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Angoisse/Horreur

  • [Film] Bird box

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    Titre original : Bird Box

     

    Réalisé par : Susanne Bier

     

    Date de sortie : 21 décembre 2018

     

    Genre : Angoisse

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h57

     

    Casting : Sandra Bullock, Trevante Rhodes, Julian Edwards, Vivien Lyra Blair…

     

    Résumé : Alors qu'une mystérieuse force décime la population mondiale, une seule chose est sûre : ceux qui ont gardé les yeux ouverts ont perdu la vie. Malgré la situation, Malorie trouve l'amour, l'espoir et un nouveau départ avant de tout voir s'envoler. Désormais, elle doit prendre la fuite avec ses deux enfants, suivre une rivière périlleuse jusqu'au seul endroit où ils peuvent encore se réfugier. Mais pour survivre, ils devront entreprendre ce voyage difficile les yeux bandés.

     

    Mon avis : Le problème de ce film ? Croire que les gens, abrutis par les réseaux sociaux et par les films dans lesquels le méchants est d’une transparence ridicule avec un mobile aussi évolué qu’une amibe unicellulaire, et éliminé en bonne et due forme par le héros 10 minutes montre en main avant la fin, soient encore capable d’imagination.
    Dans un monde où de plus en plus de personnes délaissent les livres au profit des adaptations ciné parce qu’un livre « c’est trop long » ; ou pour les lecteurs, qui décrètent un roman « nul » parce que l’auteur ose prendre le temps de construire son histoire (De quoi ? Pas d’action héroïque dans les 100 premières pages ? Au bûcher !), un film comme Bird Box ne pouvait que s’attirer des critiques.
    Car finalement, quel est le maître mot de ce film ? La suggestion.
    Jamais on ne voit les « créatures », jamais on ne connait leur origine ou leur but. Pas plus qu’on ne sait pourquoi leur vue est fatale à tous sauf à une fraction de la population qui devient infectée et un peu les bras armés de ces créatures immatérielles.
    Et pourtant, c’est bien cette suggestion qui fait la force de ce film.
    Qu’est ce qui est en effet plus effrayant que l’inconnu ? Qu’une menace qu’on ne peut ni identifier, ni combattre ?
    Comment tuer des êtres intangibles qui peuvent vous pousser à vous tuer d’un seul regard?
    Comment éviter de regarder ce qui est invisible ?

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    Le film est séparé en deux parties qui alternent jusqu’à se rejoindre. La première a lieu au moment où la catastrophe arrive aux USA (d’après les infos que regardent Malorie au début du film, tout aurait commencé à l’est). Malorie, enceinte, voit soudain autour d’elle, les gens, y compris sa propre sœur, devenir fou et se donner la mort. Grâce à Tom, qui comme elle essaie de fuir cette folie, elle se réfugie chez Greg, un homme qui vit non loin de là et qui héberge déjà des survivants.

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    La seconde partie se passe 5 ans plus tard. Malorie tente de rejoindre une communauté de survivants avec ses deux enfants. Le trajet doit impérativement se faire les yeux fermés, pour ne pas risquer d’être infectés par les créatures, ce qui accroît le danger d’être attaqué par ceux qui travaillent pour les envahisseurs.
    Si la première partie est la plus riche en violence de tout type, car les gens, n’étant pas habitué au mode de fonctionnement des créatures, ont du mal à se protéger, c’est la seconde partie que j’ai trouvé la plus prenante.
    Cette angoisse viscérale de se retrouver dans le noir complet (ici les yeux bandés), entouré d’une menace qu’on sait présente sans pouvoir la voir arriver.

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    Sandra Bullock est parfaite dans son rôle de femme que son obstination à ne pas s’attacher rend peu sympathique. Les acteurs qui interprètent les enfants sont vraiment bien aussi, d’autant que ça n’a pas dû être un tournage facile.
    J’ai vraiment bien aimé ce film qui met sous tension sans être effrayant (et pourtant, je suis une vraie chochotte).
    Je trouve reposant de faire marcher un peu son imagination au lieu d’être bombardés de dizaines d’informations auditives et visuelles, et de ne pas rejouer, une fois de plus, un remake d’Independence Day ou La guerre des mondes.

