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Films - Page 23

  • [Film] Clones

    Peut-on tout vivre par procuration ?

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    Titre original : Surrogates

    Réalisé par : Jonathan Mostow

    Date de sortie : 28 octobre 2009

    Genre : Science fiction

    Pays d’origine : USA

    Durée : 1h25

    Casting : Bruce Willis, Rhada Mitchell, Rosamund Pike

    Résumé : Deux agents du FBI enquêtent sur le meurtre mystérieux d'un étudiant, qui semble lié à l'homme qui a contribué à mettre au point une invention qui s'est imposée dans toute la société : les gens peuvent désormais acheter des versions robotisées d'eux-mêmes, des doubles sans défaut qui, commandés à distance, effectuent leurs tâches à leur place et leur permettent de vivre par procuration sans quitter le confort et la sécurité de leur domicile. 
    Cette révolution technologique soulève beaucoup de questions, dont la première va vite devenir préoccupante : dans un monde d'apparences qui est réel, à qui peut-on faire confiance ?

     

    Mon avis : Ce film aurait pu être sous titré : où comment les hommes abusent toujours d’une idée au départ révolutionnaire.
    L’idée des clones était vraiment révolutionnaire et le serait restée si elle avait été limitée à certaines situations. Imaginez : des policiers et des militaires qui ne risquent plus leur vie dans l’exercice de leur fonction, des médecins qui peuvent soigner des maladies hautement contagieuses sans risques, des chercheurs qui peuvent chercher des vaccins à des virus comme ebola sans danger…
    Mais comme toujours, les choses vont plus loin et très vite on se retrouve avec des gosses de riches qui sautent d’un pont pour voir ce que ça fait de « voir la mort arriver », des personnes qui se rajeunissent… C’est un peu l’idée de l’étudiant qui discute avec Sam(antha), une rousse volcanique de 26 ans sur internet et qui, après quelques recherche découvre qu’il discute avec Sam(uel), 56 ans, 200kg, qui vit chez sa mère et porte le même T-shirt depuis trois mois… J’exagère à peine. Excepté le flic interprété par Bruce Willis dont le clone est juste impeccable alors que lui-même ne prend même plus la peine de se raser, (plus jeune aussi puisque les clones ne vieillissent pas et que donc il a gardé le même clone depuis l’évènement qui l’a convaincu d’y recourir), tous les protagonistes se représentent plus jeunes, plus beaux, plus athlétiques… bref, quasiment parfaits.

     

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    A gauche le clone, à droite le "vrai"

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    A gauche le clone de sa femme, à gauche la vraie

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    A gauche le vrai docteur, à droite son clone...


    Ils sont tellement accros à leur clone que lorsque par extraordinaire, ils doivent sortir sans lui, par eux-mêmes, ils plongent dans une anxiété terrible, comme des héroïnomanes en manque (Enfin je suppose, rassure toi maman, je n’en ai jamais fait l’expérience !)
    A coté des accros aux clones, il y a les anti-clones, ceux qui pensent que recourir à ceux-ci est en train d’éteindre notre humanité (et ils n’ont peut être pas tout à fait tort). Mais là encore, tout est dans l’extrême… Ils sont violents, ce sont ni plus ni moins que des terroristes.
    Et on peut se rendre compte que le monde tout beau, tout propre, tout parfait des clones n’exclut ni les trahisons, ni la corruption, ni les erreurs, car derrière ces corps robotisés, il n’y a quand même que des êtres humains (les opérateurs comme ils sont appelés) et rester terrés chez eux pendant que leur clone vit leur vie à leur place n’a pas fait disparaître les plus bas instincts de l’humanité.
    La question que l’on se pose, en voyant ce film c’est : au nom de la technologie et du progrès, peut-on ignorer toute limite ?


     

     

  • [Film] Albator, corsaire de l'espace

    Un jour a commencé la légende…

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    Titre original : Space Pirate Captain Harlock

    Réalisé par : Shinji Aramaki

    Date de sortie : 25 décembre 2013

    Genre : Animation

    Pays d’origine : Japon

    Durée : 1h55

    Résumé : 2977. Albator, capitaine du vaisseau Arcadia, est un corsaire de l’espace. Il est condamné à mort, mais reste insaisissable.  Le jeune Yama, envoyé pour l’assassiner, s’infiltre dans l’Arcadia, alors qu’Albator décide d’entrer en guerre contre la Coalition Gaia afin de défendre sa planète d’origine, la Terre.

