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Thriller

  • [Film] Le crime de l'Orient Express

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    Titre original
     : Murder on the Orient Express

     

    Réalisé par : Kenneth Branagh

     

    Date de sortie : 13 décembre 2017

     

    Genre : Thriller

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h449

     

    Casting : Kenneth Branagh, Johnny Depp, Michelle Pfeiffer, Penelope Cruz…

     

    Résumé : Le luxe et le calme d’un voyage en Orient Express est soudainement bouleversé par un meurtre. Les 13 passagers sont tous suspects et le fameux détective Hercule Poirot se lance dans une course contre la montre pour identifier l’assassin, avant qu’il ne frappe à nouveau.

     

    Mon avis : Comme souvent lorsqu’un cinéaste décide d’adapter un roman qui a déjà été adapté, j’ai préféré la version de 174 avec Albert Finney dans le rôle de Poirot que celui-ci, de 2017, qui, à part son casting, n’apporte rien de neuf.
    Ce serait même plutôt l’inverse puisque nous voilà nantis d’un Poirot mince comme un fil, qui joue volontiers des poings (pas du tout le genre de notre détective belge qui privilégie toujours le mental).

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    Deux personnages ont été rajoutés et n’apportent absolument rien à l’histoire. Leur rôle est soi-disant de provoquer un suspense, mais étant donné que la fin est conforme à celle du roman, soit on a lu le livre et on sait bien comment tout cela va se finir, soit on ne l’a pas lu et il y a bien assez de suspense sans avoir à rajouter de personnages.

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    Après, le problème ce sont les choix scénaristiques car il n’y a rien à redire au jeu des acteurs.
    Johnny Deep joue un sale type que, pour une fois, j’ai parfaitement détesté (d’habitude, quelque soit son rôle, je trouve toujours des excuses à ses personnages).

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    Evidemment, si je n’avais vu aucune autre adaptation de ce roman avant, j’aurais sans doute trouvé le film plutôt pas mal mais c’est vrai que je m’interroge sur ce besoin qu’ont les réalisateurs/producteurs/scénaristes à refaire une adaptation qui a déjà été faite et en plus dans le même format.
    Par exemple, adapter en série un bouquin qui a été adapté en film, pourquoi pas, cela apporte quelques chose de nouveau de par le nouveau format. Mais faire des films 2.0 (Comme Ca, Le crime de l’Orient Express, Vanilla Sky…) ou des séries 2.0 (comme Charmed 2018, Berverly Hills nouvelle génération, Roswell new mexico…), c’est devenu une habitude déplorable dans le monde du petit et du grand écran.
    Avec tous les livres qui existent, toutes ces histoires qui ne demandent qu’à être mises en scène, il est vraiment dommage de se cantonner à copier ce qui a déjà été fait.
    Et si ces messieurs-dames du cinéma et de la télé ne savent plus quoi adapter, nous, lecteurs, on peut leur faire une liste (mais que s’ils font ça bien, hein !).



  • [film] Deux gouttes d'eau

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    Titre original : Deux gouttes d’eau

     

    Réalisé par : Nicolas Cuche

     

    Date de sortie : 19 octobre 2018

     

    Genre : Thriller

     

    Pays d’origine : France

     

    Durée : 1h30

     

    Casting : Sylvie Testud, Michaël Youn, Hugo Becker…

     

    Résumé : Les commissaires Valérie Laforge et Sam Barbieri sont chargés d’enquêter sur la mort d’Audrey Favreau, retrouvée dans son appartement. Pour les deux policiers tout accuse Antoine, le fiancé de la victime. Seulement ce dernier a un frère jumeau, Tom, qui lui ressemble... comme deux gouttes d’eau. Face à cette relation toxique et malgré l’urgence et l’inconfort d’un commissariat en plein déménagement, Laforge et Barbieri vont devoir traverser les apparences et dompter leurs propres démons pour trouver qui des deux hommes est le véritable coupable.