     


  • [Film] ÇA, il est revenu

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    Titre original : It

     

    Réalisé par : Tommy Lee Wallace

     

    Date de sortie : 16 octobre 1993

     

    Genre : Fantastique, Horreur

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 3h12

     

    Casting : Harry Anderson, Dennis Christopher, Richard Masur, Annette O'Toole, Tim Reid, John Ritter, Richard Thomas, Jonathan Brandis, Brandon Crane, Adam Faraizl, Seth Green, Ben Heller, Marlon Taylor, Emily Perkins, Tim Curry…

     

    Résumé : Une créature sans nom, Ça, répand la terreur et la mort dans la petite ville de Derry. Jusqu'à ce qu'une bande d'enfants mette fin aux agissements du monstre. Trente plus tard, les sept amis se réunissent à Derry : Ça est revenu...

     

    Mon avis : Adaptation assez fidèle du livre de Stephen King, Ça – il est revenu souffre un peu des effets spéciaux de l’époque (qui rendent complètement ridicule l’apparition physique de Ça quand il n’est pas caché sous son apparence de clown).
    Le jeu des acteurs n’est pas non plus des meilleurs. A chaque fois que j’entends Annette O’Toole dire, des trémolos dans la voix : Mais pourquoi Ça est-il aussi méchant, j’ai cette image dans la tête :

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    Je me doute bien que l’adaptation cinéma de 2017 est bien plus effrayante et va rester bien plus ancrée dans les mémoire, mais bon, pour un simple téléfilm qui a plus de 20 ans, je trouve qu’ils ne se sont pas trop mal débrouillés.
    Il faut dire qu’ils n’ont pas été aidés avec le réalisateur qui ne casse pas des briques. C’est bien simple, je n’arrive pas à trouver un seul succès, un seul bon film, réalisé par lui. C’est, au mieux, un réalisateur de série z. Les acteurs adolescents et Tim Curry remontent le niveau mais peinent à porter le téléfilm à bout de bras.

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    Mais bon, il y a 24 ans, j’avais 12 ans, alors le jeu des acteurs, je m’en fichais un peu, j’avais la trouille (déjà que j’ai jamais particulièrement aimé les clowns)… c’est un peu comme les dents de la mer. Quand je vois les scènes aujourd’hui dans lesquelles on voit le requin de près, je me dis : oh le joli carton-pâte… Quand je l’ai vu, il y a près de 30 ans…. Ben j’ai eu une trouille d’enfer… et je n’ai quasiment plus refoutu les pieds à la mer depuis…
    Et il faut bien reconnaître à ce téléfilm qu’il a le mérite d’avoir fait découvrir le roman de Stephen King au plus grand nombre. Je ne pense pas être la seule à avoir voulu découvrir le livre, puis l’auteur, après avoir visionné le téléfilm.


  • [Film] Blanche neige, le plus horrible des contes

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    Titre original : Snow White : A Tale of Terror

     

    Réalisé par : Michael Cohn

     

    Date de sortie : 24 aout 1997

     

    Genre : Horreur

     

    Pays d’origine : U.S.A.

     

    Durée : 1h36

     

    Casting : Sigourney Weaver, Sam Neil, Monica Keena…

     

    Résumé : Le conte de Grimm revisité dans une version bien plus horrifique que celle de Disney. Claudia, une femme belle et acariâtre, n'arrive pas à accepter la présence de sa belle-fille Lili dans sa vie. La rendant de plus responsable de sa fausse couche, elle se charge de la faire tuer. Arrivant à échapper au piège tendu par sa belle-mère, Lili est recueillie par sept vagabonds...

