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Films - Page 16

  • [Film] Bienvenue chez les Ch'tis

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    Titre original : Bienvenue chez les Ch’tis

    Réalisé par : Dani Boon

    Date de sortie : 27 février 2008

    Genre : Comédie

    Pays d’origine : France

    Durée : 1h46

    Casting : Kad Merad, Dani Boon, Zoé Felix, Philippe Duquesne, Anne Marivin…

    Résumé : Philippe Abrams est directeur de la poste de Salon-de-Provence. Il est marié à Julie, dont le caractère dépressif lui rend la vie impossible. Pour lui faire plaisir, Philippe fraude afin d'obtenir une mutation sur la Côte d'Azur. Mais il est démasqué: il sera muté à Bergues, petite ville du Nord.

    Mon avis : Dès le début, j’ai eu envie de mettre des baffes à la femme de Philippe. Parce que Madame a des exigences, Madame trouve que Salon de Provence ce n’est pas suffisamment le sud et Madame croit qu’il suffit de claquer des doigts pour que son mari soit muté dans la ville de son choix (à elle, hein, pas son choix à lui). Et elle lui pourrit tellement la vie, qu’il finit par faire un truc stupide pour obtenir sa mutation et bien sûr, ça ne marche pas et il écope d’une mutation disciplinaire dans le nord.
    Et là, au lieu de se rendre compte qu’elle a poussé son mari à commettre cette fraude, qu’elle est insupportable et ne pense qu’à elle, Madame décide que la mutation dans le nord, il ira sans elle. Super la solidarité dans le mariage, hein ?

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    Il faut dire que pour les sudistes, le Nord-Pas-de-Calais c’est un peu le grand nord…Limite au-delà de toute civilisation connue et puis on comprend rien à ce qu’il raconte ces gens là… et coté fromage qui pue, ils nous battent à plate couture !

    Et puis finalement….Philippe se rend compte qu’ils ne sont pas si frustres que ça ces ch’tis, ils sont même sympathiques (plus que sa femme en tout cas).

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    Le duo Kad Merad/Dani Boon fonctionne bien même si je préfère le premier au second. J’ai préféré Dani Boon dans d’autres films comme « de l’autre coté du lit », mais en tant que réalisateur, il s’est bien débrouillé surtout dans la mesure où c’est le second film qu’il dirige.

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    Les gags s’enchaînent, pas toujours subtils mais qui tirent toujours un sourire voire un rire.
    Ce n’est certes pas le film de l’année, m’enfin (comme dirait Gaston Lagaffe) ça reste un divertissement sympa à voir au moins une fois.


     

  • [Film] Barbie apprentie princesse

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    Titre original : Barbie: Princess Charm School

     

    Réalisé par : Terry Klassen, Ezekiel Norton

     

    Date de sortie : 2011

     

    Genre : Film d’animation

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h21

     

    Casting : Noemie Orphelin (Blair Willows), Angélique Leleux (Mlle Privet), Claire Tefnin (Delancy Devine), Nathalie Hons (Mme Devine)…

     

    Résumé : Au royaume de Gardania, Blair Willows, une jeune fille de condition modeste, rêve depuis toujours d'intégrer la fameuse école de princesses du pays. Chaque année, une seule et unique fille du peuple est sélectionnée pour y entrer. Quand la sœur de Blair l'inscrit secrètement au tirage au sort, son vœu se réalise enfin. Mais à son arrivée à l'école, elle ne se fait pas que des amies.

     

    Mon avis : Quand son nom est tiré au sort pour intégrer l’école de princesse, dans le but de devenir un jour dame d’honneur, la première réaction de Blair est de refuser. Il faut dire que c’est son travail qui fait vivre sa famille et qui permet de soigner sa mère malade. Mais celle-ci lui fait justement remarquer que si elle obtient son diplôme, elle pourra changer leur vie.

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    Arrivée au château qui sert d’école, Blair est émerveillée mais se heurte immédiatement à Delancy Devine, future reine de Gardania. Celle-ci est vraiment odieuse, elle méprise clairement le peuple qu’elle est censée gouverner et ne se prend pas pour une m***e.

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    Quant à se mère, Dame Devine, elle est horrible et certainement le professeur le plus détesté de l’école. De plus, dès leur première rencontre, on voit bien qu’elle en sait plus sur Blair qu’elle ne le dit.

