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Films - Page 22

  • [Film] Julie et Julia

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    Titre original : Julie & Julia

    Réalisé par : Nora Ephron

    Date de sortie : 16 septembre 2009

    Genre : Comédie dramatique

    Pays d’origine : USA

    Durée : 2h03

    Casting : Meryl Streep, Amy Adams, Stanley Tucci…

    Résumé : Julia Child est la femme qui a changé pour toujours la façon de cuisiner de l'Amérique. Mais en 1948, elle n'est encore qu'une Américaine anonyme vivant en France. Le travail de son mari les a amenés à s'installer à Paris, et Julia cherche activement une occupation. C'est alors qu'elle se prend de passion pour la cuisine française...
    Cinquante ans plus tard, Julie Powell a l'impression d'être dans une impasse. Elle va avoir 30 ans, et pendant que ses amies connaissent bonheur et succès, elle végète dans son travail. Julie se lance alors un défi complètement fou : elle se donne exactement un an, 365 jours pour cuisiner les 524 recettes du livre de Julia Child

    Les récompenses : Meryl Streep a remporté un golden globes aux golden globes 2010 dans la catégorie meilleure actrice dans une comédie, elle a été également nommé 2 fois dans la même catégorie dans divers festival. La réalisatrice, elle, a été nommée 3 fois dans divers festivals pour son travail.

    Mon avis : Dans ce film, adapté du livre de Julie Powell, on passe sans arrêt du Paris de la fin des années 40, où l’on découvre l’apprentissage en cuisine de Julia Child, 

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    à l’année 2002, où l’on suit le défi que s’est lancé Julie Powell.

     

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    Personnellement, j’ai préféré les passages sur cette dernière, ceux sur Julia Child m’ont ennuyé, principalement à cause de la voix française de Meryl Streep sur ce film que j’ai trouvé totalement insupportable.
    Il faudrait que je vois ce film en VO pour voir si Meryl Streep a donné des intonations similaires à son jeu, auquel cas la faute en incomberait à la réalisatrice, ou s’il faut blâmer l’industrie du doublage français encore une fois.
    Coté histoire, j’adorerais relever ce genre de défi, mais personnellement, dans un livre de recettes, il y a la moitié du bouquin que je ne vais pas cuisiner parce que je déteste l’ingrédient principal (genre les fruits de mer ou le chou-fleur).
    Même si j’ai moins aimé les passages sur Julia Child, l’alternance entre les deux femmes montre qu’elles ont eu une évolution assez similaires, partant toutes deux de connaissances très basiques en cuisine pour finir par être capable non seulement de cuisiner un canard désossé mais aussi par atteindre leur rêve : être publiées.

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  • [Film] Clochette et la créature légendaire

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    Titre original : TinkerBell and the Legend of the neverbeast

    Réalisé par : Steve Loter

    Date de sortie : 8 avril 2015

    Genre : Animation

    Pays d’origine : USA

    Durée : 1h16

    Casting : Dans la version française, entre autres, Lorie prête sa voix à Clochette, Alizée à Nyx et Elisabeth Ventura à Vidia.

    Résumé : Peu après le passage d’une étrange comète verte dans le ciel, la tranquillité de la Vallée des fées se voit troublée par un énorme rugissement que même Nyx, la fée éclaireuse en charge de la sécurité des lieux, n’est pas capable d’identifier. En bonne fée des animaux, Noa décide de pousser un peu plus loin l’enquête et découvre que ce cri provient d’une gigantesque créature blessée à la patte et cachée au fond d’une grotte. Malgré son allure effrayante, cet animal qui ne ressemble à aucun autre et qu’elle baptise bientôt "Grognon", cache un vrai coeur d’or. En l’apprivoisant un peu plus chaque jour, Noa remarque l’attitude étrange de Grognon : il n’a de cesse en effet d’empiler de grandes colonnes de pierre dans chacun des endroits de la Vallée des fées où se prépare le passage des saisons. Intriguée, elle le laisse pourtant faire et tente de démontrer à Clochette et ses amies - mais aussi à Nyx et à l’ensemble des fées éclaireuses qui veulent le capturer avant qu’il ne détruise tout sur son passage -, que son nouvel ami vaut bien plus que l’aspect terrifiant qu’il inspire au premier abord... Qui sait d’ailleurs si cette créature ne pourrait pas être celle dont parle une vieille légende, celle-là même qui sauverait la Vallée d’un orage capable de la réduire à néant ?