     

    Mon avis : Quand son épouse décède dans un accident de carrosse dans une forêt où ils sont suivis par des loups affamés, Lord Friedrich Hoffman tient la promesse que son épouse lui a fait faire avant de mourir et arrache sa fille prête à naitre du ventre de sa mère.

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    Dès le début, et donc dès sa naissance, on s’éloigne du conte de fée !
    Ici la petite Lili se montre extrêmement agressive et hostile envers sa belle-mère. Bon celle-ci n’est pas toute blanche, dès le début on voit bien qu’elle est versée dans la sorcellerie. Mais elle arrive quand même avec un cadeau pour sa belle-fille : un chien que Lili a toujours arrivé à l’âge où les choses vont mal tourner.

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    On se demande tout de même si les choses auraient effectivement mal tournées si Lili s’était montrée plus ouverte à sa belle-mère. Probablement que oui, car il lui aurait été difficile de cesser de grandir et de ressembler à sa mère et c’est cela qui déclenche la jalousie maladive de Lady Claudia. Mais la fausse couche a sans doute agit comme un déclencheur.

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    Même si elle maintient, ou en tout cas essaie de maintenir Lili dans l’enfance, Claudia n’est pas ouvertement hostile à Lili. D’ailleurs quand le miroir lui parle, elle semble ne pas immédiatement comprendre de quoi il s’agit. Au début du film, elle laisse entendre que sa mère était une femme jalouse, envieuse, aigrie et vindicative. Or le miroir lui vient d’elle et quand celui-ci lui parle de ses ennemis, on peut penser qu’il se sert de sa faiblesse, de son chagrin et de sa nature jalouse pour désigner Lili comme adversaire. Mais est-ce la nature profonde de Claudia qui contrôle le miroir ou autre chose ?
    Ici, il n’y a pas de chasseur à proprement parlé, mais le frère de Lady Claudia, Gustave. C’est lui qu’elle envoie pour tuer Lili.
    Là il n’y a pas de remords de dernière minute, il ne la laisse pas partir, mais elle réussi à s’échapper. Et Gustave tue un porc pour rapporter un cœur à sa sœur et elle lui ordonne de mettre le reste dans le ragoût qu’elle fera servir à son époux (ou comment pousser la cruauté à son comble).
    Pas de nains non plus, mais des vagabonds, dont un assez charmant je dois dire.

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    Lady Claudia va tenter de tuer Lili de bien plus de façons que dans le conte : en faisant s’écrouler la mine où travaille les vagabonds et où Lili les a accompagné, elle ensorcelle le soupirant de Lili pour qu’il la retrouve et la lui ramène, elle tente de la faire écraser sous des arbres qui s’effondrent dans la forêt…. La pomme, bien sûr, on ne pouvait pas y échapper.
    Les vagabonds ont beau se la jouer mauvais et sans scrupules, malgré les pertes qu’ils subissent lors des différentes attaques, ils restent près de Lili.
    Et une fois Lili éveillée de son « sommeil pareil à la mort » (ca c’est le conte, dans le film, c’est dit d’une autre manière), il reste encore à se confronter à la vilaine belle-mère !
    Et ça va pas aller tout seul !



     

  • [Film] La comtesse

    Rester jeune. Rester jeune à tout prix. Même au prix du sang.

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    Titre original : The countess

    Réalisé par : Julie Delpy

    Date de sortie : 21 avril 2010

    Genre : Drame historique

    Pays d’origine : France, Allemagne, USA

    Durée : 1h34

    Casting : Julie Delpy, Anamaria Marinca, Daniel Brühl…

    Résumé : A la mort de son mari, la comtesse Elizabeth Bathory se trouve à la tête d’un vaste domaine et d’une immense fortune. Aidée de sa confidente, la sorcière Anna Darvulia, Elizabeth étend
    progressivement son influence, suscitant chez chacun crainte, admiration et haine, pour devenir la femme la plus puissante de la Hongrie du 17ème siècle – dictant ses conditions jusqu’au roi lui-même.
    Elle rencontre alors un séduisant jeune homme dont elle tombe éperdument amoureuse mais celui-ci l’abandonne. Certaine d’avoir été délaissée car elle n’était plus assez jeune et belle, sombrant progressivement dans la folie, Elizabeth, à la suite d’un accident, se persuade que le sang de jeunes vierges lui procure jeunesse et beauté. Elle commence à prendre des bains dans le sang des jeunes filles du château puis de la région. Débute alors une série d’actes sanglants et diaboliques…

