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Films - Page 4

  • [Film] Descendants 2

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    Titre original : Descendants 2

     

    Réalisé par : Kenny Ortega

     

    Date de sortie : 17 avril 2017

     

    Genre : Jeunesse

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h51

     

    Casting : Dove Cameron, Cameron Boyce, Booboo Stewart, Sofia Carson, Mitchell Hope, China Anne McClain

     

    Résumé : Avec l'aide de ses amis de l'Ile de l'Oubli, Mal est devenue une parfaite Princesse au Royaume d'Auradon. Charmante, élégante, polie, bien élevée... elle sera bientôt sacrée "Lady" au prochain Bal Royal. Pourtant, tout n'est pas si rose pour la fille de Maléfique qui recommence à regretter sa vie passée. Décidée à découvrir sa véritable personnalité, Mal choisit de retourner sur l'Ile de l'Oubli et s'aperçoit que c'est désormais Uma - la fille d'Ursula la sorcière des mers - qui règne sur l'Ile et ses habitants. La terrible rivalité entre les deux amies d'enfance ne fait que commencer...

     

    Mon avis : J’avais trouvé le premier opus très moyen, avec des méchants un peu (beaucoup) ridicules et un jeu général des acteurs un peu trop forcé.
    Ces défauts sont nettement atténués dans ce second opus. Les jeunes acteurs semblent avoir pris de l’assurance et leurs parents fictifs, qui avaient le jeu le plus ridicule, sont tout simplement absent de l’histoire.
    On retrouve Mal, la fille de Maléfique, débordée et sous pression maintenant qu’elle est considéré comme la fiancée du roi Ben. Teinte en blonde, manucurée, vêtue de pastel, Mal s’étiole.

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    Elle a le sentiment, à juste titre j’ai l’impression, que le peuple d’Auradon veut oublier ses origines et ne voir en elle qu’une potiche insipide.
    L’envie de retrouver sa personnalité et sa liberté d’action et d’expression est de plus en plus forte au point que Mal fini par utiliser le grimoire de sa mère, qu’elle n’a pas donné à la bonne fée, pour regagner l’île.
    Sur l’ile justement, on trouve Uma, fille d’Ursula.

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    Comme tous les enfants de méchants, Uma n’est guère considérée par sa mère. Elle a toujours jalousée Mal et le départ de celle-ci pour Auradon a eu un double effet : d’une côté elle est rongée par la jalousie et d’un autre, elle a pu devenir une sorte de chef de gang, place qu’elle n’a jamais pu atteindre tant que Mal était là. Le retour de la jeune fille ne l’enchante donc pas.

    En digne fille de sa mère, Uma tente toujours d’obtenir quelque chose et là, ce qu’elle veut, c’est la baguette de la bonne fée qui pourrait lui permettre de briser la barrière et de libérer tous les méchants.

    D’un côté, je comprends l’amertume d’Uma. Il parait assez injuste que seuls 4 enfants de méchants aient eu une chance de changer de vie.
    D’un autre côté, on peut clairement constater que la plupart d’entre eux ne semblent pas décidés à vivre en respectant des règles. Je ne vois pas le fils de Crochet ou celui de Gaston s’intégrer à Auradon.

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    Par contre, Java, la fille de Javotte, demi-sœur de Cendrillon, rêve de quitter l’ile. On l’imagine sans mal à Auradon avec sa gentillesse et sa surexcitation naturelle. Il n’y a pas un gramme de méchanceté chez cette rouquine survoltée raide dingue d’Evie qu’elle voit comme une grande sœur et un modèle, une idole.

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    L’histoire est parsemée de chansons (on est dans une production Disney tout de même). Elles sont rythmées et chorégraphiées mais j’avoue que ce n’est pas les moments que j’ai préférés. Dans les films d’animation, les passages chantés ne me dérangent pas et s’intègre bien à l’histoire, mais dans un film, ça me saoule vite.

    J’ai nettement préféré cet opus au premier, mais il faut reconnaître que ce n’est pas de la très grande qualité. A mon avis, Disney ferait bien de ne pas trop se vanter d’avoir produit ce genre de choses !



  • [Film] Pirates des Caraïbes : La vengeance de Salazar

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    Titre original : Pirates of the Caribbean: Dead Men Tell No Tales

     

    Réalisé par : Joachim Rønning, Espen Sandberg

     

    Date de sortie : 24 mai 2017

     

    Genre : Aventure

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 2h09

     

    Casting : Johnny Depp, Javier Bardem, Brenton Thwaites, Kaya Scodelario, Geoffrey Rush…

     