    Les récompenses : Il a été nommé deux fois. Une fois au festival du film d’animation d’Annecy 2011 et une fois au Mostra de Venise 2013. Il n’a pas remporté de récompenses, celles-ci ayant été respectivement attribuées à

    Mon avis : Dans ce long-métrage d’animation, on découvre un Albator plus humain et moins « héros sans peur et sans reproches » que dans les dessins animés des années 80.
    Cet Albator là est plus sombre, plus dur, il n’hésite pas à sacrifier des vies innocentes pour « le plus grand bien » (Il a du parler avec Dumbledore, c’est pas possible autrement) et il lui arrive même de tuer gratuitement, du moins c’est ce que j’ai trouvé.
    On nous explique, par des flash back comment il est devenu hors la loi et permettez moi de dire que c’est pas joli-joli. Il culpabilise et il a des raisons pour ça. Mais il essaie de se racheter même s’il choisit une voie assez tordue pour ça.
    Yama lui, il est un peu perdu. Lui aussi est rongé par la culpabilité et quand on est espion par culpabilité et non par conviction, forcément, ça embrouille un peu l’esprit.
    Le problème pour Yama c’est que plus ou moins tout le monde lui ment. Difficile pour lui de prendre les bonnes décisions, du coup il fait un peu girouette…

    On retrouve tous les personnages ou presque du dessin animé original :

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    Albator (évidemment) toujours aussi beau et ténébreux avec son bandeau, sa balafre et ses cheveux dans les yeux (ça ils le disent pas dans la chanson hein ?)

     

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    mais aussi Nausicaa l’officier supérieur chargée de la navigation

     

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    Yataran le second du capitaine

     

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    ou encore Clio/Mima qui ici a un visage normal.

     

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    Et même cette saleté de piaf est là !
    L’animation en elle-même est superbe, on a même certains plans dans lesquels on doute un instant : film ou animation ?
    J’ai bien aimé la fin, du moins un de ses éléments plus que les autres, parce que je voyais bien la légende d’Albator prendre cette tournure. Pour une fois j’ai été sur la même longueur d’onde qu’un réalisateur !
    Pour les fans du dessin animé des années 80, le plus déroutant sera sans aucun doute le caractère profond du personnage qui diffère beaucoup de celui de l’Albator du DA.

     

    Personnellement j’ai bien aimé ce changement, mais je déconseille ce film aux purs et durs des années 80, qui ne supportent pas qu'on égratigne leur héro. Pour les autres, foncez !


     

  • [Film] La couleur des sentiments

    Le vent du changement commence par une brise…

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    Titre original : The help

    Réalisé par : Tate Taylor

    Date de sortie : 26 octobre 2011

    Genre : Drame

    Pays d’origine : USA, Inde, Emirats Arabes

    Durée : 2h26

    Casting : Emma Stone, Jessica Chastain, Viola Davis, Bryce Dallas Howard, Chris Lowell, Octavia Spencer…

    Résumé : Dans la petite ville de Jackson, Mississippi, durant les années 60, trois femmes que tout devait opposer vont nouer une incroyable amitié. Elles sont liées par un projet secret qui les met toutes en danger, l’écriture d’un livre qui remet en cause les conventions sociales les plus sensibles de leur époque. De cette alliance improbable va naître une solidarité extraordinaire. À travers leur engagement, chacune va trouver le courage de bouleverser l’ordre établi, et d’affronter tous les habitants de la ville qui refusent le vent du changement...

    Les récompenses : Le film a été nommé 27 fois alors je ne vais pas donner le détail et je vais me contenter d’annoncer les prix qu’il a remporté (9 quand même).
    Octavia Spencer totalise 5 des 9 récompenses remportées pour ce film, toujours dans la catégorie « meilleure actrice dans un second rôle » (ou appellation équivalente) pour son rôle de Minny Jackson : lors des Oscars/Academy Award 2012, des Orange British Academy Film Awards 2012, des Golden Globes 2012, des screen actors guild Awards 2012 et du Washington DC Area Film Critics Association Award 2011.

