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Résumé : NOTRE CŒUR NE BAT QUE S'ILS L'AUTORISENT.

Tout a changé depuis ce Jour.
Ce jour où les fenêtres ont explosé.
Ce jour où l'électricité a été coupée.
Ce jour où la famille de Doloria a été frappée par la mort.
Le jour des Icônes et de leur invasion.

Dol a été épargnée.
Elle vit une existence simple à la campagne.
Son ami de toujours lui a préparé une fête pour son anniversaire.
Son père adoptif lui a offert un livre unique.

Mais Dol est différente. Elle a un point gris au poignet droit.
Ce n'est pas un hasard qu'elle ait survécu.
C'est une conspiration.
Et elle ne pourra bientôt plus l'ignorer.

Auteur : Margaret Stohl

Edition : Hachette jeunesse

Genre : Dystopie

Date de parution : 2 octobre 2013

Prix moyen : 18€


Mon avis : J’ai un avis assez mitigé sur ce livre. D’abord, le point négatif que je ressens le plus vivement, c’est le fait que rien, ni dans le résumé, ni dans le titre, ni dans la couverture (voyez vous-même), ne laissait supposer qu’il y aurait un tome 2. Or quand on voit comment finit le livre, il est évident que c’était prévu dès le départ. Pour moi, il y a là tromperie sur la marchandise car j’avais choisi ce livre justement parce qu’il semblait être une livre à tome unique (un standalone). A croire que depuis 50 nuances de Grey, les auteurs se sentent obligés d’écrire des trilogies.

Le bon point du livre est que l’histoire de départ était bien pensée : une dystopie où le monde n’est pas modifié par une élite mais par des aliens dont personne ne connaît le visage, puisqu’ils gouvernent à travers des humains, les ambassadeurs et assurent leur pouvoir avec les icones, éléments dont on ne sait pas vraiment s’il s’agit de technologie ou d’organisme vivant mais qui permet aux aliens, les seigneurs, de tuer instantanément.
Le problème est venu de l’écriture. J’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire, les personnages ne dégagent aucun charisme qui les rend attachants. Même les grands méchants laissent indifférents.
Le seul personnage qui fasse ressentir un sentiment est Lucas, et le sentiment est l’exaspération. Et pourtant ses tergiversations sont bien compréhensibles, mais là encore la manière de les décrire, de les amener, ne nous permet pas de ressentir de l’empathie pour lui.

Les choses se débloquent toujours trop vite, trop facilement, comme si des chapitres entiers manquaient ou que l’auteur voulait arriver à un but sans être capable d’accomplir le chemin nécessaire pour y parvenir.
L’histoire des points sur les poignets des « héros » m’a un peu fait penser à la série des Lorients (numéro 4, titre du 1er tome et du film).
La fin est presque bâclée, la dernière page ne veut carrément rien dire. Sans doute l’explication viendra dans le second, et espérons le, dernier tome, mais cette fin ne donne pas envie de le lire.
Du coup je ne sais pas si je lirais la suite, « idoles », peut être par curiosité, si j’ai le temps, mais ce n’est pas une suite sur laquelle je vais me précipiter.

Un extrait : Les sensations sont des souvenirs.

C’est ce que je pense, debout dans la chapelle de la Mission, le matin de mon anniversaire. C’est ce que dit le Padre. Il soutient aussi que les sanctuaires transforment les personnes normales en philosophes.

J’ai beau ne pas être une personne normale, je ne suis pas une philosophe non plus. Et puis, mes souvenirs et mes sensations sont les deux seules choses que je n’arrive pas à fuir, malgré l’envie que j’en ai.

Malgré mes efforts.

Pour l’instant, je m’exhorte à ne pas réfléchir. Je me concentre pour tenter d’y voir. La salle est sombre, mais la porte ouvre sur la clarté aveuglante de l’extérieur. Les matins ressemblent systématiquement à cela, ici. Les petites taches lumineuses picotent et brûlent mes yeux.

Comme à la Mission, on peut, à la chapelle, faire semblant de croire que rien n’a changé depuis des centaines d’années. Pas comme dans la Chute où, paraît-il, les immeubles se sont effondrés, où les soldats Sympathisants font régner la terreur dans la rue, où l’on ne pense à rien d’autre qu’au Jour. Tous les jours.

Los Angeles. C’est ainsi que s’appelait la Chute. Los Angeles pour commencer, puis la Cité des Anges, puis les Anges Déchus, puis la Chute. Petite, je m’imaginais les Seigneurs comme des anges. Plus personne ne les traite d’extraterrestres, désormais. Ils nous sont familiers. Bien que nous ne les ayons jamais vus, nous n’avons pas connu le monde sans eux. Ni Ro ni moi. J’ai grandi en pensant qu’ils étaient des anges parce qu’ils ont envoyé mes parents au paradis, le jour du Jour. Du moins, c’est ce que m’ont raconté les missionnaires Glaneurs quand j’ai été assez vieille pour les interroger.

Au paradis. Pas au tombeau.

Des anges, pas des extraterrestres.

Cependant, ce n’est pas parce qu’une créature descend du ciel qu’elle est forcément un ange. Les Seigneurs ne sont pas venus nous sauver. Ils sont arrivés d’un système solaire très lointain afin de coloniser notre planète. Le jour du Jour. Nous ignorons à quoi ils ressemblent à l’intérieur de leurs vaisseaux, mais ce ne sont pas des anges. Ils ont anéanti ma famille l’année où je suis née. Quel ange digne de ce nom ferait un truc pareil ?

 

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