Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Films - Page 14

  • [Film] The hunger games - la révolte partie 1

    hunger games la révolte partie 1 affiche.jpg

     

    Titre original : The hunger games : Mockingjay part 1

     

    Réalisé par : Francis Lawrence

     

    Date de sortie : 19 novembre 2014

     

    Genre : Young Adult

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 2h03

     

    Casting : Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson, Liam Hemsworth, Woody Harrelson, Elizabeth Banks, Stanley Tucci, Donald Sutherland, Willow Shield, Philip Seymour Hoffman, Julianne Moore…

     

    Résumé : Katniss Everdeen s’est réfugiée dans le District 13 après avoir détruit à jamais l’arène et les Jeux. Sous le commandement de la Présidente Coin, chef du district, et suivant les conseils de ses amis en qui elle a toute confiance, Katniss déploie ses ailes pour devenir le symbole de la rébellion. Elle va se battre pour sauver Peeta et libérer le pays tout entier, à qui son courage a redonné espoir.

     

    Mon avis : On retrouve Katniss dans le district 13, ce fameux district censé avoir été détruit lors de la révolte des districts et qui a survécu dans des structures enterrées.
    Traumatisés par ce qu’ils ont vécu, Katniss et Finnick passe le plus clair de leur temps dans la structure médicale où on les aide à dormir.

    hunger games la révolte partie 1 finnick.jpg

    Je n’avais pas du tout reconnu Julianne Moore qui interprète la présidente Coin (qui m’inspire autant confiance que le président Snow car même si elle agit dans un autre but que lui, elle prend également seule des décisions, sans la moindre démocratie, ce qui ne donne pas une bonne impression du monde qu’elle pourrait construire si le capitole tombait).

    hunger games la révolte partie 1 présidente coin.jpg

    La guerre commence pour de bon : Peeta, Johanna et Annie (la fiancée de Finnick) sont prisonniers du capitole, les bombardements et les attaques contre les districts se multiplient de même que les révoltes.

    hunger games la révolte partie 1 Peeta.jpg

    Katniss ne sait plus comment réagir : doit-elle incarner le geai moqueur, le symbole de la révolte ? Malgré le danger qu’elle fait courir ainsi aux prisonniers ?

    hunger games la révolte partie 1 Katniss.jpg

    Dans cet opus, Prim s’affirme un peu quand ses talents médicaux sont reconnus et que d’aide soignante on décide de la former pour être médecin.

    hunger games la révolte partie 1 prim.jpg

    Gale, de son coté, semble se résigner au fait que Katniss ne l’aime pas de la même façon que lui.

    hunger games la révolte partie 1 Gale.jpg

    Quand ce film se termine, Katniss est plus désespérée que jamais, elle qui n’a jamais voulu que protéger les siens ne sait comment réagir devant les réalités de la guerre et réalise que l’ennemi n’utilise pas que des armes à feu ou des bombes incendiaires pour combattre.

     

     

  • [Film] The hunger games – L’embrasement

    hunger games l'embrasement affiche.jpg

     

    Titre original : The hunger games : Catching fire

     

    Réalisé par : Francis Lawrence

     

    Date de sortie : 27 novembre 2013

     

    Genre : Young adult

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 2h26

     

    Casting : Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson, Liam Hemsworth, Woody Harrelson, Elizabeth Banks, Stanley Tucci, Donald Sutherland, Willow Shield, Philip Seymour Hoffman, Lenny Kravitz…

     

    Résumé : Katniss Everdeen est rentrée chez elle saine et sauve après avoir remporté la 74e édition des Hunger Games avec son partenaire Peeta Mellark. Puisqu’ils ont gagné, ils sont obligés de laisser une fois de plus leur famille et leurs amis pour partir faire la Tournée de la victoire dans tous les districts. Au fil de son voyage, Katniss sent que la révolte gronde, mais le Capitole exerce toujours un contrôle absolu sur les districts tandis que le Président Snow prépare la 75e édition des Hunger Games, les Jeux de l’Expiation – une compétition qui pourrait changer Panem à jamais…

     

    Mon avis : Ce second opus démarre juste après la fin du précédent. Katniss et Peeta, les vainqueurs des hunger games, d’autant plus célèbre qu’il sont deux, ont été établis au village des vainqueurs, jusque là habité par le seul et unique gagnant des hunger games dans le district 12 : Haymitch, toujours aussi porté sur la boisson. Ils s’apprêtent à entamer la tournée de la victoire dans laquelle ils doivent parader dans chaque district de Panem.

    hunger games l'embrasement katniss et Peeta.jpg

    D’entrée, le président Snow vient en personne mettre les choses au clair avec Katniss : il ne croit pas à son histoire avec Peeta et la voit comme un élément perturbateur.