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    Car un mystère entoure la naissance de Blair, en effet, elle confie à ses amis que sa mère l’a trouvée sur la pas de sa porte alors qu’elle n’avait qu’un an.
    Comme un fait exprès (oui bon ok, ils ne sont pas super subtils chez Barbie), à chaque fois que Blair commet une bourde ou provoque un incident, c’est Delancy qui en est victime (ou responsable par la suite).
    La directrice, émue par Blair et un peu soupçonneuse quant à la haine que lui porte Dame Devine, décide de l’aider à s’intégrer et à s’en sortir mieux face à ses cours.

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    Portia, l’amie de Delancy, est complètement évaporée. Elle vit sur sa propre planète et ce n’est vraiment que parce qu’elle est l’amie (ou plutôt le faire-valoir) de Delancy.

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    Delancy est peut-être une petite peste, mais je crois que c’est plus dû à son désir d’imiter et de satisfaire sa mère qu’à sa nature profonde. A plusieurs reprises elle semble être gênée par les déclarations de sa mère, même si elle n’ose pas intervenir.
    Evidemment le tout est un peu cousu de fil blanc mais les fillettes ne viendront rien venir (ou alors elles en ont déjà trop vu dans leur vie ces pauvres petites).


     

     

  • [Film] Asterix le domaine des dieux

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    Titre original : Astérix, le domaine des dieux

     

    Réalisé par : Louis Clichy, Alexandre Astier

     

    Date de sortie : 26 novembre 2014

     

    Genre : Film d’animation

     

    Pays d’origine : France, Belgique

     

    Durée : 1h26

     

    Casting : Roger Carel (Astérix), Guillaume Briat (Obélix), Alexandre Astier (Centurion Oursenplus), Alain Chabat (Sénateur Prospectus), Philippe Morier-Genoud (César), Lionel Astier (Cétautomatix), Florence Foresti (Bonemine), Lorant Deutsch (Anglaigus)…

     

    Résumé : Nous sommes en 50 avant Jésus-Christ ; toute la Gaule est occupée par les Romains… Toute ? Non ! Car un village peuplé d'irréductibles Gaulois résiste encore et toujours à l'envahisseur. Exaspéré par la situation, Jules César décide de changer de tactique : puisque ses armées sont incapables de s’imposer par la force, c’est la civilisation romaine elle-même qui saura  séduire ces barbares Gaulois. Il fait donc construire à côté du village un domaine résidentiel luxueux destiné à des propriétaires romains. : « Le Domaine des Dieux  ». Nos amis gaulois résisteront ils à l’appât du gain et au confort romain ? Leur village deviendra-t-il une simple attraction touristique ? Astérix et Obélix vont tout faire pour contrecarrer les plans de César.

     

    Mon avis : Le domaine des dieux est l’adaptation de la 17ème BD d’Astérix et Obélix, qui est également la préférée d’Alexandre Astier.
    Le plan machiavélique de Cesar semble être une réussite car, si au début le village est contre l’idée du « Domaine des dieux » et fait tout pour en détruire le projet, lorsqu’il se rend compte que chacun des villageois peut s’enrichir sur le dos des romains, c’est le plébiscite.
    Les seuls à garder la tête froide sont Astérix, Obélix, Panoramix et Assuracetourix (mais lui c’est peut être parce que les romains ne sont pas plus réceptif à son « art » que les gaulois).

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    Même si ce nouvel opus en image 3D est très bien fait, même si Uderzo lui-même a été convaincu par les premiers tests de modélisation, j’avoue que je préfère les versions traditionnelles. Je trouve que cette technologie fait perdre beaucoup de son charme à l’ensemble bien que celle-ci ait permis un rendu très fidèle aux dessins de la BD.
    Heureusement il y a les dialogues et les gags pour nous remettre dans l’ambiance. Comme toujours des jeux de mots, des références cinématographique, voire politiques, qui passeront certainement loin au dessus de la tête des plus jeunes, mais feront sourire les adultes.
    (J’ai particulièrement aimé quand Abraracourcix s’exclame « Je vous ai compris ! » et qu’en voix off un gaulois lui rétorque « à propos de quoi ? »).

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    Petit moment de nostalgie : c’est la dernière fois que nous entendons LA voix d’Asterix. En effet, Roger Carel, qui double le petit gaulois depuis 1967, a déclaré qu’il s’agissait là de sa dernière prestation.

