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Films - Page 18

  • [Film] Le monde de Narnia, chapitre 3 : L’odyssée du passeur d’aurore

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    Titre original : The chronicles of Narnia : the voyage of the dawn treader

    Réalisé par : Michael Apted

    Date de sortie : 8 décembre 2010

    Genre : Aventure

    Pays d’origine : USA

    Durée : 1h55

    Casting : Georgie Henley, Skandar Keynes, Ben Barnes, Will Poulter…

    Résumé : Happés à l’intérieur d’un intriguant tableau, Edmund et Lucy Pevensie, ainsi que leur détestable cousin Eustache, se retrouvent subitement projetés dans le royaume de Narnia, à bord d’un navire majestueux : le Passeur d’Aurore.
    Rejoignant Caspian, devenu roi, et l’intrépide souris guerrière Ripitchip, ils embarquent pour une périlleuse mission dont dépend le sort même de Narnia. A la recherche de sept seigneurs disparus, nos voyageurs entament un envoûtant périple vers les îles mystérieuses de l’Est, où ils ne manqueront pas de rencontrer tant de créatures magiques que de merveilles inimaginables. Mais ils devront surtout vaincre leurs peurs les plus profondes en affrontant de sinistres ennemis, tout en résistant à de terribles tentations auxquelles ils seront confrontés. 
    Il est temps pour eux de faire preuve d’un courage légendaire au cours d’une odyssée qui les transformera à jamais et les emportera au bout du monde, où le grand Lion Aslan les attend.

    Mon avis : Alors que Susan et Peter ont rejoint leurs parents en Amérique, Edmund et Lucy ont été confiée à leur oncle. La traversée de l’Atlantique ayant été rendu impossible par les allemands, les deux plus jeunes Pevensie doivent rester en Angleterre.
    Le cousin Eustache est un vrai petit abruti, sûr de son bon droit (et quand on voit que l’oncle ne prend même pas la peine de répondre à Lucy qui lui demande si elle doit commencer à préparer le repas, on se doute d’où il tire ses mauvaises manières).

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    Lorsque Lucy et Edmund sont entrainés à Narnia, Eustache qui était venu les tourmenter dans la chambre de Lucy est happé avec eux. Et le moins qu’on puisse dire c’est que le choc est grand ! D’abord il n’a jamais cru à Narnia et ensuite, alors qu’il s’est toujours conduit en tyran avec ses cousins, ici ce sont des souverains et tout le monde le regarde de travers (Ca ne peut pas lui faire de mal !!!).

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    En fait Eustache me fait penser à Edmund dans le premier film (en pire). Espérons que comme Edmund, son séjour à Narnia le fera grandir, mûrir et évoluer. Il va en tout cas subir certaines transformations…Maris est ce que ce sera pour le mieux ?
    Le film est plus sombre que le premier opus mais tout de même moins que le deuxième.
    J’ai un peu de mal avec les repères temporels : dans le premier chapitre, les quatre Pevensie règnent de longues années, mais dans le monde réel, il ne s’est écoulé que peu de temps puisque leur absence n’a pas été remarquée. Dans le second chapitre, il s’est écoulé 1 an à Londres et 1300 ans à Narnia. Dans ce film, Caspian dit qu’il s’est écoulé 3 ans.

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    Il s’est passé plusieurs mois à Londres depuis le second opus, puisque Eustache se plaint que ses cousins sont chez lui depuis 2 mois. Comme ils n’ont sûrement pas débarqué de Narnia et emménagé chez lui immédiatement, le temps humain écoulé doit être au moins de 3 mois. Au vu des repères temporels déjà donnés, il devrait s’être écoulé dans les 325 ans… et non seulement trois ans. C’est perturbant cette histoire ! (Il faudra que je lise les livres pour voir si c’est plus clair…)
    Pendant tout le film, je ne sais pas pourquoi, mais je me suis méfiée du capitaine. Peut être trop sur de lui, trop indépendant. Est-ce que la suite du film confirmera ou infirmera mes doutes ? D’un coté, je me disais qu’il y avait sûrement un traitre dans l’histoire, d’un autre qu’ils avaient suffisamment d’emmerdes comme ça…
    Ripitchip est toujours aussi infernal : il parle tout le temps, mais il est toujours aussi attachant.

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    Aslan, encore plus que dans le deuxième film, n’a qu’un rôle secondaire. Sans doute parce que les enfants Pevensie sont de plus en plus capables de se passer de lui.

