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Films - Page 21

  • [Film] Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire

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    Titre original : Lemony Snicket’s a series of unfortunate events

    Réalisé par : Brad Silberling

    Date de sortie : 22 decembre 2004

    Genre : Comédie dramatique

    Pays d’origine : USA

    Durée : 1h48

    Casting : Jim Carey, Meryl Streep, Jude Law, Emily Browning, Liam Aiken, Kara et Shelby Hoffman

    Résumé : Ils sont trois : Violet, une fille de 14 ans à l'intelligence scientifique, Klaus, un garçon de 12 ans qui lit sans cesse et Prunille, une petite fille qui mord tout ce qui passe à portée de dents. Ils ont été élevés par des parents extrêmement gentils qui disparaissent dans un horrible incendie.
    Désormais orphelins, à la tête d'une immense fortune dont ils ne pourront jouir qu'à la majorité de Violet, les trois enfants sont placés chez divers membres de leur famille. L'homme qui les place est Mr Poe, un banquier un peu terne mais bien intentionné, exécuteur testamentaire des parents Baudelaire.
    Malheureusement, la richesse des enfants a attiré l'attention du cupide comte Olaf, un parent éloigné, acteur et maître du déguisement.

    Les récompenses : Le film a été nommé pour l’oscar des meilleurs décors, pour celui des meilleurs costumes et pour celui de la meilleure musique. Il a remporté l’oscar 2005 du meilleur maquillage.

     

    Mon avis : Raconter en un seul film d’un peu plus d’1h30 les aventures en 13 volumes des orphelins Baudelaire, était un sacré défi. On se doute bien que plein d’évènements ont été omis (sinon le film aurait duré une dizaine d’heures), mais, comme je n’ai pas encore lu les romans, je ne suis pas gênée par la disparition de certaines scènes, voire l’ajout de nouvelles. Je vais d’ailleurs attendre un peu pour lire les livres, histoire de ne plus avoir le film en tête et de dissocier les deux œuvres.

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    Malgré les nombreux déguisements d’Olaf, l’ « oncle » maléfique qui en veut à leur fortune, les enfants le reconnaissent toujours, malheureusement, personne ne les croit jamais.
    A chaque fois qu’ils se retrouvent dans une situation délicate, Klaus demande à sa sœur Violet si elle veut bien s’attacher les cheveux : En effet, à chaque fois qu’elle fait ce geste, c’est qu’elle a une idée brillante pour une nouvelle invention qui les sortira du mauvais pas dans lequel ils se trouvent.

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    La force de Klaus est d’avoir lu des centaines de livres et de se souvenir d’absolument tout ce qu’il a lu. A eux deux, ils trouvent toujours une solution.

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    Quant à la petite Prunille, sa tendance à mordre est parfois un bienfait pour les orphelins Baudelaire (il faut dire qu’avec un nom pareil, ils partaient mal, hein).

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    Nous avons ici un condensé des aventures des enfants Baudelaire, ce qui fait qu’ils ne passent que très peu de temps avec les différents tuteurs (on n’en voit que deux, d’ailleurs, en dehors du Comte Olaf).
    Le film est divertissant mais il semble n’être qu’une sorte de résumé des livres. Les décors sont remarquables.
    La fin est ouverte, peut être conformément aux livres, peut être par choix du réalisateur.
    Ce film a un petit air de Tim Burton, ce qui est un compliment, et le réalisateur, Brad Silberling, peut être fier de cette comparaison.
    Les deux jeunes acteurs qui interprètent Violet (Emily Browning que l’on a pu voir entre autre dans Pompéi et dans les âmes vagabondes) et Klaus (Liam Aiken que l’on a pu voir dans the killer inside me) sont très convainquants.

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    Meryl Streep fait une apparition dans le rôle déjanté de la tante amychophobe (qui a peur des accidents, si, si, je vous jure, j’ai vérifié sur un site qui liste toutes les phobies).

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    Quant à Jim Carey, il est, comme à son habitude, complètement déjanté dans le rôle de l’abominable comte.