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    Pour le prochain film d’animation, Asterix aura donc une voix différente (à moins qu’un imitateur ne soit engagé pour le doublage ?), ce qui sera sans doute un choc pour ceux qui le suivent depuis longtemps.


     

     

  • [Film] Antartica, prisonnier du froid

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    Titre original : Eight Below

     

    Réalisé par : Frank Marshall

     

    Date de sortie : 26 avril 2006

     

    Genre : Aventure, Young Adult

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 2h

     

    Casting : Paul Walker, Jason Biggs, Bruce Greenwood…

     

    Résumé : Alors qu'ils mènent une expédition scientifique en plein Antarctique, le guide Jerry Shepard et le géologue Davis McClaren sont victimes d'un accident qui aurait pu être fatal si leurs chiens de traîneau ne les avaient pas tirés d'affaire.
    Evacués d'urgence dans des conditions extrêmes, Jerry est contraint d'abandonner ses chiens au cœur d'un des hivers les plus redoutables que la zone polaire ait connus.
    Livrés à eux-mêmes, les huit animaux vont tenter de survivre dans une nature aussi majestueuse qu'hostile. Incapable d'oublier ses compagnons à quatre pattes, Jerry tente par tous les moyens de retourner sur place, mais les conditions météo l'en empêchent. Face aux pires conditions qui soient, humains et chiens vont tout affronter pour se retrouver...

     

    Les récompenses : Le film a été nommé dans la catégorie « Avant-première » au festival du film Jules Verne 2006.

     

    Mon avis : Le film est un remake d’un film japonais de 1983, lui-même tiré d’une histoire vraie, bien plus tragique. Dans celle-ci, les chiens, au nombre de 15, sont laissés sur place car une équipe doit remplacer la première. Mais les conditions météo empêchent cette seconde équipe d’atteindre la base. 7 des 15 chiens ne parviennent pas à se détacher et meurent de faim et de froid. Sur les 8 qui ont réussi à se défaire de leurs colliers, seuls deux chiens survivront, après avoir été livrés à eux-mêmes pendant un an.
    Comme on a ici un Disney, je le regarde confiante, ça ne finira pas aussi mal ! (Un Disney ne finit JAMAIS aussi mal !!!).
    L’histoire de base, à savoir les animaux dans un environnement hostile et leurs humains qui essaient de les retrouver, me fait penser à un autre film Disney : « L’incroyable voyage » dans lequel un chat et deux chiens traversent des régions montagneuses pour rejoindre la maison de leurs maîtres, se croyant abandonnés.
    Ici, les chiens sont dans un climat bien plus hostile (base en antarctique, tempête de neige violente) et ils ne doivent pas retrouver simplement leur chemin, mais survivre.

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    Au fur et à mesure du film, on voit s’afficher la date et le nombre de jours que les chiens ont déjà passés livrés à eux-mêmes : 15 jours, 133 jours, 152…
    Ils ont été sympas chez Disney, je n’ai commencé à pleurer qu’à la moitié du film ! Mais je n’ai plus pu m’arrêter…
    A chaque fois qu’un moment grave se produisait, je me disais : non, ça va aller, c’est un Disney après tout….
    Le pire, ici, c’est l’indifférence de tous. Jerry est le seul à se préoccuper du sort des chiens, à s’en vouloir d’avoir du les laisser.

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    Pour tous les autres, les chiens ne sont au final qu’un outil de travail et même si leur perte les peine, ça ne les empêche pas de continuer leur vie tranquillement sans y penser plus que cela. Mais devant l’obstination de Jerry, certains finissent par changer d’avis (plus par amitié pour Jerry que pour les chiens, je pense).
    L’attaque de l’otarie géante est percutante même si celle-ci, vue de près, ne m’a pas semblée faire très réelle (bon ok, j’avais les yeux à moitié fermés pendant la scène).
    On a beau se douter que dans un Disney, l’histoire ne peut pas être totalement tragique, on ne peut pas s’empêcher de s’angoisser : les chiens seront-ils vivants ? Combien d’entre eux ont-ils survécu ? (D’ailleurs heureusement qu’ils n’ont pas mis en scène exactement l’histoire dont est tiré le film, parce que je crois que je n’y aurais pas survécu !).
    A chaque fois que je vois les chiens, je ne peux pas m’empêcher de les compter, mais comme le réalisateur est un sadique, on ne sait jamais si on les voit tous ensemble.