    Mon avis : Je suis une grande fan des dessins animés et plus encore des dessins animés Disney (pas que, certes, mais Disney est mon premier amour). 
    Dans cette aventure de Clochette et ses amis, peut être pour coller avec le « légendaire » du titre, la narration qui ouvre l’histoire est en vers. Comme une légende justement.

    Le film aurait du s’appeler Noa et la créature légendaire, car pour une fois, l’histoire ne tourne pas autour de clochette, qui n’a qu’un rôle très secondaire, mais autour de son amie Noa, une fée des animaux, qui, comme sa copine Clochette n’aime pas trop respecter les règles, surtout quand celles-ci lui interdisent de soigner des créatures que les fées éclaireuses (des fées soldats, crées pour ce film. D’ailleurs quand Clochette nait, dans le premier film, il n’y a pas de coupe pour les fées éclaireuses. On peut imaginer que quelque soit les aptitudes d’une fée, qu’elle soit fée des animaux, fée des eaux, fée bricoleuse etc, celle-ci peut faire le choix de rejoindre les éclaireuses) jugent trop dangereuses.

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    Ce film de la saga « Clochette » me parait avoir plus de chansons que les précédents, se rapprochant ainsi plus des classiques Disney que les films Clochettes précédents.
    Même si elle m’a énervée pendant une grande partie du film, il est évident pour moi que Nyx n’est pas méchante, mais ses responsabilités font qu’elle refuse de prendre le moindre risque et d’accorder le bénéfice du doute.

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    La créature est un drôle de mélange, avec une queue d’opossum, des dents de requin et une apparence générale de félin, surtout dans sa manière de bouger. D’ailleurs, à part le nom que Noa lui donne « Grognon », aucun nom n’est donné à son espèce. Il reste la « créature légendaire ».

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    La fin m’a fait pleurer, car même s’il y a un bon coté des choses et que tout est parfaitement logique, j’ai trouvé très triste ce dénouement.
    Après, je suis une vraie madeleine, alors ce n’est pas bien difficile de me faire pleurer.
    Ce film est peut être fait pour les enfants à partir de 6 ans, mais il est très agréable à voir pour les adultes qui les accompagnent.

     

  • [Film] Stick it

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    Titre original : Stick it

    Réalisé par : Jessica Bendinger

    Date de sortie : 10 janvier 2007

    Genre : Jeunesse

    Pays d’origine : USA

    Durée : 1h40

    Casting : Missy Peregrym, Nikki Soohoo, Vanessa Lengies, Jeff Bridges…

    Résumé : Après un problème avec la justice de son pays, Haley Graham, une adolescente américaine de 17 ans, rebelle et ancienne gymnaste, est forcée de s'inscrire aux programmes de Burt Vickerman, des cours de gymnastique où elle retrouve beaucoup d'ennemies qu'elle s'était faite lorsqu'elle avait abandonné son équipe aux championnats du monde quelques années auparavant. Mais Haley va montrer qu'elle peut aller au bout des choses.

    Mon avis : « L’entrainement des gymnastes c’est pire que celui des marines, et nous on est même pas armés »… Ce n’est pas du mot à mot mais presque, et c’est tout à fait vrai…

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    Passé le point de départ de l’histoire (la délinquante qui a le choix entre le lycée militaire ou l’académie de gym de haut niveau…), le plus important à retenir de ce film est les sacrifices, le travail que doivent fournir quotidiennement les gymnastes pour se maintenir à un niveau qui leur permettra de se présenter aux sélections, concours, qui leurs permettront de participer aux compétitions avec, à la clef, le saint graal, l’espoir de chacune : être choisie pour les jeux olympiques.
    Et tout ça pour des notations totalement arbitraires. Les juges n’ont aucune explications à donner sur leur notation, il n’y a pas de ralentit, pas de visionnage de vidéo ou de photos comme dans les autres sports.
    Et les gymnastes, qui ont malmené leur corps pendant des mois, n’ont aucun recours, elles sont prisonnières de ce système.
    J’ai adoré le fait que la réalisatrice ait pris le parti de montrer une sorte de rébellion des gymnastes.
    Au-delà des figures époustouflantes que le film nous montre, il y a le coté humain, le fait de montrer que ce ne sont pas des machines qui montent sur les poutres ou les barres asymétriques, mais des jeunes filles qui méritent un peu de considération de la part des entraîneurs, des juges et même de leurs parents.
    J'ai aimé aussi le fait qu'Haley arrive à l'académie avec un lourd passé en matière de gym de haut niveau qui fait qu'elle n'est pas apprécié de ses camarades et de voir l'évolution qui va faire que ces jeunes filles ne vont plus seulement s'entraîner côte à côte, mais ensemble et devenir une équipe soudée.

