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Films - Page 24

  • [Film] La chasse aux sorcières

    Je sais beaucoup de films en ce moment et peu de lecture ou de cuisine, mais c'est tout simplement qu'avec mes cours, le boulot, les révisions (même si j'ai l'impression de rien retenir) et la fatigue qui augmente de plus en plus, j'avoue ne plus avoir le temps ni de tester de nouvelles recettes, ni de lire. En plus comme on est en hiver, c'est assez difficile de réussir à cuisiner de jour, et même quand je cuisine une recette que j'ai déjà faite mais qui n'est pas encore sur le forum, c'est une galère monstre pour les photos! Même raison d'ailleurs, pour laquelle je n'ai pas encore montré mes deux dernières Monster High... Je vais faire une liste des tâches blog à rattraper dès que j'aurais plus de temps devant moi!

    En attendant, comme un film c'est toujours plus facile à regarder pour se détendre avant de se coucher, voyons voir les films!

     

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    Deux affiches pour ce film. Je connaissais celle de gauche, je viens de découvrir celle de droite!

    Titre original : The crucible

    Réalisé par : Nicholas Hytner

    Date de sortie : 1996

    Genre : Drame

    Pays d’origine : USA

    Durée : 2h

    Casting : Paul Scofield, Winona Ryder, Daniel Day-Lewis, Joan Allen

    Résumé : Adaptation de la pièce d'Arthur Miller "les Sorcières de Salem", écrite en réponse à l'hystérie anti-communiste suscitée par la Commission des activités anti-américaines et la croisade du sénateur McCarthy, dont l'auteur eut à souffrir. L'histoire : les bigots du petit village de Salem ne supportent pas que les jeunes filles de la région se réunissent dans les bois alentours pour danser. Ces innocentes assemblées vont, avec la rumeur, devenir subversives et devenir des orgies sataniques.

    Récompenses: Nominé 6 fois, essentiellement pour ses seconds rôles et pour le scénario, c'est finalement Paul Scofield qui remporte un Award lors du Orange British Academy Film Awards pour son interprétation du juge Thomas Danforth.

     

    Mon avis: Bien que romancé sur les raisons qui ont poussé les jeunes filles à prononcer autant d'accusation, le film s'inspire très largement des évènements de Salem de 1692 qui se sont terminés par l'exécution (comprenez l'assassinat) de 22 ou 25 personnes. Les autres accusés n'ont eu la vie sauve que parce que le Clergé Bostonien est intervenu pour faire cesser cette folie en déclarant qu'il valait mieux que dix sorcières échappent plutôt qu'une innocente soit condamnée (plutôt "moderne" sur ce coup là les révérends de Boston!).

    L'histoire a donc été romancée, oui, mais il faut dire que personne n'a jamais pu établir la raison de l'hystérie collective qui s'est emparée de ces jeunes filles. La maladie a été avancée (ergotisme), on a aussi pensé qu'elles étaient poussées par la vengeance, les accusations leur étant soufflées par leurs parents qui voulaient se débarrasser de voisins inopportuns (La famille Putnam a été montrée du doigt ce qui est repris dans le films avec quelques modifications de la famille qui n'avait pas une, mais 8 enfants)

    Dans le film la première raison est d'éviter une punition pour avoir dansé dans les bois, ce qui était sévèrement réprimé à l'époque puis la donne change et la raison principale devient la vengeance d'Abigail contre Elisabeth Proctor, l'épouse de l'homme qu'elle aime (En réalité Abigail Williams avait 11 ans au moment des faits, John Proctor la soixantaine et vu la distance qui séparait leur domicile, ils ne s'étaient probablement jamais rencontrés, d'autant plus que Proctor s'est vu reprocher de ne pas assister aux offices). Il en découle une hystérie de la population pour qui chaque acte "bizarre" ou coïncidence devient une preuve de sorcellerie.
    De leur coté il y a les opportunistes comme les Putnam qui en ont profité pour faire arrêter tous ceux dont ils voulaient les terres... tant qu'à faire pourquoi se gêner!

    Au total on voit plusieurs pendaisons (pas autant que ce qu'il y en a réellement eu et pas dans l'ordre où elles ont réellement eu lieu) et le supplice de Gilles Correy, mourant par écrasement sous de lourdes pierres (historique cela aussi).

    Les accusés n'ont aucune chance de se défendre, leur seul espoir d'échapper à la mort est d'avouer ce qui leur évite la corde mais les fait excommunier (comme ceux qui n'ont pas avoué d'ailleurs) et les condamne à de lourdes peines de prison. Les aveux doivent s'accompagner de dénonciations et beaucoup cèdent de peur de mourir.

    Dans le film on voit certains des accusés dénoncer leurs voisins avec forces détails des prétendues virées avec le diable. Lorsque l'une des jeunes filles tente de se rétracter, elle est aussitôt accusée de sorcellerie par ses compagnes et fait marche arrière, ne pouvant pas lutter contre une foule entière qui l'accuse et un juge bien décidé à faire un exemple.

    On peut dire que ce film provoque un torrent d'exclamations d'indignation et pas mal de larmes vers la fin, mais je le revois toujours avec plaisir.

     

    Par contre rien à faire, les bandes annonces sont toutes en anglais non sous-titrées!

      

     

  • [Film] Victoria, les jeunes années d'une reine

    J'ai décidé de parler de deux films aujourd'hui. Deux films qui portent sensiblement le même titre français et traitent du même sujet: les premières années de règne de la reine Victoria.

    Le premier, chronologiquement parlant, date de 1954 et dans le rôle titre, nous retrouvons Romy Schneider, célèbre pour son rôle de Sissi qu'elle a interprété de 1955 à 1957. (Pour la petite anecdote, dans ce film la mère de Romy, Magda Schneider, joue la duchesse de Lehzen, la confidente de Victoria, tandis que dans les Sissi, elle interprète Ludovika, la mère de Sissi... une affaire de famille en somme...).

    Le second, bien plus récent, date de 2009 et dans le rôle titre, on peut voir Emily Blunt (qui interprétait Emily, l'assistante-peste de Miranda dans "Le diable s'habille en Prada).