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    On parle souvent des yeux de cocker, mais je vous garantis que les yeux de huskies n’ont rien à leur envier !
    Pendant la dernière demi-heure, j’avais envie de crier à Jerry et ses amis : Mais bougez-vous !!!! (Ce qui est injuste, ils font ce qu’ils peuvent !).
    A la fin, à force de pleurer et de compter et recompter les chiens (je suis têtue), je n’ai carrément plus les yeux en face des trous !
    Il ne faut vraiment pas que je vois ce genre de films trop souvent, c’est mauvais pour mon cœur !


     

  • [Film] A l'aveugle

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    Titre original : A l’aveugle

     

    Réalisé par : Xavier Palud

     

    Date de sortie : 7 mars 2012

     

    Genre : Thriller

     

    Pays d’origine : France

     

    Durée : 1h34

     

    Casting :Jacques Gamblin, Lambert Wilson, RaphaëlleAgogué…

     

    Résumé : Le cadavre mutilé d’une jeune femme est retrouvé à son domicile. Pas d’effraction, pas de témoin : le crime est parfait. L’enquête est confiée au commandant Lassalle, un flic expérimenté et solitaire, détruit par la mort de sa femme. Alors que d’autres meurtres tout aussi sanglants sont perpétrés, Lassalle est intrigué par la personnalité d’un aveugle, Narvik. Mais l’alibi du suspect est plausible et son infirmité le met hors de cause. Un étrange duel, telle une partie d’échecs, s’engage alors entre les deux hommes.

     

    Mon avis : Comme quoi, les français sont capables de faire des polars flippants !
    Dès la fin de la première scène : musique bien pourrie (comprendre dans mon immense mauvaise foi : qui m’a foutu d’entrée une sacrée trouille !).
    Lambert Wilson, qui joue l’aveugle Narvik, a une longue filmographie, mais c’est la première fois que je le vois dans ce genre de rôle (Je l’ai vu jouer Racine dans Marquise, Le comte De Chabannes dans la princesse de Montpensier ou encore le vicomte de Montmort dans suite française).

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    Jacques Gamblin campe à la perfection le flic râleur, bourru, pas trop porté sur le règlement et têtu comme une bourrique. Le fait qu’il porte le deuil de sa femme, décédée deux ans plus tôt et dont il n’arrive pas à se remettre de la disparition semble excéder sa hiérarchie (j’ai été choquée par le : « trouve toi une autre gonzesse », de sa supérieure).

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    Le film reste « tout public » : jamais on ne voit quoi que ce soit de vraiment horrible : la première victime est intacte quand on la quitte (bon morte, mais intacte) et on sait qu’elle a été mutilée à travers les dialogues, l’explosion n’est qu’auditive, les coups de feu, généralement hors champ… c’est glauque, mais light…
    La musique soutient bien le coté angoissant du film sans prendre le pas sur les dialogues comme cela arrive souvent dans les productions américaines.
    On n’arrive pas à détester Narvik. On sait dès le début que c’est le tueur, mais d’une part on se demande comment Lassalle va bien pouvoir arriver à prouver qu’un aveugle puisse commettre des meurtres et d’autre part, on reste intrigué par les motivations de Narvik qui n’a pas franchement le profil du sociopathe. Alors on ne cesse de se demander : tueur, oui, mais pourquoi ? Et s’il avait une bonne raison ?
    Et contrairement aux films américains, il n’y a pas LA grande histoire d’amour qui résout tout ou aide à le faire. Même s’il y a une attirance entre Lassalle et sa jeune collègue, on sent bien que celui-ci n’est pas psychologiquement disponible et elle ne va pas insister lourdement sur le mode : je t’aurais à l’usure (Dans les productions américaines, c’est limite du harcèlement sexuel sur les enquêtes).
    Tout est bien dosé : la noirceur, les problèmes de chacun, l’humour de certains dialogues.
    Au final, même si l’enquête est rondement menée, peut-être même un peu trop, c’est un polar bien plus crédible que beaucoup que j’ai pu voir jusque là.