     

    Mon avis : Quand on voit le téléfilm comme ça, il est acceptable.
    Une bonne intrigue, une fin percutante, à défaut d’être crédible (elle l’était dans le livre mais pour cela, a nécessité plusieurs pages pour faire tomber toutes les objections), des acteurs plutôt convaincants…
    Sylvie Testud est parfaite en flic têtu qui n’a rien en dehors de son boulot et supporte mal que ses collègues aient une vie privée.

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    Michael Youn obtient une mention honorable (difficile de faire oublier le morning live, fatal bazooka ou encore Iznogood) dans le rôle du flic qui a laissé sa carrière de côté par loyauté pour son supérieur et qui commence à en avoir marre de jouer les seconds couteaux.

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    Bref, c’est un film qui se laisse voir… à condition de ne pas avoir lu le livre.
    Sinon, on déchante !
    Déjà, quand on adapte un roman, la moindre des choses c’est de respecter les noms des personnages.
    Or là ça commence mal. Dans le livre, on a deux jumeaux : Antoine et Frank Deloye. Dans le film, ils gagnent une lettre et l’un des deux change de prénoms, ce qui donne Antoine et Tom Delvoye… Pourquoi ? Mystère !

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    Dans le livre, les jumeaux sont dépourvus d’empreintes digitales, ce qui explique qu’il soit impossible de les distinguer car, si les vrais jumeaux ont le même ADN, ils conservent chacun leurs propres empreintes. Là cette anomalie génétique les rend vraiment non identifiables. Toute cette explication n’est pas dans le film, ce qui laisse perplexe sur le fait de ne pouvoir différencier les jumeaux.
    Passons à la victime. Elodie Favereau devient sans raison Audrey Favreau et son meurtre perd nettement en intensité, ce qui est dommage car les particularités du crime étaient, dans le livre, un point essentiel de l’enquête et de la psychologie du meurtrier.
    Les enquêteurs, ne sont pas mieux lotis.
    Etienne Brunet disparaît purement et simplement au profit de Sam Barbieri dont je n’ai pas relevé le grade.
    Et le pire est réservé au commissaire divisionnaire Roger Laforge. Déjà il est rétrogradé, devenant un simple commissaire et, de flic décrit comme étant petit, ventripotent, violent, rancunier, n’hésitant pas à violer la loi pour arracher des aveux aux suspects, tyrannisant ses subordonnés, il devient Valérie Laforge, nettement moins percutante, qui passe le film a déprimer et à tirer la tronche.

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    Si la parité tenait tant à cœur au réalisateur, le monde littéraire est plein de thrillers mettant en avant une enquêtrice, ce n’était pas la peine d’émasculer le personnage de Jacques Expert.
    Ce systématisme qu’il y a à détruire un livre en l’adaptant, sur des points essentiels à l’histoire, ou également sur des points qui n’auraient pas rallongé le film, comme on a pu le voir avec la mini-série Glacé, estampillée elle aussi TF1 d’ailleurs, devient fatigante.

    La chaîne devient un symbole de mauvaises adaptations (sans pour autant que ce soit un mauvais téléfilm).
    Mon conseil serait de ne pas regarder ces adaptations dès lors qu’on a lu le livre précédemment au risque de bouillir de frustration dans son canapé !

    Par contre, comme il s'agit d'un téléfilm TF1, je n'ai pas trouvé de bande annonce!

  • [Film] Contre-enquête

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    Titre original : Contre-enquête

    Réalisé par : Franck Mancuso

    Date de sortie : 07 mars 2007

    Genre : Thriller

    Pays d’origine : France

    Durée : 1h25

    Casting : Jean Dujardin, Laurent Lucas, Agnès Blanchot, Jean-Pierre Cassel…

    Résumé : Malinowski, Capitaine à la Crim', a l'habitude d'être confronté aux faits-divers les plus durs. Mais lorsque sa propre fille est assassinée, tout bascule. Bouleversés par sa détresse, ses collègues mènent l'enquête au pas de charge et un suspect est bientôt arrêté, puis condamné.
    Du fond de sa cellule, celui que tout semble accuser clame son innocence et décide d'écrire à Malinowski. Et s'il était innocent ? Face à la douleur du père qui a obtenu justice, le doute du flic s'installe peu à peu. Pour Malinowski, une contre-enquête solitaire commence...

