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[Film] Les recettes du bonheur

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original : The Hundred-Foot Journey

 

Réalisé par : Lasse Hallström

 

Date de sortie : 10 septembre 2014

 

Genre : Comédie dramatique

 

Pays d’origine : USA

 

Durée : 2h03

 

Casting : Helen Mirren, Om Puri, Manish Dayal…

 

Résumé : Hassan Kadam a un don inné pour la cuisine : il possède ce que l’on pourrait appeler « le goût absolu »… Après avoir quitté leur Inde natale, Hassan et sa famille, sous la conduite du père, s’installent dans le sud de la France, dans le paisible petit village de Saint-Antonin-Noble-Val. C’est l’endroit idéal pour vivre, et ils projettent bientôt d’y ouvrir un restaurant indien, la Maison Mumbai. Mais lorsque Madame Mallory, propriétaire hautaine et chef du célèbre restaurant étoilé au Michelin Le Saule Pleureur, entend parler du projet de la famille Kadam, c’est le début d’une guerre sans pitié. La cuisine indienne affronte la haute gastronomie française. Jusqu’à ce que la passion d’Hassan pour la grande cuisine française – et pour la charmante sous-chef Marguerite – se combine à son don pour orchestrer un festival de saveurs associant magnifiquement les deux cultures culinaires. Le charmant village baigne désormais dans des parfums débordants de vie que même l’inflexible Madame Mallory ne peut ignorer. Cette femme qui était autrefois la rivale d’Hassan finira par reconnaître son talent et le prendre sous son aile…

 

Mon avis : Dès les premières scènes, Hassan se heurte à l’incrédulité du douanier qui, lorsqu’il dit qu’il est cuisinier, lui répond : vous voulez dire que vous faite la plonge… Comme si un jeune indien était incapable de faire la cuisine.

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Après un passage à Londres, la famille d’Hassan, marqué par un drame, vient s’installer en France où ils trouvent une bâtisse parfaite pour y ouvrir un restaurant.
Le hic c’est que la place (d’en face) est déjà prise par un restaurant de haute gastronomie française dont la propriétaire n’a pas l’intention de se laisser faire de l’ombre par un indien, et encore pire, un indien aussi virulent que le père d’Hassan pour qui la dispute et le marchandage sont de l’art.

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Le frère aîné d’Hassan, Mansour, m’énerve. En tant que fils aîné, selon la tradition indienne, il deviendra le chef de famille à la mort de son père. Sauf que son père est bien vivant et qu’il essaie malgré tout de lui imposer sa vision des choses. On ne sait pas bien s’il a peur de l’avenir ou s’il craint de perdre l’argent de l’héritage, mais à la place de son père, je lui aurais rectifié le portrait !

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Le second de cuisine de Mme Mallory, la restauratrice d’en face, est antipathique. Dès sa première apparition, il a l’air « faux », c’est difficile à expliquer, mais il met mal à l’aise.

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Le père d’Hassan ne comprend pas l’envie de son fils d’apprendre la cuisine française, de s’ouvrir à de nouveaux horizons. Pour lui la cuisine, c’est la cuisine indienne et voilà tout. D’ailleurs quand son fils lui dit qu’il veut juste apprendre une cuisine plus classique, il lui rétorque qu’on ne peut pas faire plus classique que la cuisine indienne puisque leur civilisation est l’une des plus vieilles existantes (Il n’a pas tort, cela dit).

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Le petit village semblerait presque s’être figé dans le temps : les gens circulent à vélo ou dans de vieilles voitures (en même temps, où est l’intérêt d’avoir une Austin mini à la campagne quand on est agriculteur ? A part de gaspiller de l’argent)…
Pendant tout le film, même quand elle le prend sous son aile, les idées traditionalistes de Mme Mallory se heurtent (relativement en douceur cela dit) aux idées d’Hassan pour moderniser la cuisine française à la sauce indienne. Cela va vite devenir sa marque de fabrique : ajout d’épices, d’herbes etc… En cuisine, comme dans la vie, Hassan prouve qu’il ne faut jamais cesser d’être audacieux.


 

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