Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Selene raconte... - Page 182

  • [Livre] Pasta Gusto

    Je remercie les éditions Marabout  et la masse critique Babelio pour cette lecture

    pasta gusto.jpg

     

    Résumé : 80 recettes gourmandes et modernes à composer avec des ingrédients simples, quasiment sans geste de cuisine.
    Les 10 recettes les plus simples : pâtes à la carbonara, à l'arrabiata, au pesto, des recettes... les recettes de pâtes en sauce, pâtes au four, salades de pâtes, pâtes fourrées.
    10 recettes de « one pot » pasta.
    Toujours des recettes d'assemblage ultra simples.

     

    Auteur : Catie Ziller

     

    Edition : Marabout

     

    Genre : Pratique

     

    Date de parution : 2015

     

    Prix moyen : 11€

     

    Mon avis : Il est rare que je chronique un livre de cuisine, mais je vais faire ici une exception car ce livre fait partie de la masse critique Babelio pour laquelle j’ai été sélectionnée.
    Première bonne impression, je ne m’attendais pas à un livre aussi épais (189 pages hors index tout de même).
    Avant même de regarder le livre en lui-même je suis allée vérifier deux points qui sont pour moi essentiels pour considérer qu’un livre consacré aux pâtes vaut le coup : qu’il y ait bien la recette des pâtes all’Alfredo et que la recette des pâtes carbonara soit la vraie (soit sans crème fraiche et avec de la pancetta). Le livre ayant relevé haut la main ces deux petites épreuves, je me suis penchée sur le reste (et dans le désordre, je préviens tout de suite, parce que je suis une rebelle.)

    En dehors de l’introduction, il y a 5 parties. La première partie est simplement intitulée « classiques », les quatre suivantes ont des titres italiens, qui sont heureusement traduit dans le paragraphe explicatif qui suit. Et il faut bien avouer que c’est nettement plus chic d’annoncer que l’on va servir des pasta ripiena que de bêtes pâtes farcies.
    Chaque recette est sur une double page : Sur la page de gauche, on trouve une photo des ingrédients nécessaires, le nombre de personnes prévues pour les quantités indiquées et la liste écrite des ingrédients. Sur la page de droite, sont indiqués la recette et le temps de préparation, ainsi qu’une photo du plat terminé. J’apprécie beaucoup les photos des plats finis, car, même si on n’arrive pas toujours au résultat exact, il est plus facile de cuisiner en ayant une petite image mentale du plat.
    Les recettes sont courtes et semblent assez simples à réaliser mais sont assez diversifiées.
    A la fin du livre, un index permet de rechercher des recettes à partir d’ingrédients. Au début du livre, une table des matières nous indique toutes les recettes. Au début de chaque partie, on a un rappel des recettes présentes dans cette section du livre.
    L’introduction est pleine de bons conseils : Comment les cuire, comment les servir… On y trouve aussi une double page répertoriant les différents styles de pâtes et leur nom, une autre consacrée aux différentes tomates, aussi bien les types (cerise, cœur de bœuf, …) que les modes de conservation ou préparation (confites, séchées, entières, concentré…) et enfin une dernière réservée aux différents fromages italiens (parmesan, pecorino, taleggio…).
    Je n’ai pas encore eu le temps d’essayer les recettes proposées, mais j’ai bien l’intention de m’y mettre au plus tôt !

    Un extrait : Chaque culture a sa propre version du dîner du dimanche soir, à base de plats parfois longs à préparer, mais toujours appréciés par les amis ou la famille. Dans la tradition italienne, les pâtes maison accompagnées d’une sauce qui aura mijoté toute la journée sur le feu sont monnaie courante. Nous ne disposons pas tous d’autant de temps, c’est pour cela que les recettes de pâtes de ce livre sont suffisamment simples pour être cuisinées un soir de semaine, tout en tenant la comparaison avec les petits plats italiens du dimanche. Elles vous laisseront peut-être même le temps de rayer quelques corvées de votre To do list ou de prendre un petit verre de vin avant le repas.

    Des plats délicats et légers aux recettes copieuses et généreuses, ce livre reprend tous les classiques, des pâtes au four (al forno) aux pâtes farcies et aux gnocchis (ripiena e gnocchi) en passant par les pâtes longues (lunga) et courtes (corta).