    Mais je crois que le titre et le thème général sont les seuls points communs de ces deux films!

    Passons aux fiches, je développerai cette dernière affirmation dans mon avis des films!

     

    LES JEUNES ANNEES D'UNE REINE

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    Titre original : Mädchenjahre einer Königin (à vos souhaits!)

    Réalisé par : Ernst Marischka

    Date de sortie : 1954

    Genre : Comédie sentimentale

    Pays d’origine : Autriche

    Durée : 1h47

    Casting : Romy Schneider, Magda Schneider, Adrian Hoven

    Résumé : La jeunesse de Victoria, reine d'Angleterre

     

      

    VICTORIA, LES JEUNES ANNEES D'UNE REINE

     

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    Titre original : The young Victoria

    Réalisé par : Jean-Marc Vallée

    Date de sortie : 22 juillet 2009

    Genre : Historique/ comédie dramatique

    Pays d’origine : USA

    Durée : 1h44

    Casting : Emily Blunt, Rupert Friend, Paul Bettany

    Résumé : La reine Victoria fut l'une des souveraines les plus importantes du monde. Son tempérament, sa vision et sa personnalité hors norme en ont fait une souveraine d'exception et une femme extraordinaire. Elle monta sur le trône d'Angleterre à l'âge de 18 ans.

    Récompenses: Nominé 6 fois dans diverses catégories, le film a reçu 1 oscar pour ses costumes et deux prix pour ses costumes et les maquillages lors du Orange British Films Academy Awards.

     

    Mon avis: Comme je le disais plus haut, les deux films n'ont en commun que leur titre français et leur personnage principal.
    Le film de 1954 est avant tout une comédie sentimentale. La jeunesse de Victoria est dorée, comme il sied à toute princesse, elle est d'une naïveté déconcertante et n'apprend qu'à la quasi veille de la mort du roi qu'elle est l'héritière du trône.
    Dans celui de 2009, la jeunesse de Victoria n'est pas si rose, elle est surveillée en permanence, n'a pas droit à une chambre à elle, ne peut descendre ou monter un escalier sans être tenue par une tierce personne, n'a pas le droit de lire de livres populaires, en bref une surveillance constante et des règles destinées, sous couvert de protéger la princesse, à la maintenir dans une dépendance totale. Cependant Victoria est ici plus vive d'esprit, puisqu'elle découvre à l'âge de 11 ans, en étudiant son arbre généalogique, qu'elle est la seule héritière du trône.

    Revenons en 1954, Lord Melbourne, le 1er ministre est vu ici comme une sorte de papy bienveillant qui apprend à Victoria à se comporter en Reine et se retire de la politique dès qu'il pense qu'elle est apte à se débrouiller sans lui.
    Dans le film de 2009, c'est un politicien pur et dur, qui a certes une certaine affection pour la reine, mais entend bien la manipuler à ses propres fins.

    La duchesse de Lehzen est aussi totalement différente, affable et affectueuse avec tous dans le 1954; froide, calculatrice, jalouse et monopolisante dans le film de 2009.

    Victoria, en "1954" ne risque pas de faire la moindre erreur, puisqu'elle ne fait rien, si ce n'est se faire livrer des journaux en fraude. En "2009" elle commet plusieurs erreurs ce qui lui vaut la grogne du peuple ainsi que plusieurs attentats.

    En 1954, Victoria écarte sans ménagement Lord Conroy du pouvoir parce qu'elle vient de réaliser qu'il a une relation amoureuse avec sa mère (veuve depuis de nombreuses années). Les motivations de la Victoria de 2009 sont moins puériles, Conroy l'a menacée, maltraitée autant qu'il pouvait se le permettre pour tenter de l'obliger à lui faire signer une corégence jusqu'à ses 25 ans, sachant qu'avec l'influence qu'il avait sur la mère de Victoria, il aurait été le véritable roi du pays. On comprend un peu mieux pourquoi Victoria, dans cette version, lui interdit de paraitre en sa présence.

    La rencontre entre Victoria et Albert dans la version de 1954 tient du conte de fée: Alors que la reine s'enfuit pour partir à Paris sur un coup de tête, elle rencontre Albert dans une auberge. Aucun des deux ne sait qui est l'autre et ils tombent bien entendu amoureux, presque au premier coup d'œil avant de se rendre compte, stupéfaits, que tout le monde entend bien les fiancer vu leurs véritables identités...
    En "2009" Victoria rencontre Albert à de nombreuses reprises, parfaitement consciente que certaines personnes veulent la voir l'épouser. Ce n'est qu'après de longs mois qu'elle commence à éprouver des sentiments et fait la demande que le protocole interdit à Albert de faire lui même.

    La fin est également différente. En 1954 tout finit bien, Albert accepte de l'épouser, ils s'embrassent, le mot fin apparait...
    En 2009, le film continue, Victoria commet d'autres erreurs, Albert s'ennuie... Une dispute éclate... Un nouvel attentat dans lequel Albert est gravement blessé pour sauver la vie de sa femme. De nombreuses discussions également entre Victoria et sa tante, l'épouse du roi précédent, la seule peut-être à ne pas avoir d'intérêt politique dans les conseils qu'elle lui donne.
    Puis la naissance de leur premier enfant et on peut voir les prémices d'une réconciliation entre Victoria et sa mère, grâce à Albert...
    Des choix que doit faire la reine aussi, pour ne pas être totalement écartée du pouvoir par le parlement, pour ne pas mettre son mariage en péril, des choix parfois judicieux, parfois douloureux...

    Un regret d'un aspect du film de 1954 qui n'apparait que beaucoup plus brièvement dans celui de 2009: le couronnement de la reine avec le protocole strict qui lui est associé.

    Malgré tout, vous l'aurez compris, j'ai largement préféré le film de 2009, plus historique, que celui de 1954, plus romantique!

