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Films - Page 17

  • [Film] 1001 pattes

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    Titre original : A bug’s life

     

    Réalisé par : John Lasseter, Andrew Stanton

     

    Date de sortie : 10 février 1999

     

    Genre : Animation

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h35

     

    Casting : Thierry Wermuth (Tilt), Marie Vincent (Atta), Marie Sambourg (Couette), Dominique Collignon-Maurin (Le Borgne)…

     

    Résumé : Tilt, fourmi quelque peu tête en l'air, détruit par inadvertance la récolte de la saison. La fourmilière est dans tous ses états. En effet cette bévue va rendre fou de rage le Borgne, méchant insecte qui chaque été fait main basse sur une partie de la récolte avec sa bande de sauterelles racketteuses. Fou de rage, ce dernier annonce qu'il reviendra à l'automne prélever le double de sa ration habituelle. Tilt décide alors, pour se faire pardonner, de quitter l'île pour recruter des mercenaires capables de chasser le Borgne.

     

    Mon avis : 1001 pattes est un dessin animé où on rit de la 1ère à la dernière minute. Le « bêtisier », qui se déroule pendant le générique de fin est excellent et reprend parfaitement tous ce qui peut se passer sur un vrai tournage : oubli de texte, décors qui tombent, fou rire etc…
    Ici, pas un humain en vue, on est et on restera dans le monde des insectes.
    Les fourmis, qui avant de faire leur propre récolte pour l’hiver doivent faire celle pour les sauterelles, travaillent sans relâche, malgré quelques petites frayeurs (une feuille coupe la ligne et c’est la panique ; la princesse Atta, qui apprend le métier de reine stresse pour un rien…).

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    Au milieu de tout cela, il y a Tilt. Tilt qui veut aider, qui veut alléger la charge de travail des fourmis mais dont les inventions conduisent la plupart du temps à la catastrophe.

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    La seule à lui faire confiance est Couette, la petite princesse qui n’a pas confiance en elle-même puisqu’elle ne peut pas encore voler.

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    Après une énième catastrophe, cette fois ci lourde de conséquence, Tilt décide de partir à la recherche de mercenaires pour se débarrasser une bonne fois pour toute de ces satanées sauterelles qui les oppriment et surtout de Le Borgne, leur chef, qui exerce un régime de terreur sur tous, y compris sur les siens (avec son frère, il montre un poil plus de patience mais c’est parce que, comme il le dit lui-même : « promis à maman sur son lit de mort de ne jamais te tuer ! »).

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    Parmi les « mercenaires », j’ai beaucoup aimé Marcel, la coccinelle que l’on prend pour une fille jusqu’à ce qu’il ouvre la bouche pour hurler (Quand Tilt s’exclame : les sauterelles ont peur des oiseaux ; réponse immédiate de l’intéressé qui vient de se colleter avec un moineau : Et je ne les en blâme pas !) ; Cake, qui a des airs de grand méchant mais qui n’est qu’un gros bébé ; ou encore Fil, un phasme bâton qui ne supporte plus de jouer les poteaux (« Je suis là ! La seule branche qui ait les yeux hagards ! »).

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    Il n’y a pas un instant de répit car, même lorsque nous ne voyons que des seconds rôles muets à l’écran, ça court dans tous les sens.
    Autant je n’ai pas accroché avec Toy Story (malgré qu’il soit tout aussi bien fait), autant là, je n’ai pas vu passer les 1h35.
    C’est un DA qui montre qu’en s’unissant on peut venir à bout de l’adversité, et ce même si individuellement, on en serait incapable. Ici chaque personnage a un « handicap » Tilt est maladroit, Atta dépassée par les évènements, Couette trop petite, la reine trop vieille,

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    les mercenaires dans l’ensemble peureux et inefficaces, mais, leurs forces combinées et avec derrière eux l’ensemble de la colonie de fourmis, suffisent à prendre le dessus.



     

  • [Film] 7 ans de mariage

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    Titre original : 7 ans de mariage

     

    Réalisé par : Didier Bourdon

     

    Date de sortie : 25 juin 2003

     

    Genre : Comédie

     

    Pays d’origine : France

     

    Durée : 1h37

     

    Casting : Didier Bourdon, Catherine Frot, Jacques Weber, Claire Nadeau…

     

    Résumé : Mariés depuis sept ans, Audrey et Alain s'enlisent dans la routine. Ils ont une petite fille, Camille, et travaillent tous les deux. La vie quotidienne a usé leur désir. Audrey est cassante, rigide, tandis qu'Alain se promène en cachette sur les sites porno.
    Pour tenter de sauver son couple, il consulte un ami sexologue. Celui-ci lui conseille de mettre en pratique ses fantasmes et de se livrer aux jeux érotiques dont il rêve avec sa femme.
    D'abord hésitant, Alain va entraîner Audrey dans un univers de luxure fait d'échangisme, de voyeurisme et de sex-shops. Malgré sa méfiance, celle-ci se laisse prendre au jeu. Alain, lui, est vite dépassé par les événements...