     

  • [Livre] Journal d'un nain pas si grincheux

    Je remercie les éditions Kennes et la masse critique Babelio pour cette lecture

    journal d'un nain pas si grognon.jpg

     

    Résumé : Tout le monde croit que ça me plaît d’être grognon ! Ce que les gens ne savent pas, c’est que j’en ai assez de faire la moue, et que j’ai décidé de retrouver le sourire ! Avec l’aide de Boucle d’or et de sa cousine Perle, je suis donc prêt à affronter les terrifiantes créatures de la Forêt hantée pour mettre la main sur la plante Bonheuratus, qui a le pouvoir de redonner le sourire à tous ceux qui l’ont perdu.

     

    Auteur : Catherine Girard-Audet

     

    Edition : Kennes

     

    Genre : Enfant

                                                                                                

    Date de parution : Octobre 2015

     

    Prix moyen : 10€

     

    Mon avis : J’aime beaucoup tout ce qui est contes plus ou moins revisités. Autant dire que cette série de livre sur « l’envers des contes » mettant en scène des « méchants » pas si méchants que ça ne pouvait que m’attirer.

    Ce tome est le quatrième de la série mais, même s’il peut y avoir quelques allusions aux personnages des tomes précédents, la lecture de chaque livre semble pouvoir se faire de manière indépendante.
    Comme l’indique le titre, il s’agit d’un journal, donc écrit à la première personne, et, dès les premières pages nous pouvons identifier le nain grognon qui n’est autre que Grincheux, un des sept nains de Blanche-Neige, laquelle est mariée et partie depuis longtemps.
    En commençant ma lecture, j’ai immédiatement eu le sourire en voyant cités deux personnages célèbres des comptines de mon enfance : la Mère Michel et Dame Tartine.
    Le vocabulaire est parfois un peu élaboré pour des enfants de 8 ans (comme les « chars allégoriques » qu’il semble y avoir dans la tête de Joyeux selon Grincheux), ce qui, à mon avis, n’est pas un mal (pour apprendre de nouveaux mots, il faut bien commencer par les découvrir), du moment que les parents et/ou enseignants prennent la peine de les expliquer.

    Grincheux est donc convaincu par ses condisciples les nains et par Reine, la belle-mère de Blanche-Neige de suivre une thérapie. Au cours de celle-ci, la thérapeute, Rose, laisse entendre que Grincheux pourrait bien être atteint d’une maladie qui l’empêche de sourire. Le remède ? Une plante. Le problème est que cette plante ne pousse qu’au fond d’une forêt si dangereuse que la thérapeute lui déconseille de tenter l’aventure et de plutôt faire des efforts en thérapie.
    Grincheux, sentant bien que ses efforts sont vains, va décider de tenter l’aventure, avec Perle, jeune fille qui vient d’une autre contrée et qui est devenue son amie et de Boucle d’or, cousine de Perle et surtout journaliste qui n’a pas l’intention de passer à coté d’un tel scoop.
    Comme on peut s’y attendre, la forêt est remplie de bestioles plus ou moins charmantes.
    Boucle d’or est une vraie fashion victim, superficielle et vaniteuse, totalement à l’opposée de sa cousine qui s’adapte facilement aux situations. Dès le départ, je pense que Grincheux se demande comment la faire discrètement dévorer par un ours (en tout cas, j’y ai pensé moi).
    Ils vont vivre quelques aventures qui ne se déroulent jamais comme on l’aurait imaginé.
    J’ai beaucoup apprécié, à la fin du livre, après l’histoire elle-même, de trouver quelques questions de lectures pour les enfants, quelques idées d’activités pour les enfants (une partie à faire entre amis et une autre destinée à être supervisée par des adultes) et enfin, quelques recettes de mets cités dans le livre.

    On est vraiment sur un conte qui est destiné aux enfants sans pour autant exclure parents et professeurs.

    Un extrait : 7 avril.
    Joyeux m’énerve royalement. On dirait qu’il y a constamment une fanfare et des chars allégoriques dans sa tête et que rien ne peut lui enlever le sourire.
    Ce matin, je sortais à peine du lit quand il est venu me voir pour m’offrir de prendre le petit-déjeuner à l’extérieur.

    - Non, lui ai-je répondu. Je n’ai pas le temps, et je n’aime pas que les moustiques se baignent dans mes céréales.

    - Mais il fait si beau ! Allons, viens ! Ca te fera du bien de prendre un peu d’air frais ! C’est bon pour le moral, a-t-il insisté.

    - Non mais ! Qu’est ce qu’il a mon moral ? J’en ai assez que vous me cassiez les oreilles avec ça ! Je suis très bien comme je suis, alors si ça ne fait pas votre affaire, vous n’avez qu’à me laisser tranquille !

    Joyeux a baissé les yeux, déçu, puis il est allé rejoindre Atchoum qui s’était déjà installé dehors et qui éternuait toutes les cinq minutes à cause du pollen. Le printemps est une saison infernale pour lui.

