En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
J'ai fais une très belle affaire. Un collègue collectionneur du site Écurie Merveilleuse, dont j'ai déjà parlé, m'a cédé pour 80€, frais de port compris, un lot de 4 poupées, soit 20€ la poupée ce qui est moins cher que les prix actuellement pratiqués par ces voleurs de magasins français.
Je suis donc l'heureuse propriétaire de:
Draculaura et Clawd Wolf, fils des loups-garou
Voici Deuce Gordon, obligé de porter des lunettes pour ne pas transformer les gens en statue de pierre, comme sa maman, la Gorgonne Méduse. Mais comme lui,il est jeune, il ne les transforme que pour une petite heure...
Et dernière du groupe, Lagoona Blue, version school out, fille du monstre des mers
Enfin, pour compléter mes petits achats du mois, j'ai trouvé sur le site Amazon allemand, pour 19,98€ frais de port compris, la jolie Cupid, fille de Cupidon:
Et juste pour le plaisir, j'ai fais une petite photo de groupe:
Je sais beaucoup de films en ce moment et peu de lecture ou de cuisine, mais c'est tout simplement qu'avec mes cours, le boulot, les révisions (même si j'ai l'impression de rien retenir) et la fatigue qui augmente de plus en plus, j'avoue ne plus avoir le temps ni de tester de nouvelles recettes, ni de lire. En plus comme on est en hiver, c'est assez difficile de réussir à cuisiner de jour, et même quand je cuisine une recette que j'ai déjà faite mais qui n'est pas encore sur le forum, c'est une galère monstre pour les photos! Même raison d'ailleurs, pour laquelle je n'ai pas encore montré mes deux dernières Monster High... Je vais faire une liste des tâches blog à rattraper dès que j'aurais plus de temps devant moi!
En attendant, comme un film c'est toujours plus facile à regarder pour se détendre avant de se coucher, voyons voir les films!
Deux affiches pour ce film. Je connaissais celle de gauche, je viens de découvrir celle de droite!
Titre original : The crucible
Réalisé par : Nicholas Hytner
Date de sortie : 1996
Genre : Drame
Pays d’origine : USA
Durée : 2h
Casting : Paul Scofield, Winona Ryder, Daniel Day-Lewis, Joan Allen
Résumé : Adaptation de la pièce d'Arthur Miller "les Sorcières de Salem", écrite en réponse à l'hystérie anti-communiste suscitée par la Commission des activités anti-américaines et la croisade du sénateur McCarthy, dont l'auteur eut à souffrir. L'histoire : les bigots du petit village de Salem ne supportent pas que les jeunes filles de la région se réunissent dans les bois alentours pour danser. Ces innocentes assemblées vont, avec la rumeur, devenir subversives et devenir des orgies sataniques.
Récompenses: Nominé 6 fois, essentiellement pour ses seconds rôles et pour le scénario, c'est finalement Paul Scofield qui remporte un Award lors du Orange British Academy Film Awards pour son interprétation du juge Thomas Danforth.
Mon avis: Bien que romancé sur les raisons qui ont poussé les jeunes filles à prononcer autant d'accusation, le film s'inspire très largement des évènements de Salem de 1692 qui se sont terminés par l'exécution (comprenez l'assassinat) de 22 ou 25 personnes. Les autres accusés n'ont eu la vie sauve que parce que le Clergé Bostonien est intervenu pour faire cesser cette folie en déclarant qu'il valait mieux que dix sorcières échappent plutôt qu'une innocente soit condamnée (plutôt "moderne" sur ce coup là les révérends de Boston!).
L'histoire a donc été romancée, oui, mais il faut dire que personne n'a jamais pu établir la raison de l'hystérie collective qui s'est emparée de ces jeunes filles. La maladie a été avancée (ergotisme), on a aussi pensé qu'elles étaient poussées par la vengeance, les accusations leur étant soufflées par leurs parents qui voulaient se débarrasser de voisins inopportuns (La famille Putnam a été montrée du doigt ce qui est repris dans le films avec quelques modifications de la famille qui n'avait pas une, mais 8 enfants)
Dans le film la première raison est d'éviter une punition pour avoir dansé dans les bois, ce qui était sévèrement réprimé à l'époque puis la donne change et la raison principale devient la vengeance d'Abigail contre Elisabeth Proctor, l'épouse de l'homme qu'elle aime (En réalité Abigail Williams avait 11 ans au moment des faits, John Proctor la soixantaine et vu la distance qui séparait leur domicile, ils ne s'étaient probablement jamais rencontrés, d'autant plus que Proctor s'est vu reprocher de ne pas assister aux offices). Il en découle une hystérie de la population pour qui chaque acte "bizarre" ou coïncidence devient une preuve de sorcellerie. De leur coté il y a les opportunistes comme les Putnam qui en ont profité pour faire arrêter tous ceux dont ils voulaient les terres... tant qu'à faire pourquoi se gêner!
