Titre original : In time
Réalisé par : Andrew Niccol
Date de sortie : 23 novembre 2011
Genre : action
Pays d’origine : USA
Durée : 1h41
Casting : Justin Timberlake, Amanda Seyfried, Olivia Wilde
Résumé : Bienvenue dans un monde où le temps a remplacé l'argent. Génétiquement modifiés, les hommes ne vieillissent plus après 25 ans. Mais à partir de cet âge, il faut "gagner" du temps pour rester en vie. Alors que les riches, jeunes et beaux pour l’éternité, accumulent le temps par dizaines d'années, les autres mendient, volent et empruntent les quelques heures qui leur permettront d'échapper à la mort
Mon avis : On dit souvent « le temps, c’est de l’argent » et bien cela n’a jamais été aussi vrai que dans Time out. On est payé et on achète en temps, un temps qui s’écoule en lettres vertes sur le bras et qui, lorsqu’il arrive à zéro, est comme un gong qui provoque la mort instantanée.
Ceux qui vivent dans les zones résidentielles peuvent vivre à tout jamais, leur corps figé dans une éternelle jeunesse.
Mais comme on nous le serine durant tout le film « pour une poignée d’immortels, beaucoup doivent mourir ». Les riches et puissants n’ont aucune envie que les pauvres, ceux qui travaillent dans les usines et vivent dans « le ghetto », ceux qui courent tout le temps parce qu’ils n’ont jamais en réserve plus de quelques heures, puissent bénéficier de temps… qu’ils meurent vite ! Ils sont remplaçables…
Mais si l’immortalité est à leur portée, elle n’est pas totalement acquise car la mort violente est toujours possible. Aussi, les riches passent leur temps à avoir peur : peur de se faire agresser et de se faire voler leur temps, peur de l’accident, peur de tout. Ils
vivent dans une bulle, protégés par des gardes du corps, et d’après Sylvia Weis, l’héroïne, fille d’un des hommes les plus riches, ils ne vivent pas, ils survivent. Et cela ne lui convient pas.
C’est peut être pour ça qu’elle décide de rester auprès de Will, à l’origine son kidnappeur, parce qu’auprès de lui, elle revit, même si, comme ceux du ghetto, dont Will est issu, elle doit à présent courir après le temps.
Bien que le père de Sylvia soit un salopart de première classe, celui qui m’a le plus écœuré dans le film est le flic, enfin, le « gardien du temps ». Son travail n’est ni plus ni moins de s’assurer que les riches restent riches et que les pauvres restent bien à leur place : pauvres et aux portes de la mort. On voit la différence avec un de ses collègues, plus jeune, qui lui est gardien du temps pour traquer les meurtriers, ceux qui arrachent le temps aux autres, qui le leur volent, les condamnant à mort, mais qui remet clairement en cause ce système, qui n’apprécie pas que les gardiens fassent en sorte que le volume de temps reste identique aux normes établies par les puissants dans chaque Zone : quasi inexistant dans le ghetto, se comptant en million d’années en zone 12.
Et bien sur, il y a Will, le héros malgré lui dans cette histoire, qui se retrouve propulsé dans un rôle de Robin des Bois sans l’avoir recherché, après une rencontre étrange et inopinée qui va lui ouvrir les yeux sur les réalités de son monde.
Bref, c’est un film d’action à voir, sympathique et qui fait passer une bonne soirée.