    Le reste de la journée s’est bien déroulée, puisque j’adore mon travail et que j’aime bien Henri. Il est excellent comme contremaître et il ne s’acharne pas sur mon cas comme tous les autres. Soupir. Si seulement il pouvait leur expliquer que ça ne sert à rien d’essayer de me changer.

     

  • [Livre] Famille parfaite

    famille parfaite.jpg

    Résumé : Justin et Libby Denbe semblaient sortir tout droit des pages des magazines glamours : mariage modèle, ravissante fille de quinze ans, demeure somptueuse dans la banlieue chic de Boston… une vie de rêve.
    Jusqu’au jour où ils disparaissent tous les trois sans laisser de traces. Pas d’effraction, pas de témoin, pas de demande de rançon ni de motifs. Juste une famille parfaite soudainement envolée. Pourtant, pour la détective Tessa Leoni, l’enlèvement ne fait aucun doute. Que pouvait bien cacher une existence en apparence aussi lisse ?

     

    Auteur : Lisa Gardner

     

    Edition : Albin Michel

     

    Genre : Thriller

     

    Date de parution : 30 septembre 2015

     

    Prix moyen : 22€

     

    Mon avis : Dès le début, nous savons ce qui arrive à la famille Denbe. L’histoire est ainsi racontée de deux points de vue : une narration à la troisième personne qui nous fait suivre l’enquête, et une à la première personne à travers les yeux de Libby Denbe.
    A un peu moins de la moitié du roman, j’ai commencé à échafauder une théorie. Une trentaine de pages plus loin, je ne savais plus où j’en étais : indices contradictoires, attitude des personnages changeante, enquête révélant sans cesse de nouvelles pistes…
    J’ai fini par penser à une autre théorie (mais pas très longtemps avant qu’on ne nous révèle la vérité).
    Le problème est que si cette seconde théorie tenait parfaitement la route, les éléments qui m’y avaient menée n’excluaient pas totalement la première théorie.
    Malgré les caractères bien trempés de la plupart des enquêteurs, que ce soit la détective privée, Tessa Leoni, l’agent du FBI, Nicole Adams ou encore le shérif Wyatt Foster, il y a une réelle coopération entre les services, ce qui change agréablement de ce qu’on nous présente d’ordinaire.
    L’alternance entre les deux points de vue a pour résultat d’accélérer le rythme de lecture : en suivant la famille, nous apprenons des choses que les enquêteurs ne savent pas encore et on est pressé de lire la suite pour voir s’ils vont comprendre ou pas. L’inverse est aussi vrai, quand les enquêteurs font des découvertes, on se demande si la famille est au courant ou pas, et on a hâte de le découvrir.
    C’est du coup un livre très dur à lâcher (j’écris d’ailleurs cette chronique à près d’1h du matin de peur d’oublier ce que j’ai à dire sur cette lecture).
    La fin est surprenante, pas tant dans la découverte de l’identité du coupable car on se doute bien que l’une des deux théories les plus logiques est la bonne, que dans la manière dont toute l’histoire va finir.

    J’ai été un peu déçue, au premier abord, qu’on nous parle d’une affaire concernant la détective Tessa Leoni par bribes, sans jamais nous donner le fin mot de l’histoire, mais, connaissant l’attachement que certains auteurs éprouvent pour leurs personnages, j’ai fais quelques recherches et me suis rendue compte qu’un autre livre de l’auteur, « Preuve d’amour », antérieur à celui-ci, avait pour sujet cette fameuse affaire. Je le note et le lirais sans doute très vite.

    Un extrait : Justin s’arrête devant la porte d’entrée. Alors qu’il allait composer le code, il interrompt son geste et, l’air contrarié, me lance un bref coup d’œil.

    « Elle a désactivé le système, murmure-t-il. Et encore une fois laissé la porte ouverte. »

    Je regarde le clavier et je comprends ce qu’il veut dire. C’est Justin lui-même qui a installé ce système de protection, grâce auquel la serrure est contrôlée de manière électronique et non mécanique. Composez le bon code et la porte se déverrouille. En l’absence de code, défense d’entrer.
    Cela paraissait offrir une solution élégante à une adolescente qui oubliait tout le temps ses clés, mais, pour que le système fonctionne, encore fallait-il l’activer, et manifestement c’était encore un défi pour Ashlyn.
    Justin tourne la poignée et, de fait, la porte s’ouvre en silence sur le hall plongé dans le noir.