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  • [Film] Veronica Mars

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    Titre original : Veronica Mars

    Réalisé par : Rob Thomas

    Date de sortie : 14 mars 2014

    Genre : Policier

    Pays d’origine : USA

    Durée : 1h47

    Casting : Kristen Bell, Jason Dohring, Enrico Colantoni…

    Résumé : Veronica Mars revient dans sa ville natale des années après avoir fui son passé de détective. Elle va devoir y faire face pour élucider une affaire de meurtre dans lequel son ex-petit ami, qui attire toujours les ennuis, semble impliqué jusqu’au cou.

    Mon avis : Veronica vient de finir ses études de droit et s’apprête à entrer dans un grand cabinet d’avocats quand Logan Echolls, son ex-petit ami, l’appelle au secours, accusé de meurtre, elle ne peut pas faire autrement que de voler à son secours et de retourner à Neptune, 9 ans après en être partie, à l’âge de 19 ans.
    Le film commence sur un résumé, énoncé par Veronica, qui rappelle un peu comment tout a commencé (l’assassinat de son amie Lily, le renvoi de son père comme Sheriff, ses débuts de détective).
    Puis après ce résumé, on passe sur un entretien d’embauche qui nous permet de découvrir ce qu’a fait Veronica après sa première année à Hearst, théâtre de la troisième et dernière saison de la série.

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    La personne assassinée est une de ses anciennes « copines » du lycée, celle qui s’était jetée en pâture à la vindicte populaire pour faire tomber un prof qui couchait avec ses élèves.

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    Et Logan, qui était le petit ami de la victime, est le suspect numéro 1.

     

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    Le meurtrier est forcément parmi les anciens camarades de Veronica, et ça tombe bien, la réunion des anciens élèves du lycée est justement sur le point d’avoir lieu.
    On va revoir tous les personnages qu’on avait quittés : Logan bien sûr, qui s’est engagé 
    dans l’armée, Madison Saint-Clair, toujours aussi peste, Keith, pas franchement ravi de voir sa fille se pencher sur cette affaire au lieu d’intégrer un prestigieux cabinet, Weevil, qui est devenu père de famille,

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     Wallace, bien sûr, qui est entraîneur sportif au lycée…

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    Comme toujours, plus Veronica approche de la vérité et plus elle se met en danger, si personne ne cherche à la tuer, cette fille dépérit !

    La particularité du film est d’avoir été financé par les fans de la série qui ont trouvé que celle-ci s’était arrêtée trop brutalement…
    Alors que Veronica n’était revenue à Neptune que pour aider Logan à trouver un bon avocat, elle se retrouve très vite en train d’enquêter quand elle réalise qu’elle est la seule ou presque à croire en l’innocence de Logan.
    Comme on dit : On peut faire sortir la détective de Neptune, mais on ne peut pas faire sortir la détective de Veronica (Comment ça, on ne dit pas ça ?).

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  • [Film] Qu'est ce qu'on a fait au bon Dieu?

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    Titre original : Qu’est ce qu’on a fait au bon Dieu ?

    Réalisé par : Philippe de Chauveron

    Date de sortie : 16 avril 2014

    Genre : Comédie

    Pays d’origine : France

    Durée : 1h37

    Casting : Christian Clavier, Chantal Lauby, Ary Abittan…

    Résumé : Claude et Marie Verneuil, issus de la grande bourgeoisie catholique provinciale sont des parents plutôt "vieille France". Mais ils se sont toujours obligés à faire preuve d'ouverture d'esprit...Les pilules furent cependant bien difficiles à avaler quand leur première fille épousa un musulman, leur seconde un juif et leur troisième un chinois.
    Leurs espoirs de voir enfin l'une d'elles se marier à l'église se cristallisent donc sur la cadette, qui, alléluia, vient de rencontrer un bon catholique.

    Mon avis : Au fil des mariages, Claude et Marie se décomposent clairement. Ils désespèrent de voir l’une de leurs filles se marier dans l’église qui les a vu se marier eux-mêmes, qui a vu le baptême de leurs filles.

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    Avec leurs gendres, ils sont, au mieux maladroits, accumulant les clichés raciaux devant leurs filles atterrées (Les gendres ne sont pas en reste et se tirent joyeusement dans les pattes les uns les autres). C’est surtout Claude qui sort les plus grosses énormités, tandis que Marie l’approuve silencieusement.