    hunger games l'embrasement Snow.jpg

    Très vite, dès le retour de la tournée de la victoire, on peut voir que les règles se sont durcies dans le district 12, de nouveaux pacificateurs sont présents, plus violents et moins accommodants que les précédents qui fermaient volontiers les yeux sur le braconnage.

    hunger games l'embrasement pacificateur.jpg

    En fait, que ce soit dans les livres ou dans les films, on peut se rendre compte que c’est l’acharnement de Snow qui fait de Katniss un symbole. Comme tous les dictateurs, il ne sait pas s’arrêter : il a propagé la peur mais cela ne lui suffit pas, il veut plus de peur, plus de soumission, plus de contrôle. Il est l’instrument de sa propre perte. Si dans le premier opus, il n’avait pas tenté de les piéger en déclarant qu’il y aurait deux vainqueurs puis en essayant de forcer Katniss et Peeta à s’affronter, sans doute que tout aurait continué comme avant.
    Cette année, il y a les jeux de l’expiation, comme tous les 25 ans. Ce sont des jeux qui présentent des règles particulières, différentes à chaque fois. Cette année les tributs doivent être moissonnés parmi les anciens vainqueurs. Dans la mesure où Katniss est la seule femme a avoir jamais gagné les jeux dans son district, la méthode de Snow pour l’éliminer est grossière.
    Même Effie ne parvient pas à garder son ton enjoué pendant cette moisson.

    hunger games l'embrasement effie.jpg

    L’arène de cette année, en partie aquatique, est bizarre et les tributs vont devoir en comprendre le fonctionnement s’ils ne veulent pas qu’elle les tue plus vite que leurs adversaires.
    Cinna a prit d’énormes risques avec sa création sur la robe de Katniss lors de la présentation.

    hunger games l'embrasement Cinna.png

    Snow a prit lui aussi un énorme risque car les tributs sont d’anciens vainqueurs a qui on avait promis qu’ils vivraient en paix : ils sont des survivants, ils sont connus et appréciés par le capitole et les districts, leurs voix portent, et ils sont absolument furieux d’avoir été ainsi trahis.

    Des alliances se forment dans l’arène mais également en dehors et Katniss ne saura exactement de quoi il retourne qu’à la fin, tout comme nous.
    On a ici un second volet fidèle au livre, qui se termine d’ailleurs de manière tout aussi frustrante (heureusement que je les regarde en DVD et que je vais immédiatement de suite mettre la suite !).

     

     

  • [Film] The hunger games

    hunger games affiche.jpg

     

    Titre original : The hunger games

     

    Réalisé par : Gary Ross

     

    Date de sortie : 21 mars 2012

     

    Genre : Young Adult

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 2h22

     

    Casting : Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson, Liam Hemsworth, Woody Harrelson, Elizabeth Banks, Stanley Tucci, Donald Sutherland, Willow Shield, Lenny Kravitz

     

    Résumé : Chaque année, dans les ruines de ce qui était autrefois l'Amérique du Nord, le Capitole, l'impitoyable capitale de la nation de Panem, oblige chacun de ses douze districts à envoyer un garçon et une fille - les "Tributs" - concourir aux Hunger Games. A la fois sanction contre la population pour s'être rebellée et stratégie d'intimidation de la part du gouvernement, les Hunger Games sont un événement télévisé national au cours duquel les tributs doivent s'affronter jusqu'à la mort. L'unique survivant est déclaré vainqueur. La jeune Katniss, 16 ans, se porte volontaire pour prendre la place de sa jeune sœur dans la compétition. Elle se retrouve face à des adversaires surentraînés qui se sont préparés toute leur vie. Elle a pour seuls atouts son instinct et un mentor, Haymitch Abernathy, qui gagna les Hunger Games il y a des années mais n'est plus désormais qu'une épave alcoolique. Pour espérer pouvoir revenir un jour chez elle, Katniss va devoir, une fois dans l'arène, faire des choix impossibles entre la survie et son humanité, entre la vie et l'amour...

     

    Mon avis : Je trouve que le film, malgré les inévitables scènes qui doivent être coupées (sinon il durerait une dizaine d’heures), est très fidèle au livre. En tout cas à aucun moment je ne me suis insurgée en me disant « mais c’est quoi ce délire ? ». Quelques personnages ont disparus (par exemple Katniss trouve la broche du geai moqueur au marché noir, alors que dans le livre c’est une amie qui la lui donne), quelques faits ne sont pas expliqués, comme l’existence des Tessarae et comment ils fonctionnent, mais si c’était une explication utile dans le livre car cela enrichissait l’univers de hunger games, ce n’était pas primordial dans le film et on se passe très bien de cet aspect. Je pense que peu de personnes s’est interrogé sur pourquoi Gale avait son nom inscrit 42 fois ou pourquoi au moment des adieux, Katniss recommande à sa sœur de ne pas accepter de nourriture supplémentaire si en contrepartie elle doit être inscrite plus de fois pour la moisson.