    Résumé : Les temps sont durs pour le Capitaine Jack, et le destin semble même vouloir s’acharner lorsqu’un redoutable équipage fantôme mené par son vieil ennemi, le terrifiant Capitaine Salazar, s’échappe du Triangle du Diable pour anéantir tous les flibustiers écumant les flots… Sparrow compris ! Le seul espoir de survie du Capitaine Jack est de retrouver le légendaire Trident de Poséidon, qui donne à celui qui le détient tout pouvoir sur les mers et les océans. Mais pour cela, il doit forger une alliance précaire avec Carina Smyth, une astronome aussi belle que brillante, et Henry, un jeune marin de la Royal Navy au caractère bien trempé. À la barre du Dying Gull, un minable petit rafiot, Sparrow va tout entreprendre pour contrer ses revers de fortune, mais aussi sauver sa vie face au plus implacable ennemi qu’il ait jamais eu à affronter…

     

    Mon avis : Dernier film de la saga Pirates des Caraïbes (du moins pour l’instant), j’ai trouvé qu’il était un cran en dessous des précédents.
    Rien à redire sur l’action ou les effets spéciaux qui sont toujours aussi soignés mais l’ensemble semble souffrir d’un certain essoufflement. Jack Sparrow est toujours aussi loufoque et imprévisible mais son humour lui aussi s’essouffle (cela dit, le pirate vieillit).

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    La présence d’Orlando Bloom au tout début et à la toute fin du film

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    , rejoint pour quelques minutes par Keira Knighley, semble être un moyen un peu désespéré de renouer avec le succès des premiers films.

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    Je n’ai pas réussi à m’attacher à Henry Turner dont la présence semble anecdotique. Contrairement à Elizabeth et Will dans les trois premiers films, ou à Angelica dans le 4ème, il n’a pas un rôle significatif. Franchement, s’il n’avait pas été là, ça n’aurait pas changé grand-chose.

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    Carina, la jeune scientifique accusée de sorcellerie, est bien plus intéressante.

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    Le changement de réalisateur se fait sentir et malheureusement pas dans le bon sens. Ces deux gugus n’ont rien compris à l’univers et ont supprimé tout ce qui faisait son succès : l’humour un peu absurde, les personnages secondaires un peu loufoque (l’absence de Pintel et Ragetti se fait cruellement sentir) et surtout, surtout, la musique !
    On était habitués, à chaque film, à une musique reprenant le thème des pirates mais dont les arrangements changeaient suffisamment chaque version pour donner l’impression d’une nouvelle musique.
    Ici j’ai vraiment ressenti un manque, au point, une fois le film terminé, d’être totalement incapable de me souvenir de la musique ou même seulement des moments où elle accompagnait les images. C’est dire si elle m’a marquée !
    Quant à l’histoire du compas, elle aurait pu être intéressante mais non seulement on cherche encore le rapport entre l’objet et la malédiction mais elle entre en totale contradiction avec les films précédents et notamment le 3ème opus où Jack s’était déjà défait du compas au profit de Will, ce qui, selon ce film, aurait dû déclencher les évènements présents dans « la vengeance de Salazar ».
    Salazar est censé être un être terrifiant, mais il m’a laissé de marbre et plus généralement, il m’a manqué ce côté « entre le marteau et l’enclume » qui caractérisait les autres films avec un Jack aux prises avec deux ennemis dont l’un était toujours les officiels de la couronne.

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    Ici, sur le papier, il y a toujours une certaine poursuite par la couronne, mais dans les faits, les officiels sont totalement inconsistants et n’apportent pas grand-chose à l’histoire.
    Bref, je l’ai regardé jusqu’à la fin, mais d’un œil, en luttant pour ne pas m’endormir.
    S’il devait un jour y avoir un 6ème volet, de grâce, redonner la réalisation à Gore Verbinski et cessez de la confier à n’importe qui !



  • [Film] Descendants

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    Titre original
     : Descendants

     

    Réalisé par : Kenny Ortega

     

    Date de sortie : 18 mars 2017

     

    Genre : Jeunesse

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h52

     

    Casting : Dove Cameron, Cameron Boyce, Booboo Stewart, Sofia Carson, Mitchell Hope…

     

    Résumé : Dans le royaume enchanté d'Auradon, le prince Ben, fils de la Bête et de la Belle, devenus Roi et Reine, se prépare à monter sur le trône. Sa première décision officielle : permettre aux enfants de l'île de l'Oubli, où vivent les plus redoutables méchants, de venir habiter à Auradon. Mal, Evie, Carlos et Jay vont franchir les frontières de leur île prison pour la première fois de leur vie. Est-ce qu'ils suivront les traces de leurs parents maléfiques, ou est-ce qu'ils choisiront le bien pour sauver le royaume ?

     

    Mon avis : Si vous vous dites « Disney Channel, c’est quand même Disney, donc c’est forcément de qualité » et bien oubliez ! Si le grand Walt revenait d’entre les morts et tombait là-dessus, il se planterait une fourchette dans l’œil de désespoir !
    Il faut dire que la qualité est oubliée au profit de la quantité.
    Dans cette quantité, il y a Descendants.
    La première chose qui saute aux yeux, c’est le côté surjoué de chacun des adultes, et surtout des méchants. Est-ce fait exprès ? Pour les rendre un peu plus ridicule et laisser l’avant-scène aux jeunes ? Rien n’est moins sûr.