Au total on voit plusieurs pendaisons (pas autant que ce qu'il y en a réellement eu et pas dans l'ordre où elles ont réellement eu lieu) et le supplice de Gilles Correy, mourant par écrasement sous de lourdes pierres (historique cela aussi).
Les accusés n'ont aucune chance de se défendre, leur seul espoir d'échapper à la mort est d'avouer ce qui leur évite la corde mais les fait excommunier (comme ceux qui n'ont pas avoué d'ailleurs) et les condamne à de lourdes peines de prison. Les aveux doivent s'accompagner de dénonciations et beaucoup cèdent de peur de mourir.
Dans le film on voit certains des accusés dénoncer leurs voisins avec forces détails des prétendues virées avec le diable. Lorsque l'une des jeunes filles tente de se rétracter, elle est aussitôt accusée de sorcellerie par ses compagnes et fait marche arrière, ne pouvant pas lutter contre une foule entière qui l'accuse et un juge bien décidé à faire un exemple.
On peut dire que ce film provoque un torrent d'exclamations d'indignation et pas mal de larmes vers la fin, mais je le revois toujours avec plaisir.
Par contre rien à faire, les bandes annonces sont toutes en anglais non sous-titrées!
J'ai décidé de parler de deux films aujourd'hui. Deux films qui portent sensiblement le même titre français et traitent du même sujet: les premières années de règne de la reine Victoria.
Le premier, chronologiquement parlant, date de 1954 et dans le rôle titre, nous retrouvons Romy Schneider, célèbre pour son rôle de Sissi qu'elle a interprété de 1955 à 1957. (Pour la petite anecdote, dans ce film la mère de Romy, Magda Schneider, joue la duchesse de Lehzen, la confidente de Victoria, tandis que dans les Sissi, elle interprète Ludovika, la mère de Sissi... une affaire de famille en somme...).
Le second, bien plus récent, date de 2009 et dans le rôle titre, on peut voir Emily Blunt (qui interprétait Emily, l'assistante-peste de Miranda dans "Le diable s'habille en Prada).
Mais je crois que le titre et le thème général sont les seuls points communs de ces deux films!
Passons aux fiches, je développerai cette dernière affirmation dans mon avis des films!
LES JEUNES ANNEES D'UNE REINE
Titre original : Mädchenjahre einer Königin (à vos souhaits!)
Réalisé par : Ernst Marischka
Date de sortie : 1954
Genre : Comédie sentimentale
Pays d’origine : Autriche
Durée : 1h47
Casting : Romy Schneider, Magda Schneider, Adrian Hoven
Résumé : La jeunesse de Victoria, reine d'Angleterre
VICTORIA, LES JEUNES ANNEES D'UNE REINE
Titre original : The young Victoria
Réalisé par : Jean-Marc Vallée
Date de sortie : 22 juillet 2009
Genre : Historique/ comédie dramatique
Pays d’origine : USA
Durée : 1h44
Casting : Emily Blunt, Rupert Friend, Paul Bettany
Résumé : La reine Victoria fut l'une des souveraines les plus importantes du monde. Son tempérament, sa vision et sa personnalité hors norme en ont fait une souveraine d'exception et une femme extraordinaire. Elle monta sur le trône d'Angleterre à l'âge de 18 ans.
Récompenses: Nominé 6 fois dans diverses catégories, le film a reçu 1 oscar pour ses costumes et deux prix pour ses costumes et les maquillages lors du Orange British Films Academy Awards.