    À mon tour de tiquer : « Elle aurait au moins pu laisser une lumière. »

    Le cliquetis de mes escarpins résonne dans le hall d’entrée lorsque je le traverse pour aller allumer le lustre. Je ne marche plus aussi droit, maintenant que j’ai lâché le bras de Justin. Je me demande s’il l’a remarqué. Je me demande s’il s’en soucie.
    Arrivée au panneau, j’actionne le premier interrupteur. Rien. J’insiste, je le lève et le baisse à plusieurs reprises. Rien.

    « Justin… », dis-je, perplexe.

    Alors, je l’entends répondre : « Libby… »

    Puis un drôle de bruit sec, comme la détonation d’une arme de petit calibre. Un sifflement. Et le corps de Justin se cambre d’un seul coup. Bouche bée, je le vois se dresser pratiquement sur la pointe des pieds, le dos arqué, tandis qu’un cri de douleur guttural s’échappe entre ses dents serrées.

    Je sens une odeur de chair brûlée.

    Et c’est là que je le vois.

     

  • [Film] Si je reste

    si je reste affiche.jpg

     

    Titre original : If I stay

     

    Réalisé par : R.J. Cutler

     

    Date de sortie : 17 septembre 2014

     

    Genre : Drame, Young Adult

     

    Pays d’origine : U.S.A

     

    Durée : 1h46

     

    Casting : Chloé Grace Moretz, Mireille Enos, Joshua Leonard, Jamie Blackley, Stacy Keach, Liana Liberato…

     

    Résumé : En un seul moment, tout peut changer. Mia, 17 ans, n'a aucun souvenir de l'accident : elle arrive uniquement à se rappeler avoir roulé le long de la route enneigée de l'Oregon avec sa famille. Puis, en un clin d'oeil, elle se retrouve observant son propre corps dévasté ... L'adolescente sera tiraillée entre l'envie de rejoindre ses parents dans l'au-delà et celle de se réveiller et de retrouver son petit ami et ses proches...

     

    Mon avis : L’adaptation est relativement fidèle au roman si on tient compte des exigences cinématographiques et de temps.
    Les différences ne sont pas excessives.
    La plupart du temps, elles sont justifiées, comme par exemple l’ajout de dialogue là où dans le livre nous n’avons que les pensées de Mia. Celles-ci étant difficile à retranscrire à l’écran car il y aurait abus de voix off, les dialogues sont utiles pour approfondir l’histoire.
    De la même façon, l’accident qui est extrêmement détaillé dans le livre n’est que suggéré dans le film. Il faut dire que s’il avait fallu mettre en image ce récit comme il est décrit dans le roman, le film aurait été interdit aux moins de 16 ans au moins.

    si je reste accident.jpg

    A d’autres moments, j’ai trouvé que les ajouts/modifications n’étaient pas justifiés car ils n’apportent strictement rien à l’histoire. Par exemple, dans une scène, Adam, le petit ami, suce la piqûre de Mia pour retirer le dard de l’abeille qui vient de le piquer alors que dans le roman, c’est le père de Mia qui retire ainsi le dard de la main d’Adam, ce qui consolide les liens entre le jeune homme et la famille de Mia.

    si je reste Adam.jpg

    Dans le livre, nous sommes également fixés sur le sort de chacun des membres de la famille de Mia très rapidement alors que cela prend plus de temps dans le film.

    Dans le film, le coté « anesthésie émotionnelle » qui touche Mia dans le livre, la rendant quasiment incapable de pleurer, de ressentir la douleur ou quoi que ce soit, est très atténué, la jeune fille ressentant clairement toutes sortes d’émotions.
    Ce film n’est pas un film d’action et ceux qui s’attendent à un rythme soutenu seront déçus. C’est un film qui joue sur les émotions, émotions qui sont décuplées par l’alternance entre les scènes à l’hôpital où Mia assiste, impuissante, aux événements, et les souvenirs de sa vie avant l’accident, sa vie avec ses parents, son amour pour le violoncelle et la construction de son histoire d’amour avec Adam.
    L’actrice principale a beau être jeune (l’âge de son personnage, 17 ans), elle est parfaite dans le rôle.

    si je reste Mia.jpg

    En fait la plupart des personnages sont très bien choisis (ce qui est assez rare dans les adaptations de roman pour être souligné, il suffit de se rappeler les acteurs de 50 ans passés dans Harry Potter qui interprètent des adultes d’une trentaine d’années).