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  • [Film] Le monde de Narnia, chapitre 2 : Le prince Caspian

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    Titre original : The chronicles of Narnia : Prince Caspian

    Réalisé par : Andrew Adamson

    Date de sortie : 25 juin 2008

    Genre : Aventure

    Pays d’origine : USA

    Durée : 2h23

    Casting : Ben Barnes, Georgie Henley, Skandar Keynes…

    Résumé : Un an après les incroyables événements du Monde de Narnia - Chapitre 1, les nouveaux rois et reines de Narnia sont de retour dans ce royaume magique. Mais à Narnia, plus de 1000 années se sont écoulées. L'Age d'Or du royaume est depuis longtemps révolu, et ce n'est plus maintenant qu'une légende. Les animaux parlants et les créatures mythiques ont disparu, ils ne sont plus évoqués que comme les héros d'un folklore que l'on perpétue chez les Telmarins, une race d'humains dirigée par le maléfique roi Miraz, qui règne sans pitié sur Narnia. Même si l'on se souvient encore du nom d'Aslan dans la forêt, le puissant lion n'est pas revenu depuis un millier d'années.
    Les quatre enfants ont été rappelés à Narnia par le Prince Caspian, le jeune héritier du trône des Telmarins. Sa vie est en danger : son oncle Miraz cherche à l'éliminer afin que son propre fils nouveau-né puisse monter sur le trône à sa place. Avec l'aide du gentil Nain rouge, d'une courageuse souris parlante nommée Ripitchip, et du Nain noir aigri et revêche Nikabrik, les Narniens, menés par les puissants rois Peter et Caspian, s'engagent dans une formidable quête à la recherche d'Aslan, afin de sauver Narnia de la tyrannie de Miraz et de rendre sa gloire et sa magie au royaume....

    Les récompenses : Le film a remporté le Teen Choise Award 2008 du meilleur film d’Action/Aventure

    Mon avis : Peter, Susan, Edmund et Lucy sont effarés par les changements advenus à Narnia. Il fallait s’y attendre : déjà après avoir passé de longues années à régner, ils s’étaient rendu compte en rentrant chez eux que leur absence n’avait duré que peu de temps. On pouvait donc se douter qu’en une année dans le monde humain, beaucoup de temps s’était écoulé à Narnia. De plus, leur départ ayant été brutal, Narnia avait été soudainement privé de ses souverains.
    A Narnia, en 1300 ans, le pouvoir a fini par échouer entre les mains d’une famille disons dysfonctionnelle. L’oncle, régent du royaume, veut tuer son neveu pour transmettre le trône à son propre fils.

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    Le neveu, Caspian, en grave danger, souffle dans une corne, sans savoir ce qu’elle a comme pouvoir.

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    Et voilà Peter, Susan, Edmund et Lucy de retour à Narnia.

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    A ceci près que pour les humains et Narniens actuels, ils sont presque un mythe, tout comme Aslan, qui a disparut en même temps qu’eux.
    Le choc est grand pour les 4 anciens souverains : les arbres sont inertes, les animaux sont presque tous redevenus sauvages…
    Les nains Nikabrik et
    Trompillon ont un humour assez noir et décalé.

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    Si Lucy et Susan sont égales à elles-mêmes, si Edmund semble avoir mûri, Peter, lui, semble avoir prit la grosse tête : Il décide seul comme s’il était le seul souverain de Narnia, n’écoute rien ni personne… avant même d’être revenu à Narnia, il se battait avec quiconque le bousculait, lui, le grand roi Peter…A plusieurs reprises, Susan tente de lui rappeler qu’en Angleterre, il n’est pas roi, il n’est qu’un ado parmi tant d’autres…
    Avec leurs barbichettes et leur accent, les Telmarins ressemblent à s’y méprendre à des espagnols. Les Narniens racontent qu’ils les ont exterminés et que les survivants ont du se terrer dans la forêt. On dirait que la conquête des Amériques par les espagnols a été reconstituée ici (même les armures des soldats ressemblent à celles des conquistadors).

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    Ce volet est plus sombre que le précédent : les héros sont plus âgés et l’émerveillement de la découverte de Narnia a disparu au profit d’une guerre pour la survie, une guerre bien différente de celle qui avait opposé les Narniens à la reine blanche (qui revient nous faire un coucou dans ce film d’ailleurs, toujours aussi givrée, sans mauvais esprit).
    L’arrogance de Peter va lui jouer des tours, tout comme la soif de vengeance de Caspian (mais lui, on peut le comprendre).