     

  • [Film] Barbie au bal des douze princesses

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    Titre original : Barbie in The Twelve Dancing Princesses

     

    Réalisé par : Greg Richardson

     

    Date de sortie : 2 novembre 2006

     

    Genre : Film d’animation

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h21

     

    Casting : Julie Zenatti (Geneviève), Ninou Fratellini (Rowena), Veronique Volta (Blair), Victoire Theismann (Courtney)…

     

    Résumé : Avec ses 11 sœurs, Princesse Geneviève découvre un passage secret qui les emmène dans un monde enchanteur fait de danse et de joie, et où les souhaits deviennent réalités. Mais lorsque le roi est en danger, Princesse Geneviève et ses sœurs vont devoir s'entraider afin de sauver leur père et le royaume. Elles apprennent alors que la solidarité et le pouvoir d'une famille peut venir à bout de tous les obstacles...

     

    Mon avis : Je l’avoue sans honte, j’adore les dessins-animés de Barbie. Pour moi, c’est le type de dessin-animé parfait pour les petites filles.
    On reproche souvent aux dessins-animés Barbie de tourner souvent autour du sujet des princesses, mais les petites filles rêvent plus facilement devant les princesses que devant les chefs d’entreprise aux dents longues !

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    Bien sûr, dès l’apparition de Rowena

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    et de son affreuse bestiole,

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    on sait ce qu’elle mijote. Ca reste un grand classique. Mais cela n’enlève rien au charme du dessin animé.
    Celui-ci s’inspire du conte des frères Grimm : le bal des douze princesses dans lequel le roi, qui enferme ses filles à double tour dans leur chambre chaque nuit, devient fou de trouver les souliers de ces dernières usés jusqu’à la corde chaque matin. Il promet la main de l’une d’entre elles à celui qui percera le mystère et la mort à ceux qui échoueront. Un chevalier de retour de guerre va tenter sa chance. Il a trois jours et trois nuits pour trouver la vérité.
    Donc, bien que l’idée de départ soit la même (l’endroit secret et magique où vont danser les princesses) tout le reste a été modifié.
    La bande sonore est très belle. Mis à part deux chansons créées pour le dessin animés, on trouve de la musique classique et de la musique traditionnelle magnifiques.
    Ici il n’y a pas de prince ou de chevalier, mais un simple cordonnier qui fabrique les chaussons de danse des princesses…

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    Et celles-ci vont devoir remplacer les chevaliers manquants et sauver le royaume des manigances de la méchante usurpatrice !


     



  • [Film] L'emprise

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    Titre original : L’emprise

     

    Réalisé par : Claude-Michel Rome

     

    Date de sortie : 01 octobre 2015

     

    Genre : Drame

     

    Pays d’origine : France

     

    Durée : 1h30

     

    Casting : Odile Vuillemin, Fred Testot, Marc Lavoine…

     

    Résumé : L’histoire d’une mère de quatre enfants qui se retrouve en mars 2012 dans le box des accusés des Assises de Douai pour le meurtre de son mari, un homme qui l’a battue et torturée pendant leurs dix-sept ans de mariage...

     

    Mon avis : Ce téléfilm n’est pas un divertissement, mais une dénonciation. La dénonciation d’une société qui déplore les chiffres alarmants de la violence conjugale mais qui ne bouge pas quand une femme battue appelle à l’aide.
    Entre policiers qui prennent les mains courantes mais qui disent ne rien pouvoir faire, les voisins qui font semblant de ne pas entendre, les médecins de l’hôpital psychiatrique qui relâchent presque aussitôt un homme dont la pathologie est pourtant évidente…
    Alexandra Lange fait partie de celles qui ont eu de la chance. Parce que ce n’est pas elle qui s’est retrouvé sur une table d’autopsie, ce qui est rare comme le souligne l’avocat général au cours du procès, mais lui, son bourreau, que tous ont laissé agir sans sourciller.