     

    Mon avis : Alain et Audrey n’ont pas d’autres problèmes de couple que la routine. Aucun des deux ne trompe l’autre, même si Alain a parfois les yeux qui s’égarent sur les jolies filles et les films pornos, Audrey n’y pense même pas. Alain résume parfaitement la situation lorsqu’il dit de sa femme à un collègue sexologue : « je la trouve plus belle qu’avant mais elle ne m’excite plus ».
    Audrey est assez prude. Ce n’est pas qu’elle est coincée, mais elle n’ose pas se lâcher, peut-être par crainte du ridicule.

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    Mais quand elle voit qu’Alain est partant, elle se lance dans l’aventure au point que son mari se demande ce qu’on a bien pu faire de sa femme.

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    C’est anecdotique, et utile au scénario car cela permet à chacun de découvrir des choses sur l’autre, mais la gamine passe son temps à fouiller dans les sacs de ses parents. Personnellement, je lui en aurais vite fait passer l’envie !
    Catherine Frot passe sans difficulté du rôle de prude à celui de presque dévergondée et Didier Bourdon de médecin trop occupé pour se consacrer à sa femme en mari déboussolé par tant de changements.
    Pour autant on ne tombe jamais dans la caricature du couple bien propret qui devient des pros de l’échangisme et du SM. On les sent souvent dépassés, mal à l’aise, hésitants.
    Au final les expériences qu’ils font sont plus faites pour retrouver le goût de se surprendre que pour changer radicalement leur vie sexuelle.

    Et bien que la sexualité d’Alain et Audrey soit au centre de leurs retrouvailles, le film souligne bien que ce n’est qu’accessoire. La preuve en est une conversation qu’Alain a avec un collègue qui lui confie que sa femme et lui ne font plus l’amour. Quand Alain lui dit « Ne perd pas espoir, regarde Audrey et moi ! », le collègue lui répond « C’est pas pareil, moi, ma femme, elle ne m’aime pas ».
    Le ciment du couple n’est donc pas le sexe, mais l’amour et d’ailleurs, sans amour, Alain et Audrey n’auraient pas résisté à cette routine et à ce manque de désir entre eux et n’auraient sans doute pas pu « régler ce problème » grâce à quelques visites au sex shop.
    D’ailleurs Audrey ne cède pas sans raison à l’idée de pimenter leur vie, elle cède car elle se sent fragilisé par la découverte de certains aspects de la vie de ses parents (aspects qui font beaucoup rire Arnaud, son frère, homosexuel rejeté par sa famille, sauf par sa sœur).
    Le film se termine comme il a commencé…ou presque…car si peu a changé, mais en même temps tout a changé.

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  • [Film] Mémoires d'une geisha

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    Titre original : Memoirs of a geisha

     

    Réalisé par : Rob Marshall

     

    Date de sortie : 01 mars 2006

     

    Genre : Drame

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 2h20

     

    Casting : Zang Ziyi, Gong Li, Michelle Yeoh, Ken Watanabe, Koji Yakusho, Kaori Momoi, Youki Kudoh…

     

    Résumé : Quelques années avant la Seconde Guerre mondiale, Chiyo, une petite fille japonaise, est arrachée à sa famille pauvre pour aller travailler comme servante dans une maison de geishas.

    En grandissant, elle se plie avec docilité à l'initiation difficile qui fera d'elle une vraie geisha. Elle triomphe des pièges que lui tend sa rivale, la fourbe Hatsumomo et devient, après des années de travail, la légendaire geisha Sayuri.

    Très belle, épanouie dans son art, Sayuri fascine les hommes les plus puissants. Mais celle qui n'a plus le droit d'aimer reste hantée par l'amour qu'elle porte, en secret, au seul homme qu'elle ne peut atteindre...

     

    Récompenses : Le film a remporté les oscars de la meilleure photographie, des meilleurs décors et des meilleurs costumes. Il a également obtenu le Golden Globe de la meilleure musique ainsi que les BAFTA Awards de la meilleure musique, de la meilleure photographie et des meilleurs costumes.