    Mon avis : Dès les premières scènes, plusieurs choses peuvent frapper : déjà la fillette peut aller sur l’ordinateur sans aucune surveillance puisque non seulement elle en a un dans sa chambre mais en plus elle tape sans aucune hésitation le code parental, qui pour le coup ne sert plus à grand-chose ; ensuite, si son père juge sa tenue vestimentaire un peu légère, à son âge, elle ne fait certainement pas les boutiques seule et donc ses parents ont dû juger à un moment donné que ces vêtements étaient convenables à son âge. Donc si en tant que père, il trouvait cette tenue inappropriée, pourquoi est-ce qu’il la lui laisse porter (bon personnellement, j’ai juste trouvé un peu ridicule la juxtaposition des pantalons et de la jupette à volants, mais rien de choquant); enfin, quand Malinowski rentre du commissariat où il a fait un saut d’une heure et qu’il découvre que sa fille n’est plus là, il ne s’affole pas. La manière dont il dit à sa femme au téléphone « Elle s’est tirée » semble indiquer que ce n’est pas la première fois que la gamine se barre ainsi sans permission et sans aucune indication de là où on peut la trouver. Je trouve que laisser une gamine de son âge faire ce qu’elle veut est irresponsable.

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    Je sais bien que sans tout ça, il n’y aurait plus eu de film, mais pour un couple Flic-médecin, je trouve les parents assez laxistes au niveau de la sécurité de leur fille.
    Jean Dujardin est vraiment bluffant dans ce film qui est bien loin des rôles comiques un peu ridicules qu’il campe en général. J’avoue que je l’ai préféré dans ce rôle plus sobre, plus sombre aussi, rempli d’émotions allant du désespoir à la froide détermination.

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    Tout au long du film, on sait qu’il y a manipulation, mais impossible de dire qui manipule qui, de celui qui est en prison, des flics qui ont expédiés l’enquête pour trouver au plus vite un coupable, du nouveau suspect qui se profile… jusqu’à la fin que j’ai trouvé explosive au sens émotionnel du terme.
    Le film va droit à l’essentiel. Il est très court par rapport aux films d’aujourd’hui, à peine 1h20 et il est donc impossible de digresser sur des histoires secondaires comme c’est souvent le cas. Ici on ne meuble pas, on est efficace et concentré sur une seule histoire. J’ai vraiment préféré ce type de réalisation que de devoir suivre plusieurs histoires dont au final la moitié finira en queue de poisson car elles ne servent qu’à rajouter des minutes au film.
    C’est la sobriété du film qui fait sa force. Quand, au début, le corps de la fillette est retrouvé, on ne s’attarde pas des heures sur le chagrin et le désespoir du père. A aucun moment on ne tombe dans l’excès et ça fait mouche.
    Un film qui m’a fait redécouvrir un acteur que j’appréciais déjà et que j’ai hâte de continuer à découvrir dans d’autres films que de la comédie.



  • [Film] A l'aveugle

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    Titre original : A l’aveugle

     

    Réalisé par : Xavier Palud

     

    Date de sortie : 7 mars 2012

     

    Genre : Thriller

     

    Pays d’origine : France

     

    Durée : 1h34

     

    Casting :Jacques Gamblin, Lambert Wilson, RaphaëlleAgogué…

     

    Résumé : Le cadavre mutilé d’une jeune femme est retrouvé à son domicile. Pas d’effraction, pas de témoin : le crime est parfait. L’enquête est confiée au commandant Lassalle, un flic expérimenté et solitaire, détruit par la mort de sa femme. Alors que d’autres meurtres tout aussi sanglants sont perpétrés, Lassalle est intrigué par la personnalité d’un aveugle, Narvik. Mais l’alibi du suspect est plausible et son infirmité le met hors de cause. Un étrange duel, telle une partie d’échecs, s’engage alors entre les deux hommes.