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    Un film jeunesse qui vaut le coup d’œil.

      

  • [Film] Time out

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    Titre original : In time

    Réalisé par : Andrew Niccol

    Date de sortie : 23 novembre 2011

    Genre : action

    Pays d’origine : USA

    Durée : 1h41

    Casting : Justin Timberlake, Amanda Seyfried, Olivia Wilde

    Résumé : Bienvenue dans un monde où le temps a remplacé l'argent. Génétiquement modifiés, les hommes ne vieillissent plus après 25 ans. Mais à partir de cet âge, il faut "gagner" du temps pour rester en vie. Alors que les riches, jeunes et beaux pour l’éternité, accumulent le temps par dizaines d'années, les autres mendient, volent et empruntent les quelques heures qui leur permettront d'échapper à la mort

    Mon avis : On dit souvent « le temps, c’est de l’argent » et bien cela n’a jamais été aussi vrai que dans Time out. On est payé et on achète en temps, un temps qui s’écoule en lettres vertes sur le bras et qui, lorsqu’il arrive à zéro, est comme un gong qui provoque la mort instantanée.
    Ceux qui vivent dans les zones résidentielles peuvent vivre à tout jamais, leur corps figé dans une éternelle jeunesse.
    Mais comme on nous le serine durant tout le film « pour une poignée d’immortels, beaucoup doivent mourir ». Les riches et puissants n’ont aucune envie que les pauvres, ceux qui travaillent dans les usines et vivent dans « le ghetto », ceux qui courent tout le temps parce qu’ils n’ont jamais en réserve plus de quelques heures, puissent bénéficier de temps… qu’ils meurent vite ! Ils sont remplaçables…
    Mais si l’immortalité est à leur portée, elle n’est pas totalement acquise car la mort violente est toujours possible. Aussi, les riches passent leur temps à avoir peur : peur de se faire agresser et de se faire voler leur temps, peur de l’accident, peur de tout. Ils 

    time out sylvia weis.jpgvivent dans une bulle, protégés par des gardes du corps, et d’après Sylvia Weis, l’héroïne, fille d’un des hommes les plus riches, ils ne vivent pas, ils survivent. Et cela ne lui convient pas.

    C’est peut être pour ça qu’elle décide de rester auprès de Will, à l’origine son kidnappeur, parce qu’auprès de lui, elle revit, même si, comme ceux du ghetto, dont Will est issu, elle doit à présent courir après le temps.
    Bien que le père de Sylvia soit un salopart de première classe, celui qui m’a le plus écœuré dans le film est le flic, enfin, le « gardien du temps ». Son travail n’est ni plustime out gardien du temps.png ni moins de s’assurer que les riches restent riches et que les pauvres restent bien à leur place : pauvres et aux portes de la mort. On voit la différence avec un de ses collègues, plus jeune, qui lui est gardien du temps pour traquer les meurtriers, ceux qui arrachent le temps aux autres, qui le leur volent, les condamnant à mort, mais qui remet clairement en cause ce système, qui n’apprécie pas que les gardiens fassent en sorte que le volume de temps reste identique aux normes établies par les puissants dans chaque Zone : quasi inexistant dans le ghetto, se comptant en million d’années en zone 12.
    time out will salas.jpgEt bien sur, il y a Will, le héros malgré lui dans cette histoire, qui se retrouve propulsé dans un rôle de Robin des Bois sans l’avoir recherché, après une rencontre étrange et inopinée qui va lui ouvrir les yeux sur les réalités de son monde.

     

     

     

    Bref, c’est un film d’action à voir, sympathique et qui fait passer une bonne soirée.


     

     

  • [Film] J. Edgar

    L'histoire de l'homme qui a donné ses lettres de noblesse au FBI

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    Titre original : J. Edgar

    Réalisé par : Clint Eastwood

    Date de sortie : 11 janvier 2012

    Genre : Biopic

    Pays d’origine : USA

    Durée : 2h15

    Casting : Leonardo Dicaprio, Naomi Watts, Armie Hammer

    Résumé : Le film explore la vie publique et privée de l’une des figures les plus puissantes, les plus controversées et les plus énigmatiques du 20e siècle, J. Edgar Hoover. Incarnation du maintien de la loi en Amérique pendant près de cinquante ans, J. Edgar Hoover était à la fois craint et admiré, honni et révéré. Mais, derrière les portes fermées, il cachait des secrets qui auraient pu ruiner son image, sa carrière et sa vie.

