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[Film] Adèle Blanc-Sec

 

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Titre original : Adèle Blanc Sec

Réalisé par : Luc Besson

Date de sortie : 14 avril 2010

Genre : Aventure

Pays d’origine : France

Durée : 1h 47min

Casting : Louise Bourgoin, Gilles Lellouche, Mathieu Amalric

Résumé : En cette année 1912, Adèle Blanc-Sec, jeune journaliste intrépide, est prête à tout pour arriver à ses fins, y compris débarquer en Égypte et se retrouver aux prises avec des momies en tout genre. Au même moment à Paris, c'est la panique ! Un œuf de ptérodactyle, vieux de 136 millions d'années, a mystérieusement éclos sur une étagère du Jardin des Plantes, et l'oiseau sème la terreur dans le ciel de la capitale. Pas de quoi déstabiliser Adèle Blanc-Sec, dont les aventures révèlent bien d'autres surprises extraordinaires...

Les récompenses : Le film a été nominé dans divers festivals. Pour les Césars 2011, il a été nommé dans les catégories meilleurs décor et meilleurs costumes. Si « La princesse de Montpensier » a raflé le prix des meilleurs costumes, Adèle Blanc Sec a remporté celui des meilleurs décors.
Mathieu Amalric a été nommé pour le Brutus 2011 de la meilleure participation exceptionnelle et le film dans son ensemble pour le Brutus 2011 de la meilleure prestation technique, même si le jury leur a préféré respectivement Sara Forestier pour son rôle dans « Gainsbourg (vie héroïque) » et « Les petits mouchoirs »
Le film a également été nommé pour le Gérard 2011 du plus mauvais film, mais celui-là, ça ne m’étonne pas qu’il ne l’ait pas remporté ! C’est « L’immortel » qui a eu ce douteux privilège.
Enfin Luc Besson a été nommé dans la catégorie Film pour les festivals : Bande et ciné, adaptation de bande dessinée et Rendez-vous with French Cinéma.

Luc besson.jpegMon avis : Pour une fois, je connaissais le réalisateur ! Il faut dire qu’il est difficile de ne pas savoir qui est Luc Besson. Entre « Le grand Bleu », « Nikita », « Le cinquième élément », « Leon », « Arthur et les minimoys » et ses suites,  « Jeanne d’arc » et à présent « Adèle Blanc-Sec »… il est un peu  incontournable… Je dirais que c’est notre James Cameron à nous, avec des films « grand public ».
Pour Adèle Blac-Sec il a attendu plus de 10 ans ! D’abord les droits avaient été acheté par un autre réalisateur qui n’a finalement pas fait le film. Du coup, il a fallut non seulement attendre que les droits soient de nouveau disponibles mais aussi vaincre les réticences de l’auteur de la BD, Jacques Tardi, qui ne voulait plus entendre parler d’adaptation cinématographique de son œuvre. Comme on dit : Chat échaudé… Mais finalement Luc Besson a su le convaincre. Et tant mieux pour nous !
Le film est donc l’adaptation de la bande-dessinée de Tardi. Celle-ci compte 9 volumes et Besson a décidé de mettre en scène 2 de ces 9 albums qu’il va décliner en trois volets (espérons d’ailleurs qu’il tiendra parole et que nous aurons bien les trois volets).

 Je trouve l’actrice principale fantastique dans ce rôle. Elle a un petit coté dédaigneux qui convient très bien au caractère d’Adèle et sait se montrer déjantée, comme elle l’a prouvé lorsqu’elle était miss météo sur  canal +adele.jpeg. C’est d’ailleurs son premier grand rôle. Ainsi Luc Besson renoue avec son habitude de donner leur première vraie chance à de nouvelles actrices, comme il l’avait fait pour Anne Parillaud dans Nikita ou pour Milla Jovovich dans le cinquième élément (qu’il va falloir que je finisse par regarder d’ailleurs).
Avant Adèle Blanc Sec, elle avait fait quelques apparitions, comme le rôle de la fleuriste dans « Le petit Nicolas » et on l’a retrouvée, entre autre, dans l’adaptation 2013 de « la religieuse»(Denis Diderot) où elle interprète le rôle de sœur Christine, la mère supérieure du couvent.
Pour en revenir à Adèle Blanc Sec, elle se montre vive, naturelle et arrive sans peine à transmettre les quelques émotions que ressent Adèle.
Concernant le film lui-même, l’essentiel du tournage a eu lieu en studio, ce qui a demandé un gros travail pour les décorateurs et les accessoiristes car il leur a fallut faire des reconstitutions historiques (Louvres, pyramides) en plus des lieux plus « habituels » comme la prison ou l’appartement d’Adèle. Au total, ces décors d’étendent sur 800m² et ont nécessités 8 mois de travail.
Rien que pour ça, le film est à voir et la fin, qui ne peut que faire sourire, prévoit de nouvelles aventures pour Adèle !


 

Commentaires

  • Un film que j'ai beaucoup aimé. Très décalé par rapport aux périodes. On reconnaît la patte de Luc Besson (que j'adore).

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