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    Alors beaucoup, ceux qui veulent se donner bonne conscience en général, vont dire : mais pourquoi elle n’est pas partie ? Pourquoi elle ne l’a pas quitté, tout simplement ?
    Parce que tout n’est pas si simple, justement.
    D’abord, il y a la honte, devant la famille, d’avouer ce qu’il se passe. Ensuite il y a la peur, peur qu’il rentre plus tôt, qu’il se réveille, qu’il soit prévenu, qu’il surprenne la fuite avec les conséquences que cela peut avoir. Peur des représailles aussi. Parce que le vrai libellé des statistiques n’est pas « tous les trois jours une femme meurt sous les coups de son conjoint » mais « tous les trois jours une femme meurt sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint ». Parce que les menaces ne sont pas toujours en l’air. Parce que parfois, la femme qui a réussi à surmonter sa peur et à quitter son compagnon est suivie, agressée, parfois tuée.
    Il y a l’aspect financier aussi qui joue. Dans le cas d’Alexandra Lange, prise dans les griffes de cet homme avant même d’être majeure, il y a une dépendance financière importante. Lorsqu’elle fuit vers les services sociaux, c’est pour s’entendre répondre que tout est complet et que, généreusement, on lui paye une nuit dans une chambre d’hôtel. Et après ? C’est la rue ? Avec 4 jeunes enfants et les risques que la rue comporte ? Si ces femmes retournent vers ces hommes qui les détruisent, c’est qu’elles n’ont nulle part où aller.
    Marc Lavoine, dans son monologue, récite presque exactement le réquisitoire de l’avocat général Luc Frémiot lors du procès d’Alexandra Lange.

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    Odile Vuillemin a un jeu très juste, mais pas forcément surprenant, son rôle dans Profilage nous ayant montré plusieurs facettes allant de l’illuminée amusante à la schizophrène en pleine crise en passant par des périodes de dépression.
    Le plus surprenant a été Fred Testot. Difficile en effet de reconnaître l’humoriste d’Omar et Fred dans le rôle de Marcello Guillemin, cet homme violent, qui aime à justifier ses actes en se faisant passer pour simplement fou, mais qui montre à chaque instant combien chacun de ses actes de violence est calculé. J’ai vraiment été soufflée par son interprétation.

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    Le film, adapté du livre d’Alexandra Lange : « Acquittée, je l’ai tué pour ne pas mourir », est fidèle à l’histoire. Le but était de dénoncer cette violence qui ne cesse d’augmenter en France et acteurs, comme équipe technique, disent, lors des interviews, que si ce film leur permet d’aider une seule femme, ils n’auront pas fait ça en vain.
    Le verdict du procès d’Alexandra Lange a laissé penser qu’une sorte de jurisprudence s’établirait et que la justice française cesserait d’accabler les femmes qui doivent en arriver à de telles extrémités pour survivre.
    La condamnation de Jacqueline Sauvage à 10 ans de prison nous démontre que malheureusement, les hommes violents ont encore de beaux jours devant eux, avec la complicité bienveillante de la justice française.


     

  • [Film] Hocus pocus

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    Titre original : Hocus Pocus

     

    Réalisé par : Kenny Ortega

     

    Date de sortie : 26 janvier 1994

     

    Genre : Jeunesse

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h36

     

    Casting : Bette Midler, Kathy Najimy, Sarah Jessica Parker, Thora Birch, Omri Katz, Vinessa Shaw, Jodie Rivera, Doug Jones, Sean Murray…

     

    Résumé : Halloween 1993 : Pour gagner le cœur de sa bien-aimée, Max Dennison, va, par bravade, allumer la bougie fatidique qui a le pouvoir de faire renaître les trois soeurs Sanderson Winifred, Sarah et Mary, les trois plus célèbres sorcières de Salem.

     

    Mon avis : Ce film est sorti à une époque où Halloween était encore mal connu en France, les enfants étaient donc pleins de curiosité à ce sujet.
    En gamin de la ville, Max se trouve trop vieux pour accompagner sa petite sœur quémander des friandises et ne croit pas aux superstitions de Salem.

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    Ses parents le forceront à faire la première chose, les circonstances à croire aux secondes.
    Par défi, pour impressionner une fille qui lui plait,

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    peut-être pour embêter un peu sa sœur, il allume la fameuse bougie à flamme noire. Et voilà trois affreuses sorcières, pendues trois siècles plus tôt, de retour à Salem. Et quelles sorcières !
    Les sœurs Sanderson ce sont Winifred, dite Winnie, le cerveau de la fratrie, un peu désespérée d’avoir des sœurs pas toujours très fut-fut ; Mary, la cadette, douée de la capacité de sentir les enfants mais qui n’exploite pas toujours au mieux ce talent ; et Sarah, la benjamine, plus intéressée par quel homme mettre dans son lit que par la sorcellerie et qui dit ce qui lui passe pas la tête sans réfléchir en jolie blonde qu’elle est.
    Bette Midler est géniale dans le rôle de Winnie, pleine d’humour dans sa quête désespérée de la jeunesse éternelle.