    Les récompenses : Leonardo Dicarprio a été nommé deux fois dans la catégorie « meilleur acteur » et Armie Hammer a été nommé une fois dans la catégorie « meilleur acteur dans un second rôle ».

    Mon avis : Au travers des mémoires que J. Edgar Hoover dicte à un de ses agents pour « raconter la vérité », on découvre son parcours depuis l’assistant du procureur jusqu’au directeur du FBI qu’il fut pendant près de 50 ans.

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    On montre son combat obsessionnel contre les « radicaux » et ses méthodes plus ou moins avouables pour obtenir ce qu’il veut.
    Il se sert de l’affaire du bébé Lindbergh pour obtenir du congrès que les kidnappings deviennent des crimes fédéraux, que les agents du FBI aient le droit d’être armés et qu’ils puissent procéder à des arrestations. C’est à partir de cette affaire que le Bureau va commencer à pouvoir agir.
    C’est grâce à l’obstination de J. Edgar, et aussi grâce aux dossiers secrets et totalement illégaux avec lesquels il n’hésite pas à faire chanter des personnalités, que les méthodes médico-légales ont été mises en place systématiquement sur les scènes de crime. Hoover croyait à l’utilité d’un fichier central regroupant les empreintes digitales de tous les citoyens, ce qui permettrait, selon lui, d’arrêter plus facilement les criminels, il a également utilisé, dans les affaires qu’il a supervisées, outre les relevés d’empreintes,  la graphologie, la chimie et autres méthodes qui forment aujourd’hui le quotidien de la police scientifique.
    Si j’ai un reproche à faire au film, c’est d’avoir mis l’accent sur la supposée homosexualité de J. Edgar Hoover. Une homosexualité qui n’a jamais été prouvée, bien qu’elle ait été mise en avant par nombre des détracteurs de Hoover. Il faut dire qu’entre 1924 et 1972, période pendant laquelle il fut le directeur du FBI, une telle révélation aurait immédiatement mis un terme à sa carrière.
    Hoover était la personnalité la plus célèbre et la plus puissante de son époque, il avait des dossiers compromettants sur tous les hommes politiques et leur entourage, il a continué à « régner » sous le mandat de 8 présidents. D’ailleurs, après sa mort, le mandat maximum pour le directeur du FBI a été fixé à 10 ans… coïncidence ?
    En revanche s’il y a un point pour lequel on peut applaudir des deux mains, c’est le travail des maquilleurs. Leonardo Dicaprio est totalement méconnaissable lorsqu’il joue Hoover dans les années 60. Si on fait bien attention (et si on sait que c’est lui qui joue le rôle, ne nous voilons pas la face) on reconnaît ses yeux. Mais sinon, le maquillage est totalement époustouflant.

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    Si si, c'est le même!

    D’ailleurs pour l’anecdote, il parait que Clint Eastwood, en arrivant sur le tournage, a croisé Leonardo Dicaprio alors qu’il était grimé et est passé à coté de lui sans le saluer. Il ne l’avait pas reconnu. Quand on lui a signalé qui il venait de croiser il a été estomaqué (et sûrement ravi du talent de son équipe de maquilleurs).
    Le scénario est très bien ficelé et ça a du être l’avis de Leonardo Dicaprio car au lieu de son cachet habituel de 200 million d’euros, il a accepté de n’être payé « que » 2 millions… ce qui est un sacré rabais !
    Dans le film Hoover apparaît comme complètement paranoïaque et égocentrique, n’hésitant pas à renvoyer ou à mettre au placard un agent qui a arrêté un célèbre criminel pour la seule raison que cette arrestation a été publique et qu’il n’a pas pu s’en attribuer le mérite… Vérité ou exagération ? Je ne saurais le dire mais la version de Clint Eastwood est très convaincante !
    Ce n’est certes pas un film bourré d’action mais pour ceux qui aiment les biopic, c’est un film à voir.


     

  • [Film] Brisby ou le secret de NIMH

    Des souris, des hiboux, des rats supra-intelligents et une méchante machine qui fait Cracroum.... Que demander de plus?