     

    Voici la bande annonce du film de 2009, je n'ai pas trouvé celle du film de 1954

     

     

      

  • [Film] Charlie et la chocolaterie

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    Titre original : Charlie and the chocolate factory

    Réalisé par : Tim Burton

    Date de sortie : 13 juillet 2005

    Genre : Jeunesse/ Aventure

    Pays d’origine : USA

    Durée : 1h56

    Casting : Johnny Depp, Freddy Highmore, Helena Bonham-Carter…

    Résumé : Charlie est un enfant issu d'une famille pauvre. Travaillant pour subvenir aux besoins des siens, il doit économiser chaque penny, et ne peut s'offrir les friandises dont raffolent les enfants de son âge. Pour obtenir son comptant de sucreries, il participe à un concours organisé par l'inquiétant Willy Wonka, le propriétaire de la fabrique de chocolat de la ville. Celui qui découvrira l'un des cinq tickets d'or que Wonka a caché dans les barres de chocolat de sa fabrication gagnera une vie de sucreries.

    Les récompenses : Le film a été nommé une bonne dizaine de fois dans divers festivals mais n’a remporté qu’une seule victoire, celui du meilleur look aux NRJ ciné Awards 2006 pour le look d’enfer de Johnny Depp.

    Mon avis : J’avais beaucoup aimé le livre de Roald Dahl et quand j’ai vu que Tim Burton adaptait le livre au cinéma, je ne pouvais que regarder ce film. Le trio Tim Burton, Johnny Depp, Helena Bonham-Carter… c’est incontournable !
    Je n’ai pas vu la première adaptation de ce livre, réalisée en 1971 par Mel Stuart, donc je ne pourrais pas comparer, mais je ne désespère pas de trouver ce premier essai pour me faire une idée !charlie.jpeg
    Johnny Depp et Freddy Highmore, qui interprète Charlie, ont tourné ensemble pour le film Neverland et c’est l’acteur qui a insisté auprès de Tim Burton pour qu’il engage son jeune collègue, impressionné par sa performance dans Neverland.
    Le film est une reprise assez fidèle du livre, mis à part pour le fou de TV qui a été modernisé (le livre a été écrit en 1964…), et pour les allusions au père de Willy Wonka dont on ne parle pas dans le livre. La fin aussi a été légèrement modifiée, dans la mesure où Roald Dahl laissait la porte ouverte pour sa suite : « Charlie et le grand ascenseur de verre », suite d’ailleurs qui n’est, à mon sens, pas digne du premier tome, alors que Tim Burton n’avait pas l’intention, a priori, et c’est tant mieux, d’adapter la suite. Il fallait donc une fin qui sonne vraiment comme une fin, mais au final ce n’est qu’une scène qu’il a rajouté pour mettre un point final à l’histoire.
    Un joli film pour enfants, mais qui ne laissera pas les adultes indifférents.

     

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  • [Film] Jack le chasseur de géants

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    Titre original : Jack the Giant Slayer

    Réalisé par : Bryan Singer

    Date de sortie : 27 mars 2013

    Genre : Aventure

    Pays d’origine : Américain

    Durée : 1h 50min

    Casting : Nicholas Hoult, Eleanor Tomlinson, Ewan McGregor, Stanley Tucci

    Résumé : Lorsqu’un jeune fermier ouvre par inadvertance la porte entre notre monde et celui d’une redoutable race de géants, il ne se doute pas qu’il a ranimé une guerre ancienne… Débarquant sur Terre pour la première fois depuis des siècles, les géants se battent pour reconquérir leur planète et le jeune homme, Jack, doit alors livrer le combat de sa vie pour les arrêter. Luttant à la fois pour le royaume, son peuple et l’amour d’une princesse courageuse, il affronte des guerriers invincibles dont il s’imaginait qu’ils n’existaient que dans les contes. L’occasion, pour lui, de devenir une légende à son tour.

    Mon avis : L'histoire de Jack et le haricot magique revisité.
    L'histoire en elle-même est banale. Une pauvre garçon tombe amoureux de la fille du roi (ou l'inverse: fille pauvre/prince), une menace survient (dans ce cas présent: les géants) et le garçon pauvre combat la menace et en sortant victorieux du combat, fait tomber les réserves du roi à son égard et obtient la main de sa dulcinée...
    On a vu ça des centaines de fois...20437083_jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx.jpg

    Ici le garçon pauvre c'est Jack , jeune homme un peu tête en l'air, pas bon à rien comme l'affirme son oncle mais un peu je-m'en-foutiste sur les bords.

     

     

     

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    La princesse sans peur et sans reproche, c'est Isabelle. Orpheline de mère et promise contre son gré à un noble du royaume, son père ne la pensant pas capable de régner seule sur leur royaume après sa mort.

     

     

    Il en résulte que la jeune femme, un brin vexée, se fait la malle de sa cage dorée pour aller explorer la contrée et se rapprocher du peuple, chose que son père lui refuse obstinément. Et comme de bien entendue, elle va se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment et filer tout droit, prisonnière de la maison de Jack, laquelle est poussée par la pousse du Haricot magique, vers le royaume des géants.20505741_jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx.jpg
    De là l'aventure commence, il faut récupérer la princesse et empêcher les vilains géants, et en particulier celui-ci, le général Fallon, de prendre le contrôle de la terre (ou en tout cas du royaume, c'est des géants, pas des aliens).

     

     Dans la mesure où le film est tiré d'un conte anglais, il est à noter, qu'excepté Stanley Tucci et John Kassir, qui interprètent respectivement Roderick et la petite tête du général Fallon, tous les acteurs du film sont britanniques.

    En résumé, c'est un film bien sympa à voir, surtout pour un public adolescent. Les effets spéciaux sont bien faits et rien que pour ça, le film vaut le détour.