    hunger games katniss et gale.jpg

    L’arrivée d’Effie dans le district 12 est notre première confrontation entre le mode de vie du Capitole et celui des districts. Quand on voit cette fille bien nourrie, bien habillée (quoique d’un goût douteux) et pleines de manières, on ressent avec encore plus d’acuité la pauvreté du district.

    hunger games effie.jpg

    Quand on voit Haymitch, on se dit que Katniss et Peeta sont encore plus dans la merde que ce qu’ils croyaient.

    hunger games haymitch.jpg

    On voit bien l’absurdité de la télé-réalité (certes, poussée à l’extrême) car, bien que 23 des 24 candidats sont destinés à mourir, au moment de leur préparation, on s’intéresse plus à leur apparence (coiffure, épilation, vêtements…) qu’à les entraîner. Leur mort est destinées à amuser les nantis du capitole (et à maintenir les districts dans la terreur, mais ça, ils évitent de s’appesantir dessus).
    Les tenues extravagantes des habitants du capitole me font penser à celles des habitants de la capitale dans Dinotopia.
    Quant à l’idée de base, quiconque a lu ou vu Battle Royale saura d’où elle est venue (même si l’auteur soutient qu’elle a eu cette idée toute seule ^^).
    Je crois que la scène où l’on voit le mieux le sale caractère de Katniss est quand les juges l’ignorent alors qu’ils doivent évaluer les capacités des candidats. D’ailleurs c’est dès cette scène qu’elle se retrouve dans le collimateur de Snow, car, selon lui, elle est une lueur d’espoir trop vive pour le peuple et l’espoir doit être contrôlé.
    J’aime beaucoup Lenny Kravitz dans le rôle de Cinna, j’aurais aimé qu’on puisse le voir plus.

    hunger games Cinna.jpg

    Malgré tout ce que peut lui dire Haymitch, je pense que Katniss n’a pas pleinement conscience de s’être fait un ennemi personnel du président Snow et de tout ce que cela peut entraîner.

    hunger games Snow.jpg

    Je crois qu’elle va en mesurer l’importance dès le prochain opus !


     

  • [Film] Le petit Nicolas

    Le petit nicolas affiche.jpg

     

    Titre original : Le petit Nicolas

     

    Réalisé par : Laurent Tirard

     

    Date de sortie : 30 septembre 2009

     

    Genre : Comédie

     

    Pays d’origine : France

     

    Durée : 1h30

     

    Casting : Maxime Godart, Valérie Lemercier, Kad Merad, Sandrine Kimberlain, François-Xavier Demaison, Daniel Prévost, Michel Galabru, Damien Ferdel, Victor Carles…

     

    Résumé : Nicolas mène une existence paisible. Il a des parents qui l'aiment, une bande de chouettes copains avec lesquels il s'amuse bien, et il n'a pas du tout envie que cela change...Mais un jour, Nicolas surprend une conversation entre ses parents qui lui laisse penser que sa mère est enceinte. Il panique alors et imagine le pire : bientôt un petit frère sera là, qui prendra tellement de place que ses parents ne s'occuperont plus de lui, et qu'ils finiront même par l'abandonner dans la forêt comme le Petit Poucet...

     

    Mon avis : Une petite compil des aventures de Nicolas et ses copains avec quelques ajouts pour lier tout ça (dommage que l’ajout principal n’ait pas été repris dans les vacances du petit Nicolas, comme s’il n’avait jamais existé, c’était bien la peine de le rajouter).
    A partir d’un simple conte et de la naissance du petit frère d’un de ses copains, Nicolas et ses amis se montent toute une histoire. Parce que son père prépare le café avec le sourire à la place de sa mère, il se persuade que sa maman est enceinte et que ses parents l’abandonneront dans la forêt comme le petit poucet dès qu’il sera venu au monde.
    A partir de là, Nicolas va d’abord tenter de convaincre ses parents de le garder par son attitude irréprochable et, devant les catastrophes qu’il provoque, cherche une idée pour se débarrasser de l’importun une fois qu’il sera arrivé.
    J’ai vu beaucoup de critiques négatives qui accusaient le film de montrer des enfants trop sages. Mais pour ma part je ne suis pas d’accord car les bêtises racontées dans les livres ne sont rien à coté de celles que les enfants d’aujourd’hui pourraient faire et pourraient donc sembler anodines.