    J’ai aussi beaucoup aimé la bande sonore du film. Je sais que Gayle Forman, l’auteur du roman a fait une playlist pour ce livre (ce qui est de plus en plus à la mode) mais j’avoue ne pas avoir vérifié si celle-ci a été respectée.
    Je suis en général excellent public pour les films car je dissocie les livres de leurs adaptations, je ne cherche pas vraiment à faire de comparaisons mais, ici, on a vraiment une excellente adaptation, très fidèle au roman. Ce qui est assez rare pour être souligné.


     

  • C'est lundi que lisez vous? #29

    c'est lundi que lisez vous.png

     

    Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.

     

    Il s'agit de répondre à trois questions:

    1 - Qu'ai-je lu la semaine passée?

    2 - Que suis-je en train de lire?

    3 - Que lirai-je après?

     

    lectures de la semaine passée.jpg

    red queen T01.jpg

    noel sanglant.jpg

    lecture en cours.jpg

    revanche.jpg

     

    mes prochaines lectures.jpg

    La fille du train.jpg

    orgueil et prejuges et zombies.jpg

     

    Et vous, que lisez vous?

  • [Livre] Red Queen

    red queen T01.jpg

    Résumé : Dans le royaume de Norta, la couleur de votre sang décide du cours de votre existence. Sous l’égide de la famille royale, les Argents, doués de pouvoirs hors du commun, règnent sur les Rouges, simples mortels, qui servent d’esclaves ou de chair à canon.
    Mare Barrow, une Rouge de dix-sept ans, tente de survivre dans une société qui la traite comme une moins que rien. Quand elle révèle sans le vouloir des pouvoirs extraordinaires et insoupçonnés, sa vie change du tout au tout. Enfermée dans le palais royal d’Archeon et promise à un prince argent, elle va devoir apprendre à déjouer les intrigues de la cour, à maîtriser un don qui la dépasse, et à reconnaître ses ennemis, pour faire valoir l’indépendance de son peuple.

     

    Auteur : Victoria Aveyard

     

    Edition : MSK

     

    Genre : Young Adult

     

    Date de parution : 11 mars 2015

     

    Prix moyen : 18€

     

    Mon avis : Red Queen est une dystopie comme tant d’autres qui va probablement, comme les autres, se décliner en trilogie assortie de quelques nouvelles pour faire patienter entre les tomes.
    Lorsque Mare Barrow, petite voleuse de 17 ans, tente de voler un Argent, et qu’elle se fait prendre, elle ne s’attendait pas à ce qu’un de ceux qui se prétendent des quasi-dieux fasse montre de compassion. Pour lui éviter de partir à la guerre, il s’arrange pour lui obtenir une place de domestique au palais royal. Et ce qui aurait du être un changement relativement agréable dans sa vie va causer, pour elle, une vraie catastrophe.
    En danger de mort lors d’un évènement public, Mare va faire une démonstration de pouvoirs qui ne sont normalement possédés que par les Argents.
    Le roi et la reine imaginent aussitôt un stratagème pour utiliser Mare à leur avantage en la faisant passer pour une Argent orpheline élevée par des Rouges.
    En danger constant, Mare doit composer avec la cruelle reine Elara et la non moins cruelle future reine Evangeline.
    Seul un petit groupe très restreint est au courant pour sa nature de Rouge et cela doit rester secret car jamais un Rouge n’a développé le moindre pouvoir et cela pourrait mettre en péril la société que les Argents ont instaurée.
    Mais Mare va se rendre compte que la vérité n’est pas aussi simple que l’on veut bien le lui faire croire.
    A la fin du tome 1, je me pose encore pleins de questions. En revanche, certaines de mes intuitions étaient fondées comme ce qui est vraiment arrivé à Coriane, la première reine ou ce qui se passe dans la tête du prince Maven.
    L’épilogue m’a surprise. Dans un sens je m’attendais à certains évènements (sinon, il aurait été difficile de faire une suite) mais un en particulier m’a scotchée car je ne l’ai pas du tout vu venir.
    Comme souvent, ça va être très dur d’attendre la suite qui est prévue pour février 2016.

    Un extrait : Un silence de mort plane sur l’arène tandis que nous assistons à la scène sans comprendre. Même Kilorn a perdu sa langue.

    — Un chuchoteur, soufflé-je.

    Je n’en ai jamais vu dans l’arène, et je doute d’être une exception. Les chuchoteurs sont rares, dangereux et puissants, même parmi les Argents, même dans la capitale. Les rumeurs à leur sujet varient mais on peut les résumer à un fait aussi simple que glaçant : ils peuvent entrer dans votre tête, lire vos pensées et prendre le contrôle de votre esprit. C’est exactement ce que Samson est en train de faire. Il s’est frayé un chemin, en chuchotant, à travers l’armure et les muscles de Cantos, et il s’est introduit dans son cerveau privé de défenses.