     

     

     

  • [Film] David et Madame Hansen


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    Titre original : David et madame Hansen

    Réalisé par : Alexandre Astier

    Date de sortie : 29 août 2012

    Genre : Drame

    Pays d’origine : France

    Durée : 1h29

    Casting : Isabelle Adjani, Alexandre Astier

    Résumé : David est ergothérapeute. Il exerce depuis peu dans une riche clinique suisse. Alors que, un matin, il manque une de ses collègues à l'appel, on lui confie une patiente à accompagner pour une course en ville : Madame Hansen-Bergmann. D'abord prudent et respectueux du protocole médical, David se montre procédurier. Mais au fur et à mesure qu'il côtoie sa patiente, sa curiosité grandit : tant de provocation et d'insolence, mêlées à de si soudaines vagues de détresse et de chagrin inexpliquées, ne peuvent cacher qu'un grand traumatisme. Ils ne reviendront pas à l'heure prévue…

    Mon avis : Il s'agit d'un film étrange. Première réalisation d'Alexandre Astier, réalisation au sens large, car, non content de réaliser le film et d'y jouer, il l'a aussi écrit. A l'origine, le patient devait être un homme et être interprété par Alain Delon mais suite à un grave différent entre eux, Alexandre Astier s'est tourné vers Isabelle Adjani et a complètement réécrit son scénario pour l'adapter à une femme.20161996_jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx.jpg
    Pendant tout le film, à l'instar de David, l'ergothérapeute, on se demande quel est exactement le problème de cette femme, quel évènement de son passé a pu la rendre telle qu'elle est et a pu la traumatiser à ce point que ses cheveux ont blanchi d'un coup.
    Madame Hansen passe d'une certaine gentille à une attitude odieuse en passant par une franchise brutale à la limite de la méchanceté.
    On ne sait pas qu'elle est la réelle étendu de son amnésie, si elle joue la comédie sur certains points ou si elle a réellement tout oublié de l'évènement qui l'a envoyé dans cet établissement de soin.

    20161998_jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx.jpgDavid lui vient d'arriver dans ledit établissement comme ergothérapeute.
    Sa première mission a l'air simple, il doit emmener Madame Hansen en ville acheter des chaussures. Mais la "balade" qui devait durer un après-midi devient une quête du passé.
    Madame Hansen kidnappe presque son ergothérapeute, ou en tout cas elle lui force fortement la main pour l'emmener chez elle, en France (la clinique se trouve en suisse), ce qui va lui attirer quelques ennuis tant avec ses supérieurs à la clinique qu'avec sa fiancée qui ne comprend pas pourquoi il ne se débarasse pas du problème en refilant la "dingo" à d'autres membres du personnel de la clinique. Mais la curiosité de David est piquée, il veut comprendre ce qu'il se cache derrière la facade de Madame Hansen, et pour ça il est près à aller jusqu'au bout.

    Isabelle Adjani est magnifique dans ce rôle de femme meurtrie par un secret dont elle ne se souvient pas. Et personne ne cherche vraiment à l'aider à retrouver la mémoire, persuadés qu'ils sont que la vérité fera plus de mal que de bien à leur patiente. Elle passe avec une parfaite aisance de gentille à méchante, de fragile à dure et odieuse.

    Alexandre Astier joue ici un de ses rares rôles dramatique, sérieux. Ce qui ne l'empêche pas d'être lui même et d'introduire quelques doses de son humour habituel dans certaines répliques.
    Il semble toutefois aussi à l'aise dans ce genre de rôle que dans ceux, plus léger, auquels il semble cantonné d'ordinaire. Sans doute se doutait-il que son rôle du roi Arthur dans Kaamelott risquerait de le cantonner dans les rôle comiques. Est-ce pour cela que les dernières saisons de la série sont plus sombres? peut être a-t-il voulu montrer qu'il pouvait jouer autre chose que de la comédie.
    Pour ma part, je suis convaincue! Et je conseille ce film sans hésitation.

     

     

  • [Film] LoL!

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    Titre original : LOL (Laughing Out Loud) ®

    Réalisé par : Lisa Azuelos

    Date de sortie : 4 février 2009

    Genre : Comédie

    Pays d’origine : Français

    Durée : 1h47

    Casting : Sophie Marceau, Christa Theret, Alexandre Astier, Jeremy Kapone

    Résumé : LOL ? Ca veut dire Laughing Out Loud - mort de rire - en langage SMS.
    C'est aussi comme ça que les amis de Lola l'appellent. Pourtant, le jour de sa rentrée, Lola n'a pas le coeur à rire. Arthur, son copain, la provoque en lui disant qu'il l'a trompée pendant l'été. Et sa bande de potes a le don pour tout compliquer. Tout comme sa mère, Anne, avec qui le dialogue est devenu impossible, et pas seulement parce qu'elle ignore ce que LOL signifie. Que ses parents aient divorcé est une chose. Qu'Anne traite son ado comme une enfant en lui mentant sur l'essentiel, par exemple sur le fait qu'elle revoit son ex en cachette ou qu'elle se fait draguer par un flic, en est une autre. De son côté, Anne se demande ce qui a bien pu arriver à sa douce petite fille. De la fusion à la confusion, les relations mères-filles bouillonnent d'amour et de LOL.

    Les récompenses : Christa Theret, qui interprète Lola, a été nommé deux fois dans la catégorie jeune espoir féminin aux Césars 2010 et aux Lumières de la presse étrangère 2010.
    Jeremy Kapone, qui interprète Maël, a été nommé pour sa part trois fois lors du Festival du film de Cabourg journée romantique 2009 dans les catégories Grand prix, Prix de la jeunesse et Prix du public.
    Enfin la réalisatrice, Lisa Azuelos, à qui ont doit notamment Tout ce qui brille et Comme t'y es belle, a été nommé du Monté-Carlos Film Festival de la comédie 2008.
    Aucune de ces nominations ne s'est soldée par une victoire.

    Mon avis : Lisa Azuelos dirige ici pour la première fois Sophie Marceau, en revanche elle avait déjà travaillé avec Alexandre Astier sur le film "Comme t'y es belle". Elle fait également ici ses premiers pas devant la caméra en interprétant la psy d'Anne, la mère de Lola, jouée par Sophie Marceau. Selon les propres paroles de la réalisatrice, elle a voulu, en tournant ce film, "montrer aux ados qu'on les a démasqués et aux parents qu'ils ne sont pas seuls". Et elle y arrive avec talent.
    La vie de Lola tourne autour des même soucis que n'importe quel ado.