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    Le scénario est cousu de fil blanc, mais bon, le public cible n’est pas bien âgé et quand on les voit subjugués devant Oggy et les cafards, on se dit qu’il ne fait pas en demander trop à ces chers petits.
    Enfin bref, donc Maléfique a de mauvaises intentions et charge sa fille Mal (dans le livre, l’auteur explique que la mère trouve que sa fille ne mérite pas de s’appeler Maléfique tant qu’elle n’aura pas fait ses preuves) de voler la baguette de la bonne fée, profitant qu’elle et 3 de ses amis (génération spontanée, aucun des descendants ne semblent avoir deux parents) ont été désigné pour quitter leur île-prison et entrer au lycée à Auradon, sur ordre du roi Ben, fils de la Belle et la Bête, récemment couronné.

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    Bon ensuite, honnêtement, aucune surprise pour quiconque ayant plus de 12 ans : l’histoire de Mal et Ben, le sort de la baguette, les doutes puis le choix final des descendants…

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    Bref un film que l’on peut voir les yeux fermés.

    Et pourtant… Descendants, c’est un peu comme les feuilleront de Noël sur TF1 ou M6, les chips ou les raviolis en boite : on sait que c’est de la mauvaise qualité, on ne s’y frotterait pas tous les jours, mais on ne peut pas s’empêcher d’être atteint d’une sorte de nostalgie qui nous pousse à regarder jusqu’au bout.
    Alors, clairement, vous ne perdez rien si vous ne l’avez pas vu.
    Mais quand on est fatigué, plus capable d’additionner 1+1 sans dégainer sa calculette, enfoui sous la couette parce qu’il fait froid dehors, qu’il pleut et que le chat a un rhume…et bien, pourquoi pas ?


  • [Film] Hôtel Transylvanie

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    Titre original : Hotel Transylvania

     

    Réalisé par : Genndy Tartakovsky

     

    Date de sortie : 13 février 2013

     

    Genre : Animation

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 1h31

     

    Casting (voix française) : Serge Faliu (Dracula), Virginie Efira (Mavis), Alex Goude (Jonathan), Maïk Darah (la tête réduite), Xavier Fagnon (Le monstre de Frankestein), Guillaume Lebon (le loup)…

     

    Résumé : Bienvenue à l’Hôtel Transylvanie, le somptueux hôtel de Dracula, où les monstres et leurs familles peuvent enfin vivre leur vie, se détendre et faire « monstrueusement » la fête comme ils en ont envie sans être embêtés par les humains.

    Pour l’anniversaire de sa fille, la jeune Mavis, qui fête ses 118 printemps, Dracula invite les plus célèbres monstres du monde – Frankenstein et sa femme, la Momie, l’Homme Invisible, une famille de loups-garous, et bien d’autres encore…

    Tout se passe très bien, jusqu’à ce qu’un humain débarque par hasard à l’hôtel et se lie d’amitié avec Mavis…

     

    Mon avis : Quand on me dit que Dracula himself ouvre un hôtel pour que les monstres puissent partir en vacances sans crainte d’être repéré par des humains, je veux absolument voir ça.
    Et quand, en prime, Dracula se révèle être un vrai papa poule, prêt à toutes les bassesses pour protéger sa fille, il était clair que l’histoire ne pouvait que me plaire.

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    La fille de Dracula (Tonton Drac pour les – nombreux – enfants du Grand méchant loup) est sur le point de fêter ses 118 ans.

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    Elle rêve de partir découvrir le vaste monde, ce qui n’est pas vraiment du goût de son vampire de père, traumatisé par la mort de sa femme dont il tient, à juste titre, les humains pour responsables.

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    Le hic, c’est que lui et ses potes monstres ont gardé l’image des humains armés de fourches et de torches du XIXème siècle sans tenir compte du fait que le monde a changé et que, puisqu’ils sont devenus de vrais mythes, les populations sont moins enclines à vraiment croire en eux et donc à les pourchasser.

    Donc voilà, un hôtel réservé aux monstres et des monstres qui y font la fiesta. Ça, c’est la base.

    Comme dans Monstres et Cie, les humains sont considérés comme dangereux et, comme dans Monstres et Cie, un humain va s’introduire accidentellement dans ce havre de paix pour monstres.
    Et comble de l’horreur, Mavis, la fille de Dracula, va avoir un coup de foudre pour lui (coup de foudre que sa mère appelait « le zing »).
    Les gags s’enchaînent. Certains de manières plus subtiles, comme quand Mavie, petite, transformée en chauve-souris coiffée d’un casque à vélo rose vif, apprenant à voler, rentre dans un mur en arrière-plan de la scène, clamant « Je vais bien » alors que son père parle de la construction de son hôtel avec l’entrepreneur, que d’autres comme Dracula apprenant que les toilettes sont bouchées par un Bigfoot géant.

    Tous les personnages sont attachants. Frankenstein et sa poissonnière de femme qui se font expédier par colis, ou encore le Grand méchant loup, épuisé par ses nombreux et turbulent enfants, qui ressemble à un cadre moyen de banlieue au bord du burn out.