    Mais elles sont parfaitement reprises dans le film et je pense que surtout, les personnes ont brodés dans leur imagination autour des bêtises faites et que leur mise en scène les ramène à leur juste importance.
    En fait, c’est le fil conducteur qui manque un peu de peps. Les scènes tirées des livres sont parfaitement représentées mais quelque chose manque dans ce fil rouge : certaines scènes qui lui sont liées sont très bien faites (la potion magique, le retour de la ballade en forêt, le nettoyage de la maison…) mais on n’arrive pas à accrocher à l’histoire (à savoir la possible arrivée d’un bébé) et on attend avec impatience les scènes « intermédiaires » (la visite médicale, la remplaçante de la maitresse, la visite du ministre…).
    Nicolas est peut être un peu trop lisse et passif alors que le personnage ne tient pas en place et crie à l’injustice plus souvent qu’à son tour.

    Le petit nicolas Nicolas.jpg

    Il est également dommage que l’habitude de la maîtresse de tutoyer quand tout va bien et de vouvoyer quand les choses se gâtent n’ait pas été conservée.

    Le petit nicolas la maitresse et le bouillon.jpg

    Les parents de Nicolas sont bien interprétés, quoique dans mon souvenir la mère était plus critique et parlait de retourner chez sa mère à la moindre contrariété et le père était plus soupe au lait.

    Le petit nicolas parents.jpg

    Les enfants sont en revanche parfaitement fidèles au texte. J’ai particulièrement aimé Agnan et Clotaire.

    Le petit nicolas agnan.jpg

    C’est tout de même une bonne adaptation malgré quelques défaillances.


     

  • [Film] Notre petite soeur

    Notre petite soeur affiche.jpg

     

    Titre original : Umimachi Diary

     

    Réalisé par : Hirokazu Koreeda

     

    Date de sortie : 28 octobre 2015

     

    Genre : Drame

     

    Pays d’origine : Japon

     

    Durée : 2h07

     

    Casting : Haruka Ayase, Masami Nagasawa, Kaho, Suzu Hirose…

     

    Résumé : Trois sœurs, Sachi, Yoshino et Chika, vivent ensemble à Kamakura. Par devoir, elles se rendent à l’enterrement de leur père, qui les avait abandonnées une quinzaine d’années auparavant. Elles font alors la connaissance de leur demi-sœur, Suzu, âgée de 14 ans. D’un commun accord, les jeunes femmes décident d’accueillir l’orpheline dans la grande maison familiale…

     

    Mon avis : Quand Sachi, l’ainée des trois sœurs, qui a de toute évidence eu une grande part dans l’éducation de ses deux sœurs,

    Notre petite soeur sachi.jpg

    réalise que leur demi-sœur Suzu n’a pas d’enfance et doit, à 14 ans, avoir des réactions d’adultes, elle décide de la prendre chez elle.

    Notre petite soeur suzu.jpg

    Yoshino et Chika sont enthousiastes, la grand-tante un peu moins car elle ne la considère que comme la fille de celle qui a détruit leur famille.
    Mais Sachi, elle, lui répond que Suzu n’était même pas née, que leur père est mort et que, sa mère étant décédée depuis longtemps, elle vit avec sa belle-mère qui se repose un peu trop sur elle, ne la laissant pas vivre son enfance et son adolescence.
    L’entourage semble s’ingénier à monter les trois sœurs contre leur petite sœur : la grand-tante dit à Sachi qu’elle ne trouvera pas de mari à cause de la présence de Suzu, le petit ami de Yoshino pense que la veuve du père a influencé la gamine pour garder l’héritage et ne pas l’avoir à charge, quant à la mère des trois sœurs, elle essais directement de mettre Suzu mal à l’aise en sous entendant que ses filles se lasseront vite d’elle.
    Mais ces mauvaises langues n’arrivent pas à briser l’harmonie entre les sœurs.

    Notre petite soeur les soeurs.jpg

    C’est un film qui fait du bien : il n’y a pas de coup d’éclat, pas de drame marqué, pas d’action hollywoodienne. C’est juste un film qui relate le quotidien de 3 sœurs adultes et 1 adolescente qui en a déjà trop vu pour son âge. Un quotidien avec ses hauts et ses bas : les ruptures, les problèmes au travail, les décès dans l’entourage, les relations difficiles avec certains membres de la famille.
    Contrairement aux membres plus âgés, les sœurs n’ont plus de rancune envers la femme qui a « volé » leur père et Sachi soulagera Suzu en lui disant qu’elle peut lui parler de sa maman si elle en a envie.
    On pourrait se dire que ce film n’a rien à raconter car il n’a pas de but marqué (pas de quête, pas de final en apothéose) mais en fait, on ne voit pas les 2h passer. La musique est discrète et soutient parfaitement les instants qui le nécessitent ; certains choix du réalisateur peuvent paraître étranges (quand il y a le feu d’artifice, il ne filme pas le ciel, mais le reflet des lumières sur l’eau) mais soulignent avec encore plus d’intensité la belle vie que les trois sœurs sont en train de construire à leur petite sœur.