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    D'un coté il y a Anne, sa mère. Anne qui ne peut pas s'empêcher de harceler sa fille de questions, puisque celle-ci ne lui dit rien ou presque; parce qu'elle s'inquiète aussi.
    Anne quis'empêtre aussi dans ses contradictions: Elle fume du canabis quasiment tous les soirs, cachée dans sa chambre ou avec ses amis mais interdit formellement à sa fille de tenter l'expérience. Elle est obsédée par la virginité de sa fille mais recouche avec son ex-mari et entame parallèlement une relation avec un flic, Lucas. Elle interdit à Lola de monter sur un deux roues, mais s'empresse de le faire elle-même. Toute ces contradictions, bien que compréhensible car elle veut protéger sa fille qu'elle estime trop jeune pour certaines expériences, n'échappent pas à Lola, qui en retour, juge sa mère hypocrite, ce qui l'empêche encore plus de se confier à elle.

    Il y a aussi son père, parfois absent, parfois présent. 19023285_jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx.jpg Il est peut être plus à l'écoute de sa fille mais un peu à l'ouest par rapport à la vie de sa fille.
    Il espère reconstruire quelque chose avec Anne mais on ne peut pas dire qu'il fasse le nécessaire pour ça.

     

     

     

     

     

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    Il y a aussi les petits copains, l'ancien, qui se montre assez odieux. Et le nouveau/futur, avec lequel elle tatonne car d'un coté, elle l'aime et d'un autre c'est son meilleur ami et le risque de gâcher une amitié, surtout à cet âge est grand.

     

     

     

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    Et enfin, il y a les copains et surtout les copines ! Et là, ça devient vite du grand n'importe quoi!

    Mais c'est comme ça quand on a 16 ans!

     

     

     

    Beaucoup de monde ont trouvé que ce film exagérait les comportements adolescents et c'est vrai que parfois, on peut se dire que ces ados là cumulent!
    Mais il fallait bien matière à faire un film!
    Sophie Marceau joue avec une grande justesse et les adolescent du casting, en particulier Christa Theret et Jeremy Kaprone ont un bel avenir devant eux.
    Je ne suis peut être pas objective car Sophie Marceau et Alexandre Astier sont les deux acteurs français que je préfère. Je ne trouve aucun défaut dans leur jeu, quelque soit le rôle qu'ils interprètent.


     

  • [Film] Les saveurs du palais

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    Titre original : Les saveurs du palais

    Réalisé par : Christian Vincent

    Date de sortie : 19 septembre 2012

    Genre : Comédie dramatique

    Pays d’origine : France

    Durée : 1h 35min

    Casting : Catherine Frot, Jean d'Ormesson, Arthur Dupont, Jean-Marc Roulot…

    Résumé : Hortense Laborie est une cuisinière réputée qui vit dans le Périgord. A sa grande surprise, le Président de la République la nomme responsable de ses repas personnels au Palais de l'Élysée. Malgré les jalousies des chefs de la cuisine centrale, Hortense s’impose avec son caractère bien trempé. L’authenticité de sa cuisine séduira rapidement le Président, mais dans les coulisses du pouvoir, les obstacles sont nombreux…

    Les récompenses : Catherine Frot a été nommé deux fois pour ce film, sans toutefois remporter de victoire. La première nomination est dans la catégorie meilleure actrice pour les Césars 2013 (la victoire fut remportée par Emmanuelle Riva pour son rôle dans Amour), la seconde dans la catégorie meilleure actrice du festival lumières de la presse étrangère ( victoire de nouveau remportée par Emmanuelle Riva pour son rôle dans Amour).
    De son coté, Christian Vincent a été nommé au Festival du film francophone de Tübingen - Stuttgart 2012 pour le prix d'aide à la distribution qui a finalement été remporté par Namir Abdel Messeeh pour Les vierges, les coptes et moi.

    Mon avis : Tout au long du film, on passe du présent, sur une base de l'antarctique au passé, soit 4 ans plus tôt, dans les cuisines de l'Elysée.
    les-saveurs-du-palais-catherine-frot.jpgHortence Laborie, jouée par la génialissime Catherine Frot, aussi à l'aise dans les rôles comiques que dans des rôles plus sérieux, est "embauchée" ou plutôt nommée sans sommation ou presque. Jusqu'au dernier moment elle ignore d'ailleurs par qui elle va être embauchée. On lui a dit qu'un haut fonctionnaire avait besoin d'une cuisinière privée sans lui préciser qui est exactement ce haut fonctionnaire. Elle pense à un ambassadeur, un dignitaire, voire un ministre... mais le président... On s'imagine qu'elle tomberait des nues, mais en fait, tout ce qui compte pour elle c'est de cuisiner.
    Or, dès la première visite des lieux, le ton est donné. On lui parle de protocole, de trajet, de règles... mais jamais de cuisine.
    Sans compter la jalousie du chef de la cuisine centrale qui jusque là était en charge de la cuisine privée et qui l'appelle fort élégament "La Du Barry" (et pas uniquement parce qu'elle est une spécialiste du foie gras).
    Avec l'aide de son second, Nicolas, patissier, elle se lance dans l'aventure.
    Et au fil du film, en continuant à naviguer entre passé et présent, on découvre comment s'est les-saveurs-du-palais-jean-d-ormesson.jpgexactement passé cette expérience et comment et pourquoi celle-ci a prit fin.
    J'ai beaucoup aimé le passage, au début du film ou presque, où le Président rencontre Hortence et lui explique à quel point il est fatigué des menus compliqué, des décorations alambiquées. Il a envie de choses simples, lui rapelant la cuisine familiale et voilà pourquoi il a fait appel à une cuisinière du périgord, dans l'espoir de retrouver ces saveurs.
    Et Hortence est bien décidée à le contenter sur ce point.

    Mais c'est sans compter sur les arcanes du "pouvoir" au sein de l'Elysée. Pas le pouvoir politique, celui plus sournois, plus interne, des chefs de cabinets, de protocoles qui vont commencer à lui mettre des batons dans les roues.