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    Quant au personnel de l’hôtel, que ce soit les armures du service de sécurité, les sorcières du service de ménage, les zombies groom ou encore les têtes réduites faisant office de concierge pour chaque chambre, je les ai tous trouvés hilarants ! En particulier la tête réduite de la porte de Mavis qui ne mâche pas ses mots face au grand patron.

    Jonathan, lui, l’humain qui déboule à l’Hotel Transylvanie, est du genre cool. Très cool. A un point qu’il en serait presque énervant. Disons qu’il ne donne pas l’impression d’être fatigué par le travail celui-là. Il fait un peu gamin attardé, un peu mollusque… mais il est gentil et a l’esprit ouvert, et, pour Dracula comme pour Mavis, c’est l’essentiel.

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    Bien entendu, on se doute de la fin quasiment depuis l’arrivée de Jonathan à l’Hôtel mais qu’importe.
    Le but était de passer un bon moment et de rire, et il a été parfaitement atteint.



  • [Film] Pirates des Caraïbes : La fontaine de jouvence

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    Titre original : Pirates of the Caribbean: On Stranger Tides

     

    Réalisé par : Rob Marshall

     

    Date de sortie : 18 mai 2011

     

    Genre : Aventure

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 2h16

     

    Casting : Johnny Depp, Penelope Cruz, Geoffrey Rush, Ian McShane, Sam Claflin, Astrid Berges-Frisbey…

     

    Résumé : Dans cette histoire pleine d’action, où vérité, trahison, jeunesse éternelle et mort forment un cocktail explosif, le capitaine Jack Sparrow retrouve une femme qu’il a connue autrefois. Leurs liens sont-ils faits d’amour ou cette femme n’est-elle qu’une aventurière sans scrupules qui cherche à l’utiliser pour découvrir la légendaire Fontaine de Jouvence ? Lorsqu’elle l’oblige à embarquer à bord du Queen Anne’s Revenge, le bateau du terrible pirate Barbe-Noire, Jack ne sait plus ce qu’il doit craindre le plus : le redoutable maître du bateau ou cette femme surgie de son passé...

     

    Mon avis : C’est toujours avec Johnny Depp mais sans Orlando Bloom et Keira Knightley que se poursuit la saga Pirates de Caraïbes.
    Rob Marshall succède à Gore Verbinski à la réalisation pour nous offrir une aventure qui se déroule plus à terre qu’en mer. La faute à un budget plus serré ? Peu importe. En ce qui me concerne, la magie opère toujours.
    Dès le début du film, après une spectaculaire évasion du palais royal britannique, on a le plaisir de retrouver Sparrow père dans une scène malheureusement trop courte à mon goût.

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    Cette fois encore, le capitaine Jack Sparrow se retrouve confronté à de sacrés adversaires. Entre Barbossa et Barbe-Noire, sans compter la délégation espagnole, il ne va plus savoir où donner de la tête.

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    A moins que ce ne soit l'envoûtante Angelica, campée par Penelope Cruz, qui ne la lui fasse tourner, la tête.

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    La question qui se pose à chaque opus de la saga et qui en est jusque-là le véritable fil rouge est toujours d’actualité : Où est passé le Black Pearl et comment Jack va-t-il le retrouver et en récupérer le commandement ?
    J’ai beaucoup aimé les passages avec les sirènes qui nous ramènent à l’océan et à ses créatures mystérieuses. Sirènes qui sont d’ailleurs bien flippantes, exception faite de Syrena qui est plus « humaine ».

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    Cette fois-ci, je me suis méfiée et j’ai bien regardé le générique jusqu’à la fin. La scène post générique, tout comme celle du 2ème opus, que je suis allée regarder exprès, est plus anecdotique qu’autre chose mais ça m’embêtait de la rater. J’ai d’ailleurs été aussi voir celle du 1er opus, et j’ai enfin compris comment et pourquoi Jack le singe était toujours immortel.
    Pour en revenir à la scène post générique de cet opus-là, elle fait sourire et laisse à penser que Jack n’en a pas terminé avec le personnage qui y est mis en scène.
    William et Elizabeth Turner ne nous manquent pas, peut-être parce que la fin du trois leur offre une conclusion satisfaisante, qu’on sait qu’ils sont vivants et susceptibles de venir faire un petit come-back dans un prochain opus. De plus, le rythme est tellement soutenu qu’on n’a pas vraiment le temps de regretter d’anciens personnages.
    Il ne me reste plus que le 5ème film à découvrir et ensuite il faudra attendre la sortie du 6ème film pour replonger dans l’univers du capitaine Jack Sparrow !