     

  • [Film] A vif

    A vif affiche.jpg

     

    Titre original : Burnt

     

    Réalisé par : John Wells

     

    Date de sortie : 4 novembre 2015

     

    Genre : Comédie dramatique

     

    Pays d’origine : U.S.A

     

    Durée : 1h42

     

    Casting : Bradley Cooper, Sienna Miller, Daniel Brühl, Emma Thompson, Una Thurman…

     

    Résumé : Plus qu’un grand chef, Adam Jones est une rock star de la cuisine, couronnée par deux étoiles au guide Michelin. Grisé par le succès, arrogant et capricieux, l’enfant terrible de la scène gastronomique parisienne sombre dans l’alcool et la drogue. Quelques années plus tard, il a retrouvé la voie de la sobriété. Entouré de jeunes commis et chefs de parties, il relance un restaurant londonien, déterminé à obtenir le graal de la gastronomie : une troisième étoile. Hanté par les fantômes du passé, le chemin de la rédemption s’annonce plus âpre que prévu : il ne lui reste plus qu’une seule chance pour devenir une légende…

     

    Mon avis : Du passé d’Adam Jones, on ne voit pas grand-chose, juste ce qu’il faut pour que ça lui pourrisse bien la vie, même s’il a repris celle-ci en main : malfrats à qui il doit encore du fric, ex-ami devenu ennemi, désir de vengeance, risque de replonger à la moindre contrariété (du moins de l’avis de ses investisseurs), réputation désastreuse… Adam a passé un bon moment de sa vie à être en dehors du temps, au point de n’apprendre que des mois plus tard la mort de son mentor, au détour d’une conversation.
    Son idée fixe de la troisième étoile au guide Michelin n’est sans doute qu’un moyen pour lui de prouver qu’il a repris le contrôle de son existence et qu’il est toujours un crack en cuisine.
    J’ai trouvé que le personnage d’Omar Sy n’était pas assez exploité. C’est dommage car son rôle a une grande importance à un moment critique du film mais on a l’impression qu’il débarque pour sa scène et qu’il disparaît.

    A vif omar sy.jpg

    Bradley Cooper est un bon acteur, mais il n’a pas la figure de quelqu’un qui s’est camé des années au crack, à l’héro et aux antalgique, sans parler de l’alcool et qui, depuis qu’il est sobre, à écumer les bouges pour se donner l’impression qu’il peut aller au bout de « challenges » (Comme ouvrir un million d’huîtres à la Nouvelle Orléans). Peut être qu’un peu de maquillage pour marquer un peu plus ses traits aurait été bénéfiques au film.

    A vif Adam.jpg

    Adam Jones a ruiné sa réputation avec la drogue et là, on dirait qu’il lui suffit de se re-pointer pour que tout soit oublié alors que le monde de la cuisine professionnelle, du moins dans les restaurants qui peuvent prétendre à une étoile au guide Michelin, c'est-à-dire qui rentrent dans le moule, n’est pas un monde qui oublie. La concurrence est trop rude pour cela.
    D’ailleurs, pour un rebelle, Adam Jones se plie un peu trop volontiers au modèle attendu par le Michelin. On se serait attendu à ce qu’il rue dans les brancards.
    Par contre le film montre bien les humiliations que subissent les brigades de la part du chef : hurlement, assiettes qui volent (parfois jetées à la figure du cuisiner qui s’est attirés les foudres du chef), insultes et j’en passe…
    Heureusement le film n’en fait pas une obligation : tant qu’Adam Jones se conduit comme… ben comme un gros con, n’ayons pas peur des mots, il n’y a pas beaucoup de cohésion dans sa cuisine. C’est quand il se comporte de manière plus décente avec sa brigade que celle-ci resserre les rangs autour de son chef.
    Le plus gros point noir du film c’est que l’univers de la cuisine aurait pu être remplacé par n’importe quoi : un acteur qui vise l’oscar, un coureur automobile qui veut gagner une grande course…
    Même si une grande partie du film se passe dans les cuisines du restaurant, on ne parle pas beaucoup de cuisine, on parle de relations humaines. A faire un film entier dans un restaurant, j’aurais aimé qu’on se sente un peu plus dans cet univers.

     

     

  • [Film] Marguerite

    Marguerite affiche.jpg

     

    Titre original : Marguerite

     

    Réalisé par : Xavier Giannoli

     

    Date de sortie : 16 septembre 2015

     

    Genre : Drame

     

    Pays d’origine : France

     

    Durée : 2h09

     

    Casting : Catherine Frot, André Marcon, Michel Fau, Christa Théret…

     

    Résumé : Le Paris des années 20. Marguerite Dumont est une femme fortunée passionnée de musique et d’opéra. Depuis des années elle chante régulièrement devant son cercle d’habitués. Mais Marguerite chante tragiquement faux et personne ne le lui a jamais dit. Son mari et ses proches l’ont toujours entretenue dans ses illusions. Tout se complique le jour où elle se met en tête de se produire devant un vrai public à l’Opéra.