    Dans la même catégorie, Jessica Chastain a obtenu un prix lors des New York Film Critics Circle Awards 2011 pour son rôle de Celia Foote.

    Viola Davis a, quant à elle, obtenu le Screen Actors Guil Awards 2012 de la meilleure actrice pour son rôle d’Aibileen Clark.
    Et l’équipe a obtenu, lors de la même cérémonie, le prix du meilleur ensemble d’acteurs.

    Enfin, le réalisateur, Tate Taylor, a obtenu un prix de la part de « Lumière sur…by Kinepolis 2011 ».

    Mon avis : Avant de voir le film j’avais lu pas mal d’avis assez disparates. Ceux qui encensaient carrément en disant que c’était le plus beau film de tous les temps et ceux qui le descendaient en flammes parce que ce n’était pas « réaliste ».
    Finalement, j’ai vu, je me suis fait une idée et je ne suis d’accord avec personne (qui a dit « ça nous aurait étonné, tiens » ???).
    Déjà, je refuse totalement de lui accorder le titre de plus grand film de tous les temps, titre qui est et reste détenu par « Autant en emporte le vent ».
    Mais pour autant je ne comprends pas ses détracteurs qui s’accordent sur un point : Ah oui, parler du droit ou non d’utiliser les toilettes des blancs a du être vital pour le droit des afro-américains.
    Alors déjà, je commencerai par dire que ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières et ensuite que ces personnes là n’ont rien compris au film.
    Déjà, ce n’est pas un documentaire sur la vie des afro-américains au début des années 60, en pleine ségrégation.
    Le film est l’histoire d’une jeune fille, qui, rentrant de l’université, est choquée par la manière dont ses amies d’enfance traitent leurs domestiques noires. Elle qui rêve d’être journaliste a alors l’idée d’écrire un livre qui raconterait le point de vue de ces domestiques, leur ressenti au quotidien.
    Le coup des toilettes semble n’être rien, mais il est un exemple parfait de l’hypocrisie de ces bourgeoises blanches, sûres de leur bon droit.

    Hilly, celle à l’origine du projet d’obliger les gens à installer des toilettes à l’extérieur pour les domestiques donne pour « raison » que « ces gens là ont des maladies particulières…. Je protège nos enfants ».

    Et à coté de cela, ses enfants sont élevés par ces mêmes domestiques qui leur donne bien plus d’amour que leurs mères, trop occupées qu’elles sont à se faire de nouvelles robes pour leurs galas de charité.

    La jeune Skeeter, donc, décide d’écrire ce livre et pour cela elle a besoin de témoignages. Ce qui ne va pas être simple à obtenir car il n’est pas question ici seulement de racisme de rue mais aussi de loi, celle du Mississipi qui prévoit que quiconque écrirait quoi que ce soit en faveur de l’égalité raciale encours la prison. La prison ou pire, les lynchages étant encore courants à cette époque.

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    Concernant les personnages, j’ai bien aimé Miny et la relation qu’elle noue avec sa seconde patronne, Celia, elle-même mise au ban de la bonne société parce qu’elle s’est mariée enceinte. On sent qu’elle souffre énormément de cette situation et Miny va lui apporter beaucoup de soutien.

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    Du coup, vous vous en doutez, j’ai beaucoup aimé Célia aussi, ainsi que son époux, même si on ne le voit pas beaucoup.

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    Skeeter est aussi un personnage attachant. Même si ce projet de livre me donne l’impression de commencer pour de mauvaises raisons, comme une façon de s’opposer à sa mère, elle va vite se rendre compte des risques que prennent ces femmes en lui confiant leurs expériences. Elle va aussi découvrir que tout n’est pas noir (oui bon, il fallait bien le sortir à un moment ou un autre celui-là) et que certaines ont vécu de bon moment avec des patrons qui les respectaient et les aimaient, mais qui ne pouvaient rien faire contre la loi.

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    Hilly est un personnage qu’on adore détester. Elle est vraiment horrible mais le pire est qu’elle est sûre de son bon droit. Elle n’a pas conscience d’être méchante. Pour elle, elle se comporte comme toute femme de la « bonne société » doit se comporter.