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    Alors quand leur plus jeune fille leur annonce qu’elle va se marier, la première question qui vient aux lèvres de Marie c’est : est-il catholique ? Oui, oui, leur assure leur fille et, les laissant à leur joie, elle se garde bien de préciser que son Charles est un catholique de Côte d’Ivoire, noir comme l’ébène, et pourvu d’une famille exactement comme la leur, mais tout en fait en sens contraire.

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    Parce que si Claude digère mal que sa fille épouse un noir, le papa dudit futur gendre, ancien militaire qui n’a pas digéré la période coloniale, n’est pas ravi non plus que son fils épouse une blanche…

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    Les mères mettent plus vite de l’eau dans leur vin, elles apprennent à se connaître et à s’apprécier mais les pères, aussi têtu l’un que l’autre, sont bien décidés à faire échouer ce mariage.
    Le pire (ou le meilleur) dans l’histoire c’est que ce refus mène Claude à se rapprocher de ses gendres et d’apprendre à les connaître.

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    Mais à force de voir leurs familles se disputer, se faire des coups bas, les gendres se disputer les uns les autres, puis s’allier contre le nouveau venu, les sœurs lui reprocher « d’achever » leurs parents, bref, de voir que rien ne se déroule selon son rêve, il se pourrait bien que ce soit finalement la mariée qui jette l’éponge !
    Et comme c’est une comédie, chaque action des uns et des autres tourne « mal », pour notre plus grand plaisir !


  • [Film] La cage dorée

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    Titre original : La cage dorée

    Réalisé par : Ruben Alves

    Date de sortie : 24 avril 2013

    Genre : Comédie

    Pays d’origine : France, Portugal

    Durée : 1h31

    Casting : Rita Blanco, Joaquim de Almeida, Roland Giraud…

    Résumé : Dans les beaux quartiers de Paris, Maria et José Ribeiro vivent depuis bientôt trente ans au rez-de-chaussée d’un bel immeuble haussmannien, dans leur chère petite loge. Ce couple d’immigrés portugais fait l’unanimité dans le quartier : Maria, excellente concierge, et José, chef de chantier hors pair, sont devenus au fil du temps indispensables à la vie quotidienne de tous ceux qui les entourent. Tant appréciés et si bien intégrés que, le jour où on leur offre leur rêve, rentrer au Portugal dans les meilleures conditions, personne ne veut laisser partir les Ribeiro, si dévoués et si discrets. Jusqu’où seront capables d’aller leur famille, les voisins, et leurs patrons pour les retenir ? Et après tout, Maria et José ont-ils vraiment envie de quitter la France et d’abandonner leur si précieuse cage dorée ?

    Mon avis : Les Ribeiro sont appréciés par tous, certes, mais leurs façons de se plier en quatre tout le temps, sans jamais rien exiger en retour et sans jamais poser de limites (chose que leur reproche leur fille, Paula), fait que tout le monde prend leur gentillesse pour acquise.
    De plus, leur fils adolescent, qui les voit sans cesse s’aplatir devant tout le monde, a honte d’eux.
    Quand ils en prennent conscience, ils vont enfin réagir en agissant exactement à l’inverse de leurs habitudes. Puisqu’on les « aime trop » pour les laisser partir au Portugal, et bien ils vont faire en sorte qu’on les aime un peu moins.
    Mais si son mari s’amuse comme un petit fou, du moins au début, on voit que Maria se fait violence, qu’elle va contre sa nature et qu’elle souffre vraiment de ce qu’elle doit faire.

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    Mais la vraie question est de savoir si, après 30 ans de vie en France, ils ont vraiment envie de partir, de rentrer au Portugal, même dans les conditions quasi idéales qu’on leur propose. Leur vie, leur famille, leurs amis, est-ce que ce n’est pas la France ?

    Le Portugal, c’est une revanche pour José, un vieux rêve pour Maria, mais en 30 ans, la revanche a-t-elle vraiment un sens et le rêve n’a-t-il pas changé ?
    J’ai trouvé le jeu des acteurs très juste. Chacun d’entre eux est émouvant à sa manière. Ce film est classé en comédie, mais même si le patron de José et sa femme sont de vrais comiques, même s’il y a des moments très amusants, le fond du film est parfois mélancolique. Il parle du conflit des générations, du sens de la vie…
    Et le fado prece, interprété par Catarina Wallestein tirerait des larmes à n’importe qui !