     

    Mon avis : Je me suis profondément ennuyée dans ce film malgré le jeu excellent de Catherine Frot. Malgré son talent, elle n’arrive pas à sauver ce film quasiment dépourvu de scénario.

    Marguerite Marguerite.jpg

    On s’attend toujours à une sorte de coup de théâtre qui ne vient pas : Que Marguerite se révèle savoir qu’elle chante faux, que quelqu’un se décide à le lui dire enfin, qu’elle cache un secret quelconque… n’importe quoi qui donne un peu de peps au film.
    Le film est présenté comme une comédie mais j’attends encore le moment où je dois rire. Du coup, je l'ai reclassé en drame.
    Au début du film, on nous présente avec beaucoup d’insistance une jeune chanteuse que l’on ne voit plus de tout le film ou presque….

    Marguerite chanteuse.jpg

    L’histoire était intéressante, et le personnage, fondé sur une histoire vraie, aurait pu donner lieu à un film magnifique mais la faiblesse du scénario en a fait un film médiocre.
    La fin est si précipitée qu’on ne sait pas vraiment, en fait comment cela fini.
    Les seconds rôles sont présents pour avoir du monde sur scène, des figurants auraient aussi bien fait l’affaire.
    Quand aux rôles principaux, le mari est inconsistant

    Marguerite mari.jpg

    et Madelbos, qui prend photo sur photo de sa patronne en espérant que celles-ci deviendront célèbres une fois que la supercherie sera révélée au grand jour, aurait pu être un personnage que l’on aurait adoré détester, mais ses mimiques permanentes appuyant chacun de ses gestes, chacune de ses intrigues, en font un personnage aussi ridicule que la voix de Marguerite.

    Marguerite Madelbos.jpg

    Catherine Frot est la seule à tirer son épingle du jeu, mais porter un film seule sur plus de 2h était un pari irréalisable.


     

  • [Film] Jurassic world

    jurassic world affiche.jpg

     

    Titre original : Jurassic World

    Réalisé par : Colin Trevorrow

    Date de sortie : 10 juin 2015

    Genre : Action

    Pays d’origine : U.S.A

    Durée : 2h05

    Casting : Chris Pratt, Bryce Dallas oward, Nick Robinson, T Simpkins, B.D. Wong, Irrfan Khan, Vincent D’Onofrio, Katie McGrath...

    Résumé : L'Indominus Rex, un dinosaure génétiquement modifié, pure création de la scientifique Claire Dearing, sème la terreur dans le fameux parc d'attraction. Les espoirs de mettre fin à cette menace reptilienne se portent alors sur le dresseur de raptors Owen Grady et sa cool attitude.

    Mon avis : Afin de préserver leurs enfants de l’explosion de leur couple (mais qui sont ces gens qui croient que leurs gosses sont dupes ?), leurs parents envoient Zach et Gray auprès de leur tante, directrice administrative de Jurassic World, parc d’attraction créé à partir du projet de John Hammond.

    jurassic world zach et gray.png

    Claire, surbookée, en permanence soucieuse de trouver de nouvelles attractions pour maintenir l’intérêt du parc qui accueille près de 20 000 personnes par jour, confie ses neveux à son assistante, Zara, jeune femme obnubilée par son futur mariage et qui passe son temps au téléphone.

    jurassic world zara.png

    Après avoir assisté à un spectacle aquatique mettant en scène un mosasaurus en lieu et place d’un orque, les gamins n’ont aucun mal à fausser compagnie à leur babysitter peu zélée.

    jurassic world spectacle aquatique.jpg

    De son coté, Claire accueille le grand patron, Simon Masrani, qui a racheté le projet jurassic park pour en faire le parc actuel, afin de lui présenter leur dernière créature, entièrement créée génétiquement à partir de plusieurs dinosaures (sa « composition » reste un secret, et pour cause… Claire le découvrira au pire moment).

    Jurassic world claire.jpg

    Cette nouvelle créature, censée prolonger ce que Claire appelle l’effet « Wahou ! », est appelée L’indominus rex. Ce qui fait bien rire Owen Grady, chargé de contrôler la sécurité de l’enclos.

    jurassic world owen.jpg

    Claire lui répond que ce nom est stratégique car le nom scientifique de ce nouveau dinosaure (Archaeornithomimus) serait imprononçable pour de jeunes enfants.