    Stuart m’a déçue, mais il faudra que vous regardiez le film pour savoir pourquoi.

    La fin m’a fait pleurer, comme probablement beaucoup de personnes. Ce n’est pas une fin dramatique à la Titanic mais c’est triste, même si dans un sens, on pouvait s’attendre à certaines choses.

     

    C’est quand même un film magnifique et émouvant que je conseille à tout le monde, sauf à ceux pour qui il faut 20 explosions à la minute pour qu’un film les intéresse. Ceux là, passez votre chemin.


     

     

  • [Film] La comtesse

    Rester jeune. Rester jeune à tout prix. Même au prix du sang.

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    Titre original : The countess

    Réalisé par : Julie Delpy

    Date de sortie : 21 avril 2010

    Genre : Drame historique

    Pays d’origine : France, Allemagne, USA

    Durée : 1h34

    Casting : Julie Delpy, Anamaria Marinca, Daniel Brühl…

    Résumé : A la mort de son mari, la comtesse Elizabeth Bathory se trouve à la tête d’un vaste domaine et d’une immense fortune. Aidée de sa confidente, la sorcière Anna Darvulia, Elizabeth étend
    progressivement son influence, suscitant chez chacun crainte, admiration et haine, pour devenir la femme la plus puissante de la Hongrie du 17ème siècle – dictant ses conditions jusqu’au roi lui-même.
    Elle rencontre alors un séduisant jeune homme dont elle tombe éperdument amoureuse mais celui-ci l’abandonne. Certaine d’avoir été délaissée car elle n’était plus assez jeune et belle, sombrant progressivement dans la folie, Elizabeth, à la suite d’un accident, se persuade que le sang de jeunes vierges lui procure jeunesse et beauté. Elle commence à prendre des bains dans le sang des jeunes filles du château puis de la région. Débute alors une série d’actes sanglants et diaboliques…

    Les récompenses : Julie Delpy a été nommé aux Gérard du cinéma 2011 dans la catégorie « on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même » et a remporté le Swann d’or du meilleur réalisateur lors du festival du film de Cabourg de 2010.

    Mon avis : Sur ce projet, Julie Delpy aura porté toutes les casquettes. Non seulement elle réalise et interprète le rôle principal du film, mais c’est également elle qui a écrit le scénario, ce qui lui a prit 7 ans.
    Elle a essayé de coller au plus près de ce que l’on sait de l’affaire Báthory mais avec un succès mitigé. Je trouve un peu dommage que l’histoire soit simplement réduite à une femme qui perd l’esprit à la suite d’un chagrin d’amour et, avec toutes les atténuations faites dans la violence de l’affaire, elle a occulté le coté quasiment démoniaque de la comtesse qui était un vrai Jack l’éventreur en jupon.

     

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    En effet, selon les historiens, la comtesse et ses complices ne se sont pas contentés de saigner à blanc des jeunes paysannes pour que la comtesse puisse s’en recouvrir le visage et les mains, ils les ont également torturées et mutilées, et ce sans qu’aucune raison n’ait pu être avancée par les enquêteurs de l’époque et les historiens. Peut être que cela n’aurait pas attiré l’attention du roi (malgré la rumeur qui enflait suite aux nombreuses disparitions de paysannes, mais que sont des paysannes pour le roi ?), s’ils n’avaient pas fini par s’en prendre à des jeunes nobles qui étaient envoyées chez la comtesse pour y apprendre l’étiquette. Les historiens font également état d’enlèvements.
    J’aurais aimé que le film fasse état de cette escalade dans la folie, quand elle commence à s’en prendre à des jeunes femmes de sa condition au mépris du danger auquel elle s’expose.
    Alors que dans le film, c’est un chagrin d’amour qui pousse la comtesse à ces horreurs, les historiens n’ont pu déterminer aucun « élément déclencheur » dans ce déferlement de violence.