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    Titre original : The secret of Nimh

    Réalisé par : Don Bluth

    Date de sortie : 08 décembre 1982

    Genre : Dessin animé

    Pays d’origine : USA

    Durée : 1h25

    Résumé : La situation est grave : la famille de la souris Brisby doit déménager au plus vite mais son fils Timothy est très malade et ne peut pas sortir dans le froid. Mme Brisby est obligée de demander de l'aide à ses voisins, d'étranges rats qui cachent un terrible secret.

    Mon avis : Le dessin animé ayant été créé en 1982, il était plus que temps que je le regarde. Mais je suis comme ça moi, j’aime bien être décalée et voir des films ou des dessins animés des années après que tout le monde les ait vus. Le « Quooooiiiii ? Tu l’as pas vuuuu ? » me fait toujours rire (genre c’est la fin du monde, tu ne peux pas vivre une seconde de plus dans cette ignorance….et oui pour ceux qui se posent la question je fais pareil avec les copines qui n’ont pas vu des films que j’ai moi-même vu plusieurs fois)
    Donc, aujourd’hui, je me suis prise par la main et je me suis mise devant ma télé pour découvrir, enfin ce dessin animé.
    Alors ma première impression, à chaud comme ça, d’instinct, c’est qu’il aurait bien besoin d’être, comment dit-on déjà ? Ah oui remastérisé.
    Il faut dire que pour moi, pur produit des années 80, ce dessin animé est comme Bambi ou Fievel, il n’a pas vieilli. Mais pour les sales gosses d’aujourd’hui, élevés dès le biberon au numérique, au HD, aux images de synthèses, l’image paraît un peu….passée… les couleurs un peu pales, (le charme du dessin à la main, image par image et colorisé également à la main, ils ne connaissent pas….).
    Concernant l’histoire, on reste dans du grand classique : les souris sont les gentilles, les rats (à l’exception de quelques uns) les méchants (Oh Ratigan…Oh Ratigan….Oui je sais, c’est pas les mêmes, mais ce sont surement des cousins). Ajoutons de méchants humains qui dirigent un laboratoire, un corbeau un peu déjanté, une musaraigne teigneuse et la période du labourage qui menace les maisons et la vie des petits habitants du champ et tout est réuni pour une grande aventure version miniature. Ah oui et n’oublions pas le grand vilain méchant chat, tout moche et terreur de la petite population de la ferme.

     

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    Un joli dessin animé à regarder avec des enfants encore petits, qui ne sont pas encore blasés.

    Comme je n'ai pas trouvé de bande annonce, j'ai mis un petit extrait.

     

  • [Film] Bébé mode d'emploi

    Suite à un drame, deux célibataires endurcis qui ne peuvent pas se supporter doivent élever un bébé

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    Titre original : Life as we know it

    Réalisé par : Greg Berlanti

    Date de sortie : 08 décembre 2010

    Genre : Comédie, Romance

    Pays d’origine : USA

    Durée : 1h54

    Casting : Katherine Heigl, Josh Duhamel, Josh Lucas, Brynn, Alexis et Brooke Clagett (deux garçons et une fille, on n’y voit que du feu)

    Résumé : Holly Berenson est un traiteur de plus en plus en vue et Eric Messer, un directeur de chaîne sportive plein d’avenir. Après un premier rencart désastreux, ils n’ont plus en commun que leur antipathie réciproque et l’amour qu’ils portent à leur filleule Sophie. Mais lorsque soudain, ils deviennent pour Sophie tout ce qui lui reste au monde, Holly et Messer sont bien obligés de mettre leurs différences de côté. Jonglant avec leurs ambitions de carrière et des agendas sociaux qui se court-circuitent, ils vont devoir trouver un terrain d’entente pour vivre sous le même toit.

    Mon avis : Depuis qu’elle a joué dans Roswell, j’adore Katherine Heigl et je regarde quasiment tous les films dans lesquels elle joue, surtout qu’elle se spécialise dans les comédies romantiques et j’adore ça (bon elle a bien fait quelques incursions dans d’autres genres : séries, horreur mais elle reste quand même une spécialiste de la comédie romantique).
    Le début de ce film me fait systématiquement pleurer, et je le sais parfaitement, mais il 

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    y a tellement de moments drôles et tendres après que je ne m’en lasse pas.
    Les trois bibous qui jouent le rôle de Sophie ont une bouille à vouloir faire un gosse de suite là maintenant !