    Les récompenses : Julie Delpy a été nommé aux Gérard du cinéma 2011 dans la catégorie « on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même » et a remporté le Swann d’or du meilleur réalisateur lors du festival du film de Cabourg de 2010.

    Mon avis : Sur ce projet, Julie Delpy aura porté toutes les casquettes. Non seulement elle réalise et interprète le rôle principal du film, mais c’est également elle qui a écrit le scénario, ce qui lui a prit 7 ans.
    Elle a essayé de coller au plus près de ce que l’on sait de l’affaire Báthory mais avec un succès mitigé. Je trouve un peu dommage que l’histoire soit simplement réduite à une femme qui perd l’esprit à la suite d’un chagrin d’amour et, avec toutes les atténuations faites dans la violence de l’affaire, elle a occulté le coté quasiment démoniaque de la comtesse qui était un vrai Jack l’éventreur en jupon.

     

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    En effet, selon les historiens, la comtesse et ses complices ne se sont pas contentés de saigner à blanc des jeunes paysannes pour que la comtesse puisse s’en recouvrir le visage et les mains, ils les ont également torturées et mutilées, et ce sans qu’aucune raison n’ait pu être avancée par les enquêteurs de l’époque et les historiens. Peut être que cela n’aurait pas attiré l’attention du roi (malgré la rumeur qui enflait suite aux nombreuses disparitions de paysannes, mais que sont des paysannes pour le roi ?), s’ils n’avaient pas fini par s’en prendre à des jeunes nobles qui étaient envoyées chez la comtesse pour y apprendre l’étiquette. Les historiens font également état d’enlèvements.
    J’aurais aimé que le film fasse état de cette escalade dans la folie, quand elle commence à s’en prendre à des jeunes femmes de sa condition au mépris du danger auquel elle s’expose.
    Alors que dans le film, c’est un chagrin d’amour qui pousse la comtesse à ces horreurs, les historiens n’ont pu déterminer aucun « élément déclencheur » dans ce déferlement de violence.

     

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    Le sort des complices de la comtesse a aussi été modifié. Sur les 4 complices, 3 femmes et un homme, l’une des femmes a été reconnue innocente, son procès ayant révélé qu’elle n’avait apporté son aide que sous la menace. Les deux autres femmes ont été mutilées puis brulées vives, tandis que l’homme, jugé « moins » coupable du fait de son jeune âge a d’abord été décapité avant que son corps ne soit jeté aux flammes.
    Bon c’est vrai que ça aurait été peut être un peu trop violent…

    La manière dont elle est démasquée, diffère également. Je ne vous dirais pas comment cela se passe dans le film, mais sachez que dans la réalité, tout est parti d’une rumeur et c’est sur l’insistance d’un simple pasteur qu’une enquête a été diligenté malgré l’importance de la famille Báthory

    Cela dit, bien qu’il s’éloigne quelque peu de la réalité historique (du moins ce que l’on en sait), Julie Delpy est une excellente actrice qui a su montrer à la fois la froideur et la fragilité de cette femme qui a fait le choix de refuser de se remarier après la mort de son mari et de gérer seule les revenus considérables de la famille (Elle a même prêté de l’argent au royaume). Elle montre parfaitement comment cette femme, qui garde en public une apparence de froideur et de retenue, sombre dans le privé dans la folie devant un vieillissement qu’elle voit s’accélérer plus vite qu’il ne le fait en réalité.

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    Les costumes et les décors sont parfaitement exécutés même si on a reproché au film de manquer de budget, personnellement j’ai trouvé qu’il y avait juste ce qu’il fallait.