     

  • [Film] Le juge

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    Titre original : The judge

     

    Réalisé par : David Dobkin

     

    Date de sortie : 22 octobre 2014

     

    Genre : Drame

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 2h21

     

    Casting : Robert Downey Jr, Robert Duvall, Billy Bob Thornton, Vincent d’Onofrio

     

    Résumé : Fils de magistrat, Hank Palmer, grand avocat, revient dans la petite ville de son enfance, où son père, qu'il n'a pas revu depuis longtemps, est soupçonné de meurtre. Il décide alors de mener l'enquête pour découvrir la vérité et, chemin faisant, renoue avec sa famille avec laquelle il avait pris ses distances …

     

    Mon avis : J’ai choisi ce film d’abord parce qu’il y a Robert Downey Jr et que j’aime beaucoup cet acteur, puis le résumé m’a définitivement convaincue de le voir.
    Hank Palmer est un grand avocat, mais de son propre aveu, il ne défend que des coupables car les innocents n’ont pas les moyens de le payer.

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    Contrairement à ce qu’il essaie de faire croire à ses adversaires, sa vie est loin d’être un conte de fée : oui il a une belle maison, mais son mariage bat sérieusement de l’aile.
    C’est lorsqu’il retourne dans la ville de son enfance, à l’occasion de l’enterrement de sa mère, que l’histoire commence vraiment.
    Un de ses frères semble avoir un retard mental, son père est un juge qui n’apprécie pas trop que son fils défende des coupables, ce qui vous donne une idée de l’harmonie familiale.

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    D’ailleurs, malgré le fait qu’il ne soit pas venu depuis des années, il est le seul à être gentil avec son frère handicapé et ce malgré son cynisme, son autre frère et le juge se montrant assez dur avec lui.

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    Quand son père est accusé de meurtre, Hank se bat à la fois contre la partie adverse et contre lui car le juge cache des choses et il est près à être condamné plutôt que de voir ses secrets révélés.

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    Ce procès va faire ressortir toutes les rancœurs qui couvent entre Hank et le juge.
    Bien que le film tourne autour du procès du juge Palmer, le sujet en est plus les interactions familiales que le procès lui-même. Ce dernier n’est que le prétexte pour que Hank reste dans sa ville d’origine et pour que la famille règle quelques comptes.
    L’issue du procès est sans réelle surprise si on l’a suivi. C’est logique. Et je n’ai pas été étonnée de la fin car une partie était logique et l’autre, on pouvait la deviner en observant l’attitude du procureur.

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    C’était un bon film, Robert Duvall est impressionnant, surtout quand on sait qu’il a plus de 80 ans. Et Robert Downey Jr est égal à lui-même.




  • [Film] Papa ou maman

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    Titre original : Papa ou maman

    Réalisé par : Martin Bourboulon

    Date de sortie : 4 février 2015

    Genre : Comédie

    Pays d’origine : France, Belge

    Durée : 1h25

    Casting : Marina Foïs, Laurent Lafitte, Alexandre Desrousseaux

    Résumé : Florence et Vincent Leroy ont tout réussi. Leurs métiers, leur mariage, leurs enfants. Et aujourd’hui, c’est leur divorce qu’ils veulent réussir. Mais quand ils reçoivent simultanément la promotion dont ils ont toujours rêvée, leur vie de couple vire au cauchemar. Dès lors, plus de quartier, les ex-époux modèles se déclarent la guerre : et ils vont tout faire pour NE PAS avoir la garde des enfants.

    Les récompenses : Le film a obtenu le prix du public Studio Ciné Live au cours du Festival International du Film de Comédie de l’Alpe d’Huez 2015.

    Mon avis : Florence et Vincent divorcent. Tout est réglé, tout se passe bien. Et puis Florence apprend quelque chose qui la contrarie et en représailles accepte une promotion à l’étranger.

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    Elle qui devait avoir la garde exclusive des gosses pendant les 5 mois que Vincent doit passer avec médecins sans frontières déclare dans le bureau de la juge qu’elle ne prendra pas les gosses.

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    Excédée par la dispute, la juge tranche : ce sont les enfants qui décideront avec lequel de leur parent ils veulent vivre.
    Dès lors la guerre est déclarée, chacun veut dégouter les enfants de vouloir vivre avec eux.
    En même temps, même sans promotion, j’aurais essayé de refiler les gosses à l’autre moi aussi, parce qu’on a quand même une belle brochette de têtes à claque : l’aîné (14 ans), qui n’ouvre la bouche que pour insulter sa sœur, voire ses parents ; la cadette (12 ans) qui ne lève pas les yeux de son Smartphone et le benjamin qui affiche un mépris incroyable pour son jeune âge (9 ans).

