groupe, c’est eux qui se retrouvent aux commandes. Une alternance plus fréquente entre les trois émotions restées au « central » et l’ « aventure » de Joie et Tristesse aurait été bienvenue.
    Ce qui est bien vu, c’est que les 5 émotions grandissent en même temps que Riley.

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    En effet, Joie, qui est l’émotion dominante chez la petite fille, a un peu de mal à s’adapter aux changements qui viennent avec la préadolescence et cherche toujours à régler tous les problèmes comme elle aurait réglé le problème d’un ours en peluche au bras arraché. Ce sont les événements de la vie de Riley qui lui apprennent petit à petit à gérer différemment les choses et à accepter que chacune des 5 émotions ait un rôle important à jouer.

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    Tristesse m’a un peu énervée au début. Elle touche à tout et semble ne rien faire d’autre que de mettre le souk dans la tête de Riley. Mais ce n’est bien sûr pas si simple et au fil de l’histoire, on découvrira à quoi peut servir Tristesse.

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    Peur ne m’a pas marquée (même s’il est important car il assure la sécurité de Riley)

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    tandis que Colère, même si on ne le voit pas assez à mon goût est assez drôle, toujours à vouloir rentrer dans le lard de tout le monde.

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    Enfin, mon personnage préféré, qu’on ne voit, ici encore, pas assez à mon goût, est Dégoût. Véritable fashion victim, son rôle est assez étendu. Elle est supposée empêcher Riley de s’empoisonner, au propre comme au figuré : elle l’empêche de ruiner sa vie sociale, la pousse à recracher les brocolis, bref, elle veille à ce que Riley s’intègre le mieux possible dans son environnement.

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    Tout était réuni pour faire un excellent dessin animé, mais rien à faire, je n’ai pas accroché plus que ça. Pourquoi, je ne saurais pas vraiment le dire. Je n’ai rien à lui reprocher de particulier à part peut être ce que j’ai déjà dis : que les deux personnages que l’on suit le plus sont, en tout cas à mon avis, plutôt agaçants alors que les personnages les plus amusants ne sont pas assez présents.
    Riley aurait pu être attachante si elle n’avait pas été que le réceptacle de Peur, Dégoût, Colère, Tristesse, Joie et toutes les autres petites entités qui s’affairent dans le cerveau.
    Je pense toutefois que ce dessin animé enthousiasmera les enfants qui adoreront découvrir « l’intérieur de leur tête » de cette manière.


     

  • Le tiercé du samedi #30

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    Rappel du principe: Chaque semaine, le samedi comme son nom l’indique, il conviendra de choisir les trois livres, le trio gagnant, correspondant au thème proposé.

    A la fin de chacun de ces Rendez-vous, j’indiquerai le thème de la semaine suivante.

    Ce Rendez-Vous Livresque a été inspiré de « The Saturday Awards Book » créé par l’Echos de mots, et qui n'existe plus aujourd'hui.

    Comme annoncé la semaine dernière, le thème d'aujourd'hui est:

    Les trois livres d’un auteur d’une nationalité autre que française ou américaine que vous avez préférés

     

    Alors pour ma part, le trio gagnant est:

     

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    Je suis née au harem, Choga Regina Egbeme

     

     

     

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    Choga Regina est nigérienne. Mariée à un homme infidèle et violent, infectée par lui par le virus du SIDA, elle a fuit avec son fils. Elle est décédée en 2003

     

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    Maeve Regan, Marika Gallman

     

     

     

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    Marika Gallman est suisse. Maeve Regan est son premier roman.

     

     

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    Le chuchoteur, Donato Carrisi

     

     

     

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    Le chuchoteur est le premier roman de Donato Carrisi qui est italien



    Pour la semaine prochaine, le thème sera: Les trois livres que vous garderiez si, par le plus grand des malheurs vous ne pouviez en garder que 3.

    Et n'hésitez pas à laissez en commentaire le lien vers votre propre tiercé du samedi!