     

    Mon avis : Comme quoi, les français sont capables de faire des polars flippants !
    Dès la fin de la première scène : musique bien pourrie (comprendre dans mon immense mauvaise foi : qui m’a foutu d’entrée une sacrée trouille !).
    Lambert Wilson, qui joue l’aveugle Narvik, a une longue filmographie, mais c’est la première fois que je le vois dans ce genre de rôle (Je l’ai vu jouer Racine dans Marquise, Le comte De Chabannes dans la princesse de Montpensier ou encore le vicomte de Montmort dans suite française).

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    Jacques Gamblin campe à la perfection le flic râleur, bourru, pas trop porté sur le règlement et têtu comme une bourrique. Le fait qu’il porte le deuil de sa femme, décédée deux ans plus tôt et dont il n’arrive pas à se remettre de la disparition semble excéder sa hiérarchie (j’ai été choquée par le : « trouve toi une autre gonzesse », de sa supérieure).

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    Le film reste « tout public » : jamais on ne voit quoi que ce soit de vraiment horrible : la première victime est intacte quand on la quitte (bon morte, mais intacte) et on sait qu’elle a été mutilée à travers les dialogues, l’explosion n’est qu’auditive, les coups de feu, généralement hors champ… c’est glauque, mais light…
    La musique soutient bien le coté angoissant du film sans prendre le pas sur les dialogues comme cela arrive souvent dans les productions américaines.
    On n’arrive pas à détester Narvik. On sait dès le début que c’est le tueur, mais d’une part on se demande comment Lassalle va bien pouvoir arriver à prouver qu’un aveugle puisse commettre des meurtres et d’autre part, on reste intrigué par les motivations de Narvik qui n’a pas franchement le profil du sociopathe. Alors on ne cesse de se demander : tueur, oui, mais pourquoi ? Et s’il avait une bonne raison ?
    Et contrairement aux films américains, il n’y a pas LA grande histoire d’amour qui résout tout ou aide à le faire. Même s’il y a une attirance entre Lassalle et sa jeune collègue, on sent bien que celui-ci n’est pas psychologiquement disponible et elle ne va pas insister lourdement sur le mode : je t’aurais à l’usure (Dans les productions américaines, c’est limite du harcèlement sexuel sur les enquêtes).
    Tout est bien dosé : la noirceur, les problèmes de chacun, l’humour de certains dialogues.
    Au final, même si l’enquête est rondement menée, peut-être même un peu trop, c’est un polar bien plus crédible que beaucoup que j’ai pu voir jusque là.


     

  • [Film] La défense Lincoln

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    Titre original : The Lincoln lawyer

     

    Réalisé par : Brad Furman

     

    Date de sortie : 25 mai 2011

     

    Genre : Thriller

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h58

     

    Casting : Matthew McConaughey, Marisa Tomei, Ryan Philippe…

     

    Résumé : Michael Haller est avocat à Los Angeles. Habile, il est prêt à tout pour faire gagner les criminels de bas étage qu’il défend. Toujours entre deux tribunaux, il travaille à l’arrière de sa voiture, une Lincoln Continental. Ayant passé la plus grande partie de sa carrière à défendre des petits voyous minables, il décroche pourtant ce qu’il pense être l’affaire de sa vie : il est engagé pour défendre un riche play-boy de Beverly Hills accusé de tentative de meurtre. Mais ce qui semblait être une affaire facile et très rentable se transforme en redoutable duel entre deux maîtres de la manipulation…

     