Mon avis: Comme je le disais plus haut, les deux films n'ont en commun que leur titre français et leur personnage principal. Le film de 1954 est avant tout une comédie sentimentale. La jeunesse de Victoria est dorée, comme il sied à toute princesse, elle est d'une naïveté déconcertante et n'apprend qu'à la quasi veille de la mort du roi qu'elle est l'héritière du trône. Dans celui de 2009, la jeunesse de Victoria n'est pas si rose, elle est surveillée en permanence, n'a pas droit à une chambre à elle, ne peut descendre ou monter un escalier sans être tenue par une tierce personne, n'a pas le droit de lire de livres populaires, en bref une surveillance constante et des règles destinées, sous couvert de protéger la princesse, à la maintenir dans une dépendance totale. Cependant Victoria est ici plus vive d'esprit, puisqu'elle découvre à l'âge de 11 ans, en étudiant son arbre généalogique, qu'elle est la seule héritière du trône.
Revenons en 1954, Lord Melbourne, le 1er ministre est vu ici comme une sorte de papy bienveillant qui apprend à Victoria à se comporter en Reine et se retire de la politique dès qu'il pense qu'elle est apte à se débrouiller sans lui. Dans le film de 2009, c'est un politicien pur et dur, qui a certes une certaine affection pour la reine, mais entend bien la manipuler à ses propres fins.
La duchesse de Lehzen est aussi totalement différente, affable et affectueuse avec tous dans le 1954; froide, calculatrice, jalouse et monopolisante dans le film de 2009.
Victoria, en "1954" ne risque pas de faire la moindre erreur, puisqu'elle ne fait rien, si ce n'est se faire livrer des journaux en fraude. En "2009" elle commet plusieurs erreurs ce qui lui vaut la grogne du peuple ainsi que plusieurs attentats.
En 1954, Victoria écarte sans ménagement Lord Conroy du pouvoir parce qu'elle vient de réaliser qu'il a une relation amoureuse avec sa mère (veuve depuis de nombreuses années). Les motivations de la Victoria de 2009 sont moins puériles, Conroy l'a menacée, maltraitée autant qu'il pouvait se le permettre pour tenter de l'obliger à lui faire signer une corégence jusqu'à ses 25 ans, sachant qu'avec l'influence qu'il avait sur la mère de Victoria, il aurait été le véritable roi du pays. On comprend un peu mieux pourquoi Victoria, dans cette version, lui interdit de paraitre en sa présence.
La rencontre entre Victoria et Albert dans la version de 1954 tient du conte de fée: Alors que la reine s'enfuit pour partir à Paris sur un coup de tête, elle rencontre Albert dans une auberge. Aucun des deux ne sait qui est l'autre et ils tombent bien entendu amoureux, presque au premier coup d'œil avant de se rendre compte, stupéfaits, que tout le monde entend bien les fiancer vu leurs véritables identités... En "2009" Victoria rencontre Albert à de nombreuses reprises, parfaitement consciente que certaines personnes veulent la voir l'épouser. Ce n'est qu'après de longs mois qu'elle commence à éprouver des sentiments et fait la demande que le protocole interdit à Albert de faire lui même.
La fin est également différente. En 1954 tout finit bien, Albert accepte de l'épouser, ils s'embrassent, le mot fin apparait... En 2009, le film continue, Victoria commet d'autres erreurs, Albert s'ennuie... Une dispute éclate... Un nouvel attentat dans lequel Albert est gravement blessé pour sauver la vie de sa femme. De nombreuses discussions également entre Victoria et sa tante, l'épouse du roi précédent, la seule peut-être à ne pas avoir d'intérêt politique dans les conseils qu'elle lui donne. Puis la naissance de leur premier enfant et on peut voir les prémices d'une réconciliation entre Victoria et sa mère, grâce à Albert... Des choix que doit faire la reine aussi, pour ne pas être totalement écartée du pouvoir par le parlement, pour ne pas mettre son mariage en péril, des choix parfois judicieux, parfois douloureux...
Un regret d'un aspect du film de 1954 qui n'apparait que beaucoup plus brièvement dans celui de 2009: le couronnement de la reine avec le protocole strict qui lui est associé.
Malgré tout, vous l'aurez compris, j'ai largement préféré le film de 2009, plus historique, que celui de 1954, plus romantique!