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    On peut dire que le film est en deux parties : dans la première, Vincent et Florence ne savent pas comment annoncer à leurs enfants qu’ils divorcent, du coup on a presque de la peine pour eux parce qu’en dehors de ça, « tout roule ». Dans la seconde partie, la guerre éclate et ils ne reculent devant rien pour que les enfants choisissent l’autre parent, ce qui donne des scènes drôles, décalées, et annihile tout espèce de peine ou de compassion qu’on a pu avoir pour eux.
    Les gosses restent campés dans leurs attitudes respectives mais au fil du temps, ils commencent à être perturbés et à se comporter différemment (ne mâchons pas nos mots, ils se conduisent moins comme des petits cons).
    La fin du film était pour moi sans grande surprise, excepté les dernières minutes, et encore…



     

  • [Film] Les recettes du bonheur

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    original : The Hundred-Foot Journey

     

    Réalisé par : Lasse Hallström

     

    Date de sortie : 10 septembre 2014

     

    Genre : Comédie dramatique

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 2h03

     

    Casting : Helen Mirren, Om Puri, Manish Dayal…

     

    Résumé : Hassan Kadam a un don inné pour la cuisine : il possède ce que l’on pourrait appeler « le goût absolu »… Après avoir quitté leur Inde natale, Hassan et sa famille, sous la conduite du père, s’installent dans le sud de la France, dans le paisible petit village de Saint-Antonin-Noble-Val. C’est l’endroit idéal pour vivre, et ils projettent bientôt d’y ouvrir un restaurant indien, la Maison Mumbai. Mais lorsque Madame Mallory, propriétaire hautaine et chef du célèbre restaurant étoilé au Michelin Le Saule Pleureur, entend parler du projet de la famille Kadam, c’est le début d’une guerre sans pitié. La cuisine indienne affronte la haute gastronomie française. Jusqu’à ce que la passion d’Hassan pour la grande cuisine française – et pour la charmante sous-chef Marguerite – se combine à son don pour orchestrer un festival de saveurs associant magnifiquement les deux cultures culinaires. Le charmant village baigne désormais dans des parfums débordants de vie que même l’inflexible Madame Mallory ne peut ignorer. Cette femme qui était autrefois la rivale d’Hassan finira par reconnaître son talent et le prendre sous son aile…

     

    Mon avis : Dès les premières scènes, Hassan se heurte à l’incrédulité du douanier qui, lorsqu’il dit qu’il est cuisinier, lui répond : vous voulez dire que vous faite la plonge… Comme si un jeune indien était incapable de faire la cuisine.

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    Après un passage à Londres, la famille d’Hassan, marqué par un drame, vient s’installer en France où ils trouvent une bâtisse parfaite pour y ouvrir un restaurant.
    Le hic c’est que la place (d’en face) est déjà prise par un restaurant de haute gastronomie française dont la propriétaire n’a pas l’intention de se laisser faire de l’ombre par un indien, et encore pire, un indien aussi virulent que le père d’Hassan pour qui la dispute et le marchandage sont de l’art.

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    Le frère aîné d’Hassan, Mansour, m’énerve. En tant que fils aîné, selon la tradition indienne, il deviendra le chef de famille à la mort de son père. Sauf que son père est bien vivant et qu’il essaie malgré tout de lui imposer sa vision des choses. On ne sait pas bien s’il a peur de l’avenir ou s’il craint de perdre l’argent de l’héritage, mais à la place de son père, je lui aurais rectifié le portrait !

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    Le second de cuisine de Mme Mallory, la restauratrice d’en face, est antipathique. Dès sa première apparition, il a l’air « faux », c’est difficile à expliquer, mais il met mal à l’aise.

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    Le père d’Hassan ne comprend pas l’envie de son fils d’apprendre la cuisine française, de s’ouvrir à de nouveaux horizons. Pour lui la cuisine, c’est la cuisine indienne et voilà tout. D’ailleurs quand son fils lui dit qu’il veut juste apprendre une cuisine plus classique, il lui rétorque qu’on ne peut pas faire plus classique que la cuisine indienne puisque leur civilisation est l’une des plus vieilles existantes (Il n’a pas tort, cela dit).

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    Le petit village semblerait presque s’être figé dans le temps : les gens circulent à vélo ou dans de vieilles voitures (en même temps, où est l’intérêt d’avoir une Austin mini à la campagne quand on est agriculteur ? A part de gaspiller de l’argent)…
    Pendant tout le film, même quand elle le prend sous son aile, les idées traditionalistes de Mme Mallory se heurtent (relativement en douceur cela dit) aux idées d’Hassan pour moderniser la cuisine française à la sauce indienne. Cela va vite devenir sa marque de fabrique : ajout d’épices, d’herbes etc… En cuisine, comme dans la vie, Hassan prouve qu’il ne faut jamais cesser d’être audacieux.


