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Films - Page 11

  • [Film] Jeanne Poisson, Marquise de Pompadour

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    Titre original : Jeanne Poisson, Marquise de Pompadour

     

    Réalisé par : Robin Davis

     

    Date de sortie : 2006

     

    Genre : Romance historique

     

    Pays d’origine : France

     

    Durée : 2 parties de 90 minutes

     

    Casting : Helène de Fougerolles, Vincent Perez, Charlotte de Turckheim, Damien Jouillerot, Jennifer Decker, Chloé Stefani, Léa Wiazemsky, Elisabeth Margoni, Yvon Back…

     

    Résumé : Jeanne Poisson, jeune bourgeoise devenue madame d'Etiolles grâce à un mariage orchestré par une mère ambitieuse, part à la conquête du jeune et séduisant roi Louis XV dont elle tombe éperdument amoureuse. Leur histoire d'amour durera 20 ans.

     

    Mon avis : Dans ce téléfilm en deux partie, pour une durée totale d’environ 3h, on va suivre Jeanne Poisson depuis sa rencontre avec le roi Louis XV jusqu’à sa mort. La marquise de Pompadour ayant été la favorite du roi pendant près de 20 ans, on se doute que le film va nous montrer cette période en « accéléré ».
    Le réalisateur du téléfilm ne s’en est pas caché : ici, on va se concentrer sur la relation entre Jeanne et le roi, et pas sur la réalité historique.
    Tombé follement amoureux de Jeanne Poisson, Le roi la veut à Versailles. Mais une roturière à Versailles, cela est impensable. Qu’à cela ne tienne, il l’anoblit et pour lui dégoter une marraine, indispensable à sa présentation à la cour, il efface les dettes de jeu de la plus endettée des dames de la cour. Ce stratagème fonctionne si bien qu’il réitérera des années plus tard pour la présentation de Mme du Barry.
    Vincent Perez campe un Louis XV flamboyant et amoureux, mais se désintéressant des affaires, ennuyé par la politique.

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    Il a de bonnes idées, comme la décision d’imposer des impôts aux nobles et au clergé, mais face à la grogne que cela provoque, il laisse tomber le projet, n’ayant aucune envie de se battre. C’est aussi un roi qui se vexe pour un rien, prenant pour offense la moindre réflexion. Face à Jeanne, qui n’hésite pas à lui dire ce qu’elle pense, il est désemparé.
     Il faut dire que Jeanne fait scandale : elle fréquente les philosophes et les lettrés et s’avoue sans honte athée.

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    J’ai beaucoup aimé Charlotte de Turckheim en reine trompée mais pleine de dignité.

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    Damien Jouillerot est aussi très crédible en dauphin hargneux. Son personnage va cependant un peu loin. Si on sait que la relation entre son père et Jeanne lui déplaisait, c’était plus par conviction religieuse que pas haine irraisonnée.

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    D’après les historiens c’était un homme sérieux, cultivé, très pieux mais très concerné par le peuple. On pense d’ailleurs qu’il n’y aurait pas eu de Révolution s’il avait régné. Ici, il fait petit garçon trépignant de colère et prêt à casser les jouets des copains pour rester le seul sur le terrain de jeu.
    Les nombreuses filles du roi vivant à Versailles sont réduites à deux : Henriette et Adélaïde.

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    La plus jeune étant au couvent et les deux précédentes n’étant pas encore à la cour, comme le dit la reine, il nous manque Victoire. C’est dommage car plus tard elle et Adélaïde seront les plus présentes des Mesdames Tantes auprès de Louis XVI et Marie Antoinette.
    Le film montre bien que La Pompadour et le roi ne seront amants que moins d’une dizaine d’années. Malgré cela, elle restera la favorite pendant près de 20 ans, continuant à influencer le roi et à faire et défaire les ministres au gré de ses ambitions.
    A la fin de sa vie, contrairement à la coutume, Jeanne ne sera pas renvoyée dans ses propriétés. Elle mourra à Versailles, privilège de la famille royale seulement. Encore une fois, le film montre bien que jusqu’à la fin, la marquise de Pompadour aura créé le scandale !







  • [Film] Je suis à vous tout de suite

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    Titre original : Je suis à vous tout de suite

     

    Réalisé par : Baya Kasmi

     

    Date de sortie : 30 septembre 2015

     

    Genre : Comédie dramatique

     

    Pays d’origine : France

     

    Durée : 1h40

     

    Casting : Vimala Pons, Mahdi Djaadi, Agnès Jaoui, Ramzi Bedia, Laurent Capelluto, Anémone…

     

    Résumé : Hanna a 30 ans, beaucoup de charme et ne sait pas dire non : elle est atteinte de la névrose de la gentillesse. Ce drôle de syndrome familial touche aussi son père, Omar, "épicier social" et sa mère, Simone, "psy à domicile". Avec son frère Hakim, focalisé sur ses racines algériennes et sa religion, le courant ne passe plus vraiment. Mais un événement imprévu oblige Hanna et Hakim à se retrouver...

