Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

[Film] J. Edgar

L'histoire de l'homme qui a donné ses lettres de noblesse au FBI

19974914.jpg

Titre original : J. Edgar

Réalisé par : Clint Eastwood

Date de sortie : 11 janvier 2012

Genre : Biopic

Pays d’origine : USA

Durée : 2h15

Casting : Leonardo Dicaprio, Naomi Watts, Armie Hammer

Résumé : Le film explore la vie publique et privée de l’une des figures les plus puissantes, les plus controversées et les plus énigmatiques du 20e siècle, J. Edgar Hoover. Incarnation du maintien de la loi en Amérique pendant près de cinquante ans, J. Edgar Hoover était à la fois craint et admiré, honni et révéré. Mais, derrière les portes fermées, il cachait des secrets qui auraient pu ruiner son image, sa carrière et sa vie.

Les récompenses : Leonardo Dicarprio a été nommé deux fois dans la catégorie « meilleur acteur » et Armie Hammer a été nommé une fois dans la catégorie « meilleur acteur dans un second rôle ».

Mon avis : Au travers des mémoires que J. Edgar Hoover dicte à un de ses agents pour « raconter la vérité », on découvre son parcours depuis l’assistant du procureur jusqu’au directeur du FBI qu’il fut pendant près de 50 ans.

J edgar vieux.jpg

On montre son combat obsessionnel contre les « radicaux » et ses méthodes plus ou moins avouables pour obtenir ce qu’il veut.
Il se sert de l’affaire du bébé Lindbergh pour obtenir du congrès que les kidnappings deviennent des crimes fédéraux, que les agents du FBI aient le droit d’être armés et qu’ils puissent procéder à des arrestations. C’est à partir de cette affaire que le Bureau va commencer à pouvoir agir.
C’est grâce à l’obstination de J. Edgar, et aussi grâce aux dossiers secrets et totalement illégaux avec lesquels il n’hésite pas à faire chanter des personnalités, que les méthodes médico-légales ont été mises en place systématiquement sur les scènes de crime. Hoover croyait à l’utilité d’un fichier central regroupant les empreintes digitales de tous les citoyens, ce qui permettrait, selon lui, d’arrêter plus facilement les criminels, il a également utilisé, dans les affaires qu’il a supervisées, outre les relevés d’empreintes,  la graphologie, la chimie et autres méthodes qui forment aujourd’hui le quotidien de la police scientifique.
Si j’ai un reproche à faire au film, c’est d’avoir mis l’accent sur la supposée homosexualité de J. Edgar Hoover. Une homosexualité qui n’a jamais été prouvée, bien qu’elle ait été mise en avant par nombre des détracteurs de Hoover. Il faut dire qu’entre 1924 et 1972, période pendant laquelle il fut le directeur du FBI, une telle révélation aurait immédiatement mis un terme à sa carrière.
Hoover était la personnalité la plus célèbre et la plus puissante de son époque, il avait des dossiers compromettants sur tous les hommes politiques et leur entourage, il a continué à « régner » sous le mandat de 8 présidents. D’ailleurs, après sa mort, le mandat maximum pour le directeur du FBI a été fixé à 10 ans… coïncidence ?
En revanche s’il y a un point pour lequel on peut applaudir des deux mains, c’est le travail des maquilleurs. Leonardo Dicaprio est totalement méconnaissable lorsqu’il joue Hoover dans les années 60. Si on fait bien attention (et si on sait que c’est lui qui joue le rôle, ne nous voilons pas la face) on reconnaît ses yeux. Mais sinon, le maquillage est totalement époustouflant.

téléchargement.jpg
Si si, c'est le même!

D’ailleurs pour l’anecdote, il parait que Clint Eastwood, en arrivant sur le tournage, a croisé Leonardo Dicaprio alors qu’il était grimé et est passé à coté de lui sans le saluer. Il ne l’avait pas reconnu. Quand on lui a signalé qui il venait de croiser il a été estomaqué (et sûrement ravi du talent de son équipe de maquilleurs).
Le scénario est très bien ficelé et ça a du être l’avis de Leonardo Dicaprio car au lieu de son cachet habituel de 200 million d’euros, il a accepté de n’être payé « que » 2 millions… ce qui est un sacré rabais !
Dans le film Hoover apparaît comme complètement paranoïaque et égocentrique, n’hésitant pas à renvoyer ou à mettre au placard un agent qui a arrêté un célèbre criminel pour la seule raison que cette arrestation a été publique et qu’il n’a pas pu s’en attribuer le mérite… Vérité ou exagération ? Je ne saurais le dire mais la version de Clint Eastwood est très convaincante !
Ce n’est certes pas un film bourré d’action mais pour ceux qui aiment les biopic, c’est un film à voir.


 

Écrire un commentaire

Optionnel