     

  • [Film] Raiponce

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    Titre original : Tangled

     

    Réalisé par : Byron Howard, Nathan Greno

     

    Date de sortie : 01 décembre 2010

     

    Genre : Dessin animé

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h41

     

    Casting : Maeva Meline (Raiponce), Romain Duris (Flynn Rider), Isabelle Adjani (Mère Gothel)…

     

    Résumé : Lorsque Flynn Rider, le bandit le plus recherché du royaume, se réfugie dans une mystérieuse tour, il se retrouve pris en otage par Raiponce, une belle et téméraire jeune fille à l’impressionnante chevelure de 20 mètres de long, gardée prisonnière par Mère Gothel. L’étonnante geôlière de Flynn cherche un moyen de sortir de cette tour où elle est enfermée depuis des années. Elle passe alors un accord avec le séduisant brigand… C’est le début d’une aventure délirante bourrée d’action, d’humour et d'émotion, au cours de laquelle l’improbable duo va rencontrer un cheval super-flic, un caméléon à l’instinct de protection surdéveloppé, et une drôle de bande de malfaiteurs.

     

    Mon avis : Je crois bien que Raiponce est la princesse Disney qui a les plus grands yeux ! Ceux-ci sont presque plus impressionnants que sa chevelure de 20 mètres !

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    Contrairement au conte de fée dans lequel Raiponce est la fille d’un couple de paysan, c’est ici une authentique princesse et elle doit sa surprenante chevelure non pas à un enfermement et une cause naturelle mais grâce à la plante magique qui a sauvé la vie de la reine sa mère.

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    On s’interroge du coup sur le choix de son prénom car dans le conte, elle est prénommée ainsi à cause de la salade, la raiponce, que son père vole dans le jardin de la sorcière pour calmer les envies de son épouse.
    Ici point de salade, ni de paysans et encore moins d’accord à la Rumpelstiltskin. En revanche la sorcière est bien là et c’est une splendide femme, grâce à la plante magique.

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    D’ailleurs, autre différence notable avec le conte, d’une part elle n’était pas partie dans l’idée de kidnapper l’enfant, et d’autre part, quand elle s’y voit contrainte, elle l’élève avec amour, se faisant passer pour la mère de Raiponce (un mère un poil castratrice, certes, mais une mère aimante tout de même). Si Raiponce est effectivement prisonnière dans une tour, cet emprisonnement est adouci par les mensonges de Gothel.

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    Flynn Rider, lui, est une sorte d’antithèse de prince charmant. Comme on dit, il a un bon fond, mais une mauvaise surface…

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    Beaucoup d’humour viennent des animaux, le caméléon Pascal et le cheval Maximus.

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    Même s’ils ne parlent pas, ils se font parfaitement comprendre. J’ai particulièrement apprécié la relation « compliquée » qu’entretiennent Flynn et Maximus.

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    Alors que le conte se déroule quasiment en huis clos dans la tour, ici on s’en éloigne pour une aventure qui réserve autant de surprise à Raiponce qui découvre le monde extérieur pour la première fois, que pour Flynn qui est parfois dépassé par les réactions de la jeune femme.
    Il y a un bon dosage entre humour, tendresse et action, sans oublier le passage si cher à Disney où une scène nous arrache une petite larme (deux scènes en ce qui me concerne mais je suis une pleurnicheuse devant la TV). Pour une fois, je n’ai pas regretté que l’animation soit en image de synthèse, je trouvais que ça allait bien avec le scénario. Cependant, j’aimerais bien que Disney revienne un peu plus souvent au dessin. C’est quand même ce qui a fait sa réputation.


     

  • [Film] La défense Lincoln

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    Titre original : The Lincoln lawyer

     

    Réalisé par : Brad Furman

     

    Date de sortie : 25 mai 2011

     

    Genre : Thriller

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h58

     

    Casting : Matthew McConaughey, Marisa Tomei, Ryan Philippe…

     

    Résumé : Michael Haller est avocat à Los Angeles. Habile, il est prêt à tout pour faire gagner les criminels de bas étage qu’il défend. Toujours entre deux tribunaux, il travaille à l’arrière de sa voiture, une Lincoln Continental. Ayant passé la plus grande partie de sa carrière à défendre des petits voyous minables, il décroche pourtant ce qu’il pense être l’affaire de sa vie : il est engagé pour défendre un riche play-boy de Beverly Hills accusé de tentative de meurtre. Mais ce qui semblait être une affaire facile et très rentable se transforme en redoutable duel entre deux maîtres de la manipulation…

     