    Cantos lève son épée, les mains tremblantes. Il tente de s’opposer au pouvoir de Samson, toutefois sa robustesse ne sert à rien face à l’ennemi qui détient le pouvoir sur son esprit.

    Un nouveau mouvement de Samson et du sang argenté éclabousse le sable : Cantos transperce, de sa lame, son armure puis son propre ventre. Malgré la distance, j’entends le bruit écœurant du métal entamant la chair. Alors que Cantos se vide de son sang, la foule retient son souffle. Nous n’en avons jamais vu autant couler ici.

    Les néons bleus s’allument, baignant la piste d’une lueur fantomatique qui signale la fin du match. Des guérisseurs argents se précipitent sur le sable, au secours de Cantos. Les Argents ne sont pas censés mourir ici. On attend d’eux qu’ils combattent avec courage, qu’ils fassent étalage de leurs talents, qu’ils offrent un spectacle distrayant. Pas qu’ils meurent. Après tout, ce ne sont pas des Rouges.

    Je n’ai jamais vu les policiers se déplacer aussi vite. Ils comptent quelques fulgurants parmi leurs rangs, dont les contours se brouillent tandis qu’ils nous poussent vers la sortie. Ils ne veulent pas que nous soyons encore là si Cantos meurt dans le sable. Pendant ce temps, Samson quitte l’arène en véritable titan. Lorsque son regard tombe sur le corps inerte de Cantos, je m’attends à y percevoir une lueur de remords. Son visage reste pourtant un masque froid, dénué de toute émotion. Ce duel ne signifiait rien pour lui. Nous ne signifions rien pour lui.

    En cours, nous étudions le monde qui a précédé le nôtre, un monde où des anges et des dieux vivaient dans le ciel, régissant la Terre avec bienveillance et amour. Certains prétendent qu’il s’agit de pures fables. Je n’en crois rien.

    Les dieux nous gouvernent toujours. Ils sont simplement descendus des étoiles. Et l’heure n’est plus à la bienveillance.

     

  • Le tiercé du samedi #29

    podium.jpg

     

    Rappel du principe: Chaque semaine, le samedi comme son nom l’indique, il conviendra de choisir les trois livres, le trio gagnant, correspondant au thème proposé.

    A la fin de chacun de ces Rendez-vous, j’indiquerai le thème de la semaine suivante.

    Ce Rendez-Vous Livresque a été inspiré de « The Saturday Awards Book » créé par l’Echos de mots, et qui n'existe plus aujourd'hui.

    Comme annoncé la semaine dernière, le thème d'aujourd'hui est:

    Les trois livres dont vous avez beaucoup aimé le personnage principal mais où vous vous êtes dit : « et ben, vaut mieux lui/elle que moi »

     

    Alors pour ma part, le trio gagnant est:

     

     coupe de bronze.jpg

    Anita

     

     

     

    anita blake tome 1 plaisirs coupables.jpg

    J'aime beaucoup son sens de la répartie, mais il faut avouer que si elle collectionne les amants, elle collectionne aussi les emmerdes. Du coup, on lui laisse volontiers les deux!

     

     

     coupe d'argent.jpg

    Emma

     

     

     

    ma raison de vivre.jpg

    Je crois pas qu'il y aurait beaucoup de personnes qui rêverait de se retrouver à la place d'Emma, coincée entre sa tante psychotique et son oncle qui préfère regarder de l'autre coté plutôt que de protéger la fille de son frère.

     

     

     coupe d'or.jpg

    Katniss

     

     

     

    hunger games.jpg

    Katniss détient la palme. Comme si ça ne suffisait pas de vivre dans la misère, de risquer sa vie chaque jour en braconnant pour nourrir sa famille et celle de son ami Gale, il faut participer à la moisson. Et même quand on passe à travers les mailles du filet, même si notre nom est inscrit 42 fois, il faut encore que sa petite sœur, qui n'est inscrite qu'une fois, soit désignée et qu'on se désigne pour la remplacer parce que bon, c'est la petite sœur, pas trop dégourdie et qui n'a que 12 ans.
    Alors Katniss est une super guerrière, c'est vrai, mais je lui laisse volontiers les honneurs!



    Pour la semaine prochaine, le thème sera: Les trois livres d’un auteur d’une nationalité autre que française ou américaine que vous avez préférés

    Et n'hésitez pas à laissez en commentaire le lien vers votre propre tiercé du samedi!