     

    Mon avis : Hanna et Hakim (prénommé en réalité Donnadieu) se détestent. Les raisons semblent claires : Hakim est très religieux, porte la djellaba, respecte le ramadan,, son épouse est voilée…

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    Hanna s’habille plutôt court et, DRH dans une entreprise, elle ne peut supporter la peine des licenciés et couche avec eux pour leur remonter le moral.

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    Mœurs un peu légères d’un côté, jugement permanent de l’autre, de quoi opposer le frère et la sœur. Mais en réalité les raisons de leurs mésententes sont plus profondes que ça et reposent sur un événement de leur enfance que chacun à vécu de son coté, sans qu’ils en parlent entre eux.
    Cette incapacité à dire non, qui pousse Hanna à se mettre dans des situations inextricables, son père, Omar, l’a aussi. Dans sa petite épicerie, il veille à ce que tous les produits qui pourraient être souhaité par les clients soient présents, mais n’est pas très regardant sur le paiement.

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    Ce qui fait que la famille est toujours fauchée et que Hakim et sa famille vivent avec les parents.
    Hakim, de plus en plus, ne supporte plus la France et le regard que les français portent sur les musulmans. Il veut partir pour l’Algérie que son père a quitté, au grand dam de ce dernier qui tente, en vain, de lui ouvrir les yeux sur les réalités pratiques du pays : pas de travail, pas d’argent, pas d’avenir pour les femmes (Hakim a une petite fille). Mais Hakim est persuadé que là-bas, il pourra vivre en « bon » musulman sans que cela choque. Il sera surpris. Je pense que dans son esprit tourmenté, il ne sais pas vraiment ce que cela veut dire d’être un « bon » musulman.
    Le scénario n’est pas toujours original et la mise en scène pas toujours très fine, mais au final, on passe un bon moment. On rit et les passages plus sérieux sont abordés avec finesse et humour, sans jamais tomber dans la parodie.


     

  • [Film] Cinquante nuances de Grey

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    Titre original : Fifty Shades of Grey

     

    Réalisé par : Sam Taylor-Johnson

     

    Date de sortie : 11 février 2015

     

    Genre : Comédie sentimentale

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 2h05

     

    Casting : Jamie Dornan, Dakota Johnson, Eloise Mumford, Luke Grimes…

     

    Résumé : Lorsqu’Anastasia Steele, étudiante en littérature, interviewe le richissime jeune chef d’entreprise Christian Grey, elle le trouve très séduisant mais profondément intimidant. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l’oublier – jusqu’à ce qu’il débarque dans le magasin où elle travaille et l’invite à un rendez-vous en tête-à-tête. Naïve et innocente, Ana ne se reconnait pas dans son désir pour cet homme. Quand il la prévient de garder ses distances, cela ne fait que raviver son trouble. Mais Grey est tourmenté par des démons intérieurs, et consumé par le besoin de tout contrôler. Lorsqu’ils entament une liaison passionnée, Ana découvre ses propres désirs, ainsi que les secrets obscurs que Grey tient à dissimuler aux regards indiscrets …

     

    Mon avis : J’ai lu et beaucoup aimé les livres et j’avais beaucoup de réticences à voir le film parce que j’avais peur que le réalisateur soit allé à la facilité en mettant en avant les scènes érotiques tout en occultant la psychologie des personnages.
    Finalement je me suis laissée tentée (à force de voir la bande annonce pour le deuxième film, ils m’ont eu à l’usure).
    L’adaptation est plutôt fidèle. Plus que la plupart des adaptations. Les scènes les plus importantes sont conservées et les défauts du livre, en particulier les dialogues qui manquaient parfois de naturel.
    Ici, les dialogues ont plus d’humour et sont plus fluides. La scène dans laquelle Ana appelle Christian depuis le bar, complètement saoûle, est hilarante (« Votre diagnostac est exit »). Dans le livre leur conversation se borne à Ana qui répète « pourquoi vous m’avez offert ces livres » et Christian qui exige de savoir où elle est.
    Ana a vraiment plus de répondant que dans le livre où elle est d’une timidité maladive. Ici, par exemple, dès qu’elle fait son entrée fracassante dans le bureau de Christian pour l’interviewer, elle lui annonce sans attendre son nom et qu’elle ne fait que remplacer son amie Kate qui est malade. Dans le livre, il faut que Christian lui arrache chaque phrase de la bouche.