     

    J’ai trouvé la longueur du film parfaite. Plus court, la fin aurait sans doute été bâclée, plus long, on aurait fini par s’ennuyer (quand on a vu une fille égorgée, on les a toutes vues *en mode psychopathe*)


     

     

  • [Film] La quadrilogie de Scream

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    Titre original: Scream

    Réalisé par: Wes Craven

    Date de sortie: 16 juillet 1997 (scream)
                           08 juillet 1998 (scream 2)
                           19 avril 2000 (scream 3)
                           13 avril 2011 (scream 4)

    Genre: Horreur

    Pays d’origine: USA

    Durée: 1h50 pour les 1, 3 et 4
               2h02 pour le 2

    Casting recurrent: Neve Campbell, David Arquette, Courteney Cox

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    Interdiction: Le premier film était interdit aux moins de 16 ans. Puis, relâchement du CSA ou multiplication des films gores, les trois suivant n’étaient interdit qu’aux moins de 12 ans.

    Résumé:

    screamCasey Becker, une belle adolescente, est seule dans la maison familiale. Elle s'apprête à regarder un film d'horreur, mais le téléphone sonne. Au bout du fil, un serial killer la malmène, et la force à jouer à un jeu terrible : si elle répond mal à ses questions portant sur les films d'horreur, celui-ci tuera son copain...
    Sidney Prescott sait qu'elle est l'une des victimes potentielles du tueur de Woodsboro. Celle-ci ne sait plus à qui faire confiance. Entre Billy, son petit ami, sa meilleure amie Tatum et son frère Dewey, ses copains de classe Stuart et Randy, la journaliste arriviste Gale Weathers et son caméraman Kenny qui traînent tout le temps dans les parages et son père toujours absent, qui se cache derrière le masque du tueur ?

    Scream 2Phil Stevens et sa copine Maureen Evans sortent ensemble voir en avant-première le film "Stab", inspirée de la tuerie de la ville de Woodsboro l'année précédente. Le public porte d'ailleurs en grande partie le costume du tueur. Mais parmi les fans déchaînés se cachent un nouvel assassin, qui poignarde devant toute l'audience la pauvre Maureen...
    Sidney Prescott, une des réelles survivantes du premier massacre, s'est inscrit à la fac de Windsor où elle apprend l'art dramatique, avec son ami Randy. Mais avec ce nouveau fait divers, la jeune femme prend peur et ne peut à nouveau plus faire confiance en personne. Surtout qu'un meurtre intervient dans l'enceinte même du campus : la jeune Casey Cooper a été défenestré après avoir subi deux coups de couteau. Pour Sidney, ça ne fait aucun doute : le cauchemar recommence. Mais qui peut donc s'acharner à vouloir sa mort ? Et pourquoi ?

    Scream 3Cotton Weary, l'un des survivants de la tuerie de la fac de Windsor, rentre tranquillement chez lui après avoir terminé le tournage de l'émission quotidienne qu'il anime. Le téléphone sonne. Au bout du fil, une fan... qui s'avère être un dangereux tueur, prêt à tout pour retrouver la trace de Sydney Prescott.
    La jeune femme reste terrée dans une maison surprotégée, afin d'effacer les souvenirs traumatisants dont elle a été précédemment l'héroïne malheureuse lors des massacres perpétrés à Woodsboroo et à Windsor. Le sujet semble quant à lui à la mode, puisque John Milton a décidé de produire un troisième film , "Stab 3", relatant les agissements du mystérieux tueur masqué.
    Mais la réalité rattrappe à nouveau la fiction lorsque l'une des actrices principales est sauvagement assassiné sur le plateau. L'inspecteur Kincaid décide de faire appel aux survivants des premiers évènements, l'ex policier Dewey Riley, devenu consultant sur "Stab 3", la journaliste Gale Weathers et Sydney. Mais bientôt la vague de meurtres continue. Qui s'acharne à vouloir détruire Sydney ? La clé du mystère ne remonte-t-elle pas aux origines de toute cette histoire ?

