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[Film] A l'aveugle

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Titre original : A l’aveugle

 

Réalisé par : Xavier Palud

 

Date de sortie : 7 mars 2012

 

Genre : Thriller

 

Pays d’origine : France

 

Durée : 1h34

 

Casting :Jacques Gamblin, Lambert Wilson, RaphaëlleAgogué…

 

Résumé : Le cadavre mutilé d’une jeune femme est retrouvé à son domicile. Pas d’effraction, pas de témoin : le crime est parfait. L’enquête est confiée au commandant Lassalle, un flic expérimenté et solitaire, détruit par la mort de sa femme. Alors que d’autres meurtres tout aussi sanglants sont perpétrés, Lassalle est intrigué par la personnalité d’un aveugle, Narvik. Mais l’alibi du suspect est plausible et son infirmité le met hors de cause. Un étrange duel, telle une partie d’échecs, s’engage alors entre les deux hommes.

 

Mon avis : Comme quoi, les français sont capables de faire des polars flippants !
Dès la fin de la première scène : musique bien pourrie (comprendre dans mon immense mauvaise foi : qui m’a foutu d’entrée une sacrée trouille !).
Lambert Wilson, qui joue l’aveugle Narvik, a une longue filmographie, mais c’est la première fois que je le vois dans ce genre de rôle (Je l’ai vu jouer Racine dans Marquise, Le comte De Chabannes dans la princesse de Montpensier ou encore le vicomte de Montmort dans suite française).

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Jacques Gamblin campe à la perfection le flic râleur, bourru, pas trop porté sur le règlement et têtu comme une bourrique. Le fait qu’il porte le deuil de sa femme, décédée deux ans plus tôt et dont il n’arrive pas à se remettre de la disparition semble excéder sa hiérarchie (j’ai été choquée par le : « trouve toi une autre gonzesse », de sa supérieure).

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Le film reste « tout public » : jamais on ne voit quoi que ce soit de vraiment horrible : la première victime est intacte quand on la quitte (bon morte, mais intacte) et on sait qu’elle a été mutilée à travers les dialogues, l’explosion n’est qu’auditive, les coups de feu, généralement hors champ… c’est glauque, mais light…
La musique soutient bien le coté angoissant du film sans prendre le pas sur les dialogues comme cela arrive souvent dans les productions américaines.
On n’arrive pas à détester Narvik. On sait dès le début que c’est le tueur, mais d’une part on se demande comment Lassalle va bien pouvoir arriver à prouver qu’un aveugle puisse commettre des meurtres et d’autre part, on reste intrigué par les motivations de Narvik qui n’a pas franchement le profil du sociopathe. Alors on ne cesse de se demander : tueur, oui, mais pourquoi ? Et s’il avait une bonne raison ?
Et contrairement aux films américains, il n’y a pas LA grande histoire d’amour qui résout tout ou aide à le faire. Même s’il y a une attirance entre Lassalle et sa jeune collègue, on sent bien que celui-ci n’est pas psychologiquement disponible et elle ne va pas insister lourdement sur le mode : je t’aurais à l’usure (Dans les productions américaines, c’est limite du harcèlement sexuel sur les enquêtes).
Tout est bien dosé : la noirceur, les problèmes de chacun, l’humour de certains dialogues.
Au final, même si l’enquête est rondement menée, peut-être même un peu trop, c’est un polar bien plus crédible que beaucoup que j’ai pu voir jusque là.


 

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