  • [Cuisine] Palmiers salés

    recette palmiers salés.JPG

     

    Des potes qui débarquent plus ou moins à l'improviste, une invitation à dîner lancée sur un coup de tête, on connait tous ça.
    Alors, comme des fois on a envie de changer un peu des chips et des rondelles de saucisson, j'ai fais quelques petites recherches sur internet et j'ai trouvé plusieurs sortes de ces petits palmiers salés, très simples à faire.
    Pour ma part j'ai décidé d'en faire une partie au confit d'oignon et anchois et l'autre partir aux tomates séchées, mais on peut vraiment choisir la garniture que l'on veut.

    L'ingrédient qui ne change pas, lui, est un (ou plusieurs selon la quantité souhaitée) rouleau de pâte feuilletée (ou pour les courageux, de la pâte feuilletée maison).

    Pour ma part, j'ai coupé la pâte en deux, ne voulant pas une grande quantité de palmiers.

    Il faut donc tartiner la pâte de la garniture puis la rouler selon le schéma suivant, que j'ai trouvé sur l'excellent blog de Celaie et Besta:


    33332920_p.jpg

    Ensuite, chose que je n'ai pas faite, mais qui, à mon sens, doit un peu faciliter la découpe, c'est de remettre les rouleaux quelques minutes au frigo pour redonner un peu de tenue à la pâte.

    Ensuite, il suffit de couper des tranches dans le rouleau et de placer celles ci à plat dans un plat allant au four, à 180°C.

    Pour le temps de cuisson, j'ai mis une quinzaine de minutes, mais je pense que le mieux est de surveiller et de les retirer lorsqu'ils sont bien dorés.

    Bon apéritif!

     

  • [Livre] Si je reste

    si je reste.jpg

     

    Résumé : Mia a 17 ans, un petit ami que toutes ses copines lui envient, des parents un peu excentriques mais sympas, un petit frère craquant, et la musique occupe le reste de sa vie. Et puis... Et puis vient l'accident de voiture. Désormais seule au monde, Mia a sombré dans un profond coma. Où elle découvre deux choses stupéfiantes : d'abord, elle entend tout ce qu'on dit autour de son lit d'hôpital. Ensuite, elle a une journée seulement pour choisir entre vivre et mourir. C'est à elle de décider. Un choix terrible quand on a 17 ans

     

    Auteur : Gayle Forman

     

    Edition : Editions Oh !

     

    Genre : Young adult

     

    Date de parution : 20 avril 2009

     

    Prix moyen : 7€

     

    Mon avis : Se passant sur un peu plus de 24h, avec le déroulement du temps comme titres de chapitres, ce roman, écrit à la première personne, est raconté du point de vue de Mia, adolescente de 17 ans, rescapée d’un terrible accident de voiture.
    Si nous sommes immédiatement fixés sur le sort des parents, il va falloir près de la moitié du livre pour savoir si Teddy, le petit frère de Mia, s’en est sorti ou non.
    Mia alterne le récit de ce qu’il se passe tandis qu’elle ère entre deux mondes, invisible aux yeux des vivants et ses souvenirs de sa vie avant l’accident.
    Comme l’indique le titre et le résumé, la grande question pour Mia est de savoir si elle doit décider de se réveiller et de retrouver ses grands-parents, sa meilleure amie, son petit ami ou si elle doit suivre ses parents dans la mort. Par contre, comme souvent, le résumé n’est pas vraiment fidèle au livre car, s’il est vrai que l’histoire se déroule sur une journée et une nuit, il n’est dit nulle part que Mia a un délai pour faire son choix.
    Le fait de voir les heures s’écouler en tête de chapitre donne un rythme de lecture assez rapide, comme si le temps nous était compté pour finir l’histoire.

    Pour moi, la fin est très frustrante car elle ne nous dit rien clairement et le doute subsiste. Certaines critiques disent que la fin est prévisible. Je réponds que dans la mesure où on peut l’interpréter de différentes manières, il est évident que c’est prévisible puisqu’on en fait ce que l’on veut. S’il n’y avait pas eu une suite à ce roman, le doute subsisterait toujours.
    J’ai d’ailleurs la suite dans ma PAL et je pense que je ne vais pas tarder à la lire, mais avant cela, je tiens à voir l’adaptation cinéma tant que j’ai encore le livre bien en tête car il parait que c’est une très bonne adaptation.
    Pour revenir au livre, je l’ai trouvé bouleversant sans qu’il verse dans le mélo. J’ai lu à plusieurs reprises qu’il n’y avait pas de « sentiments profonds » mais la profondeur des sentiments n’a pas besoin d’être étalée à chaque page pour être ressentie. De plus, dès le début du roman, Mia précise qu’elle ne ressent rien physiquement et qu’elle est engourdie émotionnellement. J’ai trouvé le texte de Gayle Forman très juste, mais il faut peut être voir plus loin que le bout de son nez pour ressentir l’amour qui domine dans ce livre : l’amour de Mia pour sa famille, l’amour de sa meilleure amie pour elle (et réciproquement) et celui que Mia et Adam, son petit ami, se portent.
    J’ai lu ce livre dans le cadre d’un challenge et je ne le regrette absolument pas.