    Catherine Frot fait dans un film une superbe performance. Elle n'est pas exubérante, pas froide comme un iceberg. Elle est réservée, parfois un peu pète-sec, mais on décèle son bon fond en permanence ainsi que son sens de l'humour.

    Quelques scènes du film ont pu être tournée à l'Elysée même. Le président Sarkosy ayant été absent au moment du tournage, cette autorisation exceptionnelle a pu être accordée.

    Le film s'inspire du parcours et des anecdotes racontées par Danièle Delpeuch qui fut la cuisinière privée de François Mitterand. Ce n'est pas pour autant un biopic (biographie filmée) puisque seuls quelques points de son histoire ont été repris pour cette fiction.

    C'est un film superbe mais que je déconseille aux adeptes d'explosion et d'effets spéciaux!

     


     

     

  • [Film] Adèle Blanc-Sec

     

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    Titre original : Adèle Blanc Sec

    Réalisé par : Luc Besson

    Date de sortie : 14 avril 2010

    Genre : Aventure

    Pays d’origine : France

    Durée : 1h 47min

    Casting : Louise Bourgoin, Gilles Lellouche, Mathieu Amalric

    Résumé : En cette année 1912, Adèle Blanc-Sec, jeune journaliste intrépide, est prête à tout pour arriver à ses fins, y compris débarquer en Égypte et se retrouver aux prises avec des momies en tout genre. Au même moment à Paris, c'est la panique ! Un œuf de ptérodactyle, vieux de 136 millions d'années, a mystérieusement éclos sur une étagère du Jardin des Plantes, et l'oiseau sème la terreur dans le ciel de la capitale. Pas de quoi déstabiliser Adèle Blanc-Sec, dont les aventures révèlent bien d'autres surprises extraordinaires...

    Les récompenses : Le film a été nominé dans divers festivals. Pour les Césars 2011, il a été nommé dans les catégories meilleurs décor et meilleurs costumes. Si « La princesse de Montpensier » a raflé le prix des meilleurs costumes, Adèle Blanc Sec a remporté celui des meilleurs décors.
    Mathieu Amalric a été nommé pour le Brutus 2011 de la meilleure participation exceptionnelle et le film dans son ensemble pour le Brutus 2011 de la meilleure prestation technique, même si le jury leur a préféré respectivement Sara Forestier pour son rôle dans « Gainsbourg (vie héroïque) » et « Les petits mouchoirs »
    Le film a également été nommé pour le Gérard 2011 du plus mauvais film, mais celui-là, ça ne m’étonne pas qu’il ne l’ait pas remporté ! C’est « L’immortel » qui a eu ce douteux privilège.
    Enfin Luc Besson a été nommé dans la catégorie Film pour les festivals : Bande et ciné, adaptation de bande dessinée et Rendez-vous with French Cinéma.

    Luc besson.jpegMon avis : Pour une fois, je connaissais le réalisateur ! Il faut dire qu’il est difficile de ne pas savoir qui est Luc Besson. Entre « Le grand Bleu », « Nikita », « Le cinquième élément », « Leon », « Arthur et les minimoys » et ses suites,  « Jeanne d’arc » et à présent « Adèle Blanc-Sec »… il est un peu  incontournable… Je dirais que c’est notre James Cameron à nous, avec des films « grand public ».
    Pour Adèle Blac-Sec il a attendu plus de 10 ans ! D’abord les droits avaient été acheté par un autre réalisateur qui n’a finalement pas fait le film. Du coup, il a fallut non seulement attendre que les droits soient de nouveau disponibles mais aussi vaincre les réticences de l’auteur de la BD, Jacques Tardi, qui ne voulait plus entendre parler d’adaptation cinématographique de son œuvre. Comme on dit : Chat échaudé… Mais finalement Luc Besson a su le convaincre. Et tant mieux pour nous !
    Le film est donc l’adaptation de la bande-dessinée de Tardi. Celle-ci compte 9 volumes et Besson a décidé de mettre en scène 2 de ces 9 albums qu’il va décliner en trois volets (espérons d’ailleurs qu’il tiendra parole et que nous aurons bien les trois volets).

     Je trouve l’actrice principale fantastique dans ce rôle. Elle a un petit coté dédaigneux qui convient très bien au caractère d’Adèle et sait se montrer déjantée, comme elle l’a prouvé lorsqu’elle était miss météo sur  canal +adele.jpeg. C’est d’ailleurs son premier grand rôle. Ainsi Luc Besson renoue avec son habitude de donner leur première vraie chance à de nouvelles actrices, comme il l’avait fait pour Anne Parillaud dans Nikita ou pour Milla Jovovich dans le cinquième élément (qu’il va falloir que je finisse par regarder d’ailleurs).
    Avant Adèle Blanc Sec, elle avait fait quelques apparitions, comme le rôle de la fleuriste dans « Le petit Nicolas » et on l’a retrouvée, entre autre, dans l’adaptation 2013 de « la religieuse»(Denis Diderot) où elle interprète le rôle de sœur Christine, la mère supérieure du couvent.
    Pour en revenir à Adèle Blanc Sec, elle se montre vive, naturelle et arrive sans peine à transmettre les quelques émotions que ressent Adèle.
    Concernant le film lui-même, l’essentiel du tournage a eu lieu en studio, ce qui a demandé un gros travail pour les décorateurs et les accessoiristes car il leur a fallut faire des reconstitutions historiques (Louvres, pyramides) en plus des lieux plus « habituels » comme la prison ou l’appartement d’Adèle. Au total, ces décors d’étendent sur 800m² et ont nécessités 8 mois de travail.
    Rien que pour ça, le film est à voir et la fin, qui ne peut que faire sourire, prévoit de nouvelles aventures pour Adèle !


     

  • [Film] Il était une fois... la vie, la terre, l'homme etc...