  • [Film] Pirates des Caraïbes: Jusqu'au bout du monde

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    Titre original : Pirates of the Caribbean: At World's End

     

    Réalisé par : Gore Verbinski

     

    Date de sortie : 23 mai 2007

     

    Genre : Aventure

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 2h49

     

    Casting : Johnny Depp, Orlando Bloom, Keira Knightley, Geoffrey Rush, Bill Nighy, Tom Hollander…

     

    Résumé : L'âge d'or de la piraterie touche à sa fin. Même le terrifiant Vaisseau Fantôme et son capitaine maudit Davy Jones servent à présent Lord Cutler Beckett et la Compagnie anglaise des Indes Orientales. L'invincible Hollandais Volant écume désormais les sept mers, massacrant sans pitié pirates de tous bords et sabordant leurs navires.
    Will Turner, Elizabeth Swann et le capitaine Barbossa n'ont qu'une seule chance de résister à Beckett et à son armada destructrice : ils doivent rassembler les Neuf Seigneurs de la Cour des Frères, mais l'un des membres les plus éminents, le capitaine Jack Sparrow, manque à l'appel.
    Will, Elizabeth et Barbossa, secondés par Tia Dalma, Pintel et Ragetti, doivent faire voile vers des mers orientales inconnues, pour affronter un pirate chinois, le capitaine Sao Feng, et s'emparer des cartes qui les conduiront au-delà des limites du monde connu, là où Jack est retenu...

     

    Mon avis : Pirates des Caraïbes a beau compter cinq film à ce jour, les trois premiers n’en constituent pas moins une trilogie. Ce qui fait de « Jusqu’au bout du monde » la conclusion de cette trilogie.
    Comme toutes les fins de trilogie (ou presque) ce film là est bien plus centré sur l’action que les deux précédents.
    En effet, depuis que Lord Bucket contrôle le Hollandais volant à travers la possession du cœur de Davy Jones, l’ensemble des pirates sont pourchassés sans aucune chance de survie.
    Les batailles s’enchaînent, que ce soit entre pirates, ou entre pirates et compagnie anglaise des indes orientales.
    L’humour est toujours aussi présent surtout avec Barbossa et Jack qui se disputent le commandement du Black Pearl, chacun jetant des ordres sans tenir compte de l’avis de l’autre. Et comme chacun a besoin de l’autre, ils ne peuvent pas céder à leurs bas instincts et se jeter mutuellement par-dessus bord (En parlant d’humour, petite mention spéciale pour la brève mais savoureuse apparition de papa Sparow).
    Mais l’humour est aussi présent par petite touche, par un simple détail dans une scène (Davy Jones qui assiste aux pourparlers les pieds dans un baquet d’eau, il m’a fallu cinq minutes pour m’en remettre).
    Certaines révélations sur son passé rendraient presque Davy Jones attachant (il nous fait vite passer cet instant de faiblesse cela dit).
    Le film, plus long que les deux précédents, nous livre une spectaculaire bataille de fin de bien une demi-heure qui restera dans les mémoires des fans de l’univers.

    Côté romance, les rapports entre Will et Elizabeth sont tendus, surtout depuis que Will a découvert le rôle d’Elizabeth dans la mort de Jack. Cela dit, il n’est guère en position de jouer les donneurs de leçons, vu que lui aussi cache des choses à sa belle.

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    J’ai été contente de retrouver Barbossa parce que, je dois l’avouer, il m’avait fait de la peine à la fin de « La malédiction du Black Pearl », avec sa pomme.

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    Malgré l’humour, l’ambiance est plus sombre, les sujets abordés, tels que l’abolition des droits fondamentaux par la compagnie britannique des indes orientales (comme le droit à un verdict par un jury populaire ou le droit d’assurer sa défense), ou les exécutions sommaires de toutes personnes soupçonnée d’avoir eu un quelconque rapport avec un pirate (y compris les enfants) fait froid dans le dos.

    Si j’ai un reproche à faire à cette fin de trilogie, c’est juste d’avoir mis la scène de fin, qui est quand même super importante, après la totalité du générique qui dure bien dix minutes.
    Quand en plus on sait que dans les cinés, les lumières se rallument avant la fin du générique, on peut se demander combien de personnes ont manqué cette scène-là.

    Mais c’est vraiment le seul et unique bémol de ce film époustouflant.



  • [Film] Pirates des Caraïbes: Le secret du coffre maudit

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    Titre original : Pirates of the Caribbean: Dead Man's Chest

     

    Réalisé par : Gore Verbinski

     

    Date de sortie : 02 août 2006

     

    Genre : Aventure

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 2h31

     

    Casting : Johnny Depp, Keira Knightley, Orlando Bloom, Naomie Harris, Bill Nighy, Tom Hollander…

     

    Résumé : Dans ce nouvel opus de l'aventure Pirates des Caraïbes, le toujours aussi excentrique pirate Jack Sparrow est confronté subitement à son passé. Treize ans auparavant, Jack signait un pacte avec Davey Jones, le maître des sept mers, dont l'esprit maléfique n'a d'égal que son apparence tentaculaire. En échange de son âme, ce dernier lui promettait le commandement du mythique Black Pearl...
    Aujourd'hui, Jones vient donc récupérer sa dette. Mais donner son âme à Jones est sans issue, il n'y a pas de rédemption possible, c'est devenir comme tous les membres de son équipage maudit, un fantôme au physique aussi repoussant que terrifiant. Pour éviter ce sort funeste auquel Jack ne tient pas vraiment, il n'a qu'une solution : retrouver le coffre maudit de Jones où sont cachées les âmes emprisonnées...