     

    Mon avis : J’avais vu ce film en version canadienne et autant le dire j’avais préféré. Le doublage français Québécois laissait aux acteurs asiatiques un petit accent chantant qui tranchait avec l’accent de ceux venant d’Amérique dans la seconde partie du film.
    Dans la version « français de France », tout ce charme a disparu avec un doublage lisse, parisien. Même sans parler de l’accent, les dialogues ont moins de saveurs, les formules sont moins poétiques.
    Bref, j’ai été très déçue mais je n’ai pas retrouvé la version canadienne malgré toutes mes recherches.
    Beaucoup de monde se plaint que le filmait été tourné en anglais, qu’il soit doublé en français, que les actrices soient chinoises et non japonaises…Ce snobisme m’énerve. A entendre ce tollé, on les croirait tous bilingues français japonais. Quant à distinguer une actrice chinoise d’une actrice japonaise quand elles s’expriment en anglais…J’en serais aussi incapable que de distinguer une actrice française d’une actrice belge sachant que la plupart travaillent à gommer leurs accents.
    Le film suit bien le livre. Il en fait une adaptation assez fidèle, même s’il a du supprimer des scènes et des explications. Mais il faut dire que le film dure déjà près de 2h30. Une bonne partie de la fin du livre a été supprimée (le dana de Sayuri et comment elle quitte l’Okiya pour émigrer aux USA).
    Dans le livre, par exemple, la scène dans laquelle Sayuri se rend chez le docteur pour une coupure à la jambe donne lieu à une scène assez drôle lorsque Sayuri explique comment elle s’est (soit disant) coupée.
    Ceux qui cherchent une quelconque action féministe devraient changer de film. Il n’est pas tant question ici d’émancipation que de l’initiation d’une petite paysanne qui est destinée à devenir une grande geisha.
    Et ce n’est pas joli-joli comme on dit : la fillette est arrachée à sa famille et littéralement vendue à une Okiya et à « Mère », la propriétaire.

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    Là, elle est envoyée à l’école pour apprendre à devenir une Geisha (précisons que Chiyo, qui vient d’un village de pécheur, n’a aucune idée de ce que peut bien être une Geisha).

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    Mais tout, le prix de son achat, le voyage en train pour venir à l’Hanamachi, les cours, la nourriture même, devra être remboursée par la jeune fille par son travail. Même sa virginité, son mizuagué (orthographe pas certaine), est vendu aux enchères.
    Et qu’elle soit servante, maiko (apprentie Geisha) ou geisha confirmé, elle continue à appartenir à l’Okiya, et ce même lorsqu’elle a remboursé sa dette.
    Quelques soient les kimonos merveilleux qu’elle porte, la chambre spacieuse qu’elle a et les égards que l’on a pour elle dans l’Okiya et qui augmentent avec sa célébrité, il est une chose qu’aucune Geisha n’a le droit d’espérer : le bonheur d’aimer celui qu’elle a choisi. Elle est une artiste, un instrument de plaisir au service des hommes. Mais contrairement aux idées reçues, à moins d’avoir un dana, un protecteur, il n’y a aucune dimension sexuelle en dehors de la cérémonie du mizuagué. Cela est réservé aux prostituées.
    Hatsumomo est horrible, mais je pense que son attitude cache une profonde détresse : prisonnière, sans avoir le droit d’aimer, au moins est-elle une des geishas les plus admirée.

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    Mais son âge avance, elle n’a pas la classe de Mameha et voilà une gamine ravissante qui promet de la surpasser en beauté.

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    Que lui restera-t-il une fois qu’elle sera supplantée par Sayuri ? Ca n’excuse pas sa cruauté. Mais on peut peut-être la comprendre.

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    Le dernier tiers du film voit s’effondré le monde d’apparence des geishas : les bombes des américains, les privations et les restrictions dues à la seconde guerre mondiale. Quelle place reste-t-il pour l’amusement et les maisons de thé ?
    Après la guerre les geisha ont perdu de leur prestige et deviennent des attractions pour les étrangers.
    Alors n’en déplaise aux puristes (et surtout aux snobs) je trouve ce film magnifique et je prends beaucoup de plaisir à le voir et le revoir.


     

  • [Film] Non-stop

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    Titre original : Non-Stop

    Réalisé par : Jaume Collet-Serra

    Date de sortie : 26 février 2014

    Genre : Thriller

    Pays d’origine : USA, France

    Durée : 1h46

    Casting : Liam Neeson, Julianne Moore, Scoot McNairy

    Résumé : Alors qu'il est en plein vol, un agent de la police de l’air reçoit des SMS d’un inconnu qui dit être à bord et vouloir assassiner un passager toutes les 20 minutes s'il ne reçoit pas 150 millions de dollars.

    Mon avis : On pourrait se dire que trouver un criminel dans un avion est relativement facile. Après tout, il ne peut pas aller bien loin il faut dire. Et ben, ce n’est pas si facile que ça quand on a affaire à un as de l’informatique qui sait si bien brouiller les pistes et à je ne sais combien de passagers qui ont la tête de truands.
    Dès les premières minutes, j’ai soupçonnée l’hôtesse de l’air parce qu’elle a bien la tête d’une complice perfide. Mais le film venait de commencer donc, je suis très certainement de mauvaise fois (elle jouait Marie dans Downton Abbey).