Voici la bande annonce du film de 2009, je n'ai pas trouvé celle du film de 1954
Juste une note technique avant le post proprement dit: il n'y a plus de newsletter. En effet c'est une fonctionnalité payante, et vu le peu de monde qui s'était inscrit (2), je ne vais pas continuer à payer pour quasiment rien. Désolée pour les deux personnes, mais il faudra venir jeter un œil de temps en temps. De toute façon elle était pas géniale puisqu'on pouvait pas la calibrer pour qu'elle soit automatique.
Bref
Donc, les musiques de quand qu'on était petits...
Qu'est-ce que vous écoutiez? Moi j'y ai repensé parce qu'au bureau on parlait des musiques préférées des enfants de collègues qui ont respectivement 6 et 3 ans et qui écoutent pas du tout de musique dites "pour enfants". Oui j'ai l'impression qu'aujourd'hui les gosses écoutent des musiques "normales" que tout le monde peut écouter, alors qu'à mon époque (rho là on dirait une vieille) les enfants avaient vraiment leur musique.
En dehors des génériques de dessins animés comme il était une fois la vie, princesse Sarah, Albator etc... dont j'avais aussi les 45 tours, il y avait toute une vague de musique qui était "exprès pour nous"
Par exemple:
titi et sylvestre:
Douchka:
Dorothée:
Anne sylvestre et ses fabulettes:
Emilie Jolie (mais l'original hein!):
Gédéon (alors ok, c'était un dessin animé, mais comme je le regardais pas et que j'avais que le 45 tours, je le mets quand même ici):
Et bien sûr Chantal Goya:
C'est les principaux dont je me rappelle de tête, et je n'ai mis qu'un exemple par chanteuse, alors que j'avais des dizaines de disques de chacune d'elle, en particulier Chantal Goya et Dorothée...
Et vous, quelles sont les chansons que vous écoutiez quand vous étiez enfants?
Titre original : Charlie and the chocolate factory
Réalisé par : Tim Burton
Date de sortie : 13 juillet 2005
Genre : Jeunesse/ Aventure
Pays d’origine : USA
Durée : 1h56
Casting : Johnny Depp, Freddy Highmore, Helena Bonham-Carter…
Résumé : Charlie est un enfant issu d'une famille pauvre. Travaillant pour subvenir aux besoins des siens, il doit économiser chaque penny, et ne peut s'offrir les friandises dont raffolent les enfants de son âge. Pour obtenir son comptant de sucreries, il participe à un concours organisé par l'inquiétant Willy Wonka, le propriétaire de la fabrique de chocolat de la ville. Celui qui découvrira l'un des cinq tickets d'or que Wonka a caché dans les barres de chocolat de sa fabrication gagnera une vie de sucreries.
Les récompenses : Le film a été nommé une bonne dizaine de fois dans divers festivals mais n’a remporté qu’une seule victoire, celui du meilleur look aux NRJ ciné Awards 2006 pour le look d’enfer de Johnny Depp.
Mon avis : J’avais beaucoup aimé le livre de Roald Dahl et quand j’ai vu que Tim Burton adaptait le livre au cinéma, je ne pouvais que regarder ce film. Le trio Tim Burton, Johnny Depp, Helena Bonham-Carter… c’est incontournable ! Je n’ai pas vu la première adaptation de ce livre, réalisée en 1971 par Mel Stuart, donc je ne pourrais pas comparer, mais je ne désespère pas de trouver ce premier essai pour me faire une idée ! Johnny Depp et Freddy Highmore, qui interprète Charlie, ont tourné ensemble pour le film Neverland et c’est l’acteur qui a insisté auprès de Tim Burton pour qu’il engage son jeune collègue, impressionné par sa performance dans Neverland. Le film est une reprise assez fidèle du livre, mis à part pour le fou de TV qui a été modernisé (le livre a été écrit en 1964…), et pour les allusions au père de Willy Wonka dont on ne parle pas dans le livre. La fin aussi a été légèrement modifiée, dans la mesure où Roald Dahl laissait la porte ouverte pour sa suite : « Charlie et le grand ascenseur de verre », suite d’ailleurs qui n’est, à mon sens, pas digne du premier tome, alors que Tim Burton n’avait pas l’intention, a priori, et c’est tant mieux, d’adapter la suite. Il fallait donc une fin qui sonne vraiment comme une fin, mais au final ce n’est qu’une scène qu’il a rajouté pour mettre un point final à l’histoire. Un joli film pour enfants, mais qui ne laissera pas les adultes indifférents.