     

     

     

     

     

     

     

    Si Holly se donne à fond dès le début (avec plus ou moins de succès) avec Sophie, Messer, lui, tente de conserver au maximum ses habitudes de célibataire ce qui donne des situations assez cocasses quand les calendriers respectifs des deux tuteurs ne concordent pas.

    J’ai bien aimé l’évolution entre Holly et Messer, qui se fait lentement, par à coups. Pour un pas en avant, ils en font deux en arrière et trois sur le côté.
    Le début est un peu long avant l’événement qui fait entrer le film dans son sujet et justement, si on n’a pas lu le résumé du film, on pense que celui-ci sera centré sur une romance entre Holly et le client qui la fait fantasmer depuis des mois et que Messer va venir mettre le bronx dans leur histoire.

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    D'autant plus que la traduction littérale du titre original est "La vie telle qu'on la connait" Et puis bam, retournement de situation et il n’est plus question pour Holly, ou presque, de penser à l’amour…
    Les voisins sont aussi géniaux, chacun d’entre eux est un couple complètement dysfonctionnel mais ils donnent pleins de conseils à Holly et Messer sur comment on doit élever un enfant (et le mieux c’est que ce n’est pas forcément de mauvais conseils).
    Les familles respectives des parents d’Holly sont pires entre les parents de 9 enfants dont le père oublie régulièrement le nombre et leurs noms, la stripteaseuse ou le grand père qui se trimballe partout avec une bouteille d’oxygène…
    Mention spéciale pour la visiteuse sociale qui doit valider la garde définitive de Sophie au terme de trois visites et qui a le chic pour arriver aux pires moments.
    Bon il est vrai que la fin est sans surprise… mais si on veut sauter au plafond, on regarde un thriller, pas une comédie romantique.
    Un film qui nous permet d’éteindre la télé complètement détendu ce qui est appréciable quand on voit à quel point la vie s’ingénie à nous faire piquer des crises de nerfs.

     

  • [Film] Les malheurs de Sophie

    Ce dessin-animé n’est pas un dessin animé des années 80, puisqu’il date de 1998, mais je l’ai casé dans cette catégorie, dans mon classement personnel, parce que je fais ce que je veux qu’il diffère des horreurs que l’on voit chaque jour sur les chaines pour enfants (si si quand même…) et ce, autant par son contenu que par la qualité des dessins. En reprenant en dessin animé un roman jeunesse, le créateur a reprit la tendance des années 80 avec « princesse Sara », « Rémi sans famille » etc…
    Tous les mauvais cotés de la vie ne sont pas édulcorés même s’il y a toujours ce coté morale du « les méchants finissent toujours par payer »…

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    Créé par : Bernard Deyriès

    Nombre d’épisodes : 26

    Durée d’un épisode : 23 min

    Pays d’origine : France

    Chaine de diffusion d’origine : France 3

    Genre : Dessin Animé

    3111921551_1_2_wdLSsfNa.jpgDans la campagne française de second empire, Sophie de Réan enchaîne les bêtises au désespoir de sa mère qui tente de la contrôler et de son cousin Paul qui essaie de la raisonner.

     

     

     

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    A quelques lieues de là, ses amies, Camille et Madeleine, radicalement différentes, vivent paisiblement avec leur maman.
    Un jour, Sophie part avec sa famille vers la lointaine Amérique pour les affaires de son père. Eux deux seulement arriveront à bon port.

     

     

     

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    Deux ans plus tard, c’est seule avec une belle-mère cruelle que Sophie retrouve Réan, ses amies Camille et Madeleine et rencontre Marguerite qui vit maintenant à Fleurville.
    Mme de Fleurville et Mme de Rosbourg, son amie, sont bien décidées à soustraire le plus souvent possible Sophie à la cruauté de sa belle-mère…


     

    Evidemment, pour adapter trois romans en 26 épisodes, il a fallu faire des concessions et toutes les aventures de Sophie, Paul, Camille, Madeleine et Marguerite ne sont pas racontées.
    Pour des soucis de compréhension du jeune public, le créateur a choisi d’intégrer quelques épisodes, au début de la série, qui n’apparaissent pas dans les deux premiers romans, mais dans le dernier, lorsque Sophie raconte ses souvenirs. Le choix de montrer ces événements en « direct » plutôt que dans des souvenirs à la fin de la série est bien trouvé car cela permet une meilleure compréhension de la chronologie de l’histoire pour les enfants.
    On trouve donc des différences avec les romans. Certains personnages ne sont pas présents (comme Jacques, le cousin de Camille et Madeleine), d’autres sont rajoutés (comme tous les personnages présents en Louisiane). Certains événements qui ont été jugés trop traumatisants pour de jeunes enfants ont été supprimés, comme la mort de la fille de la belle-mère de Sophie à la fin du roman.
    Mais dans l’ensemble, pour la courte durée de la série, les romans ont été bien respectés.