    Bien entendu, la brave bête ne tarde pas à s’échapper et à semer la terreur sur son passage (et là on n’a pas une dizaine de personnes venues évaluer le parc, mais plus de 20 000 visiteurs, sans compter le personnel).
    Alors, n’en déplaise aux puristes, aux fan « de la première heure », personnellement j’ai trouvé que les dinosaures de synthèse était vraiment mieux fait que les animatronics du 1er volet (je ne critique pas, ils ont fait un travail génial avec les moyens de l’époques).
    Le résultat était quand même des animaux plus lents, plus pataud, ce qui est en totale contradiction avec le roman dans lequel le scientifique voudrait modifier génétiquement les bêtes car elles sont trop vives et trop rapides non seulement pour le public qui n’a pas cette vision des dinosaures mais pour être contrôlées correctement.
    J’étais moi-même, et je suis toujours, une grande fan du 1er volet, mais il faut savoir évoluer : rejeter un film parce que les moyens techniques ont évolué est ridicule. On n’avancera jamais avec cette attitude (et ça ne semble gêner personne qu’on ressorte star wars trente ans plus tard !).
    J’ai beaucoup aimé le côté dressage de raptors (et pourquoi pas, on dresse bien les serpents et les loups) car on s’attend à tout moment à ce que ça foire, et bien sûr on ne se trompe pas, ça foire, mais pas comme je le pensais, c’est beaucoup plus tordu et en même temps beaucoup plus logique qu’une simple rébellion des bêtes.

    jurassic world dressage raptor.jpg

    L’introduction des militaires est pour moi totalement inutile si ce n’est pour préparer le terrain à un jurassic world 2 et nous donner quelqu’un à détester.

    jurassic world militaires.jpg

    Car même le grand patron n’est pas détestable. Alors certes, il pousse à la surenchère pour la rentabilité du parc, certes, comme son prédécesseur, il « dépense sans compter » mais quand les choses tournent mal, contrairement à Hammond, il ne va pas se cacher en attendant que d’autres règlent le problème : il va « au front ».

    jurassic world patron.jpg

    Dernier point positif, dans les dialogues, on mise beaucoup sur l’humour, même et surtout en période de crise.
    Au final, on a là un bon film d’action, qui fait sursauter juste comme il faut. L’effet « Wahou ! » est toujours au rendez-vous !


     

     

  • [Film] Fenêtre secrète

    Fenêtre secrète affiche.jpg

     

    Titre original : Secret window

     

    Réalisé par : David Koepp

     

    Date de sortie : 14 avril 2004

     

    Genre : Fantastique

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h36

     

    Casting : Johnny Depp, Maria Bello, John Turturro, Timothy Hutton, Len Cariou...

     

    Résumé : Mort Rainey devrait être devant son ordinateur, à écrire un autre de ses romans à succès. Mais son divorce le détruit et le prive de toute inspiration. Tout ce qui touche à la rupture devient un véritable cauchemar et sa page reste blanche. Un jour, un inconnu nommé John Shooter se présente à sa porte et l'accuse d'avoir plagié son histoire. L'homme demande réparation. Malgré les efforts de Rainey pour le calmer, l'individu devient de plus en plus vindicatif. Sa notion particulière de la justice pourrait bien le conduire jusqu'au meurtre. Forcé de se lancer dans un affrontement qui va le pousser au bout de lui-même, Rainey va se découvrir des ressources d'astuce et de détermination qu'il n'aurait jamais cru avoir. Il va en avoir besoin, parce que l'étrange Shooter semble le connaître mieux qu'il ne se connaît lui-même...

     

    Mon avis : Quand on voit Shooter pour la première fois, on se dit : ce type est un grand malade. C’est vrai, une personne normalement constituée, surtout aux USA, paradis des tribunaux, quand elle soupçonne quelqu’un de l’avoir plagié, ne vient pas menacer la personne, elle prend un avocat et le laisse jouer.

    Fenêtre secrète shooter.jpg

    Au fil de l’histoire, la folie de Shooter se précise : le chien, la maison…
    Mais en même temps, on ne peut pas se défaire du sentiment que quelque chose cloche. Et pas forcément avec Shooter, mais plutôt avec Mort Rainey. Il semble incapable de se remettre de l’infidélité de sa femme. Leur procédure de divorce ne semble pas le contenter.
    Il semble agité, nerveux, et cela avait commencé avant l’apparition de Shooter.
    Lorsqu’il a sa femme au téléphone et qu’il lui parle du livre qu’il est accusé d’avoir plagié, elle lui dit qu’à cette époque, il n’était influencé que par son Jack Daniel’s.
    Alors même si on ne le voit pas vraiment boire, aurait-il encore un problème d’alcool ?
    Plus on avance, plus les évènements s’enchaînent et plus on a l’impression qu’il nous manque des éléments.
    Dans le film, comme dans la nouvelle de Stephen King, la fin entre le roman original et le roman de Mort, diffère.