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    Dakota Johnson surjoue un peu les scènes intimes mais rien de dramatique.

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    En revanche j’ai trouvé non seulement inutile que Christian se trimballe la moitié du film torse nu, mais en total désaccord avec la psychologie du personnage. Christian est un homme tourmenté et il a un gros problème avec le fait d’être touché, surtout sur le torse. A plusieurs reprises dans le livre, il est noté qu’il garde sa chemise ou son T-shirt dans les moments intimes et il faut longtemps à Ana pour comprendre le fond du problème. Ici, il n’aime pas qu’on le touche, certes, mais il est à moitié à poil à longueur de temps…un poil contradictoire…

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    Après la première scène « SM » entre Ana et Christian, j’ai trouvé dommage qu’il ne revienne pas après être parti car j’ai trouvé que cette scène montrait bien les changements qu’Ana lui fait faire jusque dans son jardin secret.
    La fin du film est strictement identique au livre et, comme dans le livre, nous laisse sur notre faim, ne nous laissant qu’une envie : découvrir la suite.
    J’espère que dans le second opus, la psychologie perturbée de Christian sera plus présente, plus aboutie et que les acteurs, surtout Dakota Johnson, auront gagné en maturité dans leur jeu lors des scènes les plus intimes.



     

  • [Film] Les malheurs de Sophie

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    Titre original : Les malheurs de Sophie

     

    Réalisé par : Christophe Honoré

     

    Date de sortie : 20 avril 2016

     

    Genre : Jeunesse

     

    Pays d’origine : France

     

    Durée : 1h 46

     

    Casting : Anaïs Demoustier, Golshifteh Farahani, Muriel Robin, Caroline Grant…

     

    Résumé : Depuis son château, la petite Sophie ne peut résister à la tentation de l'interdit et ce qu'elle aime par-dessus tout, c'est faire des bêtises avec son cousin Paul. Lorsque ses parents décident de rejoindre l'Amérique, Sophie est enchantée. Un an plus tard, elle est de retour en France avec son horrible belle-mère, Madame Fichini. Mais Sophie va pouvoir compter sur l'aide de ses deux amies, les petites filles modèles, et de leur mère, Madame de Fleurville pour se sauver des griffes de cette femme.

     

    Mon avis : Dès le début, la première chose qui m’a choquée, c’est le format de diffusion. Celui-ci fait que nous avons deux grosses bandes noires sur les côtés de l’écran. Et on a beau modifier le format sur le téléviseur, ces bandes restent. Je trouve inadmissible qu’à une époque où les téléspectateurs sont obligé d’avoir des télé 16/9ème, puisqu’on ne trouve plus rien d’autre, et vu le prix des DVD, on soit obligé de supporter ces bandes disgracieuses qui gâchent tout le plaisir du visionnage. Qu’elles existent sur un vieux film est une chose, qu’on les trouve sur un film tourné en 2015 en est une autre.
    Les passages où les personnages s’adressent directement aux spectateurs m’ont laissé une impression mitigée. D’un côté c’était un moyen facile d’avancer dans l’histoire en racontant ce qu’on n’avait pas pu voir, d’un autre, j’ai trouvé que ça coupait un peu le rythme du film.
    Autre impression mitigée : les animaux en animation 2D plutôt qu’en image de synthèse. Le réalisateur a voulu retrouver la magie du classique Disney Peter et Elliott qui mélange dessin animé et image en prise de vue réelle mais ici on n’a pas du tout le même effet. On a l’impression que le film n’avait tout simplement pas le budget pour faire des animaux en images de synthèse.
    Je n’ai pas non plus compris non plus pourquoi l’époque à laquelle se déroulait l’histoire a été changée. Cela dit, j’ai cette impression à cause des tenues vestimentaires des femmes et des fillettes.

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    Peut-être que le réalisateur a tout simplement confondu les robes de style empire qui étaient à la mode pendant le 1er empire (entre 1795 et 1820) et la période du second empire durant laquelle se déroule l’histoire (entre 1852 – 1870) qui a été l’avènement de la robe à crinoline. On va laisser le bénéfice du doute à Christophe Honoré en se disant qu’il est réalisateur et non historien et qu’il n’a pas bien lu l’œuvre de la Comtesse de Ségur.

    D’ailleurs tant au niveau des personnages qu’au niveau de l’histoire, on se demande si le réalisateur a pris la peine de lire les œuvres concernées de la comtesse.
    Concernant les personnages, en premier lieu, j’ai trouvé que les enfants, malgré leurs jeunes âges, jouaient plutôt pas mal, même si leur jeu est parfois un peu hésitant.
    Cependant Sophie se montre particulièrement méchante et dissimulatrice alors que dans le livre elle est impatiente et ne prend conscience de ce qu’elle a fait de mal que lorsqu’il est trop tard.