     

  • [Film] L'école de tous les talents

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    Titre original : Ballet Shoes

    Réalisé par : Sandra Goldbacher

    Date de sortie : 22 juillet 2009

    Genre : Jeunesse

    Pays d’origine : Angleterre

    Durée : 1h25

    Casting : Emilia Fox, Emma Watson, Yasmin Paige…

    Résumé : Dans le Londres des années 30, trois orphelines, Pauline, Petrova et Posy, sont recueillies par un explorateur excentrique et sa nièce. Malgré les difficultés et l'absence de leur protecteur, les trois jeunes filles tenteront de réaliser leurs rêves. Pauline se voit actrice, Petrova aviatrice et Posy ballerine.

    Mon avis : La première chose qui m’a fait sourire dans ce film est que l’oncle qui se voit confier sa nièce, Sylvia, 

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    puis qui adopte trois bébés au fil de ses explorations, qui est un oncle adoptif gâteau, bien que souvent absent, n’est autre que Vernon Dursley, l’abominable oncle d’Harry Potter…

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    et second clin d’œil, l’ainé des bébés, qu’il sauve de la catastrophe du Titanic (qu’il décrit à sa nièce d’une désinvolte : oh le bateau a coulé à cause d’un Iceberg) n’est autre qu’Emma Watson, soit Hermione Granger, la meilleure amie d’Harry.
    Quand il ramène la première fillette, et que la gouvernante de sa nièce lui dit d’un ton ironique qu’un enfant doit avoir un nom, ce paléontologue déclare : elle s’appelle Pauline Fossil.

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    A chaque fillette qu’il ramène, l’oncle, puis sa nièce, vident une chambre des fossiles, tableaux et squelettes, qu’ils donnent à un musée.
    Quand l’oncle, qui leur a laissé de quoi vivre pour 5 ans, oublie de revenir au bout de ce délai, sa nièce vide de nouvelles chambres pour les proposer en location et lutter ainsi contre le manque d’argent.
    Vont alors s’installer dans la maison des personnages hauts en couleur qui vont agrandir l’univers confiné des sœurs Fossil :
    Le prof de danse leur permet de débuter une carrière artistique (même si seule la plus jeune est emballée par les cours de danse), les professeurs à la retraite leur font la classe et enfin le jeune veuf devient à la fois le confident de Petrova et le chevalier servant de Sylvia.

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    Alors pour ceux qui se posent la question, ce n’est pas le rôle d’Hermione qui veut que ses sourcils s’agitent sans cesse, mais bien un tic d’Emma Watson !
    Pauline va prendre un peu la grosse tête lorsqu’elle va réussir une audition mais va vite se rendre compte que la chance peut rapidement tourner quand on se met les gens à dos.
    Des trois sœurs, je trouve que Petrova est la moins égoïste : elle n’aime pas la scène mais accepte de passer des auditions et de jouer pour gagner de l’argent et aider sa famille.

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    Posy est affreusement égocentrique pour son jeune âge

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    et Pauline a peut être un peu la tête tournée par son succès mais on voit qu’elle va retrouver ses esprits.
    Jusqu’à la fin, on ne peut pas s’empêcher de se poser des questions : qu’est devenu l’oncle Gum ? Le jeune veuf est-il amoureux de la prof de danse ou de Sylvia ? Petrova réalisera-t-elle un jour son rêve ?
    Il faudra attendre la toute fin du film pour avoir les réponses à nos questions… ou pas…


     

  • [Film] Odette Toulemonde

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    Titre original : Odette Toulemonde

    Réalisé par : Eric-Emmanuel Schmitt

    Date de sortie : 7 février 2007

    Genre : Comédie

    Pays d’origine : France, Belgique

    Durée : 1h44

    Casting : Catherine Frot, Albert Dupontel, Jacques Weber…

    Résumé : Odette Toulemonde n'a objectivement rien pour être heureuse mais l'est. Balthazar Balsan a tout pour être heureux mais ne l'est pas.
    Odette, la quarantaine maladroite, entre un fils coiffeur savoureux, une fille engluée dans sa puberté, travaille le jour au rayon cosmétiques d'un grand magasin et coud le soir des plumes sur des costumes de revues parisiennes. Elle rêve de remercier Balthazar Balsan, son auteur préféré, à qui - pense-t-elle- elle doit son optimisme.
    L'écrivain parisien, riche et séducteur, va débarquer dans sa vie de façon inattendue. Récit de la rencontre comique et fantasque de deux naufragés atypiques que tout sépare...