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    Comme on est dans un huis-clos, l’angoisse monte d’autant plus que le réalisateur joue du : on a trouvé le coupable, ah ben non, c’était pas lui (on s’en serait douté, un film qui dure 29 minutes, ça aurait été un poil gonflé à 10€ la place de ciné).
    Moi qui n’aime pas l’avion, et encore moins depuis le 11 septembre, ce n’est certainement pas ce film qui va me convaincre de le reprendre !
    Le terroriste est un as de l’informatique qui réussi à faire croire à tous que c’est le flic lui-même, le marshall Bill Marks, qui a monté toute l’affaire. Et les preuves s’accumulent contre lui.

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    Cette idée que les preuves s’accumulent contre celui censé trouver la solution et qui se retrouve du coup seul contre tous m’a fait penser au film Flight Plan avec Jodie Foster.
    On finit même par se demander si Bill ne serait pas schizophrène et ne commettrait pas les actes lui-même… On a vraiment des doutes !
    Il y a un peu d’action mais relativement peu, si on compare à Taken. Le film joue plus sur la tension psychologique que sur la baston (et ce n’est pas plus mal).
    Le fait de laisser les passagers dans l’ignorance ne sert pas les intérêts de Bill, bien au contraire. Il y a un flic dans l’avion, au lieu de le prendre à part pour tout lui expliquer, quitte à garder un œil sur lui, il se le mets immédiatement à dos.

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    On n’a aucun indice sur le ou les coupables (on ne sait pas si le taré aux textos a ou non un complice) et on découvre les indices en même temps que Bill.
    On a beau passer une bonne 1h30 avec les passagers, on ne se doute absolument pas de l’identité du ou des coupables.
    Les raisons d’agir du ou des coupables sont crédibles même si leurs actes sont un poil exagérés (mais juste un poil ^^).
    J’ai lu que tout ce qu’il se passait après la découverte du ou des coupables était de trop. Je n’ai pas trouvé. A quoi s’attendaient ces gens ? A ce que le coupable dise : ok tu m’a bien eu, c’est bon j’arrête !
    Au début j’ai hésité à voir ce film, parce que les films de Liam Neeson ont tendance à tirer dans tous les coins pendant 2h… mais j’ai été agréablement surprise par celui là.


     

  • [Film] Divergente 2 : L’insurrection

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    Titre original : Insurgent

     

    Réalisé par : Robert Schwentke

     

    Date de sortie : 18 mars 2015

     

    Genre : Young Adult

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h59

     

    Casting : Shailene Woodley, Theo James, Octavia Spencer, Ansel Elgort, Kate Winslet, Naomie Watts

     

    Résumé : Dans un monde post-apocalyptique où la société a été réorganisée autour de 5 factions (Audacieux, Érudits, Altruistes, Sincères et Fraternels), Tris a mis au jour un complot mené par la faction dominante, les Érudits, dirigés par Jeanine. Abandonnant une ville à feu et à sang, à la recherche d’alliés, Tris et Quatre sont désormais traqués par les autorités. Jeanine décrète la loi martiale pour anéantir les Divergents, tandis que la guerre entre les factions prend de l’ampleur. Pourquoi les Divergents sont-ils une menace pour la société ? La découverte d’un objet mystérieux, hérité du passé, pourrait bien bouleverser l’équilibre des forces…

     

    Mon avis : Dans ce second volet, on retrouve les problèmes de son musique/dialogue qu’on avait déjà dans le premier. Je pense qu’il faut se faire une raison, ce sera pareil dans les 4 films (puisqu’ils ont décidé de souscrire à cette mode très énervante du dernier tome coupé en deux, ce qui donne en général un tas de scènes rajoutées pour combler les vides).
    C’est impressionnant le temps qu’il faut aux fraternels et aux sincères pour comprendre que Jeanine et ses érudits sont en train de prendre le pouvoir au travers d’un véritable coup d’état (en gros, ils ne comprennent que quand ils sont eux même agressés).
    J’ai trouvé le choix de Naomie Watts peu judicieux pour interpréter la mère de Tobias.

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    Certes c’est une excellente actrice mais on a là un personnage qui a été rouée de coups pendant des années, puis qui, pendant encore plus longtemps a vécut comme sans-faction, avec tout ce que cela implique de difficultés de vie, une vie sans confort, sans nourriture ou très peu, une vie éprouvante… et on a là une actrice toute mignonne qui a l’air d’être la sœur ainée de celui qui interprète son fils.