    Scream 410 ans se sont écoulés depuis les terribles meurtres commis par Ghostface. Sidney Prescott est parvenue à tourner la page mais c’est tout de même avec appréhension qu’elle retourne à Woodsboro pour le lancement de son premier roman.
    Ses retrouvailles avec sa cousine Jill ainsi qu’avec le duo de choc Dewey et Gale seront de courtes durées : Ghostface est de retour mais cette fois-ci les règles vont changer.

    Les récompensesSeul le premier volet a obtenu nominations et récompenses lors du Fantastic'Arts - Festival du Film Fantastique de Gérardmer 1997. Nominé pour les catégories Prix du Public, Prix du Jury, Prix de la Critique Internationale et Trophée Fun Radio, il a remporté la victoire pour le prix du public et le prix du jury.

    Les autres volets n’ont pas été récompensés et à mon sens ce n'est pas une grande surprise.

    Mon avis: Habitué du genre, Wes Craven est le réalisateur de cette quadrilogie, qui aurait, mais ce n'est que mon avis, du se contenter de rester une trilogie. Il a un intérêt très marqué pour le gore et le morbide comme le prouve ses travaux: la dernière maison sur la gauche, qu'il a écrit et réalisé en 1972, La colline a des yeux, cinq ans plus tard, la ferme de la terreur en 1980, Freddy les griffes de la nuit en 1984, pour n'en citer que quelques uns. Malgré quelques infidélités au genre en s'essayant au thriller et à la comédie sentimentale, il reste le "maître" du gore.

    En ce qui me concerne, l'intérêt principal des films Scream, pour ne pas dire le seul, c'est l'effet de surprise et les sursauts qu'on peut avoir quand le tueur surgit de là où on ne s'y attend pas (et même quand il surgit de là où on s'y attend parfaitement).
    Il est intéressant de voir Courteney Cox évoluer dans un autre milieu que celui de la comédie, elle qu'on assimile surtout à la Monica de Friends. Et c'est de toute façon les seuls acteurs qu'on retiendra de la quadrilogie, car les seuls à survivre systématiquement, et les seuls à revenir, toujours, comme les tiques en été sur un épagneul.
    Alors, ils jouent bien, je ne dis pas le contraire, et, comme le souhaitait Wes Craven, leur expérience des séries télé leur a appris a jouer dans l'urgence les changements de scénario intempestifs sans se démonter. 

    Au niveau visuel, sans surprise, la majorité des scènes sont tournée de nuit ou en intérieur dans des maisons mal éclairées. C'est bien connu, on a plus peur dans le noir ^^.

    A chacun des épisodes, on n'apprend l'identité du ou des tueurs qu'à la toute fin, ce qui est logique car il n'y a pas de réelle intrigue, pas d'indices permettant de comprendre la logique qui a mener cette personne et pas une autre à se mettre à tuer (car oui, dans scream, les tueurs ont presque toujours un mobile, mais on n'en entend pas parler avant qu'il se dévoile)

    Bon en même temps, ce n'est pas vraiment pour la qualité du sénario qu'on regarde un film gore, ne nous voilons pas la face, bien que les référentes au film Halloween (et à d'autres films d'horreur) disséminés dans le premier volet étaient sympas. Ça avait au moins le mérite d'un peu d'originalité.
    Cela dit, dans les trois premier volets, il y a une suite logique, le troisième expliquant le pourquoi du comment du premier et le second, découlant avec (presque) logique du premier volet.

    J'ai eu beaucoup plus de mal avec le quatrième, qui, 15 ans après la sortie de Scream, arrive un peu comme un cheveu sur la soupe. Il n'y a aucun sénario, les motivations du tueur ne sont pas plus bêtes que celles de ses prédécesseurs (quoi que) mais on sent vraiment que les idées se sont épuisées. Ce sont toujours les mêmes scènes: le tueur est dans le placard, le tueur est à la porte de la maison mais celle de derrière et non celle de devant, le tueur est déjà dans la maison (est-il passé par la cheminée comme le père noël?)