    Un extrait : Notre voiture est une antique Buick qui n'était déjà plus toute jeune lorsque papy nous en a fait cadeau, à la naissance de Teddy. Jusqu'alors, mon père avait refusé de passer son permis, préférant se déplacer à vélo. Cela agaçait les autres musiciens de son groupe, car il ne pouvait les relayer au volant pendant leurs tournées. Quant à maman, elle avait tout essayé pour le faire changer d'avis, même l'humour. En vain.

    Quand elle a attendu mon frère, elle s'est vrai- ment fâchée et papa a enfin compris qu'il devait changer d'attitude. Il a passé son permis et, dans la foulée, a repris ses études afin de devenir professeur. Avec deux enfants, il n'était plus question pour lui de continuer à jouer les adolescents attardés. Le temps du nœud papillon était venu.

    Il en porte un ce matin, avec des richelieus rétro et un manteau moucheté. Ce n'est pas vraiment une tenue pour la neige, mais il aime ce genre de contraste.

    Après avoir gratté le pare-brise avec l'un des dinosaures en plastique de Teddy qui jonchent le gazon, papa met le contact et doit s'y reprendre à plusieurs fois pour que la voiture démarre. Comme d'habitude, c'est la bagarre dès qu'il faut choisir ce qu'on va écouter pendant le trajet. Maman veut mettre les informations, papa, Frank Sinatra, Teddy, Bob l'Eponge. Quant à moi, j'aimerais Radio-Classique, mais comme je suis la seule à apprécier ce genre de musique, je veux bien la remplacer par Shooting Star.

    Papa résout le problème.


    « On va commencer par écouter les infos, pour rester au courant, annonce-t-il. Ensuite, on mettra la station classique. Pendant ce temps, Teddy, tu peux te servir du lecteur CD.  «Il débranche le lecteur qu'il a relié à l'autoradio et farfouille dans la boîte à gants. «Jonathan Richman, ça te dirait ? »

    Comme moi, mon frère a grandi bercé par le son loufoque de Jonathan Richman, l'idole des parents, mais il n'a pas l'intention de céder.

    «Je veux Bob l'Eponge! hurle-t-il.

    — Entendu, mais sache que tu me fends le cœur, mon fils. »

    L'affaire réglée au bénéfice de Teddy, nous prenons la route. Quelques plaques de neige recouvrent encore la chaussée mouillée. Dans l'Oregon, les routes sont toujours humides. J'appuie mon front contre la vitre et je regarde défiler le paysage, avec ses sapins verts constellés de blanc et ses traînées de brouillard sous un ciel de plomb. La vitre ne tarde pas à être recouverte de buée. Je m'amuse à y tracer des signes avec mon doigt.

    Après les nouvelles, nous passons sur la station de musique classique. Les premières notes de la Sonate pour violoncelle et piano n° 3 de Beethoven s'élèvent dans la voiture. C'est le morceau sur lequel j'étais censée travailler cet après-midi. J'y vois une sorte de coïncidence cosmique. Je me concentre sur les notes en m'imaginant en train de jouer, ravie de cette occasion de m'exercer, heureuse d'être là, dans cette voiture bien chauffée, avec ma sonate et ma famille. Je ferme les yeux.

    On ne s'attendrait pas à ce que la radio continue à jouer, après. Pourtant, c'est le cas.

     

  • Mes sorties du mois #3

    novembre.jpg

    Chaque mois voit son lot de sorties, que ce soit en livres ou en films. 
    Chaque 1er mercredi du mois, je vous donnerai les sorties, parmi celles qui ont retenues mon attention.
    Voyons ce qui nous attend d'intéressant ce mois-ci!

     

    Que ce soit les livres ou les films, je vous laisse aller sur booknode ou allociné pour découvrir résumés et/ou bandes annonces.

     

    sorties du mois livres.jpg

    Les sorties grand format:

    Sorties GF.jpg


    Les sorties poche:

    SORTIE POCHE.jpg

     

    sorties du mois films.jpg

    SORTIE Films.jpg


    Et vous, il y a des sorties qui vous font de l’œil pour ce mois ci?