Résumé : Abandonnée par son fiancé, Rob, pour la troisième fois à la veille de leur mariage, Vivienne Summers, une londonienne d'une trentaine d'années, imagine alors un site Internet, coeurs-brisés.com, où tous les coeurs en perdition pourraient trouver refuge. Ses déboires l'amènent à abuser un peu trop du Chardonnay, ce qui déclenche toute une série de situations cocasses et embarrassantes.
Auteur : Emma Garcia
Edition : MA Editions
Genre : Chick lit
Date de parution : 16 mai 2012
Prix moyen : 6,84€
Mon avis : J’ai eu beaucoup de mal à lire ce livre. Il est génial, bien écrit et tout ça mais il me rappelait tellement ma propre vie, du moins dans la première partie, que je n’arrivais pas à lire plus de deux ou trois chapitres d’affilés sans me sentir mal. J’ai quand même tenu à aller jusqu’au bout et je ne le regrette pas parce qu’il était vraiment très bien. Bon après, c’est de la chick lit, donc pas de la grande littérature, donc les snobs qui ne lisent que du Flaubert ou du Balzac, passez votre chemin. Mais tous ceux qui ont envie de passer un bon moment avec un bouquin léger et bourré d’humour peuvent se jeter dessus !
Un extrait : Me voilà en compagnie de Lucy B.C.B.G., dans son appartement de Battersea, un lundi soir. Nous venons de chercher sur le Net d'autres histoires de rupture pour le site web. - Il y avait une fille, à mon boulot... - Hum ? marmonne Lucy sans lever les yeux. - Elle a surpris son fiancé au lit avec leur voisine de dix-huit ans. - C'est moche. - Du coup, elle allait tous les soirs rôder du côté de chez lui. - Pourquoi ? - Pour le voir. - Ce n'est pas du harcèlement ? - Elle lui laissait des petits messages anonymes... des tas, scotchés sur sa porte. - La pauvre ! - Ça représente un sacré investissement, ne serait-ce qu'en temps. Imagine un peu... tous les soirs ! J'envisage un instant d'en faire autant ; sauf que Rob habite une rue particulièrement passante et que je connais tous ses voisins, puisque j'ai moi-même vécu là cinq ans. Je jette un coup d'oeil à mon portable, au cas où j'aurais reçu un texto. - Appelle-le, me conseille Lucy. - Impossible. Comme je te l'ai expliqué : j'attends que lui m'appelle. - Tu t'apprêtais à l'épouser et là, tu n'oses même plus lui adresser la parole ? - Je ne peux quand même pas l'appeler après que j'ai décidé de vivre seule, si ? Qu'est-ce que je vais lui dire : «Hé, salut ! Je ne te manque pas encore ? Ça te dirait, que je revienne ? Si on se mariait ?» - Et s'il ne t'appelle pas ? - Il le fera. Il serait d'ailleurs temps. Il a eu une semaine pour accuser le coup, une autre pour profiter de sa liberté, aller à la salle de muscu, mater le rugby à la télé et tout le reste, et une autre encore pour se rendre compte qu'il se sentait perdu, sans moi. Il va m'appeler d'un instant à l'autre ; c'est couru d'avance. Je lance à Lucy un regard noir. Il est impératif de la rallier à ma théorie. - Si tu le dis ! cède Lucy en haussant les épaules, avant de vider son verre. Le mien, je l'ai terminé il y a dix minutes. Je fumerais bien une cigarette, tout à coup. Quelle soirée, avec ces histoires de largage ! Je me réjouis d'autant plus de ne pas avoir été larguée. Lucy ramasse nos verres. - Tu en veux un autre ? me propose-t-elle en se rendant à la cuisine de sa démarche au-dessus de tout soupçon.
Une petite recette trouvée sur une tite débutante en cuisine, que j'ai, comme d'habitude un peu modifiée selon mes goûts.
Ingrédients
- De la dinde coupé en morceaux
- 1 boîte de tomates concassées
- 1 cuillère à café d'ail
- 1 oignon
- 1 cuillère à soupe de curry
- 15 cl de lait de coco
- 1 cuillère à café de vanille liquide
¤ Dans une casserole, faire revenir la viande et l'oignon haché.