    Mon avis : J’avais vraiment apprécié le livre (même s’il m’a foutu une trouille d’enfer) et quand j’en ai eu l’occasion, j’ai décidé de jeter un œil sur l’adaptation ciné. Au moment où je regarde ce film, j’ai lu le livre depuis assez longtemps pour ne pas me rappeler le moindre détail et donc ne pas me focaliser sur toutes les différences infimes qu’il peut y avoir entre les deux.
    J’ai beaucoup aimé la bande son du film, que ce soit les musiques originales ou les chansons qui y sont reprises (en majorité du hip hop).
    Ca change de voir Ryan Philippe en méchant de l’histoire. L’acteur lui-même était ravi de se rôle et a confié lors d’une interview qu’un « rôle de méchant donnait plus de liberté car lorsqu’on joue un « gentil » il faut plaire au public alors que lorsqu’on joue un « méchant », on est avant tout dans la manipulation ».

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    On s’étonne moins du rôle de Matthew McConaughey, qu’on a l’habitude de voir dans des rôles de braves types aux méthodes un peu discutables.

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    J’ai passé un excellent moment avec ce film, et il fait moins peur que le livre (bon, j’ai pas pris de risque, je l’ai regardé un samedi à midi, tous les volets ouverts et avec la possibilité de regarder un dessin animé après, pas folle la guêpe).
    J’ai beaucoup aimé la relation de Mike Haller, l’avocat, avec la bande de motard (bon c’est vrai que c’est eux qui font tourner son fonds de commerce).

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    Dans l’ensemble, même si j’ai sûrement oublié des détails, je trouve qu’on a ici une bonne adaptation. Le jeu des acteurs est bon et il y a une bonne réalisation. C’est assez proche du livre pour qu’on ne soit pas déçu (les polars sont, ceci-dit, sûrement plus facile à faire coller au roman que les films fantastiques).


     

  • [Film] Veronica Mars

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    Titre original : Veronica Mars

    Réalisé par : Rob Thomas

    Date de sortie : 14 mars 2014

    Genre : Policier

    Pays d’origine : USA

    Durée : 1h47

    Casting : Kristen Bell, Jason Dohring, Enrico Colantoni…

    Résumé : Veronica Mars revient dans sa ville natale des années après avoir fui son passé de détective. Elle va devoir y faire face pour élucider une affaire de meurtre dans lequel son ex-petit ami, qui attire toujours les ennuis, semble impliqué jusqu’au cou.

    Mon avis : Veronica vient de finir ses études de droit et s’apprête à entrer dans un grand cabinet d’avocats quand Logan Echolls, son ex-petit ami, l’appelle au secours, accusé de meurtre, elle ne peut pas faire autrement que de voler à son secours et de retourner à Neptune, 9 ans après en être partie, à l’âge de 19 ans.
    Le film commence sur un résumé, énoncé par Veronica, qui rappelle un peu comment tout a commencé (l’assassinat de son amie Lily, le renvoi de son père comme Sheriff, ses débuts de détective).
    Puis après ce résumé, on passe sur un entretien d’embauche qui nous permet de découvrir ce qu’a fait Veronica après sa première année à Hearst, théâtre de la troisième et dernière saison de la série.

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    La personne assassinée est une de ses anciennes « copines » du lycée, celle qui s’était jetée en pâture à la vindicte populaire pour faire tomber un prof qui couchait avec ses élèves.

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    Et Logan, qui était le petit ami de la victime, est le suspect numéro 1.

     

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    Le meurtrier est forcément parmi les anciens camarades de Veronica, et ça tombe bien, la réunion des anciens élèves du lycée est justement sur le point d’avoir lieu.
    On va revoir tous les personnages qu’on avait quittés : Logan bien sûr, qui s’est engagé 
    dans l’armée, Madison Saint-Clair, toujours aussi peste, Keith, pas franchement ravi de voir sa fille se pencher sur cette affaire au lieu d’intégrer un prestigieux cabinet, Weevil, qui est devenu père de famille,

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     Wallace, bien sûr, qui est entraîneur sportif au lycée…

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    Comme toujours, plus Veronica approche de la vérité et plus elle se met en danger, si personne ne cherche à la tuer, cette fille dépérit !