     

    Mon avis : Ce second opus de la saga Pirates des Caraïbes s’ouvre sur le mariage avorté de Will et Elizabeth, interrompu par l’arrivée d’un envoyé de la puissante et sans pitié compagnie anglaise des indes orientales : Lord Beckett. Le scénario du film n’exagère absolument les méthodes inadmissibles utilisées par les représentants de cette puissance coloniale pour arriver à ses fins.

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    Lord Beckett convoite le compas de Jack Sparrow qui se révèle être bien plus qu’un simple compas défectueux qui n’indique plus le nord. Pour cela, il n’hésite pas à emprisonner Elizabeth et à la promettre à la potence pour forcer Will à l’aider à mettre la main sur ce compas.

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    On sait déjà que Will est prêt à tout pour Elizabeth et il part donc sans hésiter à la recherche de Jack qui sillonne les mers du sud depuis qu’il a retrouvé le commandement de son bateau adoré.
    Mais c’était sans compter sur le caractère d’Elizabeth qui n’allait pas jouer les damoiselles en détresse attendant le retour de son preux chevalier. Je n’ai pas été étonnée de voir Elizabeth prendre les choses en main, passer son propre accord avec Beckett et partir à son tour à l’aventure.

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    En revanche, ce qui m’a étonné, c’est son évolution au fil du film et surtout les choix qu’elle fait à la fin.
    Will et Jack sont égaux à eux-mêmes : Honnête et droit pour le premier, lâche et opportuniste (mais en grattant un peu, il a bon fond) pour le second.
    De nouveaux personnages ont rejoint la saga. Outre Beckett, on va en apprendre plus sur Bill le bottier, le père de Will, rencontrer une sorte de prêtresse vaudou mystérieuse et surtout, bien sûr, rencontrer Davy Jones, qui est l’antagoniste principal de Jack dans cet opus.
    Davy Jones est un pirate maudit, capitaine du Hollandais volant, qui ne peut accoster qu’une fois tous les dix ans. Il a enfermer son cœur dans un coffret pour le protéger et Jack semble avoir une lourde dette envers lui, dette que notre pirate n’a guère envie d’honorer (et quand on voit comment il doit payer sa dette, on le comprend un peu).

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    J’avoue que si, dans un premier temps, j’ai trouvé le retour de l’ex commodore Norrington intéressant (avec un gros potentiel humoristique puisqu’il se retrouve coincé entre le pirate qui, par sa fuite, l’a forcé à présenter sa démission, et celui qui lui a piqué sa fiancée sous le nez), j’ai été très déçue par son attitude finale. J’attendais bien plus de lui. Il ne reste plus qu’à espérer que ses actes n’auront pas des conséquences trop désastreuses (mais bon, ne nous faisons pas d’illusions, les bisounours, c’était le plateau à côté).

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    L’humour et l’aventure sont toujours aussi présents et une créature impressionnante, le Kraken, renforce le côté fantastique de l’histoire.
    La fin est un cliffhanger, mais rien de plus normal puisque cet opus et le suivant ont été conçu comme un seul film et tourné tel quel. Il a donc fallu un an pour découvrir la seconde partie au cinéma, mais, et ça c’est l’avantage des DVD, je ne vais pas attendre si longtemps pour le voir !
    Heureusement, parce que le film se conclu par la réapparition d’une figure du passé : Ennemi ou allié ?
    Il faudra voir « Pirates des Caraïbes : Jusqu’au bout du monde » pour le savoir.


  • [Film] Pirates des Caraïbes: La malédiction du Black Pearl

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    Titre original : Pirates of the Caribbean: The Curse of the Black Pearl

     

    Réalisé par : Gore Verbinski

     

    Date de sortie : 13 août 2003

     

    Genre : Aventure

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 2h23

     

    Casting : Johnny Depp, Keira Knightley, Orlando Bloom, Jack Davenport, Jonathan Pryce, Geoffrey Rush…

     

    Résumé : Dans la mer des Caraïbes, au XVIIe siècle, Jack Sparrow, flibustier gentleman, voit sa vie idylle basculer le jour où son ennemi, le perfide capitaine Barbossa, lui vole son bateau, le Black Pearl, puis attaque la ville de Port Royal, enlevant au passage la très belle fille du gouverneur, Elizabeth Swann. L'ami d'enfance de celle-ci, Will Turner, se joint à Jack pour se lancer aux trousses du capitaine.
    Mais Will ignore qu'une malédiction frappe Barbossa et ses pirates. Lorsque la lune brille, ils se transforment en morts-vivants. Leur terrible sort ne prendra fin que le jour où le fabuleux trésor qu'ils ont amassé sera restitué...