     

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    Le sort des complices de la comtesse a aussi été modifié. Sur les 4 complices, 3 femmes et un homme, l’une des femmes a été reconnue innocente, son procès ayant révélé qu’elle n’avait apporté son aide que sous la menace. Les deux autres femmes ont été mutilées puis brulées vives, tandis que l’homme, jugé « moins » coupable du fait de son jeune âge a d’abord été décapité avant que son corps ne soit jeté aux flammes.
    Bon c’est vrai que ça aurait été peut être un peu trop violent…

    La manière dont elle est démasquée, diffère également. Je ne vous dirais pas comment cela se passe dans le film, mais sachez que dans la réalité, tout est parti d’une rumeur et c’est sur l’insistance d’un simple pasteur qu’une enquête a été diligenté malgré l’importance de la famille Báthory

    Cela dit, bien qu’il s’éloigne quelque peu de la réalité historique (du moins ce que l’on en sait), Julie Delpy est une excellente actrice qui a su montrer à la fois la froideur et la fragilité de cette femme qui a fait le choix de refuser de se remarier après la mort de son mari et de gérer seule les revenus considérables de la famille (Elle a même prêté de l’argent au royaume). Elle montre parfaitement comment cette femme, qui garde en public une apparence de froideur et de retenue, sombre dans le privé dans la folie devant un vieillissement qu’elle voit s’accélérer plus vite qu’il ne le fait en réalité.

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    Les costumes et les décors sont parfaitement exécutés même si on a reproché au film de manquer de budget, personnellement j’ai trouvé qu’il y avait juste ce qu’il fallait.

     

    J’ai trouvé la longueur du film parfaite. Plus court, la fin aurait sans doute été bâclée, plus long, on aurait fini par s’ennuyer (quand on a vu une fille égorgée, on les a toutes vues *en mode psychopathe*)


     

     

  • [Film] Royal Affair

    Tout est permis à une Reine… excepté l’amour

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    Titre original : En Kongelig Affære

    Réalisé par : Nikolaj Arcel

    Date de sortie : 21 novembre 2012

    Genre : Drame historique

    Pays d’origine : Danemark

    Durée : 2h16

    Casting : Mads Mikkelsen, Alicia Vikander, Mikkel Boe Folsgaard

    Résumé : Danemark 1770. La passion secrète que voue la reine Caroline Mathilde au médecin du roi, l’influent Struensee, va changer à jamais le destin de la nation toute entière. Royal Affair relate une page capitale de l’histoire danoise, oubliée des manuels français. La relation amoureuse et intellectuelle entre Caroline Mathilde et Struensee, fortement influencée par les philosophes des Lumières, Rousseau et Voltaire en tête, conduira au renversement de l’ordre social établi, et annoncera les révolutions qui embraseront l’Europe vingt ans plus tard.

    Les récompenses : Le film a été nommé 23 fois dans diverses catégories, en particulier celle de meilleur film étranger. Le réalisateur a remporté l’ours d’argent du meilleur scénario et Mikkel Boe Folsgaard celui de meilleur acteur lors des Berlinale 2012.

     

    Mon avis : J’ai eu du plaisir à revoir Mads Mikkelsen dans un rôle un peu moins machiavélique que celui qu’il a dans la série Hannibal. Les autres acteurs sont des découvertes. Mikkel Boe Folsgaard est très convaincant et Alicia Vikander n’est pas à première vue une grande beauté mais révèle un charme certain au fil du film.
    Le réalisateur, Nikolaj Arcel, est très connu au Danemark pour avoir scénarisé Millenium (l’original, pas le remake réalisé par David Fincher).
    Bien qu’il avoue lui-même avoir pris quelques libertés scénaristiques, Royal Affair est tiré de l’histoire vraie de la brève relation entre la Reine Caroline Mathilde du Danemark (sœur de George III d’Angleterre) et le médecin allemand de son époux
    Johann Friedrich Struensee.

    Franchement on peut comprendre cette jeune reine. Mariée à 15 ans. A peine arrivée, ses livres lui sont confisqués, car censurés dans ce pays. Très rapidement, elle peut constater que son époux, le roi Christian, est de toute évidence atteint d’une maladie mentale et la délaisse pour les bas fonds du Danemark quand il ne l’humilie pas en public.
    L’arrivée du médecin est une vraie bouffée d’air frais. Il tempère Christian, sait comment le prendre pour calmer son impulsivité et le pousse à se montrer plus respectueux envers son épouse.
    Malheureusement, les idées libérales de Struensee lui attirent les foudres des ministres du roi et de la reine mère qui décident de chercher un moyen de l’évincer. Et lorsqu’on observe attentivement, on finit par se rendre compte de certaines choses.
    Comme toute aventure extraconjugale royale, du moins lorsqu’elle a lieu du coté de la Reine, il n’y a pas de happy end. Mais même si on connaît la fin (pour ceux qui s’intéressent à l’histoire) ou qu’on peut aisément la deviner, on ne peut qu’être happé par cette histoire qui n’est au final, que la tentative d’une femme pour trouver le bonheur.