    Mon avis
     : Odette n’a effectivement rien pour être heureuse entre ses deux boulots aussi peu exaltants et mal payés l’un que l’autre, le petit copain parasite de sa fille qui s’incruste comme s’il était chez lui, les collègues de travail qui sont stupides, jalouses, ridicules… Mais elle prend tout avec philosophie et si parfois quelques larmes lui échappent, il suffit d’une musique entraînante ou de quelques pages d’un roman de Balthazar Balsan pour retrouver le sourire et se sentir légère. 
    D’ailleurs on voit Odette s’élever dans les airs pour matérialiser son état d’esprit.

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    Son héros, son écrivain préféré, Balsan, lui, c’est le contraire, il a un adorable petit garçon, des dizaines de livres qui ont eu du succès, mais il n’est pas content de sa vie et ne se focalise que sur les points négatifs, comme le fait que son fils préfère porter le nom de famille de sa mère, plus anonyme, ou la critique très négative qu’un écrivain pompeux et prétentieux qui prétend avoir reçu le prix nobel de littérature alors que ce n’est pas le cas a fait de lui dans une émission TV.

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    Lui aussi est un peu prétentieux sur ce coup là, parce que ce qui le vexe le plus c’est qu’on l’étiquette : écrivain qui écrit pour les ménagères. Parce que selon lui, les ménagères, les caissières, les vendeuses, les coiffeuses, les secrétaires, n’ont pas droit à la détente d’un bon bouquin qui ne soit pas un essai philosophique ? La littérature populaire est-elle si dégradante que cela à écrire (mais l’argent qu’elle apporte, lui, ne semble pas poser de problème en revanche).

    La rencontre d’Odette et Balthazar va changer leur deux vies dans un certain sens : Odette va laisser plus libre court à ses émotions, même si elles sont négatives et Balthazar va prendre conscience de ce qu’il y a de bon dans la vie.
    Elle est plus terre à terre que lui, plus réaliste peut être aussi. Elle ne se voit pas comme une Cendrillon des temps moderne.
    Lui a juste besoin qu’on l’aime.
    Dans l’ensemble ce film n’a rien d’exceptionnel : ce n’est pas une folle aventure, pas un récit héroïque, pas une romance tragique.
    C’est juste un film qui fait du bien.


     

  • [Film] Le goût de la vie

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    Titre original : No reservations

    Réalisé par : Scott Hicks

    Date de sortie : 12 septembre 2007

    Genre : Comédie dramatique, Romance…

    Pays d’origine : USA

    Durée : 1h43

    Casting : Catherine Zeta-Jones, Aaron Eckhart, Abigail Breslin…

    Résumé : Kate règne sur les cuisines du 22 Bleecker, un des restaurants les plus cotés de Manhattan. Inventive et exigeante, précise et rigoureuse, elle mène sa petite équipe à la baguette et accomplit chaque soir de nouveaux prodiges dans une ambiance studieuse et concentrée. Consciente de ses mérites, elle se veut irréprochable et ne s'autorise aucun relâchement. Son perfectionnisme fait l'admiration de tous, mais intimide les hommes et décourage les avances. Fréquemment levée avant 5 heures, jamais couchée avant minuit, Kate mène une existence quasi monacale...
    Après la mort soudaine de sa soeur cadette, Kate recueille et prend en charge sa nièce, Zoe, 9 ans, en faisant de son mieux pour l'aider à surmonter l'épreuve. Mais la fibre maternelle lui fait cruellement défaut, et ses efforts les plus méritoires se heurtent à la résistance polie de la fillette, qui lui reproche d'en faire trop.
    De retour au restaurant après une semaine d'absence, Kate a la désagréable surprise de trouver en cuisine un nouveau sous-chef : Nick, blagueur et exubérant, braillant à pleins poumons des airs de Verdi et Puccini pour la plus grande joie du personnel...