¤ Une fois la viande cuite et l'oignon coloré, ajouter les tomates, l'ail et le curry.
¤ Laisser cuire 5 minute en remuant
¤ Ajouter le lait de coco et la vanille
¤ Laisser cuire sur feu doux une quinzaine de minutes.
C'est délicieux et puis l'association curry/coco/vanille ça change un peu!
Je l'ai servi avec des carottes et des coquillettes, mais j'ai bien envie, la prochaine fois de l'accompagner des flans de courgettes dont j'avais donné la recette il y a quelques temps...
Casting : Nicholas Hoult, Eleanor Tomlinson, Ewan McGregor, Stanley Tucci
Résumé : Lorsqu’un jeune fermier ouvre par inadvertance la porte entre notre monde et celui d’une redoutable race de géants, il ne se doute pas qu’il a ranimé une guerre ancienne… Débarquant sur Terre pour la première fois depuis des siècles, les géants se battent pour reconquérir leur planète et le jeune homme, Jack, doit alors livrer le combat de sa vie pour les arrêter. Luttant à la fois pour le royaume, son peuple et l’amour d’une princesse courageuse, il affronte des guerriers invincibles dont il s’imaginait qu’ils n’existaient que dans les contes. L’occasion, pour lui, de devenir une légende à son tour.
Mon avis : L'histoire de Jack et le haricot magique revisité. L'histoire en elle-même est banale. Une pauvre garçon tombe amoureux de la fille du roi (ou l'inverse: fille pauvre/prince), une menace survient (dans ce cas présent: les géants) et le garçon pauvre combat la menace et en sortant victorieux du combat, fait tomber les réserves du roi à son égard et obtient la main de sa dulcinée... On a vu ça des centaines de fois...
Ici le garçon pauvre c'est Jack , jeune homme un peu tête en l'air, pas bon à rien comme l'affirme son oncle mais un peu je-m'en-foutiste sur les bords.
La princesse sans peur et sans reproche, c'est Isabelle. Orpheline de mère et promise contre son gré à un noble du royaume, son père ne la pensant pas capable de régner seule sur leur royaume après sa mort.
Il en résulte que la jeune femme, un brin vexée, se fait la malle de sa cage dorée pour aller explorer la contrée et se rapprocher du peuple, chose que son père lui refuse obstinément. Et comme de bien entendue, elle va se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment et filer tout droit, prisonnière de la maison de Jack, laquelle est poussée par la pousse du Haricot magique, vers le royaume des géants. De là l'aventure commence, il faut récupérer la princesse et empêcher les vilains géants, et en particulier celui-ci, le général Fallon, de prendre le contrôle de la terre (ou en tout cas du royaume, c'est des géants, pas des aliens).
Dans la mesure où le film est tiré d'un conte anglais, il est à noter, qu'excepté Stanley Tucci et John Kassir, qui interprètent respectivement Roderick et la petite tête du général Fallon, tous les acteurs du film sont britanniques.
En résumé, c'est un film bien sympa à voir, surtout pour un public adolescent. Les effets spéciaux sont bien faits et rien que pour ça, le film vaut le détour.
Des vies gâchées, un pacte diabolique... le mal se cache là où on ne s'y attend pas
Résumé : Jumelles, Sarah et Kate ont été séparées à l'adolescence. Elles ont aujourd'hui vingt-six ans. Sarah est missionnaire en Amérique du Sud. Kate, condamnée pour meurtre à l'âge de treize ans, a passé sa jeunesse dans un pénitencier en Angleterre mais vient d'être libérée pour bonne conduite. Soudain, Sarah tombe gravement malade et doit être rapatriée dans un couvent anglais. Ses troubles semblent d'origine psychique et Michael Falcone, un jeune prêtre, est chargé d'enquêter sur son passé. Ayant découvert l'existence de Kate, il pressent que les jumelles sont liées par un terrible secret.