    Mon avis : J’avais vraiment apprécié le livre (même s’il m’a foutu une trouille d’enfer) et quand j’en ai eu l’occasion, j’ai décidé de jeter un œil sur l’adaptation ciné. Au moment où je regarde ce film, j’ai lu le livre depuis assez longtemps pour ne pas me rappeler le moindre détail et donc ne pas me focaliser sur toutes les différences infimes qu’il peut y avoir entre les deux.
    J’ai beaucoup aimé la bande son du film, que ce soit les musiques originales ou les chansons qui y sont reprises (en majorité du hip hop).
    Ca change de voir Ryan Philippe en méchant de l’histoire. L’acteur lui-même était ravi de se rôle et a confié lors d’une interview qu’un « rôle de méchant donnait plus de liberté car lorsqu’on joue un « gentil » il faut plaire au public alors que lorsqu’on joue un « méchant », on est avant tout dans la manipulation ».

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    On s’étonne moins du rôle de Matthew McConaughey, qu’on a l’habitude de voir dans des rôles de braves types aux méthodes un peu discutables.

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    J’ai passé un excellent moment avec ce film, et il fait moins peur que le livre (bon, j’ai pas pris de risque, je l’ai regardé un samedi à midi, tous les volets ouverts et avec la possibilité de regarder un dessin animé après, pas folle la guêpe).
    J’ai beaucoup aimé la relation de Mike Haller, l’avocat, avec la bande de motard (bon c’est vrai que c’est eux qui font tourner son fonds de commerce).

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    Dans l’ensemble, même si j’ai sûrement oublié des détails, je trouve qu’on a ici une bonne adaptation. Le jeu des acteurs est bon et il y a une bonne réalisation. C’est assez proche du livre pour qu’on ne soit pas déçu (les polars sont, ceci-dit, sûrement plus facile à faire coller au roman que les films fantastiques).


     

  • [Film] Dragons

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    Titre original : How to Train Your Dragon

     

    Réalisé par : Chris Sanders et Dean DeBlois

     

    Date de sortie : 31 mars 2010

     

    Genre : Animation

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h33

     

    Casting : Jay Baruchel, Gérard Butler, America Ferrera…

     

    Résumé : L'histoire d'Harold, jeune Viking peu à son aise dans sa tribu où combattre les dragons est le sport national. Sa vie va être bouleversée par sa rencontre avec un dragon qui va peu à peu amener Harold et les siens à voir le monde d'un point de vue totalement différent.

     

    Les récompenses : Le film a reçu le prix Persol 3D du film 3D le plus créatif lors du Mostra de Venise 2010…

     

    Mon avis : Ce que j’aime particulièrement dans ce dessin animé, ce sont les dialogues bourrés d’humour. C’est ce qui en fait un dessin animé pas tout à fait pour les enfants. Alors oui, ceux-ci peuvent regarder le DA et seront surement enchantés de voir l’animation qui est très réussie, mais la majorité des dialogues leur passeront largement au dessus de la tête.
    Ce que j’aime aussi dans ce scénario c’est qu’il est atypique. A savoir que l’intelligence ne surpasse pas la force, les deux sont complémentaire. Il n’y a pas l’héroïne intrépide ou le héro, il y a les deux : hommes et femmes sont strictement à égalité dans leur lutte contre les dragons, les handicapés ne sont ni valorisés (dans le genre : ouah malgré son handicap, il fait ça), ni mis à l’écart : le handicap est presque normal dans ce monde de guerre permanente et les vikings se sont adaptés : jambe de bois et emplacement pour fixer crochet ou hache pour le forgeron…

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    J’ai aussi apprécié deux points essentiels qu’on ne trouve que rarement dans les dessins animés : d’abord ici il n’y a pas de magie ou de « pouvoir supérieur de l’amour » (désolée Dumbledore) mais de la stratégie, de la mise en confiance, bref des qualités purement humaines.

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    La deuxième chose est que l’histoire d’amour, si elle existe bien, n’est pas au centre de l’histoire : c’est un à coté mignon et agréable mais on en fait pas des tonnes.

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    Ah oui, pardon, il y a un troisième point et pas des moindres : la fin ! Sans la spoiler, disons que j’ai apprécié qu’on ai pas ici un happy end complet, avec les gentils qui s’en sortent sans la moindre bosse. La fin est douce-amère et ce n’est pas plus mal que les enfants apprennent en douceur que les histoires ne se terminent pas toujours exactement comme on l’aurait voulu.
    Le design des dragons est intéressant également car leur apparence ne reflète pas toujours leur puissance. Ainsi Krokmou qui a une bouille toute mignonne est d’une race considérée par les viking comme la plus dangereuse et meurtrière.