    Mon avis : Dire que Kate n’est pas maternelle est un euphémisme. Quand sa nièce lui est confiée, elle est complètement perdue. Elle lui sert des repas gastronomiques alors que la gamine a été élevée à la pizza surgelée, elle l’emmène avec elle sur les marchés à 4h du matin, bref, elle a du mal à se faire à son rôle de maman de substitution.

    Parallèlement, dans son travail, elle se montre exigeante et arrogante, y compris avec les clients, ce qui a le don de rendre folle la proprio du restaurant.
    Kate est organisée et intransigeante dans tous les aspects de sa vie et quand sa patronne embauche un second qui chante en cuisinant, qui danse, bref qui s’amuse dans son boulot, elle le prend immédiatement en grippe.

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    J’aime beaucoup Catherine Zeta-Jones et j’adore l’air pincé qu’elle prend face à cet envahisseur de ses cuisines qui ne va pas tarder à envahir d’autres aspects de sa vie. Elle qui aime tout contrôler, elle va se retrouver prise en sandwich entre une petite fille en deuil qui n’a pas l’intention de lui faciliter la tâche et un second qui lui, a bien l’intention de l’obliger à se lâcher un peu.
    C’est peut être un peu beaucoup en même temps pour une seule femme ?
    Ce film est une comédie romantique agréable et pas prise de tête comme les américains savent si bien le faire.
    Mais le scénario est vraiment bien tourné et montre différentes façons d’aborder la cuisine. Il y a le coté froidement professionnel de Kate et le coté amusement et sel de la vie de Nick.

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    Tous les acteurs sont touchants et leur jeu est parfait, en particulier celui d’Abigail Breslin qui interprète la petite Zoé.

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    C’est un film à voir les soirs de coup de blues car c’est un film qui montrent des personnes qui se relèvent de coups extrêmement dur et reprennent goût à la vie.


     

  • [Film] Marie Antoinette

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    Titre original : Marie Antoinette

    Réalisé par : Sofia Coppola

    Date de sortie : 24 mai 2006

    Genre : Drame

    Pays d’origine : France, USA

    Durée : 2h03

    Casting : Kirsten Dunst, Jason Schwartzman, Rip Torn…

    Résumé : Évocation de la vie de la reine d'origine autrichienne, épouse mal-aimée de Louis XVI, guillotinée en 1793.
    Au sortir de l'adolescence, une jeune fille découvre un monde hostile et codifié, un univers frivole où chacun observe et juge l'autre sans aménité.
    Mariée à un homme maladroit qui la délaisse, elle est rapidement lassée par les devoirs de représentation qu'on lui impose.
    Elle s'évade dans l'ivresse de la fête et les plaisirs des sens pour réinventer un monde à elle.
    Y a-t-il un prix à payer à chercher le bonheur que certains vous refusent ?

    Les récompenses : Sofia Coppola a obtenu le prix de l’éducation nationale lors du festival de Cannes 2006, et le film a remporté un oscar pour ses costumes.

    Mon avis : Sofia Coppola a décidé d’un décor résolument flashy : du rose vif, du bleu, du jaune…Même dans les moments tristes du film, les couleurs explosent. Il n’y a que dans la dernière partie du film, celle qui annonce la révolution qui gronde qu’elles deviennent plus ternes.
    L’histoire est plus ou moins vue du point de vue de Marie-Antoinette qui, à 14 ans, est arrachée à sa vie pour devenir l’épouse du dauphin de France qu’elle n’a vu qu’en portrait.

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    Le moment où on la dépouille de « tout ce qui est autrichien » chez elle est un déchirement : la robe, les bijoux, les sous-vêtements, c’est une chose, mais elle doit aussi abandonner ses suivantes et même son chien, ce qui est incompréhensible pour une adolescente (elle ne va d’ailleurs pas avoir de cesse de le faire venir en France).
    Puis la voilà affublée d’un époux, timide, qui ose à peine lui toucher la main alors consommer leur mariage…

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    C’est pourtant sur elle que retombe le blâme de l’absence de grossesse. On n’hésite pas à l’interpeller dans les couloirs, on l’appelle « l’autrichienne » dans son dos, bien que suffisamment fort pour que tous entende.

