Titre original : Lemony Snicket’s a series of unfortunate events
Réalisé par : Brad Silberling
Date de sortie : 22 decembre 2004
Genre : Comédie dramatique
Pays d’origine : USA
Durée : 1h48
Casting : Jim Carey, Meryl Streep, Jude Law, Emily Browning, Liam Aiken, Kara et Shelby Hoffman
Résumé : Ils sont trois : Violet, une fille de 14 ans à l'intelligence scientifique, Klaus, un garçon de 12 ans qui lit sans cesse et Prunille, une petite fille qui mord tout ce qui passe à portée de dents. Ils ont été élevés par des parents extrêmement gentils qui disparaissent dans un horrible incendie.
Désormais orphelins, à la tête d'une immense fortune dont ils ne pourront jouir qu'à la majorité de Violet, les trois enfants sont placés chez divers membres de leur famille. L'homme qui les place est Mr Poe, un banquier un peu terne mais bien intentionné, exécuteur testamentaire des parents Baudelaire.
Malheureusement, la richesse des enfants a attiré l'attention du cupide comte Olaf, un parent éloigné, acteur et maître du déguisement.
Les récompenses : Le film a été nommé pour l’oscar des meilleurs décors, pour celui des meilleurs costumes et pour celui de la meilleure musique. Il a remporté l’oscar 2005 du meilleur maquillage.
Mon avis : Raconter en un seul film d’un peu plus d’1h30 les aventures en 13 volumes des orphelins Baudelaire, était un sacré défi. On se doute bien que plein d’évènements ont été omis (sinon le film aurait duré une dizaine d’heures), mais, comme je n’ai pas encore lu les romans, je ne suis pas gênée par la disparition de certaines scènes, voire l’ajout de nouvelles. Je vais d’ailleurs attendre un peu pour lire les livres, histoire de ne plus avoir le film en tête et de dissocier les deux œuvres.
Malgré les nombreux déguisements d’Olaf, l’ « oncle » maléfique qui en veut à leur fortune, les enfants le reconnaissent toujours, malheureusement, personne ne les croit jamais.
A chaque fois qu’ils se retrouvent dans une situation délicate, Klaus demande à sa sœur Violet si elle veut bien s’attacher les cheveux : En effet, à chaque fois qu’elle fait ce geste, c’est qu’elle a une idée brillante pour une nouvelle invention qui les sortira du mauvais pas dans lequel ils se trouvent.
La force de Klaus est d’avoir lu des centaines de livres et de se souvenir d’absolument tout ce qu’il a lu. A eux deux, ils trouvent toujours une solution.
Quant à la petite Prunille, sa tendance à mordre est parfois un bienfait pour les orphelins Baudelaire (il faut dire qu’avec un nom pareil, ils partaient mal, hein).
Nous avons ici un condensé des aventures des enfants Baudelaire, ce qui fait qu’ils ne passent que très peu de temps avec les différents tuteurs (on n’en voit que deux, d’ailleurs, en dehors du Comte Olaf).
Le film est divertissant mais il semble n’être qu’une sorte de résumé des livres. Les décors sont remarquables.
La fin est ouverte, peut être conformément aux livres, peut être par choix du réalisateur.
Ce film a un petit air de Tim Burton, ce qui est un compliment, et le réalisateur, Brad Silberling, peut être fier de cette comparaison.
Les deux jeunes acteurs qui interprètent Violet (Emily Browning que l’on a pu voir entre autre dans Pompéi et dans les âmes vagabondes) et Klaus (Liam Aiken que l’on a pu voir dans the killer inside me) sont très convainquants.
Meryl Streep fait une apparition dans le rôle déjanté de la tante amychophobe (qui a peur des accidents, si, si, je vous jure, j’ai vérifié sur un site qui liste toutes les phobies).
Quant à Jim Carey, il est, comme à son habitude, complètement déjanté dans le rôle de l’abominable comte.