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    Pour moi, même si elle a joué de nombreux rôles, Kathy Najimy sera toujours, outre Mary Sanderson, la Sœur Mary-Patrick de sister act.

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    Quant à Sarah, ce n’est autre que Sarah Jessica Parker qui interprète la plus jeune sœur volage de Winifred. Une Sarah Jessica Parker qui n’avait pas encore connue la consécration qu’elle a obtenue dans son rôle de Carrie Bradshaw. Bien que le rôle ne soit pas si différent : blonde, le feu aux fesses, mangeuse d’homme… Bien qu’elle ait joué dans pas mal de productions avant Hocus Pocus, c’était, du moins en France, une quasi-inconnue.

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    Une autre actrice fait ses presque débuts dans ce film, il s’agit de Thora Birch, jeune actrice de 11 ans, qui a joué dans pas mal de séries, films et téléfilms depuis.

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    Enfin, il y a un autre acteur que tout le monde ou presque connaît bien aujourd’hui. Il s’agit de Thackery Binx. Non pas sous sa forme de chat (très mal fait d’ailleurs, mais bon 1993 et les effets spéciaux, il ne fallait pas en attendre plus),

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    mais sous sa forme de jeune homme que l’on voit au début du film, puis sous forme de fantôme à la fin. Mais si ! Il ne vous dit rien ce jeune homme ?

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    Et si je vous le montre 10 ans plus tard ?

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    Et oui, L’agent spécial Timothy McGee a fait ses débuts en bottant les fesses de vilaines sorcières.
    Le maitre mot de ce film est l’humour : toutes les situations, même les plus dramatiques sont immédiatement suivies ou précédées d’un trait d’humour. C’est donc un film à prendre au 25ème degré.


     

  • [Film] La gloire de mon père

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    Titre original : La gloire de mon père

     

    Réalisé par : Yves Robert

     

    Date de sortie : 29 août 1990

     

    Genre : Comédie dramatique

     

    Pays d’origine : France

     

    Durée : 1h45

     

    Casting : Julien Ciamaca, Philippe Caubère, Nathalie Roussel, Didier Pain, Thérèse Liotard, Joris Molinas, Victorien Delamare, Pierre Maguelon, Paul Crauchet, Jean-Pierre Darras…

     

    Résumé : Le jeune Marcel Pagnol part en Provence avec toute sa famille pour les vacances d'été. Enfant de la ville, c'est la découverte de la nature, des grands espaces et la fierté d'avoir un père grand chasseur. Des vacances qui marqueront à jamais ses souvenirs d'enfance.

     

    Mon avis : Le film est sorti quand j’avais 9 ans, et pour moi, la voix de Pagnol a toujours été celle de Jean-Pierre Darras, le narrateur du film.
    Une de mes scènes préférées est celle avec les gendarmes qui cherchent Mond des parpaillouns pour braconnage et qui illustre parfaitement les sentiments que les provençaux ont pour les représentants de la loi. Avec la mauvaise foi en sus avec les réponses à la phrase ironique des gendarmes (merci pour votre précieuse collaboration) : de rien, y’a pas de quoi, c’est toujours un plaisir…
    La musique créée par Vladimir Costa est superbe et je ne me lasse jamais de l’entendre.
    On retrouve souvent des sentiments à l’emporte-pièce de la part de Marcel. Il parle de la toute-puissance de son père mais dès que celui-ci se montre simplement humain, Marcel a tendance à en éprouver de la honte.
    Mais il finit par se rendre compte que cette humanité rend son père encore plus attachant que l’image parfaite et sans faille qu’il en avait.
    On retrouve dans ce film l’accent chantant du sud qui manque trop souvent au cinéma, tous les films français semblant se dérouler à Paris là où la voix est lisse, sans accent, sans intonation.
    Le fait que les trois jeunes acteurs ayant interprétés Marcel, Paul et Lili n’aient joué dans aucun autre film et aient quitté le monde du cinéma (l’un travaille pour EDF, l’autre dans la plomberie et le troisième a disparu de la circulation) fait qu’ils resteront toujours pour moi les trois personnages de l’enfance de Pagnol.