    Elle finit toutefois par se faire quelques amies et cette amitié en feront des cibles lors de la révolution : La princesse de Lamballe, la duchesse de Polignac…

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    Le film montre à quel point Marie-Antoinette a souffert du protocole étouffant de Versailles, un protocole qui n’existe pas à la cour Autrichienne.
    Petit bémol pour moi : le film prend le parti de faire de la liaison de Marie-Antoinette et du Comte de Fersen un fait avéré alors que rien, dans les nombreux témoignages ou la correspondance de la reine ne laisse supposer qu’il y ait réellement eu plus qu’une amitié et une relation platonique entre eux.

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    En revanche j’ai apprécié que le film rappelle que la reine aurait pu fuir la France mais a décidé de ne pas abandonner son mari et de rester à ses cotés jusqu’au bout.
    On montre son insouciance face à l’argent mais on montre aussi qu’elle n’avait aucune conscience des problèmes financiers du pays, on lui demandait de faire un héritier et d’user de ses relations avec l’Autriche pour tenter de maintenir la bonne entente entre les deux pays, mais il était de toute évidence hors de question de l’entretenir de sujet trop sérieux, et de toute façon, n’ayant pas été élevée pour cela, il n’est pas sûr qu’elle en aurait comprit la portée, l’importance et les conséquences.

      

  • [Film] The Duchess

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    Titre original : The duchess

    Réalisé par : Saul Dibb

    Date de sortie : 12 novembre 2008

    Genre : Drame

    Pays d’origine : Angleterre

    Durée : 1h50

    Casting : Keira Knightley, Ralph Fiennes, Charlotte Rampling…

    Résumé : Fin du XVIIIe siècle, en Angleterre. Comme Lady Diana, dont elle est l'ancêtre, Georgiana, Duchesse du Devonshire, est une femme belle, charismatique, et adulée par la population. Mariée au richissime Duc, elle est contrainte d'accepter un ménage à trois avec la maîtresse de celui-ci, Bess, qui est aussi sa meilleure amie... Insatisfaite, elle s'engage dans la vie publique en faisant campagne pour le parti libéral et en luttant pour les droits des femmes. C'est ainsi qu'elle s'éprendra du futur premier ministre Charles Grey...

    Les récompenses : Le film a remporté deux prix pour ses costumes.

     

    Mon avis : Ce film est l’un de mes films préférés et pas uniquement parce que j’adore Keira Knightley et Ralph Fiennes. L’histoire se base sur la vie de Georgiana Spencer qui est devenue par son mariage la duchesse Georgiana Cavendish de Devonshire.

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    A l’origine j’ai regardé ce film parce que je venais de lire une romance historique dont les personnages secondaires sont justement les parents du personnage incarné par Ralph Fiennes.
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    Et je ne l’ai pas regretté, même si le film romance nettement la vie de Georgiana sur certains aspects et raccourcit les événements sur d’autres (mais je ne peux pas donner d’exemple sans spoiler le film et le spoiler c’est le mal !)

    Les costumes sont splendides et il n’est pas étonnant que le film ait remporté des prix pour ceux-ci. Je n’aime pas trop les coiffures, mais c’était la mode de l’époque alors, pour une fois qu’un film essaie d’être fidèle à la réalité historique, on ne va pas râler.
    Il est dommage que le film n’ait pas exploité l’amitié qu’il y avait entre Georgiana, la reine Marie-Antoinette et la duchesse de Polignac (Ce qui est étonnant dans un sens car elle milite pour le parti populaire en Angleterre). Sans en faire un étalage, j’ai trouvé que le fait que Georgiana pose la question sur l’avancée de la révolution en France avec désinvolture alors que ses amies y risquaient leur vie était un peu dommage.
    Le film n’insiste pas trop non plus sur les gros problèmes de jeu (et donc d’argent) qu’avaient la comtesse, pourtant il est fort à parier que c’est l’échec de son mariage qui l’a poussée à se perdre dans le jeu.
    Georgiana a également une manière plus « moderne » de réagir à l’infidélité de son mari dans le film qu’elle ne l’a fait en réalité. Les lettres retrouvées nous prouvent qu’elle a toujours refusé d’admettre la liaison entre son mari et Bess, préférant fermer les yeux, alors que dans le film, sa réaction fait des étincelles.