Auteur : Marcelle Bernstein
Edition : France Loisirs
Genre : Drame
Date de parution : 1998
Prix moyen : 6€
Mon avis : L’écriture est directe et agréable. Je n’ai pas trouvé qu’il y ait de réelles longueurs, mais il ne faut pas perdre de vue que ce n’est pas un thriller, il n’y a pas de suspense haletant. Très vite, on se doute de ce qu’il s’est passé. Mais en réalité, on ne devine que la partie émergée de l’iceberg ! J’avais imaginé tout un scénario et il s’est révélé que si j’avais en partie raison, tout un pan de la vie des jumelles, le plus important, m’avait totalement échappé ! C’est un livre très dur à lâcher !
En préparant cet article, j'ai appris que ce livre a été adapté au cinema en 2003 avec Depardieu dans le rôle de Michael Falcone, qui dans le film se nomme Joachim et est médecin (ce qui n'est pas le cas de Falcone) et Elodie Bouchez dans le rôle de soeur sarah (sarah devenu soeur gideon dans le livre) et de sa jumelle, dont je ne sais s'ils ont aussi changé le nom. Déjà, je trouve anormal qu'en adaptant un roman en film on change le nom des protagonistes, je ne vois pas l'intérêt. Et puis, bien que j'aime bien le jeu de Depardieu (plus celui qu'il avait avant, que celui qu'il peut avoir aujourd'hui d'ailleurs), je trouve qu'embaucher un homme de 55 ans alors que le personnage du livre en a tout juste 36, c'est dénaturer tout un pan du livre.
C'est souvent le cas remarquez, voyez Harry Potter, Severus Rogue et Sirius Black sont censés avoir 20 ans de plus qu'Harry, soit 33 ans dans le tome 3, et on ne peut pas dire qu'Alan Rickman et Gary Oldman, aussi talentueux soient-ils aient été dans le bon rapport d'age. De même que pour les fantôme des parents de Harry, qui sont morts à 21 ans et qui sont joués par des quadragénaires portant bien leur âge! Je trouve tout ça un peu pénible, car ce n'est pas comme si nous avions une pénurie de "jeunes" acteurs dans l'industrie du cinéma!
Un extrait : Il y avait dans ce journal intime des pages blanches aussi minces que du papier de soie. Il était fermé par une serrure, de telle sorte que personne ne pouvait lire ce qu'on y avait écrit. Elle passait sa main sur la couverture, dont le cuir bleu était piqué de fleurs d'or. Sa grand-mère les nommait fleurs de lys. C'était de l'or véritable. Mais il lui fallait le faire. Avec un couteau de cuisine, elle entailla profondément le cuir pour y graver des mots. Elle brûla les lettres avec le bout ardent d'allumettes à peine éteintes pour noircir son message et le rendre menaçant. Cela lui demanda beaucoup de temps.
Femmes, libres, sorcières...trois crimes qui pourraient leur coûter la vie.
Résumé: Cate, Maura et Tess vivent dans une Angleterre imaginaire du début du XXe siècle. À 17 ans, les femmes doivent normalement choisir entre se marier et rejoindre les ordres. Mais en plus d’être femmes, elles sont sorcières. Si quelqu’un le découvre, les Frères les enverront à l’asile ou les feront disparaître, comme toutes les autres. Depuis la mort de leur mère, Cate vit dans la peur, avec la mission de protéger ses sœurs. Mais ses 17 ans approchent et tout s’accélère : son ami d’enfance la demande en mariage, alors qu'un autre jeune homme fait chavirer son cœur. Et bientôt, Cate doit se rendre à l’évidence : malgré tous ses efforts, le danger se referme sur elle et ses sœurs comme un étau…
Auteur : Jessica Spotswood
Edition : Nathan
Genre : Jeunesse
Date de parution : 06 juin 2013
Prix moyen : 12€
Mon avis : Il faut vraiment que j'arrête de lire de la dystopie avant de faire un ulcère! J'ai passé la quasi-totalité du livre à vouloir entrer dans le bouquin pour prendre les frères pour taper sur les soeurs... L'écriture est agréable mais le contenu est à rendre dingue. Certes, il s'agit d'une angleterre imaginaire, avec les frères et tout ça, mais dans une certaine mesure, c'est ce qui est arrivée dans les colonies américaines lors de la chasse aux sorcières où les femmes un peu trop indépendantes, un peu trop directes, un peu trop rousse même, étaient arrêtées sans la moindre preuve, parce qu'être une femme suffisait presque a être suspect. Ici le sort des jeunes filles est décidé à leur 17 ans, ce jour là elles font une déclaration publiques où elles s'engagent soit à entrer dans les ordres, soit à se marier avec une personne déterminée. Pour celles qui ne veulent pas entrer dans l'ordre des soeurs mais qui n'ont pas de fiancé quelques semaines avant le date de leur déclaration d'intention, ce sont les frères qui désigneront un mari pour elles. Celles reconnuent coupables de sorcelleries, lors de pseudo-procés à huis-clos devant les frères, et souvent sans la moindre preuve, sont envoyées sur un navire prison, dans un asile ou encore disparaissent sans laisser de trace et sans que l'ont ait la moindre idée de ce qu'elles peuvent bien devenir (peut être en saurons nous plus dans les tomes suivant...) J'ai bien aimé Cate mais sans plus, en revanche j'aime beaucoup la petite dernière Tess, et j'ai la vague impression qu'elle est destinée a devenir bien plus puissante que ses soeurs. La fin, même si elle donne envie de tuer certains personnages, donne vraiment envie d'en savoir plus et de lire la suite... A quand le prochain tome? Enquête en cours...
