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[Livre] La potion magique de Georges Bouillon

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Résumé : Décidément, Georges déteste sa grand-mère ! Elle ressemble trop à une sorcière. Il est encore plus sûr que c'est une vieille chipie. Il s'enferme dans la cuisine et décide de lui préparer une redoutable potion magique.

 

Auteur : Roald Dahl

 

Edition : Folio junior

 

Genre : enfant

 

Date de parution : 1981

 

Prix moyen : 7€

 

Mon avis : Déjà que le pauvre Georges s’ennuie dans la ferme isolée de tout de son père, il faut avouer que sa grand-mère est vraiment très méchante. Une vraie sorcière comme les aime Roald Dahl.
D’ailleurs, persuadé qu’il a affaire à une vraie sorcière, comme dans les contes, Georges cherche comment il pourrait se débarrasser de la mégère.
Quand on voit tout ce que Georges met dans sa potion, on se dit qu’il va tuer la mémé. C’est vraiment immonde, mieux vaut ne pas avoir trop mangé avant de le lire…
Et les effets de la potion sont tels que le père de Georges, attiré par l’appât du gain, décide d’en refaire immédiatement. Sauf que son fils n’a pas noté les ingrédients qu’il a utilisé et que les nouvelles potions vont se révéler…intéressantes.
C’est un livre amusant, un peu plus délirant que Mathilda ou même que Charlie et la chocolaterie. Il m’a moins plu que ce dernier, d’ailleurs, mais pour un 7 – 10 ans, cela peut donner le goût de la lecture grâce aux situations absurdes qu’il met en scène.

 

Un extrait : Georges s’ennuyait à mourir. Il n’avait ni frère ni soeur. Son père était fermier et, comme la ferme était loin de tout, Georges n’avait pas d’amis avec qui jouer. Il en avait assez de contempler les cochons, les poules, les vaches et les moutons. Et surtout, il en avait par-dessus la tête de vivre dans la même maison que cette vieille ourse mal léchée de Grandma. Passer son samedi matin à s’occuper d’elle ne le réjouissait guère.

— Prépare-moi une petite tasse de thé, dit Grandma à Georges. Ça t’empêchera de faire des bêtises pendant un moment.

— Oui, Grandma, répondit Georges.

Georges n’y pouvait rien, il détestait Grandma. C’était une vieille femme grincheuse et égoïste qui avait des dents jaunâtres et une petite bouche toute ridée comme le derrière d’un chien.

— Combien de cuillerées de sucre dans ton thé, aujourd’hui, Grandma ? demanda Georges.

— Une, répondit-elle sèchement. Et n’ajoute pas de lait.

La plupart des grand-mères sont d’adorables vieilles dames, gentilles et serviables, mais pas celle-la. Elle passait sa journée, toutes ses journées, assise dans son fauteuil, près de la fenêtre et elle était tout le temps en train de se plaindre, de bougonner, de ronchonner, de râler et de pester sur tout et sur rien. Jamais, même dans ses bons jours, elle n’avait souri à Georges, jamais elle ne lui avait dit : « Bonjour, Georges, comment ça va ? » ni : « Et si on jouait au jeu de l’oie ? » ni : « Comment ça s’est passé à l’école aujourd’hui ? » Elle ne s’intéressait qu’à elle. C’était une affreuse vieille mégère.

 

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