    S'il y a bien un dessin animé que je regardais petite et que je n'ai jamais cessé de regardé depuis, c'est bien celui là!
    En fait, j'ai commencé par collectionné les livres, édités sous forme de BD, collection que je n'ai pu achever qu'à l'age adulte, ayant à l'époque ratée les numéros 15 et 33 et ayant mis près de 20 ans pour enfin les acquérir.
    Avec bien sur sur le bonhomme qu'il fallait reconstituer (par contre lui, je ne l'ai jamais retrouvé...)
    Et puis j'ai découvert le dessin animé. Bien que Il était une fois...la vie, est le plus célèbre, probablement du fait de la BD, ce n'est pas le premier opus de ce dessin animé éducatif qui se décline en 7 séries distinctes les unes des autres.

     

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    Créé par: Albert Barillé

    Nombres d'épisodes par série: 26

    Durée d'un épisode: environ 25 minutes

    Pays d'origine: France

    Chaine de diffusion d'origine: FR3 (Gulli pour le dernier opus)

    Genre: Dessin animé

     

    Dans chaque opus, on retrouve les même personnages, déclinés sous différents aspects allant du globule rouge à l'être humain.
    Ainsi on retrouve dans tous les épisodes ou presque des 7 séries:

    Maestro: Il est le sage, le patriarche, le chef de cellule, voire le narrateur...

    Pierre/ Pierrot: Est le chef de famille, le père, le capitaine d'escadrille, un meneur... Il représente aussi l'enfant.

    Pierette: C'est la mère de famille

    Psy: Coéquipière de Pierre

    Le Gros: ami de Pierre

    Nabot et Teigneux: ils sont les méchants: virus, inquisiteurs, marchands peu scupuleux... dans tous les cas, ils sont les antagonistes.

    Le premier opus de ce dessin animé est donc Il était une fois... l'homme

    Le générique français, une adaptation de Toccata et fugues en ré mineur de Bach, m'a longtemps fait croire que la musique avait été faite pour le dessin animé (j'étais petite hein) Sur la vidéo que j'ai trouvée, il se termine sur le message: Il était une fois...la terre. mais il s'agit bien d'il était une fois l'homme. Le dernier épisode de la série, s'intitule il était une fois ... la terre et nous montre les conséquences possibles de la pollution dans un avenir plus ou moins proche.

    Le dessin animé a été diffusé pour la première fois en avril 1978 et est composé de 26 épisodes de 26 minutes chacun. Avec la petite horloge en haut à droite de l'écran qui permet de savoir où on en est, il nous montre les événements majeurs de l'évolution de l'homme à travers les ages des origines de la vie jusqu'à la fin du 20ème siècle.

     

    Ensuite est venu Il était une fois... l'espace

    Il est moins connu que ses camarades j'ai l'impression, peut être parce qu'il raconte moins l'histoire de l'humanité, ou le fonctionnement du corps humain et est plus basé sur la science fiction, hors il y avait déjà tant de dessin animés de ce genre à l'époque qu'il est peut être un peu passé à la trappe.

    Il a été diffusé pour la première fois en 1982 et c'est un des rares que je n'ai pas vu enfant, mais que j'ai découvert par hasard à l'age adulte, en faisant des recherches sur les autres opus. Il ne m'a pas vraiment emballé, du coup je n'ai pas grand chose à dire dessus.

    Même le générique m'a moins convaincu, on aurait dit un tube créé pour les ménagère de moins de 50 ans plutôt qu'un générique destiné aux enfants. Je suis sûre que s'il avait été encore parmis nous, ils aurait essayé de le faire chanter par Claude François!

     

      

      

    Ensuite vient la star Il était une fois...la vie

    C'est clairement le plus regardé et le plus connu. Il a été diffusé pour la première fois en 1987. Dans celui ci, tout ou presque se déroule à l'intérieur même du corps humain, les scènes qui se déroulent en dehors ne sont là que pour expliquer les relations de causes à effets.
    Cette série a donné le goût de la science à des dizaines d'enfants et à expliqué à encore plus d'entre eux ce qui se passe dans notre corps quand on va bien, quand on regarde, quand on pense, quand on est malade etc...

    On est le plus souvent dans le corps de pierrot ou de psi, corps sains et bien "entretenus", parfois dans celui de Petit-Gros, un peu enrobé et pas toujours à jour de ses vaccins. On fait également parfois des intrusions dans les corps de Teigneux et Nabots, pour voir ce qui se passe à l'intérieur de corps négligés et empoisonnés par une mauvaise alimentation et par l'alcool et le tabac.

     

     

      

    A partir de 1991, le créateur du dessin animé va développer l'idée qu'il avait mis en place dans il était une fois l'homme. En effet cet opus était consacré aux événements d'europe, il va donc commencer par se pencher sur les amériques avec Il était une fois...les amériques.
    A nous la conquête de l'ouest, les indiens, les aztèques, les incas, la guerre d'indépendance...etc...


     

    3 ans plus tard, en 1994, est diffusé il était une fois...les découvreurs, qui va permettre de revenir plus en détail sur les grandes découvertes qui ont fait de notre monde ce qu'il est. D'Archimède à Armstrong en passant par Pasteur, Edison et Ford, il nous montre qu'il s'en est parfois fallu de peu pour changer la face du monde...

     

    Puis on continue en 1996, cette fois avec il était une fois...les explorateurs.
    après les grandes découvertes scientifiques de l'opus précédent, on se penche maintenant sur les découvertes géographiques qui ont elles aussi, changé le monde.

     

    Sur ces deux derniers, j'aime beaucoup les génériques qui expliquent déjà aux enfants l'importance de ces découvertes.

    Enfin, en 2008, est diffusé ce qui sera sans doute le dernier opus de la série des Il était une fois (leur créateur étant décédé en 2009): Il était une fois...notre terre.

    Sur ce dernier point je n'ai pas du tout accroché. Que ce soit dans le dessin ou dans les thèmes, on ne retrouve plus le charme des premiers, mais il reste éducatif et intéressant. C'est juste la nostalgique en moi qui aurait voulu garder le visuel et le déroulement de il était une fois la vie ou il était une fois les explorateurs. Je n'aime pas du tout le coté manga qui a été donné aux personnages, mais bon, sans doute les dessinateurs se sont-ils appuyé sur les dessins animés qui font de l'audimat, après tout, l'essentiel c'est que leur message passe!