     

    J'ai mis la bande annonce en VO, parce que d'une part les bandes-annonces françaises ne sont pas géniales et la bande-annonce québécoise y est allée un peu fort sur le volume de la musique!

     

  • [Film] Les quatre filles du docteur March

    Voilà encore un dessin animé des années 80, bien plus agréable à regarder que la majorité de ceux que l'on peut voir aujourd'hui.

    Ce dessin animé est une adaptation du roman de Louisa May Alcott: Les quatre filles du docteur March, en version originales: little women... D'ailleurs c'est ce titre (en français: Petites bonnes femmes) que la boite de production japonaise va donner à l'adaptation d'une suite du même auteur: le rêve de Jo March (en version originale: Little Men: Life at Plumfield with Jo's Boys).
    Dommage, le roman qui se situe entre ces deux là, à savoir Le docteur March marie ses filles (en version originale: good wives) n'a pas été adapté. Pourtant on y trouvait des moments forts, comme la mort de Beth, le mariage d'Amy, la naissance et la vie conjugale de Meg...

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    Créé par : Fumio Kurokawa

    Nombre d’épisodes : 48

    Durée d’un épisode : 22 minutes

    Pays d’origine : Japon

    Chaîne de diffusion d’origine : La cinq le 2 janvier 1989

    Genre : Dessin animé

    Aux Etats-Unis, la Guerre de Sécession vient d'éclater. M. March, médecin et père de quatre filles, doit se rendre au front laissant sa femme seule avec leurs quatre filles : Meg (Margaret), Jo (Josephine), Beth (Elisabeth), et Amy.
    Leur maison ayant brûlé au cours d'une bataille, elles doivent déménager à Newcord, chez leur tante Marthe. Une nouvelle vie les attend...

     

    Il y avait donc 48 épisodes qui ne respectent pas toujours le roman… En effet on trouve de nouveaux personnages comme le journaliste Anthony ou le cousin odieux David, certains évènements n'ont pas lieu dans le roman. Je trouve un peu inutile ce rajout...Le roman de Louisa May Alcott était assez riche pour ne pas avoir à inventer des personnages ou des scènes supplémentaires. Mais c'est sûrement le propre des adaptations de vouloir laisser une marque originale.

    Voici donc la liste des épisodes:

    01. Le retour de papa 
    02. Calinou 
    03. Le déserteur 
    04. La vie continue 
    05. Danger sur la ville
    06. Le déménagement 
    07. La tante Marthe 
    08. A la recherche d'une maison 
    09. L'irascible Jo 
    10. Critiques et louanges 
    11. Une femme amère 
    12. L'orage 
    13. Une maison étrange 
    14. L'arrivée de Laurie 
    15. Un voisin curieux 
    16. Je n'ai pas volé cet argent 
    17. Le discours du président Lincoln 
    18. Début en société 
    19. Un garçon sympathique 
    20. Jo en visite chez les Laurence 
    21. Des cadeaux d'un dollar 
    22. Un Noël superbe 
    23. Une surprise pour Beth 
    24. Meg amoureuse 
    25. Le chef d'œuvre de Jo 

    26. Beth et monsieur Laurence 
    27. L'humiliation d'Amy 
    28. Amy et le théâtre 
    29. Amy tombe dans la rivière 
    30. Le voyage de Meg 
    31. Meg n'est pas une poupée 
    32. Une femme capricieuse 
    33. La fête en plein air 
    34. Amy a des hallucinations 
    35. Meg est amoureuse 
    36. Le roman est publié 
    37. L'inquiétude 
    38. Mauvaises nouvelles 
    39. Les lettres 
    40. La maladie 
    41. Aide-toi et le ciel t'aidera 
    42. Retour à la maison 
    43. En route pour New-York 
    44. Qui a écrit cette lettre 
    45. Laurie dans l'œil du cyclone 
    46. Une surprise pour Noël 
    47. Au revoir Anthony 
    48. Le grand espoir 


