Titre original : Divergent
Réalisé par : Neil Burger
Date de sortie : 09 avril 2014
Genre : Action
Pays d’origine : USA
Durée : 2h19
Casting : Shailene Woodley, Theo James, Ansel Elgort, Kate Winslet, Ray Stevenson, Ashley Judd, Tony Goldwyn…
Résumé : Tris vit dans un monde post-apocalyptique où la société est divisée en cinq clans (Audacieux, Érudits, Altruistes, Sincères, Fraternels). À 16 ans, elle doit choisir son appartenance pour le reste de sa vie. Cas rarissime, son test d’aptitude n’est pas concluant : elle est Divergente. Les Divergents sont des individus rares n’appartenant à aucun clan et sont traqués par le gouvernement. Dissimulant son secret, Tris intègre l’univers brutal des Audacieux dont l’entraînement est basé sur la maîtrise de nos peurs les plus intimes.
Mon avis : Avant même de se pencher sur l’histoire, dès les premières minutes, un gros point négatif, mais qui n’a rien à voir avec le film lui-même : une musique très forte et des dialogues quasiment inaudibles ! Il faut vraiment qu’ils arrêtent d’enregistrer les DVD au son cinéma ! Parce que dans un salon c’est plus pénible qu’autre chose ! On a toujours la télécommande à la main !
Le film est moins violent que le livre : personne ne meurt en sautant du train, un des novice ne se fait pas éborgner et il n’y a pas de dimension sexuelle dans l’agression de Tris (mais je crois que l’auteur a regretté d’avoir écrit cette tentative de viol et l’a fait savoir lors de diverses interviews. Peut être que ça a joué dans la suppression de la scène à l’écran).
Au tout début du film, on a un panorama de Chicago dévasté qui est très bien fait : on voit les buildings qui tiennent encore debout mais sont percés de trous dus probablement à des explosions, des ponts effondrés etc… et l’image se resserre pour arriver sur une sorte de grande place où circulent les différentes factions.
Le jeu d’acteur n’est pas mauvais du tout, on croit sans problème à l’attitude de dictateur d’Eric,
à celle de petit con de Peter,
ou encore aux manipulations de Jeanine.
Caleb, le frère de Tris, a un plus beau rôle ici que dans le livre, c’est le moins qu’on puisse dire.
L’histoire d’amour est là mais ne crève pas l’écran, ce qui est bien car on n’est pas censé voir une comédie sentimentale. Même si quasiment dès le début, on sent une certaine alchimie entre Tris et Quatre, leur relation prend du temps à se concrétiser, Tris étant bien trop préoccupée par sa divergence et ses résultats aux tests pour draguer ou se laisser draguer. Mais quand cela arrive, cela se fait si naturellement qu’on a l’impression que ces deux là étaient ensemble depuis le début.
L’évolution de Tris dans ses capacités de combattante est progressive, mais comme le film ne peut pas durer 12h, cette évolution est montrée rapidement : plans de Tris entraidant au combat la nuit, plan d’exercice de tir où elle touche enfin ses cibles, et scène de combats d’entrainement où elle met plus de temps à se faire envoyer au tapis.
Bien que beaucoup de choses aient du être enlevées ou on été modifiées, l’esprit du livre est respecté. Il reste à présent à voir si cela perdurera dans les trois prochains films, mettant en scène les deux prochains tomes.