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    Autre point positif, à mon sens, c’est que le graphisme se rapproche le plus possible des prises de vue réelle : les cascades, l’île, le village, ne sont pas dénaturés par un design tordu se voulant fantastique. Et justement, je trouve que l’univers fantastique est bien mieux servi dans un environnement sobre que dans un environnement déjanté.

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    J’ai lu pas mal de critiques qui reprochent au DA de véhiculer peu ou prou le même message que Kirikou ou kung fu Panda. Je rappelle à ces personnes que tout le monde n’a pas le temps de regarder tous les DA qui sortent. Alors peut être que le message était semblable à ces deux dessins animés là, mais quand je lis les titres et résumés, c’est Dragons que j’ai envie de voir, et pas les deux autres.
    La musique est aussi excellente et appuie avec brio les moments forts du DA.
    J’ai vu plusieurs fois des gens comparer Dragons avec des Pixar et des Disney. Je trouve personnellement qu’il y a du bon et du moins bon chez les deux. Quand je vois des gens descendre systématiquement les films d’animation dreamworks, parfois avant même de les avoir vu, j’en viens à me demander s’ils n’ont pas des actions chez Pixar (à qui on doit de très belles choses, mais par exemple, personnellement, j’ai horreur de Toys Story… est ce que ça fait baisser la qualité du dessin animé ? Je ne pense pas). Et que ces personnes n’oublient pas qu’une critique est un avis personnel, et personnel uniquement.
    Pour ma part, j’ai passé un excellent moment avec Dragons, et je ne vais pas tarder à me plonger dans le 2ème opus !





     

  • [Film] Avengers 2: L'ère d'Ultron

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    Titre original : The Avengers : Age of Ultron

    Réalisé par : Joss Whedon

    Date de sortie : 22 avril 2015

    Genre : Action

    Pays d’origine : USA

    Durée : 2h22

    Casting : Robert Downey Jr, Chris Evans, Mark Ruffalo, Chris Hemsworth, Scarlett Johansson, Jeremy Renner, Aaron Taylor-Johnson…

    Résumé : Alors que Tony Stark tente de relancer un programme de maintien de la paix jusque-là suspendu, les choses tournent mal et les super-héros Iron Man, Captain America, Thor, Hulk, Black Widow et Hawkeye vont devoir à nouveau unir leurs forces pour combattre le plus puissant de leurs adversaires : le terrible Ultron, un être technologique terrifiant qui s’est juré d’éradiquer l’espèce humaine.
    Afin d’empêcher celui-ci d’accomplir ses sombres desseins, des alliances inattendues se scellent, les entraînant dans une incroyable aventure et une haletante course contre le temps…

    Mon avis : L’équipe des Avengers semblent fonctionner à merveille. Même Banner semble contrôler Hulk et ne plus perdre totalement son humanité lorsqu’il se transforme.

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    Alors bien sûr, les choses ne peuvent pas rester aussi bien, aussi faciles…
    Déjà les Avengers ont quitté le S.H.I.E.L.D et sont plus ou moins sous les ordres de Captain America, ce qui ne semble pas plaire plus que ça à Stark qui signale à la même occasion que c’est Captain America le boss et que lui se contente de « tout payer, tout concevoir et tout rendre plus cool ».

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    Et d’ailleurs en parlant de concevoir, il va reprendre la conception d’un programme pour la paix : Ultron.

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    Mais Ultron se dote d’un corps de métal et veut appliquer son programme à la lettre. Le hic c’est qu’il considère que rien ne menace plus la paix que les Avengers. Et des Avengers, il en vient très vite à penser que l’espèce humaine doit évoluer pour que la paix puisse s’installer, et sa conception de l’évolution est un peu « faire table rase pour reconstruire ». Un peu radical, hein ?
    Et le plus gros problème est qu’il bosse avec deux adolescents, frère et sœur aux pouvoirs exceptionnels. Si le garçon a déjà une vitesse phénoménale, sa sœur est autrement plus dangereuse car elle peut plonger chaque personne dans son pire cauchemar.

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    Ainsi nous allons voir les visions que chaque Avenger va avoir au contact de cette adolescente. Des visions qui les déstabilise et fragilise leur entente.

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    Je trouve que la tension entre Captain America, qui est toujours sur une idée de l’honneur avant tout, et Stark, pour qui la fin justifie souvent les moyens, monte de plus en plus.