    La particularité du film est d’avoir été financé par les fans de la série qui ont trouvé que celle-ci s’était arrêtée trop brutalement…
    Alors que Veronica n’était revenue à Neptune que pour aider Logan à trouver un bon avocat, elle se retrouve très vite en train d’enquêter quand elle réalise qu’elle est la seule ou presque à croire en l’innocence de Logan.
    Comme on dit : On peut faire sortir la détective de Neptune, mais on ne peut pas faire sortir la détective de Veronica (Comment ça, on ne dit pas ça ?).

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  • [Film] Alerte

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    Titre original: Outbreack

    Réalisé par: Wolfgang Petersen

    Date de sortie: 12 avril 1995

    Genre: Thriller

    Pays d'origine: USA

    Durée: 2h08

    Casting: Dustin Hoffman, Morgan Freeman, Rene Russo, Donald Sutherland

    Résumé: A la suite de plusieurs négligences et de mauvaises volonté, les habitants d'une petite ville americaine sont victimes d'un virus, venu d'Afrique, particulièrement devastateur. Pour enrayer l'épidemie, un général sans scrupule décide, avec l'accord du president, de rayer de la carte la bourgade en larguant une bombe incendiaire.

    Mon avis: Wolfgang Petersen est un réalisateur allemand qui a obtenu son "passeport" pour les USA après le succès du film "le bateau", film de guerre sous-marine, aux USA. Une fois admis dans le cercle des réalisateurs américain, Wolfgang a réalisé nombres de succès: L'histoire sans fin, Troubles, Enemy... Après les film jeunesse, thriller et de science-fiction, il signe Alerte, film moitié thriller moitié catastrophe où les personnages doivent à la fois lutter contre le virus ebola et contre l'armée qui ne cherche pas d'autre solution de les sacrifier en les rayant de la carte.
    Après ce film, Wolfgang s'est porté vers les productions à "grand spectacle" (entendez pas là film au budget colossal): Troie, Poséidon...

    Mais revenons à Alerte!
    L'histoire commence en zone de guerre, au zaire, où un médecin militaire s'inquiète d'une maladie inconnue qui décime les soldats à raison de plusieurs dizaines de morts en une journée. Nous sommes en 1967. Après maintes promesse de rapatriement et d'envoie de médicament, c'est en fait une bombe incendiaire que va recevoir le petit camp militaire. En ce qui concerne l'armée américaine, le problème a été résolu. Avec en fond d'écran les ruine du camp qui flambent, on voit de petits singes, qui fuient les lieux du drame...
    Près de 30 ans plus tard, aux USA, dans le niveau au taux de sécurité le plus élevé, des chercheur étudient entre autre le virus ebola. Le laboratoire concerné est estampillé: Niveau biologique 4: pas de vaccin ou de traitement connu.
    Aussi, quand l'armée a un niveau biologique 4 dans une petite ville du zaire, c'est sans surprise qu'on y envoie le chercheur responsable de ce laboratoire, le colonel Sam Daniels, pour voir ce qu'il en est.
    Et comme vous vous en doutez, c'est là que les choses vont commencer à déraper...
    Un des membres de l'équipe fait une crise de panique et ote sa combinaison dans une case pleine de malade. Bien que le chef du village assure que le virus ne se transmet pas par l'air, ça jette un froid quand même...
    Mais bon dans la mesure où les victime développent très vite la maladie et que celle ci tue en un temps record, la situation est considérée comme maitrisée, puisqu'aucune victime ne vit assez longtemps pour faire passer la frontière du village à cette saloperie.

    Mais... il y a ces saletés de petits singes...

    Et en effet, ils ont leur importance car, dans la région où sévit la maladie, quelques heures après que l'armée ait quitté les lieux, l'un d'eux est capturé... Mais par qui? Ça on l'ignore encore...