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    L’actrice qui joue Mme de Réan n’est absolument pas crédible dans ce rôle. D’abord elle est iranienne et son accent, malgré ce qu’à essayer de faire croire le réalisateur, ne peut pas la faire passer pour une espagnole ou une italienne. On se demande donc comment une iranienne a pu épouser un aristocrate normand.

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    Pour le caractère du personnage, on est très loin de celui du livre. Mme de Réan est décrite par la comtesse de Ségur comme une femme aimante, juste mais très ferme, qui fait tourner la maison en l’absence de son mari, retenu à Paris pour ses affaires et qui n’a aucun mal à canaliser Sophie malgré les bêtises de cette dernière.
    Ici on a une femme démissionnaire, qui ne s’impose ni face à sa fille, ni face à ses domestiques, lesquels se permettent des attitudes qui leurs auraient couté leur place à l’époque où se situe l’histoire. Elle est totalement dépassée, presque maladive, allant jusqu’à laisser Mme de Fleurville gérer une dispute entre Sophie et Paul.
    On se demande à quoi sert l’introduction du personnage du curé un brin sadique, qui n’existe pas dans le roman et qui n’apporte rien à l’histoire. Ce personnage est ridicule et il y avait tant de bêtises de Sophie qui pouvaient être exploitée qu’il n’était nullement nécessaire d’introduire des personnages (ou des scènes) supplémentaires.
    Muriel Robin, elle, en revanche, est excellente dans son rôle de Mme Fichini, quoi qu’elle soit bien moins cruelle que dans le livre.

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    Sur près d’une heure de film, temps consacré aux malheurs de Sophie avant de passer aux petites filles modèles, on ne voit que très peu des bêtises de la gamine et aucune n’est fidèlement rapportée. Cela engendre un grand nombre de scènes superflues pour ne pas dire ridicule (la scène de la « fugue » de Sophie). Puis dans la seconde partie du film, qui est consacré aux petites filles modèles : rebelote, un grand nombre de scènes inventées fait qu’au final il n’y a quasiment rien de ce second livre dans le film.
    Au final, à vouloir réunir les deux livres en un seul film, le réalisateur a bâclé les deux et n’a adapté correctement aucun moment du livre.

    En soi le film n’est pas mal, mais dès lors qu’on connait les œuvres, dès lors qu’on les a lues dans notre enfance et qu’on les compare au film, il perd quasiment tout son intérêt, n’ayant rien du charme des romans de la Comtesse de Ségur.

    Finalement, malgré quelques scènes ajoutées, malgré quelques personnages disparus, j’ai préféré le dessin animé au film car il colle plus aux romans.

     


     

     

  • [Film] Le livre de la jungle

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    Titre original : The Jungle Book

     

    Réalisé par : Jon Favreau

     

    Date de sortie : 13 avril 2016

     

    Genre : Jeunesse

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h46

     

    Casting : Neel Sethi. Avec les voix française de : Bernard Gabay (Bagheera), Lambert Wilson (Baloo), Daniel Lobé (Shere Khan), Eddy Mitchell (King Louie), Cecile de France (Raksha), Leïla Bekhti (Kaa)…

     

    Résumé : Les aventures de Mowgli, un petit homme élevé dans la jungle par une famille de loups. Mais Mowgli n’est plus le bienvenu dans la jungle depuis que le redoutable tigre Shere Khan, qui porte les cicatrices des hommes, promet d’éliminer celui qu’il considère comme une menace. Poussé à abandonner le seul foyer qu’il ait jamais connu, Mowgli se lance dans un voyage captivant, à la découverte de soi, guidé par son mentor la panthère Bagheera et l’ours Baloo. Sur le chemin, Mowgli rencontre des créatures comme Kaa, un pyton à la voix séduisante et au regard hypnotique et le Roi Louie, qui tente de contraindre Mowgli à lui révéler le secret de la fleur rouge et insaisissable : le feu.

     

    Mon avis : Je n’ai jamais lu (pas encore du moins) le livre de Rudyard Kipling dans lequel on trouve entre autre l’histoire de Mowgli. Ma seule connaissance du livre de la jungle vient du dessin animé de Walt Disney, sorti en 1967. Je ne vais donc pouvoir comparer le film qu’au dessin animé.
    Dès les premières images du film, on est plongé dans nos souvenirs grâce au thème musical du dessin animé. L’histoire commence plus tard que dans ce dernier, ici Mowgli est déjà un petit garçon et on ne voit pas en entrée de matière la scène où Bagheera le trouve et le confie aux loups, mais la panthère nous raconte ce moment.