     

     

  • [Film] Cathy la petite fermière

    Un des (nombreux) dessins animés de mon enfance. J’aimais bien ces dessins animés qui, contrairement à ceux d'aujourd’hui, apprenaient des choses aux enfants. Dans celui-ci, par exemple, au fil des épisodes, on parle aux enfants de la première guerre mondiale, on leur explique que la Finlande était sous domination Russe, on explique que beaucoup d’étudiants et de penseurs qui luttaient pour l’indépendance de la Finlande étaient arrêtés etc…
    Bref c’est quand même autre chose que Oggy et les cafards… ne nous voilons pas la face, les dessins animés ont perdu en qualité ces dernières années !

     

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    Créé par : Auni Nuolivaara

    Nombre d’épisodes : 49

    Durée d’un épisode : 22 minutes

    Pays d’origine : Japon

    Chaine de diffusion d’origine : La cinq le 6 juin 1987

    Genre : Dessin animé

     

    La petite Cathy a perdu son papa quand elle était encore très jeune et sa maman travaille comme gouvernante. Pendant qu’elle travaille, elle confie Cathy aux parents de son défunt mari.  Après un an d’absence, alors que Cathy a 6 ans, sa maman vient leur apprendre qu’elle doit suivre son patron en Allemagne pour trois ans.
    Trois ans passent et la maman de Cathy ne revient pas. Car entre-temps, la première guerre mondiale va éclater et aucune nouvelle ne parvient chez Cathy et ses grands parents.
    Alors que les problèmes financiers s’accumulent, la situation devient dramatique quand la vache de la famille est tuée par un ours. Cathy décide alors de commencer à travailler comme gardienne de vache dans une ferme à quelques heures de marche. Elle a 9 ans et ne va pas revenir chez ses grands parents, à part de brèves visites avant de longues années.
    Son rêve est d’aller à l’école et grâce à sa patronne il se pourrait qu’il devienne un jour réalité. Mais Cathy désire surtout une chose : revoir sa maman.
    Cathy n’est pas larmoyante comme Candy, elle est plutôt comme princesse Sarah mais elle n’est pas exploitée. Elle veut travailler et ses divers patrons sont dans l’ensemble assez bienveillants envers elle. Tout le monde n’est pas gentil mais ce sont surtout des personnages secondaires qui n’ont au final pas grande importance.

     



     

     

  • Un site pour mesurer l'addiction aux séries

    Un site permet, en entrant le nom des séries et le nombre de saisons visionnées, de savoir combien d'heures, jours etc... vous avez passé devant la TV à regarder des séries... Le résultat peut faire peur!
    En entrant toute les séries que je me rappelle avoir regarder, depuis sauvés par le gong quand j'avais dans les 12 ans, à Bones aujourd'hui, j'aurais passé 393 jours et 19 heures devant la TV.
    Bon je n'ai pas compté les séries dont je n'ai regardé que quelques épisodes (en général quand j'attendais la série qui devait passer juste après) et le site n'a pas trouvé quelques séries parmi les plus anciennes, mais ça fait une moyenne de 1 an, 28 jours et 19h... Sur 32 ans, ça va, c'est raisonnable... On passe plus de temps que ça à dormir (environ 9 ans pour la même durée de vie)!

    Le seul "hic" il faut entrer le nom anglais de la série: exemple fairly legal pour facing kate; criminal minds pour esprit criminel... mais quelques séries françaises sont répertoriées (comme kaamelot, camera café, maison close, mafiosa...)

    Le site est:  TII

     

     

    Bon test et n'hésitez pas à venir donner vos résultats!

     

  • [Film] After Earth

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    Titre original : After Earth

    Réalisé par : Night Shyamalan

    Date de sortie : 5 juin 2013

    Genre : aventure

    Pays d’origine : USA

    Durée : 1h40

    Casting : Jaden Smith, Will Smith, Sophie Okonedo

    Résumé : Après un atterrissage forcé, Kitai Raige et son père, Cypher, se retrouvent sur Terre, mille ans après que l’humanité ait été obligée d’évacuer la planète. Cypher est grièvement blessé, et Kitai va devoir rejoindre l’autre partie de la navette pour demander du secours.
    Mais la planète a évolué et le danger rôde partout.