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    Bref, il aurait soit fallut une actrice plus âgée, plus marquée, soit un maquillage de Naomie Watts allant dans ce sens (là on a l’impression que la mère de Quatre sort d’une séance photo pour Vogue).
    Les effets spéciaux dans les simulations, sont très bien faits, en particulier dans la simulation des audacieux.
    Beaucoup d’émotions présentes dans le film ne sont pas retranscrites à l’écran : la colère et le désarroi de Christina quand elle apprend que Tris a tué Will (dans le livre elle ne lui pardonne pas comme ça, ça prend plus de temps)

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     ; les tensions entre Quatre et Tris quand elle veut se livrer (dans le film, c’est tout juste s’ils abordent le sujet). Il manque aussi la tension à la limite de la violence entre Tobias et son père, Marcus et même entre Tris et Marcus.
    Des scènes ont également totalement été modifiées (comme tout ce qui se passe au siège des érudits).

    Autre reproche, que j’avais déjà remarqué dans le premier film mais qui s’accentue dans le second : ceux qui n’ont pas lu le livre risquent de ne rien comprendre. En effet pas mal d’explications données dans les ouvrages ne sont que survolées dans les films. Dommage car tout le monde ne lit pas les livres (ou ne lit pas les livres avant d’avoir vu les films).
    J’ai lu les livres il y a trop longtemps pour remarquer toutes les différences, mais une chose est sûre, la fin n’a rien à voir avec le livre. Au point que l’on ne peut s’empêcher de s’inquiéter sur ce qui va être fait du troisième tome, d’autant plus que je ne vois pas du tout l’utilité de ces modifications.
    Enfin, le troisième film, 1ère partie de la conclusion, nous éclairera peut être sur ces choix !


     

  • [Film] Divergente

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    Titre original : Divergent

     

    Réalisé par : Neil Burger

     

    Date de sortie : 09 avril 2014

     

    Genre : Action

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 2h19

     

    Casting : Shailene Woodley, Theo James, Ansel Elgort, Kate Winslet, Ray Stevenson, Ashley Judd, Tony Goldwyn…

     

    Résumé : Tris vit dans un monde post-apocalyptique où la société est divisée en cinq clans (Audacieux, Érudits, Altruistes, Sincères, Fraternels). À 16 ans, elle doit choisir son appartenance pour le reste de sa vie. Cas rarissime, son test d’aptitude n’est pas concluant : elle est Divergente. Les Divergents sont des individus rares n’appartenant à aucun clan et sont traqués par le gouvernement. Dissimulant son secret, Tris intègre l’univers brutal des Audacieux dont l’entraînement est basé sur la maîtrise de nos peurs les plus intimes.

     

    Mon avis : Avant même de se pencher sur l’histoire, dès les premières minutes, un gros point négatif, mais qui n’a rien à voir avec le film lui-même : une musique très forte et des dialogues quasiment inaudibles ! Il faut vraiment qu’ils arrêtent d’enregistrer les DVD au son cinéma ! Parce que dans un salon c’est plus pénible qu’autre chose ! On a toujours la télécommande à la main !

    Le film est moins violent que le livre : personne ne meurt en sautant du train, un des novice ne se fait pas éborgner et il n’y a pas de dimension sexuelle dans l’agression de Tris (mais je crois que l’auteur a regretté d’avoir écrit cette tentative de viol et l’a fait savoir lors de diverses interviews. Peut être que ça a joué dans la suppression de la scène à l’écran).

    Au tout début du film, on a un panorama de Chicago dévasté qui est très bien fait : on voit les buildings qui tiennent encore debout mais sont percés de trous dus probablement à des explosions, des ponts effondrés etc… et l’image se resserre pour arriver sur une sorte de grande place où circulent les différentes factions.

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    Le jeu d’acteur n’est pas mauvais du tout, on croit sans problème à l’attitude de dictateur d’Eric,

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    à celle de petit con de Peter,

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    ou encore aux manipulations de Jeanine.

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    Caleb, le frère de Tris, a un plus beau rôle ici que dans le livre, c’est le moins qu’on puisse dire.

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    L’histoire d’amour est là mais ne crève pas l’écran, ce qui est bien car on n’est pas censé voir une comédie sentimentale. Même si quasiment dès le début, on sent une certaine alchimie entre Tris et Quatre, leur relation prend du temps à se concrétiser, Tris étant bien trop préoccupée par sa divergence et ses résultats aux tests pour draguer ou se laisser draguer. Mais quand cela arrive, cela se fait si naturellement qu’on a l’impression que ces deux là étaient ensemble depuis le début.

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    L’évolution de Tris dans ses capacités de combattante est progressive, mais comme le film ne peut pas durer 12h, cette évolution est montrée rapidement : plans de Tris entraidant au combat la nuit, plan d’exercice de tir où elle touche enfin ses cibles, et scène de combats d’entrainement où elle met plus de temps à se faire envoyer au tapis.

    Bien que beaucoup de choses aient du être enlevées ou on été modifiées, l’esprit du livre est respecté. Il reste à présent à voir si cela perdurera dans les trois prochains films, mettant en scène les deux prochains tomes.