    Liste des épisodes :

    1.        Les fruits confits

    2.        Le thé

    3.        La boîte à ouvrages

    4.        L'enterrement de la poupée

    5.        L'âne

    6.        Sophie et les animaux

    7.        Le départ

    8.        La tempête

    9.        La Louisiane

    10.     La marâtre

    11.     Retour en France

    12.     Les fleurs

    13.     Les poires volées

    14.     Le sirop volé

    15.     Le cabinet de pénitence

    16.     Un hiver à paris

    17.     Le rouge-gorge

    18.     Les pauvres femmes

    19.     Perdues dans la forêt

    20.     Les cousins

    21.     L'arbre creux

    22.     Les îles

    23.     Le retour de Paul

    24.     Les lampions

    25.     Les fantômes

    26.     Les mariages

      

     

  • [Film] Les Croods

    L’évolution est en marche…et elle fout la trouille !

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    Titre original : The croods

    Réalisé par : Chris Sanders, Kirk De Micco

    Date de sortie : 10 avril 2013

    Genre : Dessin Animé

    Pays d’origine : USA

    Durée : 1h32

    Résumé : Lorsque la caverne où ils vivent depuis toujours est détruite et leur univers familier réduit en miettes, les Croods se retrouvent obligés d’entreprendre leur premier grand voyage en famille. Entre conflits générationnels et bouleversements sismiques, ils vont découvrir un nouveau monde fascinant, rempli de créatures fantastiques, et un futur au-delà de tout ce qu’ils avaient imaginé. 
    Les Croods prennent rapidement conscience que s’ils n’évoluent pas… ils appartiendront à l’Histoire.

    Les récompenses : Le Dessin Animé a été nommé 4 fois, dont trois dans la catégorie meilleur film d’animation mais n’a pas remporté de récompense.

    Mon avis : Les Croods est un dessin animé amusant sur le thème de l’acceptation du changement et du dépassement de la peur face à celui-ci.
    Le père est tellement énervant qu’il en devient drôle : tout ce qui est nouveau c’est mal, la curiosité c’est mal, sortir de la caverne c’est mal…
    Il est celui de la famille qui a le plus de mal à admettre que le monde qu’il connaît est en train de s’écrouler. Pour lui la vie c’est une caverne, un rocher pour fermer la caverne et la peur permanente qui permet de rester en vie. Il refuse d’imaginer que l’on puisse vivre autrement. Et si sa femme ne se pose pas trop de questions, du moins au début, si son fils est trop bête pour s’en poser et que sa plus jeune fille n’est qu’un bébé (et quel bébé !), sa fille ainée, elle, ne supporte plus de vivre enfermée.
    Elle voudrait lui expliquer ce qu’elle ressent mais il est impossible de communiquer.
    Après, il n’a pas non plus tort sur tout : leur monde, l’ancien comme le nouveau, est plein de danger, de bêtes monstrueuses, d’insectes venimeux, de maladies… Trouver de la nourriture relève de la gageure (surtout que les Croods ne connaissent pas le feu).
    Le petit coté qui m’a bien plus (et qui n’est qu’une anecdote) c’est le « Toujours vivante ! » de la grand-mère maternelle qui déprime toujours Grud, le père, qui rêve de la voir enfin passer de vie à trépas.
    Hilarant aussi le moment où elle raconte comment elle a rencontré et épousé le grand-père !

     

    Dreamwork a fait un film qui plaira aux enfants par son univers coloré, ses bestioles plus ou moins étranges issues de mélanges improbables. La plupart des dialogues leur passera un peu au-dessus de la tête (il faut bien que les adultes qui les accompagnent ne s’ennuient pas).
    Cela en fait un dessin animé que l’on peut apprécier à tout âge.


     

  • [Film] Anonymous

    Le mystère de Shakespeare enfin dévoilé ?

