Titre original : The legend of Tarzan
Réalisé par : David Yates
Date de sortie : 06 juillet 2016
Genre : Aventure, Action
Pays d’origine : USA
Durée : 1h50
Casting : Alexander Skarsgård, Margot Robbie, Christoph Waltz, Samuel L. Jackson…
Résumé : Après avoir grandi dans la jungle africaine, Tarzan a renoué avec ses origines aristocratiques, répondant désormais au nom de John Clayton, Lord Greystoke. Il mène une vie paisible auprès de son épouse Jane jusqu'au jour où il est convié au Congo en tant qu'émissaire du Commerce. Mais il est loin de se douter du piège qui l'attend. Car le redoutable belge Leon Rom est bien décidé à l'utiliser pour assouvir sa soif de vengeance et sa cupidité…
Mon avis : J’aime beaucoup l’histoire de Tarzan et ce nouveau film avait une bonne base de départ. Cette d’idée de Tarzan ayant rompu avec ses années dans la jungle et ayant renoué avec ses origines aristocrates avait de quoi séduire… sur le papier.
Car le résultat est loin d’être aussi passionnant que l’idée de départ. Déjà, si effectivement John Clayton semble rejeter en bloc toute sa jeunesse et vivre depuis 8 ans en parfait aristocrate auprès de Jane
, on ne sait rien des raisons qui l’ont mené à faire un rejet si violent de ses années « Tarzan ».
Ensuite, après avoir accepté, à contrecœur, de se rendre en Afrique, on ne peut que constater que le temps n’a aucune emprise sur lui : ses presque 10 années d’inaction n’ont de toute évidence aucunement émoussé ses réflexes et notre aristocrate rebelle se promène allègrement dans la savane et la jungle comme s’il déambulait dans les rues de Londres (limite à Londres il était plus en danger en hélant un fiacre qu’en se balançant de liane en liane), les animaux qu’il a quitté alors qu’ils n’étaient que des bébés se souviennent parfaitement de lui (certains lui font des câlins, d’autres ont comme qui dirait une dent contre lui)… bref, il serait parti 15 jours que ce serait pareil.
Le film regorge de scènes en plan rapide qui n’ont pour seul effet que de donner l’impression de rater un wagon sur deux. Les scènes se succèdent sans qu’il n’y ait de fil conducteur entre elles et Tarzan se retrouve à destination en deux coups de cuillère à pot.
Du côté de Jane, on n’échappe pas au dîner en tête à tête avec son ravisseur
, scène déjà faite entre Elizabeth Swann et le capitaine des pirates dans le premier « pirates des caraïbes » (encore que le pirate avait eu la courtoisie de faire revêtir une belle robe à sa prisonnière). Elle s’échappe avec une facilité déconcertante pour se faire récupérer tout aussi vite et à la fin du film on se demande encore pourquoi et comment le méchant a pu s’approcher comme ça dans une situation aussi tendue.
Finalement le film n’a que deux points positifs : Alexander Skarsgård (Oui, bon, on se refait pas, laissez-moi baver tranquille)
et la scène avec les lionnes qui est l’instant « kawaii » du film (ils en ont tous un). Mais bon, pour 180 millions de dollar de budget, ça fait un peu cher le point positif (surtout qu’ils sont totalement subjectifs !).
Je ne me suis pas vraiment ennuyée mais ce n’était pas un film inoubliable.