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    Le film n’a pas l’humour du dessin animé. Il est nettement plus sombre. Dans le DA, par exemple, Shere Khan est certes un tueur, mais il est joueur, charmeur, il n’attaque pas les animaux qu’il rencontre dans sa quête du « petit d’homme » de front (à part Baloo et Bagheera). Ici il n’est que cruauté, sans la moindre trace du jeu de séduction qu’il joue dans le DA.

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    Baloo est la seule note d’humour du film. Loin du baba cool du dessin animé, on a ici un arnaqueur de première qui est prêt à tout pour avoir du miel. Mais qui conserve son grand cœur.

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    J’ai apprécié que la chanson de Kaa soit supprimée au profit d’un dialogue en reprenant certains passages.

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    J’aurais aimé qu’il en soit de même pour la chanson du roi Louie qui tombe un peu comme un cheveux sur la soupe, le roi des singes étant ici plus imposant que farfelu.

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    Avec toutes ces images de synthèse, il est facile d’oublier que le jeune acteur qui interprète Mowgli est le seul acteur du film et qu’il a joué seul, la plupart du temps devant un fond vert, avec seulement quelques repères pour se placer correctement, et de grandes marionnettes pour camper les animaux.

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    J’ai beaucoup aimé cette version plus adulte du livre de la jungle, même si j’ai eu un pincement au cœur devant un événement (qui représente la différence la plus majeure) assez dramatique, même si mon âme d’enfant a regretté les trois vautours qui n’apparaissent pas ici et même si la fin de l’histoire est différente (mais pas moins bien).
    Franchement si ça avait été pour avoir un copié-collé du DA, ça n’aurait pas été la peine ! J’ai aimé retrouver l’ambiance et le fil directeur tout en découvrant de nouvelles choses.
    Aux USA, le film est déconseillé aux moins de 10 ans ce qui me semble justifié (mais tout dépend de la maturité de l’enfant) car certaines scènes peuvent effrayer les plus jeunes (et non, mauvaises langues, j’ai pas eu peur... ou presque pas !). En France il est marqué à partir de 6 ans, ça me semble un peu jeune.
    Près de 2h de bonheur !



     

  • [Film] Divergente 3 : Au-delà du mur

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    Titre original : The Divergent Series: Allegiant

     

    Réalisé par : Robert Schwentke

     

    Date de sortie : 9 mars 2016

     

    Genre : Young Adult

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 2h00

     

    Casting : Shailene Woodley, Théo James, Jeff Daniels, Miles Teller, Ansel Elgort, Zoé Kravitz, Ray Stevenson, Naomi Watts…

     

    Résumé : Sous le choc, Tris et Quatre doivent fuir et franchir le mur encerclant Chicago. Pour la première fois, ils quittent la seule ville et famille qu'ils aient connues. Mais au delà du mur se trouve un monde hostile qu'ils vont devoir affronter. Tris et Quatre doivent rapidement déterminer en qui ils peuvent avoir confiance alors qu’une bataille menaçant l’humanité toute entière est sur le point d'éclater...

     

    Mon avis : Le film en lui-même n’est pas mauvais. Il y a du rythme, de l’action, pas assez de scènes Tris/Quatre à mon goût mais bon, on ne peut pas se plaindre non plus.
    Caleb m’a agréablement surprise, il se décide un peu à faire bloc avec sa sœur au lieu de ne penser qu’à lui.

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    Peter est égal à lui-même, il ne songe qu’à son propre intérêt.

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    Le torchon brûle un peu entre Tris et Quatre. Quatre est méfiant et finalement beaucoup plus lucide que Tris face à ceux qu’au-delà du mur (j’ai l’impression d’être dans Game of Thrones quand je dis ça). Et Tris est peut être flattée de se sentir importante car elle prend fait et cause pour quelqu’un qu’elle vient de rencontrer plutôt que de fier à Quatre qui a toujours eu de bonnes intuitions et a toujours été à ses côtés.