     

    Mon avis : L’histoire de départ est assez simple. Un fils qui veut suivre les traces de son père mais n’est pas à la hauteur selon ses instructeurs. Il faut dire que le père est une vrai légende. Dur dur pour le fiston.
    Une humanité décimée par une race extraterrestre et qui a du coloniser d’autres systèmes solaires pour survivre. Une terre qui a évolué pour devenir meurtrière. Un crash…et 100 kilomètres à traverser pour aller chercher la balise de détresse coincée dans une autre partie de la navette.
    Le papa étant blessé, c’est au fiston de se taper le sale boulot et quand on dit que toute la planète a évolué pour devenir meurtrière, c’est TOUTE ! Depuis les fougères jusqu’aux piafs, en passant par les singes…
    Mais ce périple est une occasion pour le père et le fils non seulement de commencer à se comprendre, voire à se connaître, mais aussi à crever l’abcès concernant un événement tragique de leur passé.
    Les extraterrestres (enfin l’extraterrestre, on en voit qu’un et heureusement parce que c’est une sale bête) est un mélange entre Alien et les sales bêtes qu’on peut rencontrer dans starship troopers…
    Pas de grande surprise sur la fin, quelques scènes émouvantes. Bref un film à gros budget mais bien sympathique et qui fait passer un bon moment. 


      

  • [Film] Dinotopia

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    Titre original : Dinotopia

    Réalisé par : Marco Brambilla

    Date de sortie : 2002

    Genre : aventure

    Pays d’origine : USA

    Durée : 3 parties de 1h25 environ

    Casting : Wentworth Miller (David Scott), Tyron Leitso (Karl Scott), David Thewlis (Cyrus Crabb), Katie Carr (Marion Seville).

    Résumé : Après le crash de leur avion, les frères Karl et David Scott se retrouvent sur une île étrange, Dinotopia. Des hommes et des dinosaures y mènent une vie paisible. Les dinosaures ont leur propre langue et alphabet, savent parler, lire et écrire. La plupart d'entre eux ont même fait des études...

    Les récompenses : Le film a reçu un Emmy Award pour la qualité de ses effets spéciaux

     

    Mon avis : De bon effets spéciaux avec les dinosaures. L’histoire est intéressante avec toutes les règles et les coutumes de Dinotopia à apprendre. Des lois pour le moins étranges pour qui vient de l’Amérique du XXIème siècle : Une goutte de pluie engendre l’océan… euh oui d’accord et ?
    Carl semble assez naïf de faire confiance à plusieurs reprises à Cyrus Crabb alors qu’il est évident pour tout le monde, sauf pour lui, que ce type est un opportuniste.
    Je me demande si l’idée « originale » de Suzanne Collins pour Hunger Games (que j’ai adoré soit dit en passant, mais l’un n’empêche pas l’autre) a vraiment quoi que ce soit d’original. Les tributs et le combat à mort ? Voir Battle royale. Les tenues sobres des districts comparé aux tenues extravagantes du capitole ? Voir Dinotopia. Dans les villages, la population est habillée simplement alors que dans la Capitale : Water Falls City, il n’y a que robes, perruques, couleurs éclatantes…
    La cité elle même rappelle un peu les décors de Naboo dans star wars et les vols en skybar (sur ptérodactyle) n’est pas sans nous renvoyer aux vols dans avatar…. Comme quoi tout le monde « copie » sur tout le monde.
    Ce n’est pas forcément une critique, il faut bien trouver ses idées quelque part.
    Les deux frères sont vraiment à l’opposé l’un de l’autre et cette aventure va les rapprocher malgré la rivalité qui s’installe entre eux pour les beaux yeux de Marion.
    Enfin une question nous taraude tout au long du film : le père de David et Scott, qui était resté coincé dans la carlingue de l’avion, est-il mort ou a-t-il réussi à s’en sortir ? Nous n’aurons la réponse que dans la dernière partie… mais je ne dirai rien !