     

    Allez! Il est temps pour moi de refermer la parenthèse et de retourner en 2013 (quoi que... je vais peut être me regarder un ou deux épisodes avant!)

     

  • [Film] 27 robes

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    Titre original: 27 dresses

    Réalisé par: Anne Fletcher

    Date de sortie: 23 avril 2008

    Genre: Comédie sentimentale

    Pays d'origine: USA

    Durée: 1h40

    Casting: Katherine Heigl, Edward Burns, James Marsden, Malin Akerman, Judy Greer...

    Résumé: Jane a toujours été plus douée pour prendre soin du bonheur des autres que du sien. Toute sa vie, elle s'est évertuée à rendre ses proches heureux, et les 27 robes de demoiselle d'honneur qui remplissent son armoire sont autant de preuves de son dévouement.
    Lors d'une soirée mémorable, Jane parvient à faire la navette entre deux réceptions de mariage, l'une à Manhattan, l'autre à Brooklyn, sous les yeux ébahis de Kevin, un journaliste qui réalise que l'histoire de cette accro aux mariages pourrait lui apporter la gloire qu'il espère tant.
    Pour compliquer les choses, la vie parfaitement réglée de Jane est bouleversée par l'arrivée de sa petite soeur, Tess. George, le patron de Jane, tombe très vite sous le charme de Tess, et cette dernière demande tout naturellement à sa soeur d'organiser leur mariage. Mais cette fois, les choses se compliquent, car Jane est elle-même secrètement amoureuse de George...

    Les récompenses:Lors du Teen Choise Award 2008, James Marsden a été nommé dans la catégorie Meilleur acteur dans un film comique mais s'est fait ravir la première place par Steve Carell pour son interprétation de Michael Scott dans The office (US); En revanche le film a remporté le prix du Meilleur film destiné aux jeunes femmes.

    Mon avis: Anne Fletcher, la réalisatrice, s'est inspirée du cas d'une de ses amies qui a été demoiselle d'honneur une bonne douzaines de fois pour 27 robes. Pour elle, c'est la preuve d'une sorte de refus de grandir, de s'impliquer dans une relation adulte que d'être toujours la demoiselle d'honneur, la meilleure amie, celle qui règle tous les problèmes pour que ce jour soit le plus beau pour la mariée.
    J'ai beaucoup aimé Jane mais je trouve sa vie très triste. Elle a beau sauter partout, s'occuper de tout, sa vie a beau être un tourbillon sans fin, elle attend son tour avec un mélange de résignation et de faux optimisme. Peut être que le fait d'avoir perdu sa mère a un jeune age et d'avoir ressenti l'obligation d'élever sa petite soeur pour soulager son père y est-il pour quelque chose.
    D'ailleurs il n'y a pas plus différentes que les deux soeurs!
    Entre Jane qui pensent sans cesse aux autres, qui est serviable, gentille... et au final presque une serpillère; et Tess qui est déterminée, insouciante, égoiste et qui ne pense qu'à atteindre ses objectifs même si pour cela elle doit blesser les gens de son entourage, exploiter des enfants ou mentir à l'homme qu'elle est supposée aimer... Il faudrait que chacune prenne un peu chez l'autre: Que Jane prenne un poil de l'égoisme de Tess pour penser à elle de temps à autre, un peu aussi de sa vivacité et de son mauvais caractère pour cesser de se faire "exploiter" par ses amies... Et que Tess prenne un peu (beaucoup) du sens moral de sa soeur.

                           27 robe jane.jpg                      27 robes Tess.jpg

    Quant aux hommes, on ne peut pas leur reprocher grand chose.

    27 robes george.jpgGeorge, le patron de Jane ne l'exploite pas vraiment car elle est quand même son assistante personnelle mais dès que ce qu'il lui demande sort un peu du cadre du travail, il se confond en remerciement, lui offre des fleurs pour lui prouver sa reconnaissance, bref il ne se contente pas de prendre ce qu'elle lui donne en le considérant comme un dû. Il ne se rend même pas compte des sentiments que Jane éprouve pour lui et croit qu'ils ne partagent qu'une forte amitié réciproque. Il n'a jamais eu l'intention de la faire souffrir en sortant avec sa petite soeur.
    D'ailleurs, soyons honnête, Tess non plus ne savait rien des sentiments de sa soeur pour son patron mais par contre, le coup de la robe de leur mère, ça, si elle pensait un peu à autre chose qu'à elle, elle aurait pu s'en douter.

     

     

    27 robe kevin.jpgKevin, lui est d'abord journaliste et il voit dans l'obsession de Jane pour les mariages une occasion d'écrire autre chose que les portraits de mariées dans lesquels il est cantoné par sa rédactrice en chef. Mais, dès qu'il commence à ressentir quelque chose pour Jane, il veut mettre un terme à cet article. Trop tard malheureusement, mais son but n'était pas de la blesser.

     

     

     

     

     

    Personnellement j'ai grandement apprécié le diaporama que Jane fait sur les futurs mariés pour que George voit le vrai visage de Tess. Et contrairement à la meilleure amie de Jane, Casey, je ne trouve pas qu'elle ait mal agit. Après tout elle avait demandé à plusieurs reprise à sa soeur d'avouer la vérité à George et celle ci, non contente de faire la sourde oreille, s'est montrée odieuse avec sa soeur qui fait tout pour elle depuis des années, au lieu de s'excuser en expliquant qu'elle ne pensait pas que Jane voulait garder intacte la robe de leur mère, trop petite pour elles deux et passablement démodée, elle l'insulte. Elle montre son manque de confiance en écrivant elle-même le discours que doit prononcer Jane aux fianciailles. Pendant toute la durée des préparatifs du mariage, elle a exploité sa soeur en l'envoyant successivement remplir la liste de mariage, gouter les gateaux, etc... Alors non, je trouve qu'elle n'a eu que ce qu'elle méritait.

    Et puis comme c'est une comédie sentimentale, c'est comme les disney: Ça finit toujours bien!