    Et pendant que l'armée analyse tranquillement ce nouveau virus en pensant qu'il n'est pas une menace imminente, deux généraux réalisent que c'est le même virus que celui qu'ils avaient cru éradiquer en pulvérisant le camp militaire en 1967! Les ordre sont clair: le virus doit rester secret. Enterrez l'affaire!

    Genre ça va être aussi simple!

    Parce que pendant ce temps, le petit singe qui était destiné à un laboratoire d'analyse est volé par un petit livreur sans scrupule qui compte bien se faire un peu de fric facile en le vendant à une animalerie pas trop regardante sur l'origine des bêtes qu'elle vend.
    Avant de passer dans d'autre main, le singe, un peu énervée (oui c'est une petite femelle) par la musique (elle doit pas aimer le métal) crache une gorgée d'eau à la figure de son ravisseur puis griffe méchament le vendeur de l'animalerie.
    Le vendeur refusant l'animal, le livreur va la relacher dans une foret.

    Les dès sont jetés. Quelques heures plus tard, nos deux apprentis truants sont infectés. Si le premier est vite isolé et que lui et sa petite amie n'ont pas eu le temps de faire passer le virus, il n'est est pas de même du vendeur de l'animalerie.

    Victime d'une sorte de crise cardiaque, on lui fait des analyses de sang mais le laborantin, qui écoute un match à la radio, fait exploser la fiole en la prenant dans la centrifugeuse et s'en retrouve éclaboussé au visage. Plus tard il tousse dans un cinéma, propageant des gouttes de salives dans l'atmosphère.

    L'épidémie est déclenchée.


    A partir de là, le but est d'enrayer l'épidémie et de découvrir l'hôte (le petit singe dont il ne soupçonne pas l'existence, croyant que l'hote est un animal en captivité) mais c'est sans compter le général McClintock, le même qui avait ordonné l'éradication du camp militaire en 67, celui qui connait ce virus et qui a fait en sorte qu'il reste secret. Il est bien décidé à ce que rien ne filtre et pour lui la perte des 2648 personnes qui peuplent la ville n'est pas importante au regard du risque encouru. La quarantaine ne lui suffit pas et il n'a pas l'intention de laisser Daniels chercher un remède. Tout doit rester secret. Un point c'est tout. Quitte a dresser un portrait sans espoir à la maison blanche pour convaincre le président d'appuyer ses décisions.

    Le président du comité qui doit rendre un "avis éclairé" au président des états unis est le seul à être humain. A parler de personnes et non de statistiques. A rappeler que rayer la ville de la carte sans être absolument sûr et certains qu'il n'y a pas d'autre solution, et donc sans avoir fait des milliers d'analyses, sans avoir tout tenter pour trouver un remède, est contraire à la constitution et donc aux fondements même du pays.
    Bien sur on voit bien McClintock n'est pas ravi de ce qu'il dit. Lui aurait préféré qu'on ne s'embarasse pas de sentiment. Après tout ces 2648 personnes...qui les connait? Ce ne sont pas des personnalités... juste les habitants d'une petite ville de californie... du menu fretin quoi. Qu'est ce qu'il m'énerve ce type! Il est vraiment odieux.

    Après sa logique est compréhensible: Il se dit que 2648 personnes ce n'est rien en regard des 248 millions d'américains qui risqueraient la mort si cette épidémie s'échappait de la petite ville.
    Mais le reste de son attitude est minable, il ne s'agit pas seulement de sauver une majorité en sacrifiant une minrotié. Il n'hésite pas à mentir pour se débarrasser de ceux qui le dérange et qui pourrait porter atteinte à sa carrière, parce qu'on ne me fera pas croire qu'autre chose lui importe.
    Et heureusement que le Général Ford, le supérieur direct de Daniels, a une prise de conscience!

    En résumé c'est bon film moitié catastrophe (y'a quand même des centaines de morts) moitié thriller (dissimulation de preuve, course contre la montre).