Titre original : I, Frankenstein
Réalisé par : Stuart Beattie
Date de sortie : 29 janvier 2014
Genre : Action
Pays d’origine : USA
Durée : 1h33
Casting : Aaron Eckhart, Bill Nighy, Yvonne Strahovski, Mirande Otto…
Résumé : Adam, la créature de Frankenstein, a survécu jusqu'à aujourd'hui, grâce à une anomalie génétique survenue lors de sa création. Son chemin l'a mené jusqu'à une métropole gothique et crépusculaire, où il se retrouve pris par une guerre séculaire sans merci entre deux clans d'immortels. Adam va être obligé de prendre parti et de s'engager dans un combat aux proportions épiques.
Mon avis : Inspiré (très librement) à la fois du Frankenstein de Mary Shelley et de la l’interprétation voulant que les gargouilles soient apotropaïques, qu’elles repoussent le mal et soient des protectrices contre les démons, I, Frankenstein transpose cette guerre incessante du bien contre le mal à notre époque.
Les gargouilles, à forme humaines lorsqu’elles sont au sol, deviennent des monstres de pierres quand elles prennent leur envol et ne peuvent mourir que si elles sont tuées par une âme damnée. Dans ce cas-là, leur âme, leur essence, monte au ciel dans une lumière bleue.
Les démons, eux, peuvent être tués par n’importe qui pourvu que l’arme soit consacrée (d’après ce que j’ai cru comprendre) et leur essence (je n’ose pas parler d’âme) plonge vers l’enfer, probablement, dans une colonne de feu.
Encore une fois, j’ai eu du mal à distinguer les « méchants » des « gentils ». Bon ok, les démons, on sait exactement ce qu’ils veulent faire, pourquoi ils veulent le faire et on ne peut clairement pas leur laisser le bénéfice du doute.
Pour les « gentils »… je suis plus mitigée. Leur but premier est de combattre les démons. Puis de protéger les humains. De préférence en évitant de sacrifier les seconds pour exterminer les premiers. En tant qu’'humaine, j’approuve. Mais j’ai parfois trouvé qu’ils étaient rigides et hypocrites. Je me suis demander si l’existence d’Adam étaient pour eux une abomination parce que cela permettrait aux démons de réaliser leurs sombres desseins, ou parce qu’il était la preuve que Dieu n’était plus le seul à pouvoir donner la vie. Leurs sentiments sont très ambigus et leur Reine est une vraie girouette !
Il n’y a rien à redire aux interprétations des deux principaux antagonistes : Adam, interprété par Aaron Eckhart
et Naberius, interprété par Bill Nighy dont on avait déjà pu admirer le machiavélisme dans la saga Underworld où il interprétait le rôle de Viktor.
Les effets spéciaux sont sympas, le scénario, lui, est assez prévisible, mais on se rend compte très vite que le réalisateur a décidé de privilégier l’action à l’histoire.
Si on part dans cette optique, on passe un bon moment. Ceux qui partent dans l’idée de voir une réécriture du livre de Mary Shelley risqueront d’être déçus.