     

    Mon avis : Contrairement à d’autres films, Pirates des Caraïbes n’est pas inspiré d’un roman mais d’une attraction.
    En effet, une fois n’est pas coutume, ce n’est pas le film qui a conduit à la création d’une attraction pour les parcs Disney, mais bien l’inverse. Autant dire qu’au début, Disney n’était pas spécialement emballé par le projet, mais bon, bon gré, mal gré, ils ont fini par se laisser convaincre. Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’inspiration fut bonne puisque la malédiction du Black Pearl n’est que le premier d’une saga qui compte déjà 5 films. On peut parier que les dirigeants de Disney doivent aujourd’hui clamer partout qu’ils ont toujours cru à fond à ce projet.
    Pourtant le succès était incertain. Pas tant parce que le film était inspiré d’une attraction, même si créer tout un monde à partir de là n’était pas chose facile, mais plutôt parce que cela fait des décennies que les pirates n’ont plus vraiment la côte au cinéma.
    Mais ça marche !
    Des pirates authentiques (pas de dandy couvert de dentelles arborant un crochet aussi étincelant que ses dents parfaitement alignées, mais des hommes abîmés par la rudesse de la vie en mer, la pauvreté à terre et le manque d’hygiène partout),

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    une aventure palpitante (notamment grâce à Johnny Depp, véritable caméléon humain, dans le rôle de Jack Sparrow) et le tour est joué ou plutôt le succès est assuré.
    Le décor et les effets spéciaux ne sont pas en reste et viennent soutenir l’excellent jeu des acteurs.
    J’ai beaucoup aimé que l’humour s’intègre parfaitement au côté aventure sans jamais tomber dans l’exagération et le ridicule.
    Le jeu de Johnny Depp et la personnalité unique de son personnage est tel que l’acteur ne pourra jamais être dissocié de Jack Sparrow. J’ai beau avoir vu quasiment tous les films de l’acteur depuis la série 21 jump street, quand on me demande de citer un personnage qu’il a incarné, c’est toujours le pirate qui me vient en premier à l’esprit. On peut vraiment dire qu’il lui colle à la peau, même si physiquement, l’acteur est presque méconnaissable.

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    Elizabeth Swann, aussi jeune fille convenable qu’elle soit, se révèle bien plus courageuse et déterminée que les hommes qui l’entourent. On sent qu’il y a en elle un côté rebelle qui ne demande qu’à s’exprimer.

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    Will Turner est un jeune homme timide et prudent qui se révèle prêt à tout, intrépide et doté d’une volonté sans faille dès qu’il s’agit de voler au secours d’Elizabeth.

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    Enfin, on ne peut pas parler de ce film sans souligner la qualité de la B.O. créée par Hans Zimmer et Klaus Baddt (le thème principal est tout simplement génial comme sonnerie de portable).
    Voilà 2h23 d’aventure, d’action, de rire, de fantastique, saupoudré d’un zeste de romance… que demander de plus ?



  • [Film] Bouquet final

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    Titre original : Bouquet final

     

    Réalisé par : Michel Delgado

     

    Date de sortie : 05 novembre 2008

     

    Genre : Comédie

     

    Pays d’origine : France

     

    Durée : 1h41

     

    Casting : Didier Bourdon, Marc-André Grondin, Bérénice Bejo, Gérard Depardieu, Marthe keller, Michel Galabru…

     

    Résumé : Recruté comme directeur commercial Paris d'une entreprise américaine de pompes funèbres, Gabriel part trois mois en stage sur le terrain aux côtés de Gervais Bron, quinze ans de métier. Il parvient à dissimuler son nouveau job à ses parents et à son amoureuse, Claire, qui voient en lui un grand musicien, jusqu'au jour où il vend des obsèques à prix d'or à un vieux monsieur qui n'est autre que le grand-père de Claire...

     

    Mon avis : Faire rire avec une entreprise de pompes funèbres, il fallait oser. Et pourtant c’est une réussite. Il n’y a pas à dire, la comédie française montre aux américains qu’on n’a pas besoin de vulgarité pour faire rire le public.
    Les situations s’enchaînent, entre la mâchoire du mort qui ne se ferme pas, le chien de la défunte qui se glisse dans la chambre et qui ruine le maquillage de la thanatopractrice, le fou rire qui prend les deux entrepreneurs en présence du fils du défunt ou encore le plus jeune des deux croque-morts qui manque brûler vif dans la caravane du défunt qui doit être brûlée par tradition… on ne cesse de rire sans pour autant que le film ne fasse que de la comédie.
    D’autres sujets sont abordés, comme le management anti-vieux, les disputes autour de l’héritage, le deuil bien entendu, aussi bien de la part des clients que de l’un des entrepreneurs qui va être touché personnellement. Le regard que l’entourage porte sur ce métier peu commun est également abordé.
    Didier Bourdon est excellent en entrepreneur qui a de la bouteille et qui se voit évincer d’un poste à responsabilité par un jeune qui ne connaît rien au métier.