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    Alors pourquoi est ce que la franchise, qui avait décidé de clore la saga avec un quatrième film, pour surfer sur la vague des saga dont le dernier tome est coupé en deux films, a-t-elle décidé d’annuler ce dernier ?
    Et bien tout simplement parce que Hollywood fait encore et toujours les mêmes erreurs, qu’ils continuent à faire des films qui déçoivent le public et qui sont donc des échecs commerciaux.
    Ainsi, dans ce film, le livre n’est respecté que dans les grandes lignes. Le réalisateur et les scénaristes ont trouvé approprié de créer des intrigues de toutes pièces et de jouer sur le bruit (encore un film qu’on regarde la télécommande à la main, quand est ce que les films seront-ils encodés différemment pour le cinéma et pour la télévision ????) et les effets spéciaux pour porter le film.
    Ils ont oublié un point crucial : beaucoup des personnes venant voir le film sont avant tout des lecteurs de la saga et il n’y a rien de plus énervant que de voir une saga que l’on a apprécié, voire adoré, être dénaturée lors de son adaptation ciné.
    Combien d’autres films devront être des échecs, combien de saga verront le premier tome adapté pour être ensuite abandonné avant que ces messieurs du cinéma comprennent qu’il faut qu’ils arrêtent de se la jouer grand créateurs ? Quand on va voir une adaptation, on veut voir le livre transposé en image, on ne veut pas voir des personnages portant le nom de ceux que l’on a suivi pendant des heures de lecture ne ressembler à rien de ce qu’on a pu lire !
    Heureusement, la fin de ce film peut passer pour une fin acceptable d’une trilogie, même si c’est une fin ouverte (pour ne pas dire en queue de poisson), même si on n’a pas eu la réponse au quart des questions qui se sont posées dans les deux premiers volets.
    Pour ceux qui n’ont pas lu les livres, la trilogie est sympa, bien que certains points auraient mérité des éclaircissements (qui sont dans les bouquins pour le coup).
    Pour ceux qui sont fan des livres, ils resteront un peu sur leur faim, mais ce n’est pas très grave, ce n’est qu’un film !


     

     

  • [Film] La servante écarlate

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    Titre original : The Handmaid's Tale

     

    Réalisé par : Volker Schlöndorff

     

    Date de sortie : 20 juin 1990

     

    Genre : Drame

     

    Pays d’origine : Allemagne, USA

     

    Durée : 1h48

     

    Casting : Natasha Richardson, Robert Duvall, Elizabeth McGovern, Faye Dunaway, Aidan Quinn…

     

    Résumé : A la fin du XXe siècle, les Etats-Unis sont gouvernes par un mouvement intégriste de droite. La pollution, les accidents nucléaires et les expériences génétiques ont rendu la plupart des femmes stériles. Celles qui sont encore fécondes sont placées comme reproductrices auprès des chefs de la nation, les "Commandants". C'est ainsi que Kate, qui voulait s'enfuir, est enlevée à sa famille pour servir de reproductrice au Commandant Fred

     

    Mon avis : Je ne sais pas si c’est du à l’époque, mais c’est la deuxième adaptation de livre au ciné sorti en 1990 que je regarde en peu de temps, et encore une fois, le film est très fidèle au livre, même si des scènes ont du être raccourcies ou supprimées pour des questions de timing ou de rendu à l’écran.
    Comme dans le livre, j’ai un peu regretté de ne pas savoir comment les femmes se retrouvent dans les différentes catégories. On sait que les servantes écarlates sont les femmes fertiles,

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    mais comment les autres se retrouvent-elle soit dans la catégorie des épouses (en bleu), soit dans la catégorie des Marthas (en vert et blanc) ?
    Le film se passe d’effets spéciaux, l’histoire étant supposée avoir lieu dans un futur proche. Il réussi le tour de force, comme le livre mais cela est plus flagrant à l’image, de ne subir aucune perte de rythme alors même qu’il n’y a pratiquement aucune scène d’action.
    La fin a du être un peu remaniée car dans le livre, l’histoire de Deffred (ici rebaptisée Offred) est découverte par le biais de cassettes et se termine donc abruptement sans que l’on sache ce qu’il est advenu d’elle. Il a donc fallut adapter la fin au fait que l’on suit Kate/Offred et que donc on ne pouvait se satisfaire d’une fin trop abrupte.

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    Ce qui fait le plus peur, c’est que loin des futurs apocalyptiques pleins de zombies et de monstres et auquel on ne croit pas plus longtemps que la longueur du film, ce futur là pourrait être réel. Après tout la prise de pouvoir par un état totalitaire, religieux intégriste (un peu comme l’a fait plus tard V pour Vendetta, mais qui était plus axée sur la résistance active alors que la servante écarlate s’attache plus à montrer ce que serait la vie sous ce régime), dans lequel les femmes sont réduites en esclavage (la stérilité d’un homme n’est jamais vérifiée, ni même supposée) est-ce vraiment dénué de sens ?


     

  • [Film] Les sorcières

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    Titre original : The Witches

     

    Réalisé par : Nicolas Roeg

     

    Date de sortie : 1990

     

    Genre : Jeunesse

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h31

     

    Casting : Angelica Huston, Jasen Fisher, Mai Zetterling, Jane Horrocks…

     

    Résumé : Luke, un jeune orphelin, part en Angleterre avec sa grand-mère. Dans l'hôtel où ils se sont installés, Luke découvre les intentions maléfiques d'un groupe de sorcières.