     


  • [Film] Pan

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    Titre original : Pan

     

    Réalisé par : Joe Wright

     

    Date de sortie : 21 octobre 2015

     

    Genre : Aventure, jeunesse

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h51

     

    Casting : Peter Pan, Hugh Jackman, Garret Hedlund, Rooney Mara, Adeel Akhtar, Amanda Seyfried…

     

    Résumé : Proposant un nouveau regard sur l'origine des personnages légendaires créés par J.M. Barrie, le film s'attache à l'histoire d'un orphelin enlevé au Pays Imaginaire. Là-bas, il vivra une aventure palpitante et bravera maints dangers, tout en découvrant son destin : devenir le héros connu dans le monde entier sous le nom de Peter Pan.

     

    Mon avis : L’introduction du film m’a fait penser à la série Tudors. En effet la voix off nous dit (de mémoire, donc pas de mot à mot) : Si on veut comprendre la fin d’une histoire, il faut en connaître le début.
    L’idée est posée : On va enfin découvrir (ou redécouvrir, puisqu’une une explication avait déjà été donné dans le génialissime Hook avec le non moins génialissime Robin Williams) le pourquoi du comment de la présence de Peter Pan au pays imaginaire.
    Le méchant de l’histoire n’est autre que le bien connu Barbe noire (interprété par un Hugh Jackman méconnaissable)

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    et Peter aura deux alliés : Lili la tigresse qu’on ne présente plus

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    et un certain James Hook, pourvu de ses deux mains mais déjà méfiant devant les crocodiles.

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    On a ici un Peter moins arrogant que celui que nous a présenté Disney (mais on peut se dire que là il est tout nouveau au pays imaginaire alors que dans l’animation de Disney il a déjà « pris du galon »).

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    Un défaut dans ce film, il est pensé comme le premier de plusieurs films : présence éclair du crocodile, des sirènes, allusion laissant imaginer sur quelles bases la brouille opposant Peter et Hook va se fonder… Bref on a vraiment le sentiment que tout a été pensé pour préparer la suite. Sauf que suite il n’y a pas… et qu’elle ne semble pas être prévue.

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    Mais personnellement ça ne m’a pas gênée plus que ça : on sait que les choses vont mal tourner entre Peter et Hook, on n’a pas besoin forcément de le voir écrit filmé noir sur blanc sur grand écran. Un peu d’imagination n’a jamais tué personne !
    Les effets spéciaux et surtout le panorama sont a couper le souffle : Quand on voit le vide sous le bateau volant, j’ai presque eu le vertige !
    Les scènes d’actions sont fluides, un peu sur jouée, mais cela convient bien à la caricature des personnages.

    La sœur qui dirige l’orphelinat est juste horrible, et même si on ne la voit pas beaucoup, on a envie de la jeter dans le vide du haut de big ben !

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    Le repère temporel n’a pas été respecté par rapport au dessin animé. Le film se passe durant la seconde guerre mondiale. Or Wendy et ses frères débarquent au pays imaginaire aux alentours de la 1ere guerre mondiale (puisque le second DA qui met en scène la fille de Wendy, se passe durant la seconde guerre). Peter aurait donc débarqué au pays imaginaire APRES Wendy…. Franchement, ils auraient pu faire un effort sur ce point, que l’histoire se passe à cette époque ou plus tôt ne changeait pas grand-chose à l’histoire puisque celle-ci se passe surtout au pays imaginaire où le temps n’a la même prise que dans le monde humain.

    C’est quand même un très bon film familial qui plaira aux enfants comme à leurs parents, pour peu qu’ils sachent retrouver un peu de leur âme d’enfant.

     


  • [Film] Angélique, Marquise des Anges

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    Titre original : Angélique, Marquise des anges

     

    Réalisé par : Ariel Zetoun

     

    Date de sortie : 18 décembre 2013

     

    Genre : Aventure, Comédie sentimentale, drame

     

    Pays d’origine : France

     

    Durée : 1h53

     

    Casting : Nora Arnezeder, Gérard Lanvin, Tomer Sisley, Mathieu Kassovitz…

     

    Résumé : Le destin incroyable d’Angélique : une jeune fille aussi belle qu’insoumise, qui trouvera dans son amour pour Joffrey de Peyrac la force de combattre l’injustice et la tyrannie dans un siècle en proie aux luttes de pouvoir, aux inégalités et à l’oppression…

     

    Mon avis : Si j’ai toujours aimé la saga de Bernard Borderie, je comprends la déception de l’auteur d’Angélique à son égard. Borderie a fait une comédie sentimentale. Son Angélique est un petit ange qui se dresse contre ses ennemis armés d’un sourire. Le livre est bien plus sombre et parfois plus violent, avec une héroïne qui n’hésite pas à se salir les mains.
    Ariel Zeitoun a promis une adaptation plus fidèle au roman, un gros risque quant on sait à quel point la première saga a plu et combien les gens n’aiment pas que l’on change ce qu’ils connaissent.