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    Titre original : Anonymous

    Réalisé par : Roland Emmerich

    Date de sortie : 04 janvier 2012

    Genre : Drame historique

    Pays d’origine : Angleterre, Allemagne

    Durée : 2h18

    Casting : Rhys Ifans, Vanessa Redgrave, Joely Richardson, Jamie Campbell Bower…

    Résumé : C’est l’une des plus fascinantes énigmes artistiques qui soit, et depuis des siècles, les plus grands érudits tentent de percer son mystère. De Mark Twain à Charles Dickens en passant par Sigmund Freud, tous se demandent qui a réellement écrit les œuvres attribuées à William Shakespeare. Les experts s’affrontent, d’innombrables théories parfois extrêmes ont vu le jour, des universitaires ont voué leur vie à prouver ou à démystifier la paternité artistique des plus célèbres œuvres de la littérature anglaise. 
    A travers une histoire incroyable mais terriblement plausible, "Anonymous" propose une réponse aussi captivante qu’impressionnante. Au cœur de l’Angleterre élisabéthaine, dans une époque agitée d’intrigues politiques, de scandales, de romances illicites à la Cour, et de complots d’aristocrates avides de pouvoir, voici comment ces secrets furent exposés au grand jour dans le plus improbable des lieux : le théâtre…

    Les récompenses : Le film a été nommé à quatre reprises, surtout pour ses costumes et l’interprétation de Vanessa Redgrave, mais n’a remporté aucun prix.

     

    Mon avis : Tout le monde (ou presque) a déjà entendu parler au moins une fois de la légende : Shakespeare ne serait pas l’auteur de ses pièces. Il n’aurait été que l’homme de paille de quelqu’un qui ne souhaitait pas faire connaître son talent antistatique. A une époque où le théâtre était considéré comme la voie du diable, les acteurs et les auteurs régulièrement arrêtés, pourquoi pas, on pourrait comprendre qu’un auteur n’ait pas voulu prendre ce risque, et qu’un pauvre bonhomme, qui peinait à nourrir sa famille, ait, lui, bien voulu le prendre contre rétribution.
    Voilà pourquoi j’ai bien aimé l’idée d’Anonymous : Un comte qui a la passion du théâtre et qui ne peut pas, du fait de sa position, en faire l’étalage.
    Il demande donc à un homme du peuple de signer ses pièces afin tout de même qu’elles puissent être jouées (et faire passer discrètement des messages politiques sans risque de se faire trancher le cou)
    Le problème est que ce que j’aime du film s’arrête là.
    Non, j’exagère, j’ai bien aimé le casting.
    J’ai été contente de retrouver Rhys Ifans, anonymous-movie-stills00-6.jpgqui joue le rôle du comte d’Oxford (qu’on a pu voir dans Harry Potter sous les traits de Xénophilius Lovegood ou plus récemment dans le rôle de Mycroft Holmes dans Elementary).

     

     

     

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    J’ai aussi apprécié de voir Vanessa Redgrave qui campe ici Elizabeth 1ère alors que, petit clin d’œil historique, en 1971, elle avait interprété Marie Stuart, 

     

     

    Joely-Richardson-stars-as-Young-Queen-Elizabeth-I-in-Anonymous.jpgJoely Richardson qui joue Elizabeth jeune (et qu’on a pu voir dans la série Nip Tuck mais qui jouait également la reine Catherine Parr dans les Tudors et La reine Tatiana dans Vampire Académy)

     

     

     

     

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    ou encore Jamie Campbell Bower qui interprète le rôle du comte d’Oxford jeune (et qu’on a pu voir dans le rôle du Volturi Caius dans Twilight, dans celui de Gellert Grindelwald jeune dans Harry Potter ou encore dans le rôle d’Antony Hope dans Sweeny Todd).

     

    En dehors de ça, le scénario est brouillon. On passe d’une période à une autre sans aucune précision, sans rien qui puisse nous prévenir. Les personnages secondaires sont si nombreux qu’on ne sait jamais, avant d’avoir vu un des principaux, jeune ou âgé, si nous sommes au début du règne d’Elisabeth ou à la fin.

    Le scénariste n’a pas fait de William Shakespeare un simple homme de paille, il en fait un acteur raté, magouilleur et probablement meurtrier (bien que rien ne le prouve). De la reine, il fait une vrai Marie-couche-toi-là, qui depuis l’âge de 16 ans pond des bâtards en cachette dans toute l’Angleterre.
    Ce qui aurait pu être un grand film, donnant une plausible réponse à la grande question : « Shakespeare était-il l’auteur de ses pièces ? » devient une juxtapositions de scènes qui semblent avoir été assemblées au petit bonheur la chance.
    Bref… j’ai tenu jusqu’à la fin du film, mais c’était juste !