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    Même chose, en réalité pour les interprètes de Joseph, qui s’est ensuite surtout consacré au théâtre et d’Augustine que je n’ai pas vue dans d’autres rôles (elle a joué dans plusieurs productions mais je ne les ai pas vus).

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    Alors est ce que le film a des défauts ? Oui certainement, comme tous les films, d’autant plus que chacun s’est imaginé les scènes du livre.
    Mais pour moi, Yves Robert est resté très proche de l’œuvre de Pagnol. Et, même si on la voit très peu et seulement au début du film, Mlle Guimard, la première institutrice de Marcel est délicieusement odieuse, que ce soit dans son attitude envers Marcel qui sait déjà lire (petit singe savant) ou dans ses commentaires sur la sœur d’Augustine lorsqu’elle attend son premier enfant (les enfants de vieux c’est toujours délicats).
    C’est un film qui rend nostalgique. Certes on n’a pas connu l’époque, certes les avantages sociaux d’aujourd’hui n’existaient pas (il suffit de voir les enfants de la classe de Joseph pousser des exclamations ravies quand celui-ci leur dit que les machines pourraient sûrement permettre de réduire à 10 heures la journée de travail et que le travailleur aura un jour de repos par semaine), mais la vie semblait paradoxalement plus douce, plus facile à vivre, moins stressante.



     

  • [Film] Jack Reacher

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    Titre original : Jack Reacher

     

    Réalisé par : Christopher McQuarrie

     

    Date de sortie : 26 décembre 2012

     

    Genre : Action

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 2h11

     

    Casting : Tom Cruise, Rosamund Pike, Robert Duvall, Richard Jenkins…

     

    Résumé : Un homme armé fait retentir six coups de feu. Cinq personnes sont tuées. Toutes les preuves accusent l’homme qui a été arrêté. Lors de son interrogatoire, le suspect ne prononce qu’une phrase : « Trouvez Jack Reacher. » 
    Commence alors une haletante course pour découvrir la vérité, qui va conduire Jack Reacher à affronter un ennemi inattendu mais redoutable, qui garde un lourd secret.

     

    Mon avis : Le problème de la police dans cette affaire de tuerie, c’est que le suspect n’a prononcé (enfin écrit) qu’une seule chose : trouvez Jack Reacher.
    Or Jack Reacher est un fantôme : il a un extrait de naissance, un numéro de sécurité sociale et un compte en banque…mais en dehors de ça… pas de permis, pas de casier, pas de passeport, pas de traces…

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    Et quand il se pointe comme une fleur au bureau du procureur, pas coopératif pour deux sous non plus…
    Jack Reacher est un film à la fois thriller et d’Action.
    Au niveau de l’action, on est servi tant par les tirs dans tous les sens que par les courses poursuites en voiture qui seraient vraiment sensationnelles si le son du DVD n’était pas, comme toujours, aussi mal enregistré : dialogues faibles et bruits de moteurs assourdissants, encore une soirée passée en partie la télécommande à la main.

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    En partie seulement car heureusement Jack Reacher n’est pas qu’un film d’action mais aussi un thriller.
    Et du coté thriller, justement, j’ai bien aimé l’évolution de l’histoire. L’explication de la fusillade m’était venue rapidement, même si je n’avais pas identifié la victime principale. Mais cette configuration n’est pas des plus originale, on la rencontre assez souvent, surtout dans les séries policières.
    L’implication de l’homme arrêté a été claire pour moi de la même manière et pour les même raisons qui ont menée Jack à la conclusion que j’avais avancé (bon ok, rien que le fait qu’il demande Jack Reacher, surtout une fois qu’on voit à qui on a affaire…).
    Quant à une éventuelle taupe, ok, j’étais totalement à coté de la plaque, je l’admets.
    Le rythme est soutenu que ce soit dans l’alternance action/enquête que dans les découvertes faites.
    Il paraît que Jack Reacher est un grand blond dans le roman (oui, il parait qu’il y a un roman), personnellement, je ne vois pas ce que ça change.
    Ici le rôle de Tom Cruise me fait penser à celui qu’il avait joué dans « La firme » avec une petite injection d’Ethan Hunt. Le mélange n’est pas pour déplaire.
    Comme souvent, ce n’est pas un film que je reverrais 150 fois, mais j’ai passé une bonne soirée, sans regarder ma montre toutes les cinq minutes en me demandant quand ça serait fini.