    A peine 12 minutes après le début, j’ai déjà grincé des dents avec « Je vous suis gré de ce choix »… Quand on fait un film d’époque, on se renseigne un peu sur la manière de parler et dans ce cas précis, la locution est « savoir gré » et pas « être gré ».
    20 minutes plus tard, la locution est utilisée correctement. Doit-on en conclure que l’erreur a été remarquée mais que l’on n’a pas jugé utile de retourner la scène en se disant, probablement, que personne ne remarquerait ?
    L’Angélique du film ressemble plus à celle du roman : rebelle, forte, indépendante… Elle ne se pâme pas devant Peyrac dès qu’elle voit le premier grain d’or.

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    J’ai plus eu l’impression de voir un film d’aventure qu’une comédie à la Sissi (J’adore Sissi pourtant). Mais voilà dans les années 60 on était dans du pastel, du rose bonbon, et il valait mieux que l’héroïne ne poignarde pas quelqu’un pour récupérer ses enfants.
    N’ayant jamais pu supporter Peyrac dans les Angélique de Borderie, j’ai nettement préféré Gérard Lanvin dans ce rôle, même s’il est plus âgé que le personnage.

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    Dans les années 60, Peyrac est gentil et laisse de l’air à Angélique pour ne pas la brusquer, sans qu’elle ne demande rien. La nouvelle Angélique ne se contente pas de tourner le dos à son époux, elle exige qu’il la laisse, refuse de se donner à lui. Dans sa quête pour sauver Peyrac, elle ne mâche pas ses mots, traite presque le roi d’assassin, se bat, engage des mercenaires : Ce n’est pas pour ses beaux yeux qu’on l’aide à la cour des miracles, c’est parce qu’elle promet de l’or, beaucoup d’or en cas de réussite.
    Bref, vous l’aurez compris, si j’ai aimé la comédie sentimentale un peu gnan gnan de Borderie, j’ai préféré ce film, qui est plus digne des romans, malgré ses quelques erreurs.
    Et je trouve dommage que l’esprit étriqué des gens l’ai relégué dans l’ombre, provoquant l’annulation du tournage de la seconde partie, juste « parce que ce n’est pas le vrai ».
    Gardons à l’esprit que l’auteur des romans, qui est quand même bien placé pour juger, l’a détesté, « le vrai » !



     

  • [Film] La source des femmes

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    Titre original : La source des femmes

     

    Réalisé par : Radu Mihaileanu

    Date de sortie : 2 novembre 2011

    Genre : Drame

    Pays d’origine : France

    Durée : 2h10

    Casting : Leïla Bekhti, Hiam Abbass, Saleh Bakri, Biyouna, Mohammed Majd…

    Résumé : Cela se passe de nos jours dans un petit village, quelque part entre l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient. Les femmes vont chercher l'eau à la source, en haut de la montagne, sous un soleil de plomb, et ce depuis la nuit des temps. Leila, jeune mariée, propose aux femmes de faire la grève de l'amour : plus de câlins, plus de sexe tant que les hommes n’apportent pas l’eau au village.

    Mon avis : L’histoire est tirée d’un fait divers dont à eu connaissance le réalisateur : des femmes ont entamé une grève de l’amour pour que les hommes raccorde leur village à l’eau. Au début, ils ne les ont pas prises au sérieux puis, devant leur détermination, sont devenus violents. Comme elles ne cédaient pas, et craignant probablement des incidents, le gouvernement est intervenu.
    Pour étoffer son projet, il s’est aussi penché sur
    la comédie antique Lysistrata d'Aristophane dans laquelle les femmes font la grève du sexe pour faire cesser la guerre entre Athènes et Sparte.
    Dans la source des femmes, l’idée de départ est la même mais le gouvernement semble ne pas vouloir raccorder le village à l’eau.
    La grève va donc commencer sous l'impulsion de Leila, qui vient d'un autre village dans le sud.

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    Les hommes du village en ont fait la demande, et, devant le silence de la préfecture, ont laissé tombé l’affaire.
    Un dialogue m’a, entre autres, marqué. Un homme répond aux jeunes venus demander où en est l’installation de l’eau: Elles veulent l’eau…et vous savez ce qu’elles voudront ensuite ? L’électricité ! Et après elles voudront la machine à laver…
    Les hommes agissent et réagissent comme si c’était par fainéantise que les femmes veulent l’eau au village. Eux qui passent leur journée assis, sans rien faire, depuis qu’ils ne cultivent plus les champs, reportent-ils leur propre apathie sur leurs femmes ?

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    Parce que ce n’est pas une question de lourdeur des seaux, ni même de la pénibilité des aller-retours : c’est une question de survie. Le chemin vers la source est escarpé et accidenté : les chutes sont quotidiennes, des chutes violentes, dangereuses. Toutes les femmes ont perdu au moins un enfant dans la montagne, un enfant à naître qui n’a pas survécu à la chute.