Un extrait: Dimanche est jour de congé pour Lily. Je demande à Tess de m’aider à nouer mon corset, puis je m’habille seule. Pour aller à l’église, je vais mettre une de mes robes neuves : bleu roi, avec un laçage crème, une jupe à godets, très évasée mais sans fanfreluches, et une large ceinture assortie, élégamment nouée sur l’arrière. Je souris à mon reflet dans le miroir : je me sens presque jolie. Et Finn, va-t-il me trouver jolie ?
Plus bas dans le couloir, Maura rit aux éclats. Elena et elle doivent être en train de se pomponner ensemble. Ces derniers jours, elles ressemblent plus à deux amies qu’à une gouvernante et sa pupille, et leur intimité m’agace.
Il faut absolument que je parle à Elena. Pour la confronter à ce que je sais d’elle.
Elles approchent ; je réfléchis avec fièvre. Demander à Elena si nous pouvons parler en tête-à-tête ne fera qu’éveiller la curiosité de Maura. Il me faut un prétexte. J’arrache les épingles de mon chignon et secoue la tête pour m’ébouriffer. Maura pointe le nez à ma porte.
« Bientôt prête ? John a avancé la calèche.
— Presque. Elena, voudriez-vous m’aider pour mon chignon ? Je ne suis vraiment pas douée avec ces coiffures à la Pompadour.
— Bien sûr », répond-elle, manifestement surprise – et elle se tourne vers Maura. « Nous vous rejoignons dans un instant. Vous savez, reprend-elle pour moi tandis que mes sœurs descendent l’escalier, j’ai apporté de New London tout un stock de magazines féminins qui indiquent étape par étape comment se coiffer. Je peux vous les prêter, si vous voulez.
— Ce serait gentil, merci. »
Je m’assieds à ma coiffeuse. Elena, debout derrière moi, me brosse les cheveux puis les crêpe sur le haut de la tête. Je croise ses yeux sombres dans le miroir. Ses boucles brunes sont gracieusement remontées en arrière, seules quelques anglaises encadrent son visage. Pour avoir ce genre de bouclettes, il me faudrait des heures d’effort au fer à friser.
« Vous souhaitiez discuter de quelque chose, peut-être ? » s’enquiert-elle, choisissant ses mots.
Autant aller droit au but.
« Je sais que vous êtes sorcière. »
Elle ne marque même pas une hésitation ; ses mains continuent de s’affairer dans mes cheveux.
« Depuis quand le savez-vous ?
— Peu importe. Vous n’avez pas été honnête avec nous. Votre venue chez nous ne doit rien au hasard. On vous a envoyée ici pour nous espionner.
— Vous espionner, non. Vous protéger. Le fait qu’au moins l’une de vous a des dons avait déjà été confirmé, mais les Sœurs tenaient à…
— Confirmé ? dis-je, me retournant vivement. Par qui ? »
J’ai toujours su que les Frères avaient des espions à Chatham. Les Sœurs en auraient-elles aussi ? Y a-t-il d’autres sorcières ici, outre Maura, Tess et moi ?