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    Alors ok, on est plus sur de l’humour noir, remarquez, on s’en doutait vu le sujet, mais en ce qui me concerne, je préfère nettement ça aux comédies du genre de Mary à tout prix, american pie, scary movie et autre soi-disant comédies qui n’ont aucun contenu, aucune recherche, et ne joue que sur la vulgarité pour faire rire ce que ce genre de chose font rire.
    Pour autant, les situations comiques dans Bouquet final, ne sont pas absurdes. Les scènes semblent assez fidèles au quotidien d’un entrepreneur de pompes funèbres. Il a déjà dû déjà arriver qu’une famille tienne à enterrer un défunt dans un costume trop petit ou difficile à enfiler, ou que entrepreneurs tombent en plein règlement de compte à ok corral sur des questions d’héritage, ou bien encore qu’un événement extérieur vienne perturber l’enterrement (bon peut être pas un parachutiste qui vise mal, mais un orage soudain, ça a dû arriver !). Bref, ce n’est pas l’absurde qui fait rire, c’est le fait que ces choses arrivent dans un moment supposé être très solennel et qu’on se dit : « purée mais si la famille s’en rend compte !! »
    On a là une excellente comédie, avec une petite romance en fil conducteur qui n’est pas inintéressante et qui ne prend pas le pas sur l’humour.



  • [Film] Downsizing

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    Titre original : Downsizing

     

    Réalisé par : Alexander Payne

     

    Date de sortie : 10 janvier 2018

     

    Genre : Comédie dramatique

     

    Pays d’origine : USA

     

    Durée : 2h16

     

    Casting : Matt Damon, Christoph Waltz, Hong Chau, Udo Kier…

     

    Résumé : Pour lutter contre la surpopulation, des scientifiques mettent au point un processus permettant de réduire les humains à une taille d’environ 12 cm : le "downsizing". Chacun réalise que réduire sa taille est surtout une bonne occasion d’augmenter de façon considérable son niveau de vie. Cette promesse d’un avenir meilleur décide Paul Safranek  et sa femme à abandonner le stress de leur quotidien à Omaha (Nebraska), pour se lancer dans une aventure qui changera leur vie pour toujours.

     

    Mon avis : Que ceux qui, après avoir vu la bande annonce, attendent une comédie à la « chéri j’ai rétrécie les gosses » ou une superproduction pleine d’effet spéciaux avec insectes géants ou pluies torrentielles menaçant la vie des « petits » et qui ne veulent rien voir d’autre, passent leur chemin.
    Ici, la miniaturisation n’est pas tant le point de départ d’une histoire extraordinaire que celui d’une histoire douloureusement ordinaire. La preuve que l’être humain, quel que soit sa taille, reproduit sans cesse les mêmes schémas.
    Paul, interprété par Matt Damon, est un gentil garçon. Il s’est occupé de sa mère malade, il est un époux attentionné et fidèle et un ergothérapeute d’entreprise à l’écoute. Quand les scientifiques présentent la miniaturisation, le downsizing, comme LA solution contre la surpopulation et la destruction future de notre planète, il n’a qu’une envie, participer au Grand Œuvre.

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    Matt est influençable et un peu naïf. Dans sa tête, il n’y a pas d’autres raisons d’accepter le downsizing que le bien être de la planète, et si le train de vie des « petits » est fastueux, c’est un heureux effet secondaire.
    Car en effet, dans le monde des petits, peu d’argent suffit à vivre comme un pacha. Personne n’est d’ailleurs censé travailler dans ce monde-là et les maisons présentées sont plus magnifiques les unes que les autres.
    Cela c’est ce que l’on vend. C’est l’utopie.
    La réalité est toute autre et Paul va l’apprendre, grâce à deux personnages aussi différents qu’intéressants : Dusan, son voisin (interprété par une Christoph Waltz toujours aussi génial et, pour une fois, dans le rôle d’un gars sympa)

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    et Lan, une activiste vietnamienne, miniaturisée contre sa volonté par son gouvernement et arrivée dans leur paradis après des épreuves à l’issue tragique.

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    La réalisation est parfois brouillonne et certaines idées auraient méritées plus de développement, mais on est ici face à une réalité : ce n’est pas tant la taille ou le nombre de personnes qui posent problèmes, mais l’attitude de chacun.
    Paul, dans son côté jusqu’auboutiste, n’a qu’une envie : faire de grandes choses pour sauver la planète. Il se rêve un peu héro, un peu martyre peut-être, mais il est incapable de penser par lui-même à quelque chose d’aussi simple qu’apporter à manger à une personne sans ressources. Lan, qui fait partie de la couche la plus pauvre des « petits » lui donne un exemple qu’il a du mal à suivre.
    Ou oublierait presque que les personnages principaux font 13 cm de haut car ils ont modelé leur monde à leur image, avec la même course à la consommation, les mêmes dérives, les mêmes excès, les mêmes inégalités sociales…
    Là où Paul ne rêve que d’idéal sans jamais, finalement, vraiment agir, Lan lui montre le terre à terre, le pragmatique, l’aide immédiate…
    Le film donne à réfléchir, sans pour autant perdre de son côté ludique. Un parfait mélange entre plaisir et réflexion.