     

    Mon avis : Adapté du roman de Roald Dahl  « Sacrés sorcières », ce film est assez fidèle à l’œuvre originale, si ce n’est l’introduction d’une « bonne » sorcière qui n’existe pas dans le bouquin. La nouvelle fin est expédiée en vitesse, comme si le réalisateur l’avait intégré à contrecœur, forcé par les bien-pensants qui refusent qu’un film pour enfant n’ait pas un happy-ending conventionnel.
    Personnellement, même si à première vue la fin du livre semble triste, je trouve que c’était une fin plus optimiste que celle qui nous est présentée dans ce film pour peu qu’on réfléchisse deux secondes à l’avenir de Luke.
    Angelina Huston est excellente dans le rôle de la grande sorcière,

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    bien que son apparence après sa transformation soit un peu too much (mais ça a bien du ficher la trouille aux plus petits).

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    C’est sûr qu’en voyant ce film aujourd’hui, il m’a beaucoup fait rire, mais si je l’avais vu à 9 ans, âge que j’avais lors de sa sortie, à une époque où on ne croisait pas des zombies à chaque coin de chaînes TV, j’aurais sûrement moins rigolé et je n’aurais plus jamais adressé la parole aux vieilles dames ou aux femmes qui portaient des gants (pratique en hiver : dis bonjour à la dame. Non ! C’est une sorcière !!!)
    Certes le film a vieilli (il faut dire que les techniques d’effets spéciaux ont quelque peu progressé depuis 1990), mais au final, malgré la réécriture de la fin, ce film est bien plus fidèle à l’œuvre dont il est tiré que beaucoup d’adaptations que l’on peu voir aujourd’hui !


     

  • [Film] les chroniques de Spiderwick

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    Titre original : The Spiderwick Chronicles

     

    Réalisé par : Mark Waters

     

    Date de sortie : 16 avril 2008

     

    Genre : Jeunesse

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h37

     

    Casting : Freddie Highmore, Mary-Louise Parker, Sarah Bolger, Joan Plowright, David Strathairn, Nick Nolte…

     

    Résumé : Après son divorce, Helen Grace a dû quitter New York avec ses jumeaux, Jared et Simon, et sa fille, Mallory, pour trouver refuge dans l'ancienne résidence de son grand-oncle, l'éminent naturaliste Arthur Spiderwick. Une nouvelle vie commence pour les Grace dans cette bâtisse isolée, un rien sinistre, où les trois enfants ne tardent pas à faire d'étranges rencontres. Après avoir mis à jour la cachette d'un espiègle farfadet, Jared découvre au grenier un somptueux ouvrage, rédigé par Arthur Spiderwick et orné d'illustrations d'animaux fantastiques de toutes espèces : Le Guide Arthur Spiderwick du monde merveilleux qui vous entoure. Bravant les avertissements solennels de son ancêtre, Jared ouvre le précieux livre, qui lui dévoile un univers merveilleux, peuplé de gobelins, de fées, de trolls, de sylphes délicats, d'oiseaux exotiques et de porcins voraces. Mais un ogre maléfique du nom de Mulgarath hante aussi ce Monde Invisible qu'il souhaite contrôler. Pour cela, il doit s'emparer du Guide. Prêt à tout pour parvenir à ses fins, le rusé Mulgarath tend un piège diabolique aux trois enfants, puis se lance avec sa meute hurlante à l'assaut de la Résidence...

     

    Mon avis : Adaptation d’une saga de 5 livres, les chroniques de Spiderwick est une sorte de résumé des livres. On se trouve un peu dans la même situation que pour le film « les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire ». Si on n’a pas lu les livres, le film est très sympathique.
    Mais quand on est fan de la saga, deux solutions : soit on est très déçu, soit on regarde le film en sachant qu’il faut détacher son esprit des livres (remarquez, que se détacher du livre pour voir une adaptation, ça vaut pour toutes les adaptations).

    Le point fort de ce film, c’est les créatures. Que ce soit les créatures bénéfiques, comme chafouin,

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    tête de lard ou le griffon, ou les créatures maléfiques, comme les gobelins

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    ou l’ogre Mulgarath,

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    tous sont très réalistes et convaincant (ce qui n’est pas toujours évident, même en images de synthèse).
    Le jeune acteur qui interprète Jared et Simon, les jumeaux Grace, fait un très beau travail car on n’hésite pas une seconde sur l’identité du jumeaux qui est à l’écran et ce n’est pas uniquement grâce à leurs tenues différentes. On a vraiment deux personnages totalement distincts devant nous. Passer ainsi d’une interprétation à l’autre à cet âge est la preuve d’un réel talent.
    J’ai eu plus de mal avec Sarah Bolger, mais c’est peut être parce que je ne connais cette actrice qu’à travers son interprétation de la princesse Marie dans la série « Les Tudors » où son jeu d’actrice semble avoir gagné en maturité (la première saison des Tudors ayant commencé la même année, peut être a-t-elle été mieux dirigée dans la série).