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    La belle-mère de Leila est odieuse. Elle considère que la jeune femme, qu’elle appelle l’étrangère, lui a non seulement volé son fils mais aussi son mari car celui-ci écoute la jeune femme avec une certaine bienveillance. Elle ne cesse d’essayer de convaincre son fils de répudier Leila et d’épouser une femme du village, mettant en avant la stérilité de Leila. Or elle sait très bien que sa belle-fille a, elle aussi, perdu un bébé dans la montagne.

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    Les hommes sont désœuvrés, il n’y a plus de champs à cultiver, pas de travail, ils ont perdu tout ce qui faisait d’eux des hommes et la révolte de leurs femmes les effraient. Les plus jeunes d’entre eux se rallient plus ou moins au mari de Leila pour plaider la cause des femmes mais ils se heurtent au poids des traditions et à la peur ambiante de perdre le peu d’autorité masculine qu’il leur reste.

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    Le film est présenté comme un conte, on se doute qu’il va bien finir mais comment ? Les tensions vont-elles s’apaiser parce que les femmes renonceront à se faire entendre ? Ou obtiendront-elles enfin ce qu’elles désirent ?
    Il n’y a pas d’indication de lieu ni de temps donné au cours de ce film. On sait qu’on est à l’époque moderne, preuve en est la présence des portables (mais beaucoup moins du réseau), mais est-on en 2005 ? en 2010 ? Peu importe. C’est la même chose pour le lieu, car si le film a été tourné au Maroc, le réalisateur a voulu mettre l’accent sur le fait que cette situation aurait pu se présenter dans n’importe quel village isolé, qu’il soit en Turquie, au Maroc, au Yémen ou ailleurs…



     

  • [Film] Clochette et la fée pirate

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    Titre original : The pirate fairy

     

    Réalisé par : Peggy Holmes

     

    Date de sortie : 2 avril 2014

     

    Genre : Animation

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h18

     

    Casting : Lorie (Clochette), Jean-Christophe Dollé (James Crochet), Victoria Grosbois (Zarina)…

     

    Résumé : Zarina, la fée chargée de veiller à la sécurité de la poussière de fée, décide par lassitude de tout abandonner, d’emmener avec elle un peu du précieux trésor et de se lier avec la bande de pirates qui sillonne les mers environnantes. Pour Clochette et ses amies les fées, c’est le début d’une nouvelle grande aventure où tous leurs pouvoirs vont se retrouver chamboulés sous l’effet d’une certaine poudre bleue. L’absence de maîtrise entraîne les pires catastrophes et la situation s’avère d’autant plus critique que les pirates cherchent désormais à gagner la Vallée des Fées…

     

    Mon avis : Dans ce film, le personnage principal n’est pas Clochette, bien qu’elle et ses amis aient un rôle important, mais Zarina, une fée gardienne de poussière de fée qui dérange ses congénères que ce soit par ses questionnements continuels ou par son désir de faire des expériences avec la poussière de fée afin d’en appréhender toutes les possibilités et capacités.

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    Un peu comme Clochette elle cherche à bouleverser l’ordre établi, mais contrairement à Clochette, elle n’a pas le soutien s’amies comme Vidia, Iridessa, Rosélia, Noa ou Ondine.

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    Zarina se sens rejetée non seulement pour ses idées mais aussi pour sa nature elle-même et elle décide de quitter la vallée des fées avec un pot de poussière de fée et un grain de poudre bleue qui semble décupler les pouvoirs de la poussière.
    Un an plus tard, au cours d’un festival, Zarina fait son retour mais la fée espiègle et bienveillante a fait place à une fée amère et sans scrupule.

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    Clochette et ses amies se lancent à sa poursuite pour comprendre de quoi il retourne exactement et découvrent que Zarina est devenue capitaine d’une bande de pirate.
    Petit clin d’œil à Peter pan avec Croc, bébé crocodile qui avalera un réveil en défendant ses amies les fées (ça ne vous rappelle personne ?).

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    Les jeux de lumières et la texture de l’eau, qui est un élément central de cet opus, sont quasiment parfaits, on s’y croirait vraiment.
    La musique est présente sans pour autant faire du dessin animé une comédie musicale ce qui est parfois le défaut de Disney.
    Il est vrai que le scénario est simple et qu’on voit venir certaines choses à des kilomètres, mais la question à se poser réellement est : est ce qu’une fillette âgée de 3 à 7 ans (public cible) verra venir ces choses là ? C’est peu probable. La surprise sera sûrement totale pour elle. Et comme c’est tout ce qui compte vraiment, on va gentiment demander à nos cerveaux d’adultes de cesser d’analyser ce dessin animé comme s’il nous était destiné…parce que ce n’est pas le cas !