    Fenêtre secrète Mort.jpg

    Les révélations tombent au bon moment et on n’avait pas vu venir ça. Je pensais à quelque chose d’approchant mais différent.
    Le nom de Shooter trouve son explication dans les dix dernières minutes et ça, franchement, je ne l’avait vu venir ni de loin, ni de près, et pourtant, une fois qu’on le sait, on se dit « mais c’était évident !!).
    Il y a quand même pas mal de longueurs, ce qui est plutôt normal quand on veut adapter une nouvelle en un film de plus d’1h30.
    Est-ce un clin d’œil à cet élément ou est ce que la fin de la nouvelle ne convenait pas au réalisateur ou au producteur, mais la fin du film diffère de la fin de la nouvelle.


     

  • [Film] Blanche neige, le plus horrible des contes

    Blanche neige, le plus horrible des contes affiche.jpg

     

    Titre original : Snow White : A Tale of Terror

     

    Réalisé par : Michael Cohn

     

    Date de sortie : 24 aout 1997

     

    Genre : Horreur

     

    Pays d’origine : U.S.A.

     

    Durée : 1h36

     

    Casting : Sigourney Weaver, Sam Neil, Monica Keena…

     

    Résumé : Le conte de Grimm revisité dans une version bien plus horrifique que celle de Disney. Claudia, une femme belle et acariâtre, n'arrive pas à accepter la présence de sa belle-fille Lili dans sa vie. La rendant de plus responsable de sa fausse couche, elle se charge de la faire tuer. Arrivant à échapper au piège tendu par sa belle-mère, Lili est recueillie par sept vagabonds...

     

    Mon avis : Quand son épouse décède dans un accident de carrosse dans une forêt où ils sont suivis par des loups affamés, Lord Friedrich Hoffman tient la promesse que son épouse lui a fait faire avant de mourir et arrache sa fille prête à naitre du ventre de sa mère.

    Blanche neige, le plus horrible des contes friedrich.jpg

    Dès le début, et donc dès sa naissance, on s’éloigne du conte de fée !
    Ici la petite Lili se montre extrêmement agressive et hostile envers sa belle-mère. Bon celle-ci n’est pas toute blanche, dès le début on voit bien qu’elle est versée dans la sorcellerie. Mais elle arrive quand même avec un cadeau pour sa belle-fille : un chien que Lili a toujours arrivé à l’âge où les choses vont mal tourner.

    Blanche neige, le plus horrible des contes lili.jpg

    On se demande tout de même si les choses auraient effectivement mal tournées si Lili s’était montrée plus ouverte à sa belle-mère. Probablement que oui, car il lui aurait été difficile de cesser de grandir et de ressembler à sa mère et c’est cela qui déclenche la jalousie maladive de Lady Claudia. Mais la fausse couche a sans doute agit comme un déclencheur.

    Blanche neige, le plus horrible des contes claudia.jpg

    Même si elle maintient, ou en tout cas essaie de maintenir Lili dans l’enfance, Claudia n’est pas ouvertement hostile à Lili. D’ailleurs quand le miroir lui parle, elle semble ne pas immédiatement comprendre de quoi il s’agit. Au début du film, elle laisse entendre que sa mère était une femme jalouse, envieuse, aigrie et vindicative. Or le miroir lui vient d’elle et quand celui-ci lui parle de ses ennemis, on peut penser qu’il se sert de sa faiblesse, de son chagrin et de sa nature jalouse pour désigner Lili comme adversaire. Mais est-ce la nature profonde de Claudia qui contrôle le miroir ou autre chose ?
    Ici, il n’y a pas de chasseur à proprement parlé, mais le frère de Lady Claudia, Gustave. C’est lui qu’elle envoie pour tuer Lili.
    Là il n’y a pas de remords de dernière minute, il ne la laisse pas partir, mais elle réussi à s’échapper. Et Gustave tue un porc pour rapporter un cœur à sa sœur et elle lui ordonne de mettre le reste dans le ragoût qu’elle fera servir à son époux (ou comment pousser la cruauté à son comble).
    Pas de nains non plus, mais des vagabonds, dont un assez charmant je dois dire.

    Blanche neige, le plus horrible des contes will.jpg


    Lady Claudia va tenter de tuer Lili de bien plus de façons que dans le conte : en faisant s’écrouler la mine où travaille les vagabonds et où Lili les a accompagné, elle ensorcelle le soupirant de Lili pour qu’il la retrouve et la lui ramène, elle tente de la faire écraser sous des arbres qui s’effondrent dans la forêt…. La pomme, bien sûr, on ne pouvait pas y échapper.
    Les vagabonds ont beau se la jouer mauvais et sans scrupules, malgré les pertes qu’ils subissent lors des différentes attaques, ils restent près de Lili.
    Et une fois Lili éveillée de son « sommeil pareil à la mort » (ca c’est le conte, dans le film, c’est dit d’une autre manière), il reste encore à se confronter à la vilaine belle-mère !
    Et ça va pas aller tout seul !