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    Les gobelins sont méchants mais très drôles et l’ogre Mulgarath est bien mal entouré avec de tels sous-fifres qui brillent par leur stupidité.
    Les chroniques de Spiderwick a pour base les méchants classiques des contes de fées, les vrais contes, ceux qui contenaient une certaines noirceurs et n’étaient pas là pour faire rêver les petites filles du prince charmant mais pour inciter les enfants à bien se comporter au risque d’être confrontés à ces horribles bestioles.

    Il n’y a pas de temps mort une fois passées les 15 premières minutes, plus lentes mais indispensables, qui plantent le décor.
    En résumé, on a ici un film sympa pour les enfants, mais déconseillé aux plus petits, car certaines scènes et certains monstres un peu trop réalistes pourraient les effrayer (mais si votre bout de chou de 5 ans est fan de zombis, ça devrait aller, les enfants, c’est plus ce que c’était…).


     

  • [Film] Princesse malgré elle

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    Titre original : The Princess Diaries

     

    Réalisé par : Garry Marshall

     

    Date de sortie : 24 octobre 2001

     

    Genre : Young Adult

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 2h

     

    Casting : Julie Andrews, Anne Hathaway, Hector Elizondo, Heather Matarazzo, Caroline Goodall, Robert Schwartzman…

     

    Résumé : Mia Thermopolis est une jeune fille timide et discrète qui mène une existence paisible à San Francisco. Sa mère se passionne pour la peinture, tandis que son père, qu'elle a perdu de vue, exerce des fonctions diplomatiques en Europe.

    Un beau jour, la grand-mère de Mia, la très stricte Clarisse Renaldi, vient leur rendre visite. Originaire de Génovie, un petit royaume perdu quelque part sur le vieux continent, elle annonce à Mia qu'elle est l'unique héritière du trône. Avant d'être nommée princesse, celle-ci devra apprendre quelques règles de bonne conduite.

    Mais Mia n'a pas l'intention d'abandonner sa vie d'étudiante et ses amis pour devenir la souveraine d'un pays lointain, et ce malgré les pressions qu'exerce la vieille reine.

     

    Mon avis : Le réalisateur de Pretty Woman récidive avec un nouveau conte de princesse moderne. Mia Thermopolis a tout de même un meilleur départ dans la vie que Vivian, l’héroïne de Pretty Woman, même si elle ne serait certainement pas d’accord avec cette affirmation.
    Pour une adolescente mal dans sa peau, un peu marginale, bouc émissaire des filles populaires, qu’il y-a-t-il de pire que le lycée ?
    Mia n’aime pas qu’on la regarde, aussi c’est plus qu’un choc d’apprendre que son défunt père était l’héritier du royaume de Génovia et qu’elle-même le remplace dans ce titre.

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    Sa royale grand-mère est stricte et guindée et bien décidée à lui apprendre toutes les subtilités du rôle de princesse, ce qui n’est pas du goût de Mia et est bien loin de la vie un peu bohème qu’elle mène avec son artiste de mère.

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    Et les ennuis ne font que commencer. Passé le premier choc et les premiers cours de maintien et de bonnes manières, Mia va apprendre à ses dépens que lorsqu’on est une princesse, donc une célébrité, il faut faire face à deux fléaux : les journalistes, et les faux amis, vous savez ? Ceux qui deviennent subitement très proches de vous dans l’espoir que votre célébrité déteindra un peu sur eux (et tant pis s’ils doivent vous enfoncer dans le sable au passage).
    Mais Mia n’a aucune envie de devenir une princesse insipide et de renoncer à ses idées pour entrer dans le moule.

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    Difficile pourtant de concilier les horaires et d’être partout à la fois.
    J’ai trouvé Lili, la meilleure amie de Mia, incroyablement égoïste. Même si, à un moment, sa colère était justifiée, elle aurait pu écouter les explications de Mia, mais elle ne supporte pas les changements dans la vie de sa copine et dès le début ne cesse de la rabaisser et de tout critiquer sans jamais lui apporter son soutien dans une situation qu’elle sait pourtant difficile.

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    Le film montre aussi que l’apparence ne fait pas tout. Mia est peut être passé entre les mains d’un coiffeur visagiste, et est toute mignonne avec ses cheveux raidis et son maquillage, mais son mental n’a pas changé pour autant, elle est toujours timide et mal à l’aise (et très maladroite).
    Une petite histoire d’amour est présente, bien que secondaire, l’histoire restant concentrée sur la façon dont Mia fait face à sa nouvelle vie.

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