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    En fait, on peut dire que Ultron est une version de Stark plus extrême, pour lui aussi la fin justifie les moyens, sauf qu’il va bien plus loin que Stark, sûrement parce que contrairement à son créateur, il n’est pas bridé par son humanité. D’ailleurs, à plusieurs reprises, Ultron montre le même humour cynique que Stark.
    Avant d’affronter Ultron, avec l’équipe et les deux adolescents qui n’apprécient guère l’idée d’Ultron d’éradiquer l’humanité, Stark prédit qu’ils ne s’en sortiront pas tous.
    Sa prédiction va se réaliser, mais pas forcément comme il l’avait supposé.
    Coté technique, comme souvent dans les films d’action, il y a une trop grande différence de volume entre les scènes rythmées par la musique et celles où il y a des dialogues. Du coup on est sans cesse en train de jouer avec la télécommande. C’est un peu pénible, mais avec ce genre de film on a l’habitude.

     

  • [Film] Dans l'ombre de Mary

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    Titre original : Saving Mr Banks

    Réalisé par : Jon Lee Hancock

    Date de sortie : 5 mars 2014

    Genre : Drame

    Pays d’origine : U.S.A

    Durée : 2h05

    Casting : Tom Hanks, Emma Thompson, Paul Giamatti, Jason Schwartzman...

    Résumé : Lorsque les filles de Walt Disney le supplient d’adapter au cinéma leur livre préféré, “Mary Poppins”, celui-ci leur fait une promesse... qu’il mettra vingt ans à tenir !
    Dans sa quête pour obtenir les droits d’adaptation du roman, Walt Disney va se heurter à l’auteure, Pamela Lyndon Travers, femme têtue et inflexible qui n’a aucunement l’intention de laisser son héroïne bien aimée se faire malmener par la machine hollywoodienne. Mais quand les ventes du livre commencent à se raréfier et que l’argent vient à manquer, elle accepte à contrecoeur de se rendre à Los Angeles pour entendre ce que Disney a imaginé...

    Mon avis : Dès le début du film, on passe sans cesse des années 60, où Walt Disney tente d’obtenir les droits pour adapter Mary Poppins, à l’année 1906, pendant l’enfance de l’auteur et dans laquelle elle a pioché ses personnages (comme Cathy Nounou).
    On voit bien que l’idée même de laisser Walt Disney faire un film de son livre est un vrai déchirement pour Pamela Travers, de son vrai nom Helen Lyndon Goff (On voit que Travers était le prénom de son père). De son coté, Walt Disney fait des concessions qu’il n’a jamais fait auparavant, comme lui accorder un droit de regard sur le scénario et même un droit de refus qui ferait que si, au final, le scénario fini (avec tous les engagements financiers de cela comporte) ne lui convenait pas, Pamela pourrait s’opposer au film.

    La rencontre entre la très stricte, très conventionnelle et très anglaise (d’adoption) Pamela, qui refuse qu’on l’appelle autrement que Mme Travers, et le très décontracté et très américain Walt Disney, qui ne supporte pas qu’on l’appelle Mr Disney et exige qu’on le nomme seulement Walt, est explosive. C’est la rencontre de deux univers totalement différents.
    Dans le film, l’avocat de Pamela lui dit que puisqu’elle refuse d’écrire un autre livre, elle n’a plus d’argent. Cette affirmation est fausse car, lorsqu’elle se rend à Los Angeles pour rencontrer Walt Disney, après plus de 20 ans de refus, elle a déjà écrit plus d’une dizaine de livres, dont 5 tomes des aventures de Mary Poppins.
    Les similitudes entre son roman et son enfance se multiplient : après une apparition éclair de Cathy Nounou, on apprend très vite que Travers Goff, à l’instar de Mr Banks dans le roman, est banquier.

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    J’ai trouvé Tom Hanks très convaincant dans le rôle de Disney, à la fois décontracté et légèrement hyperactif sur les bords.

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    Emma Thompson campa un auteur très sec, à l’aspect très sévère, mais d’une grande fragilité émotionnelle et qui ne peut se défaire de ses souvenirs. L’actrice a d’ailleurs jugé qu’il s’agissait là d’un des rôles les plus complexes qu’elle ait eu à jouer.

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    Quelques petites libertés ont été prises avec la réalité, surtout concernant l’enfance de Pamela Travers. Lorsque les évènements relatés dans ses souvenirs ont eu lieu, elle était plus jeune que ce qu’elle est dans le film et la chronologie d’autres évènements a été inversé.
    Walt Disney a bien failli ne pas voir son rêve d’une adaptation de Mary Poppins sur grand écran, même après que l’auteur eut enfin cédé les droits. En effet, la 1ère de Mary Poppins a eu lieu le 27 août 1964 et Walt s’est éteint d’un cancer des poumons le 15 décembre 1966. Si l’auteur avait tergiversé plus longtemps ou si les équipes des studios Disney n’avaient pas travaillé si vite, il n’aurait pas eu le bonheur d’avoir enfin tenu la promesse faite à ses filles quelques 20 ans plus tôt.