    Le quatrième semble aussi avoir été tourné sans prendre en compte les trois premiers films. Quand est-il des ambitions théatrale dont Sidney parlait dans le second opus? Certes dans le troisième elle les avait mis de coté car elle se cachait, mais pensant que tout était réellement fini, pourquoi ne pas s'y être remise? Pourquoi ne pas faire au moins une allusion expliquant qu'elle ait laissé tombé ce rève?
    Et que dire de Dewey qui se prend un coup de couteau dans le dos à la fin du premier film? Dans le second il boite gravement et explique que la moelle épinière a été touchée. Dans le troisième, il boite nettement moins (et pas toujours) et personne ne s'en étonne. Dans le quatrième il gambade comme un cabri, toute blessure oubliée. 

    Bref en résumé, je dirais que les trois premiers sont un bon moment à passer, entre potes, dans le noir et en jouant à qui fera sursauter l'autre le plus fort. Le quatrième est en revanche a oublier.

    Les bande annonces sont un peu pourris, mais je n'ai pas réussi a trouver mieux!

    Bande annonce scream:

    Bande annonce scream 2:


    Bande annonce scream 3:


    Bande annonce scream 4:


     

  • [Film] Black Swan

     

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    Titre original: Black Swan

    Réalisé par : Darren Aronofsky

    Date de sortie: 09 février 2011

    Durée: 1h43

    Casting: Nathalie Portman, Mila Kunis, Vincent Cassel

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    RésuméRivalités dans la troupe du New York City Ballet. Nina est prête à tout pour obtenir le rôle principal du Lac des cygnes que dirige l’ambigu Thomas. Mais elle se trouve bientôt confrontée à la belle et sensuelle nouvelle recrue, Lily...

     

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    Mon avis: C'est un film dérangeant. On ne sait pas bien ce qui est réel ou ce qui ne l'es pas. si les situations sont réelles ou issues de l'imagination de Nina... Est-elle harcelée? Est-elle paranoïaque?  J'ai mis longtemps a me décider à voir ce film et je ne l'ai pas regretté. Le fait qu'il ait été tourné caméra à l'épaule rajoute au sentiment de déstabilisation qu'apporte le film au fur et à mesure de son avancée!


  • [Film] Le chaperon rouge

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    Titre original: Red riding hood

    Réalisé par : Catherine Hardwicke

    Date de sortie: 20 avril 2011

    Durée: 1h40

    Casting: Amanda Seyfried, Gary Oldman, Billy Burke, Max Irons, Shiloh Fernandez

    RésuméDans une histoire inspirée d’un célèbre conte de fées, une adolescente se retrouve en grand danger quand son village décide de chasser les loups-garous qui terrorisent la population à chaque pleine lune. Dans un endroit où tout le monde a un secret et est suspect, notre héroïne doit apprendre à suivre son coeur et trouver en qui elle peut avoir confiance.

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    Mon avis: Déjà le premier truc qui me vient à l'esprit: Est ce que Gary Oldman a déjà joué un rôle de gars 

    sympa en dehors de Sirius Black???
    Non parce que là il est imbuvable! Hautain, cruel, hypocrite... Rhaaaa! Il a de la chance d'avoir du charme!

     

    Sinon à part ce petit point là, j'ai beaucoup aimé cette version du film. Tout y est: la cape rouge, la grand mère... mais pas forcèment comme on les attend.

    Amanda Seyfried, que j'ai découvert dans la série Véronica Mars, est très convaincante dans le rôle de Valérie, jeune fille partagée entre l'homme qu'elle aime, Peter et celui que sa mère veut lui faire épouser, Henri et qui, depuis l'arrivée du malade en robe violette, a découvert un nouvel élément concernant le loup qui pourrait bien la conduire à sa perte.

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    Heureusement qu'elle pourra compter sur ses deux prétendants pour la soutenir et se battre pour elle!