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    Le film est un très beau film qui mêle histoire et romance avec un penchant plus marqué pour la romance. D’ailleurs, même si je revois toujours ce film avec plaisir (je le connaitrai bientôt par cœur malgré ma mémoire de tanche, c’est dire…), j’ai été un peu frustrée, la première fois, par le manque de détails historiques, et du coup je me suis procuré la biographie de Georgiana Cavendish par Amanda Foreman sur laquelle est basée le film.


     

     

  • [Film] Vipère au poing

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    Titre original : Vipère au poing

    Réalisé par : Philippe de Broca 
     

    Date de sortie : 6 octobre 2004

    Genre : Drame

    Pays d’origine : France

    Durée : 1h40

    Casting : Catherine Frot, Jules Sitruk, Jacques Villeret…

    Résumé : Premier volet d'une trilogie autobiographique, Vipère au poing raconte l'enfance de Jean Rezeau. En 1922, après le décès de leur grand-mère paternelle qui en avait la charge, le jeune garçon et son frère Ferdinand retrouvent leurs parents revenus d'Indochine. Mais les relations avec la mère, vite surnommée "Folcoche", association de "folle" et de "cochonne", vont prendre une tournure cauchemardesque. Celle-ci n'hésitera pas à tondre les deux enfants, à mal les nourrir et à leur planter sa fourchette dans leurs mains.

     

    Mon avis : C’est dans ce film que j’ai découvert Catherine Frot dans un autre registre que celui de la comédie (je l’ai vu ensuite dans plusieurs films qui n’étaient pas du registre comique mais c’est vraiment ce film qui me l’a faite découvrir sous un autre jour).
    J’ai été soufflée par son interprétation de Folcoche, par la froideur de son regard et par toute sa gestuelle qui renforce le coté antipathique du personnage.

     

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    Jacques Villeret est excellent également mais son rôle, sans être un rôle tout à fait comique, est tout de même plus léger que celui interprété par Catherine Frot.

     

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    Jules Sitruk est un acteur bien meilleur que beaucoup d’acteurs adultes et plus expérimentés que lui.

     

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    Au delà de l’interprétation des acteurs, le scénario, même s’il doit mener la trame plus rapidement, est fidèle au livre de Hervé Bazin (qu’il faudra d’ailleurs que je relise à l’occasion).
    Folcoche est vraiment abominable mais il y a eu des passages où je n’ai pas pu m’empêcher de me dire que la faute en incombe à ses parents, même s’ils se montrent relativement gentils avec leur petit fils. D’ailleurs Jean est choqué d’apprendre que sa mère n’avait pas de chambre à elle dans sa propre maison.
    Le père Rézeau est totalement indifférent, il ne s’intéresse qu’à ses mouches et les rares fois où il s’oppose à son épouse sont tellement inattendues qu’elle ne le prend pas au sérieux.
    Les rares personnes qui osent tenir tête à Folcoche sont rapidement rayées de l’entourage des enfants (le 1er curé, la gouvernante anglaise, même la sœur de Mr Rézeau qui comprend vite qu’elle est indésirable).

    Le film est tout de même moins noir que le livre, les scènes difficiles sont entrecoupées de scènes plus légères (personnellement, la scène où, en rentrant d’une promenade avec ses enfants, Mr Rézeau craque et hurle sur sa femme me fait éclater de rire à chaque fois).
    J’ai lu le livre il y a longtemps et je ne me rappelle pas bien tous les détails, il faudrait que je le relise, mais j’ai un peu regretté, à la fin du film de ne pas savoir ce que sont devenus les frères de Brasse-Bouillon et son père.
    C’est néanmoins un film que je revois toujours avec plaisir, ne serait-ce que pour celui de voir Jacques Villeret dans un autre rôle que celui de l’idiot de service !